Caboteur australien Blythe Star - 1973 [réalisation 3D 1/100°] de Iceman29

une impression impressionnante !

Cela fait plaisir d’assister à la naissance du résultat final de tout ce travail de dessin sur cette coque.
Bel exercice de style...

STEPH737 a écrit:

Donc pas d'éléments aidant à l'emboitement au niveau de la 3D, pour ne pas gêner le ponçage j'imagine.

Merci à tous!

Effectivement. Plus simple et plus souple pour le positionnement.

Un film 8mm exceptionnel, vient d'émerger sur Youtube montrant les efforts pour déséchouer le navire après avoir vider ses cales.

Iceman29 a écrit:

L'échouage de 1965 ( 8 ans avant son naufrage) sur une plage près du quai à explosif. Le navire est chargé de 321 tonnes de dynamite(14000 caisses) lorsqu'il rompe ses amarres, à cause de la houle probablement.

La dynamite endommagée par l'eau de mer sera immergée en mer plus tard.

En parallèle, l'ami australien Nicholas qui m'a fourni beaucoup de photos et de documents, a reçu le fichier d'impression à la vitesse de la lumière du coté de Sidney, et l'a imprimé avec sa toute nouvelle Photon M5s.

On voit son imposant Titanic également au 1/100, ça donne une idée de la taille de ce petit caboteur.

C'est extremement perturbant de voir son travail prendre vie à l'autre bout de notre terre quelques heures après sa réalisation.

Ca ressemble à de la téléportation!

Merci Pascal, j’aime beaucoup les photos avec les explosifs en premier plan .
On néglige les risques de la navigation , et que pouvaient ils faire avec autant de dynamite , l’Australie n’était pas en guerre .Les mines ?

Il y a plein d'embuche à naviguer sur les mers, même à l'heure actuelle.

La cargaison peut te jouer des sales tours à tout moment. Le feu étant le danger le plus redouté.

J'ai transporté durant quasi toutes ma carrière des produits hautement inflammables, presque plus dangereux que des explosifs qui sont en général relativement inertes sans feu. Les méthodes et mesures de sécurité on heureusement évolué à la fin du siècle dernier.

Les gaz et hydrocarbures et d'autres matériaux peuvent s'enflammer spontanément pour peu que le ratio carburant/oxygène dans la zone soit dans la zone critique de ce ratio. Je ne parle pas de l'électricité statique produite par l'écoulement de carburants liquide à grande vitesse, les violents orages un choc entre deux objets métalliques etc..

Les marins à bord sont formés à ce genre de transports dangereux et ont une certification spécifique, la prévention est donc forte.

Après il y a également la météo. elle aussi peut te surprendre même avec les moyens modernes de prévision. Ou une corélation, problèmes techniques/météo.

Ca reste un métier difficile pour ces raisons et d'autres.

C'est bien résumé ici en ce qui concerne les incendies;

https://pole-transports-facdedroit.univ-amu.fr/sites/pole-transports-facdedroit.univ-amu.fr/files/public/beuzit_sebastien_lincendie_a_bord_du_navire_marchand_-_2004.pdf

Je pense que la dynamite était destinée aux différentes mines, l'Australie est un pays minier.

"L'Australie est au niveau international une figure dominante du secteur minier. Grâce à sa géologie exceptionnelle, le pays détiendrait les plus importantes réserves de nickel, de zinc, de plomb, d'uranium et de sable, le quatrième rang mondial de réserves de charbon, le troisième de cuivre, d'or et de diamant.
8 nov. 2018"

Impression des ponts dunette et passerelle, j'ai dû revoir ma stratégie de séparations des pièces après des essais d'impression pas terrible ( mais je m'en doutais.. ) , maintenant c'est bon. Pour le pont dunette, je l'ai imprimé en deux pièces au lieu d'une. Ca s'assemble bien.

Rien n'est encore collé.

Le chantier naval:

Un navire jumeau de plus et un autre à imprimer pour l'ami Roland.





J'ai réparé le pavois tribord du N°1.
Le morceau de "tôle", patch, en question.

Bonjour Pascal,
Cela fait déjà quelques sister ships à travers le monde !
La rançon du succès

au moins le transport est maitrisé , le modèle est indemne à l'arrivée ,c'est un gros plus .

Merci à vous deux.

C'est un coté de la chose à laquelle je n'avais pas vraiment pensé!

Par contre il faut vraiment avoir confiance en la personne à qui on confit les fichiers.

En bas de page:

"Des vides juridiques à combler.

Il semble donc que sous sa forme actuelle, le droit de la propriété intellectuelle offre une protection efficace aussi bien en ce qui concerne les fichiers 3D que les utilisateurs de technologies d’impression 3D à des fins non commerciales.  

Ceci étant dit, au vu des spécificités de cette technologie, certains vides juridiques devront inévitablement être comblés par les tribunaux.  À titre d’exemple, à qui appartient un objet initialement conçu par une personne, modélisé sous forme numérique par une autre et finalement imprimé par une troisième?  La personne qui a conçu l’œuvre et celle qui l’a modélisée sous forme numérique peuvent-elles être considérées comme coauteurs d’une œuvre commune au titre du droit d’auteur?  Si l’objet imprimé répond aux conditions de protection par le droit d’auteur, peut-on qualifier ces deux mêmes individus de coïnventeurs?

Le type de protection dont devraient pouvoir bénéficier les propriétaires d’imprimantes 3D figure parmi les autres questions importantes à se poser.  L’investissement financier consenti par ces personnes leur permettant de créer un objet, rempliraient-elles les critères requis pour bénéficier du même type de protection que celle accordée au titre de droits semblables aux producteurs de musique dont les investissements permettent la création d’enregistrements sonores?  Quant à la numérisation d’objets préexistants, sera-t-elle considérée comme une atteinte du simple fait de l’impression de l’objet ou de la mise en ligne du fichier de base sur une plateforme de partage permettant son téléchargement?  Autant de questions en attente de réponses.

Les mesures possibles pour empêcher toute utilisation non autorisée
Dans l’intervalle, pour empêcher toute utilisation non autorisée, si l’objet est protégé par le droit d’auteur, les titulaires de droits peuvent recourir à des mesures techniques de protection dont la neutralisation est expressément interdite conformément au Traité de l’OMPI sur le droit d’auteur (article 11).  Ces mesures permettent par exemple de marquer un objet et son fichier d’impression 3D à l’aide d’un identifiant unique afin d’en contrôler l’utilisation.

Une collaboration étroite entre titulaires de droits et fabricants d’imprimantes 3D en ce qui concerne l’application de ces mesures aux modèles destinés à des imprimantes 3D pourrait étalement être utile.  Dans le même ordre d’idées, la mise en place de partenariats avec les plateformes de partage proposant des fichiers 3D pourrait elle aussi jouer un rôle précieux.

Une fois ces mesures appliquées, il serait possible de proposer le téléchargement légal de fichiers d’impression 3D ou d’objets imprimés en 3D.  Sachant que des services d’impression 3D comme i.materialise existent déjà, on peut aisément concevoir que leur évolution future s’inspirera de celle des services de musique en ligne et s’accompagnera de modèles d’abonnement permettant aux utilisateurs de télécharger des fichiers d’impression 3D en contrepartie d’une redevance mensuelle.  En réalité, ce type de service est d’ores et déjà disponible en ce qui concerne les logiciels d’impression 3D, par exemple par le biais de Fusion 360, la plateforme de conception de produits innovants basée sur le Web d’Autodesk...."

La suite ici :

Article de 2017:
https://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2017/01/article_0006.html

En finalité, le chantier naval "Iceman" de Morlaix vous livre plus vite votre votre caboteur au port de votre choix qu’un chantier US ne pouvait livrer un Liberty Ship. Pourtant le record a été de 4 jours et 16 heures après la pose de la quille en son temps.

Effectivement, un cas unique de "propagande US ou publicitaire de l'époque", dirons nous, je parlerai plutôt de montage sur cale, les éléments étant préfabriqués:

"La construction du premier navire, le SS Patrick Henry, a pris 244 jours.

Au début, la moyenne était d'environ 240 jours, mais au fil du temps, ils ont réussi à ramener la moyenne à 42 jours.

Le plus rapide construit était le SS Robert E Peary, qui, à titre de coup publicitaire, a été lancé 4 jours et 15 1/2 heures après la pose de la quille, bien que de nombreux aménagements et autres travaux restaient à effectuer après le lancement du Peary."

Le but étant de produire plus de navires par jour que de navires coulés par les U-Boots ou autres.

Ca c'est soldé par mal de rupture de coque en mer au niveau des soudures, la technique était jeune, et les soudeuses, soudeurs pas très bien formé(e)s ou sous pression.

Plus ici:

https://www-quora-com.translate.goog/How-long-did-it-take-to-build-a-liberty-ship?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

Dessin du guindeau et de ses stoppeurs. Peu d'images de cet appareil et incomplètes. Nicolas m'a expédié une photo d'un modèle approchant. Je me suis donc fié à ces photos.














J'ai ré-agencé mes planches d'impression, ce n'est pas totalement terminé, une cinquième planche et peut être une sixième, devraient être crées :

Quand on part dans la perfection ,on est jamais rassasié (attribué à Lao Tseu ,sur la fin )

Je reste sur le C..
Tant de précision, tant de détails ... Bravo , je suis en admiration.   

Eric

L'impression 3D permet vraiment d'atteindre une finesse de détails remarquable.
J'admire ceux qui maîtrisent ces nouveaux procédés, comme Pascal.
Chapeau bas !

Merci à tous!

Travaux sur le gaillard d'avant, les prototypes des panneaux de cales (peut mieux faire), guindeau etc.

Peut mieux faire dis-tu... C'est tout de même un travail exceptionnel  !
J’ai toujours peine à imaginer le travail pour arriver à ce résultat.
Maintenant,  nous attendons la suite
Courage Pascal ... Finitions, peinture et patine...

Comment vois-tu les jointures château arrière ?

Merci.

Comme ça ca ne parait pas bien ajuster, mais en fait c'est très bien, rien n'est encore collé, cette résine est plus souple, en plus je ne passe pas les pièces au UVs. Une fois rapproché et collé, ca sera nickel.

Je ne colle rien pour le moment car je veux être sûr que tout s'emboite parfaitement sans forcer et j'ai la peinture à appliquer avant de coller.