Caboteur australien Blythe Star - 1973 [réalisation 3D 1/100°] de Iceman29

Bonjour Pascal,
Rapide effectivement, puis tu as du en passer des heures.
L’ancre de secours bien cachée ne devait pas être évidente à mettre à l’eau , plus de la chaîne et du câble.
Persuadé, comme Hubert que tu vas nous sortir d'eux splendides exemplaires.
Je suis très curieux de voir la finesse des détails qui va ressortir à l’impression et puis surtout les deux types de peinture et patine.
Bonne continuation et nous suivons

Je pense que ce ne sont pas des ancres ayant vocation à remplacer les ancres d'origine du navire. Elle est plutôt là en cas de coup dur.

Avec des palans et le mât de charge, ca doit être possible de la déplacer. Ce type d'ancre à jas servait principalement en cas de problème, un échouage ou une situation difficile pour faire pivoter le navire pour le déséchouer.

Sur le Titanic ou le cuirassé Bretagne, on retrouve le même style d'ancre en panoplie sur le pont au cas où.

En bas à droite:



Bretagne:



Ca a bien sûr disparu des navires, mais parfois on trouve certains navires d'une longeur d'une centaine de mètres ou moins avec une vrai ancre de rechange identique à celle présente dans les écubiers.

Dans ce cas, si l'ancre a été perdu en mer ou cassée, l'ancre de rechange est mise en place à quai avec une grue, ou un ponton grue le long du bord. Ca permet au navire de re-naviguer très rapidement en toute sécurité avec ses deux ancres à poste. Idem pour l'hélice de rechange.

Sur les gros tanker VLCC dans les années 70, l'ancre de rechange était fixée sur un plan incliné le long du bord, "il suffisait" alors de reconnecter l'ancre à la ligne de mouillage avec la maille démontable Kenter, et "pousser l'ancre à la mer", on parle ici d'ancre de plusieurs dizaines de tonnes.  

VLCC Olympic Bravery, Ouessant.







Les types d'ancres:





Ici une ancre endommagée, photo personnelle prise sur le port de Gibraltar, les deux bras sont pliés, l'ancre est inutilisable, car si elle se met du mauvais coté au fond de l'eau, elle va déraper à cause de la forme modifiée des bras, le navire avec.



C'est réparable en chauffant au chantier, j'ai déjà vu faire.

Ca peut arriver lors d'un mouillage sur des fonds sable/roches, pour peu qu'il fasse mauvais et que la chaine tire fort sur l'ancre, elle dérape et peut coincer ses bras sous une roche qui ne cédera peut être pas à la force de traction. Dans ce cas on arrive au limite de flexion des bras qui se déforme, un ou les deux.


Vrai ancre de rechange de 3,5 tonnes sur un gros caboteur pétrolier/butanier, fixé à la cloison du gaillard d'avant. Impossible de la déplacer sans l'aide d'une grue exterieure. Comme quoi qu'on faisait déjà des selfies dans les années 90..  

Merci pour ces explications.
Dis donc, vite fait, bien fait la pose de la fausse maille sur la vidéo...

Travail sur le mat avant hier, je n'ai rien fait aujourd'hui.

C'est la cloche où une loupiote qu'on aperçoit au pied du mat bâbord ,beau travail .

Oui, c’est ça. Sinon, on n’a pas vu de projecteurs de pont. L’éclairage est assez restraint.

c'est vrai ,j'avais la réponse dans les photos

Je me suis demandé à quoi servait ce plateau guidé par deux câbles et qu'on pouvait hissé en haut du mat avec une drisse..

Il est probable que ça servait à hisser un feu de mouillage amovible. Aucune certitude.

J'ai travaillé sur une simulation du gréement, seules les poulies seront imprimées bien sûr.

Cela me permet de placer les points d'ancrage des poulies ou des manilles avec précision.

Le gréement sera réalisé en fil étiré à partir de vieilles grappes de plastique du modèle injecté.

https://youtu.be/5DMjcLjHQXY

C'est de plus en plus beau! 
Sergio.

Il prend vie avec cette 3D qui déchire un max!
Bravo.

Ces derniers jours, j'ai travaillé sur de petits détails, les antennes, le gréement et l'intérieur de la passerelle.

Pour le plan de la passerelle de navigation, j'ai dû faire quelques changements car il a été modifié au fil des années, mais par chance Nicholas m'a transmis un croquis fait par un ancien capitaine du Blythe Star, assez précis, dessiné à la main, du dernier agencement. Je l'ai simplifié, bien sûr, car on ne voit pas grand chose de l'extérieur.

si le travail de l'imprimante suit la précision de ces fabuleux dessins cela va donner lieu à un modèle de ouf .

La pression monte !

Courage Pascal... Je suis persuadé que l’impression avec ta nouvelle machine et les raccords que tu as prévus entre les différents éléments, tout cela va fonctionner.
C’est pour quand, c’est pour quand ...

Lundi, je n'ai pas dis de quelle semaine..

Il a été baptisé aujourd'hui, un moment important.

Impression d'un prototype de la partie avant et de la partie centrale à des fins de test.

Ces sections ne seront pas utilisées, elles servent juste pour tester les prochaines impressions des autres éléments, leur assemblage et pour le test de la résine Elegoo Rapid qui est parfaite.

Les 3 sections ont déjà été modifiées au niveau du dessin, des éléments ont aussi été ajoutés. Certains supports d'impression vont être déplacés. Le petit défaut de surface au niveau dessin sur l'étrave a été effacé. Ca sera pour la prochaine impression de coque.

Ces 2 sections tests ne sont pas collées bien sûr.

Il y a un vrai progrès avec cette imprimante Photon M5s, de plus seulement 4 heures pour imprimer ces deux pièces, et je suis loin d'être au maximum de la vitesse possible.

La surface de la coque a l'air propre vu comme ça. Bonne nouvelle pour la résine, je vais tester ça de mon côté cette semaine normalement.

Je me pose juste la question pour les pièces de détails très fines, vaut -il mieux imprimer en rapide ou pas... ( là le facteur temps est vraiment oubliable... ) et du coup utiliser une résine standard ( enfin "fine" quand même ) ou la rapide.

J'ai imprimé des pièces fines à 300 mm/mn ( 1,6 s pur l'exposition )  et les coques ci-dessus , ca fonctionne parfaitement. Je crois qu'on peut monter à 600. Pour l'instant j'assure le coup.. Mais quand ça va vite, c'est bien aussi.

Je pense qu'il faut vraiment utiliser de la Rapid.

J'aime Elegoo car leur résine est mat, moins cassante, Anycubic plutôt satin d'aspect, on ne voit pas très bien du coup si la pièce est bien nettoyée.

Et un élément de taille elle est 20 euros moins cher...

https://www.amazon.fr/dp/B0CBV9KFGX

https://www.amazon.fr/ANYCUBIC-Imprimante-Sp%C3%A9cialement-Viscosit%C3%A9-Stabilit%C3%A9/dp/B0C4SLNW1L

C'est une bonne nouvelle !

Ah oui effectivement, j'avais eu la résine Anycubic à 34 € pendant le black machin mais gros écart...

1.6 secondes pour du 50µ ?

Yes!

Impression finale de la coque, il y aura 3 exemplaires, 1 pour moi, 1 pour Roland, et 1 qui va rester en boite en stock avec toutes les pièces du navire, au cas où ca intéresserait quelqu'un un jour de le monter.



Centrage des blocs avec des morceaux de carte plastique:



Je viens de coller les 3 sections. Je suis en train de poncer et de recharger les fissures avec de la cyano avec accélérateur, de façon à ce qu'on ne voit plus du tout la jonction, il faut prendre son temps pour cette étape importante, il faut soigner le travail.

Avant, bien sûr, il faut ajuster les surfaces avec une lime à métaux pour qu'elles s'emboîtent le mieux possible.

J'avais oublié des supports sur le côté tribord du bloc arrière pour cette pièce définitive, je ne voulais pas mettre la poupe au rebut, j'ai coupé le pavois et je vais réimprimer ce qui manque maintenant, ce n'est pas la première fois que je procède ainsi du moins pour les grosses pièces endommagées.





Les marques de franc-bord du Loyds Register (LR), copié directement du certificat original de franc bord du navire:







Les supports de présentation:

Je colle 2 écrous dans leur logement, ne pas oublier de le faire avant de coller les sections !  

Donc pas d'éléments aidant à l'emboitement au niveau de la 3D, pour ne pas gêner le ponçage j'imagine.

Ca commence à prendre forme!
Sergio.