Allège Le Louqsor - Partie-1 [scratch 1/50°] de JM-MAI33 (chantier)

JM MAI33 a écrit:

Merci à tous,

Je continue donc, avec peut être des erreurs 

Amitiés,

JM

Ce sont bien les "erreurs" qui constituent l’intérêt d'un modèle ! Regarde le post sur le Scharnorst
, un modèle plastique mais dont le traitement avec moult indications en on fait un modèle exceptionnel !
Une Obélisque sur le forum, voila qui nous promet un portail !  
Jean

On peut violer l'histoire à condition de lui faire de beaux enfants.
Alexandre Dumas

Bifidus a écrit:

On peut violer l'histoire à condition de lui faire de beaux enfants.
Alexandre Dumas

Excellent !

Bonjour à tous, les bons mots font du bien au moral !

Le mot "scratch" ne me plaisait pas trop,encore un mot anglais !
Et j'ai trouvé cette définition partagée par un modéliste qui peut nous convenir parfaitement :

Q"'est que le "scratch" ?? me direz vous, eh bien, c'est la réalisation d'un modèle, avec pour base, un plan ou des photos, ou tout simplement une imagination fertile.......

Surtout continue, JM.
Cela a été pour moi un plaisir de découvrir ton modèle  ainsi que les explications historiques, pour moi petit nouveau sur ce forum.
Mais très ancien sur le forum de GD et je suis un peu étonné de retrouver ici autant de membres dudit forum, s’exprimant parfois avec une personnalité  différente  à celle que je leur connaissait.
Bref fait nous plaisir avec la suite de ton aventure !

Merci maqars, 

On va (le vais) oublier ces petites mesquineries ( de ma part aussi) et revenir à l'essentiel, se faire plaisir avec nos maquettes.

Pour le Louxor, j'y suis dessus, les couples sont finis . Je suis en train d'installer les bauquières pour le pont principal avec les entretoises entre les couples.
Je fais comme cela pour rigidifier le squelette avant de le retourner pour voir, peut-être, la cata de l'autre côté (obscur).
Je reviendrais, ensuite, du côté cale pour "aménager" l'intérieur. 
Je mettrais des photos quand cela sera un plus présentable, pour le moment je me bats avec mes baguettes torsadées qui font que m'embêter  

JM

Bonjour JM,



le dessin "coupe transversale de l'appareil" montre un système très ressemblant aux systèmes de chameaux utilisés pour permettre, par exemple, aux navires fabriqués dans l'arsenal de Venise , de rejoindre la mer en passant les fonds peu profonds de la lagune.
Je n'ai trouvé aucune référence à ces chameaux dans les textes descriptifs de l'opération. Mais je n'ai pas tous les textes. Tu as une indication sur ce sujet ?
Bernard

Bonjour Bernard,

J'ai le même schéma et comme toi aucun historique ni gravure sur le montage et démontage lors de la mise à l'eau vers Le Caire.
 Le responsable du texte que j'ai n'a rien dit à sujet. Peut-être avait-il un manque d'informations ?

Il est vrai qu'un schéma vu de dessus de cette installation aurait aussi été très intéressent.
Pleins de questions sans réponse pour cette allège 

JM

JM MAI33 a écrit:

Bonjour Bernard,

...
Il est vrai qu'un schéma vu de dessus de cette installation aurait aussi été très intéressent.
Pleins de questions sans réponse pour cette allège 

JM

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65034333/f248.item

Bien le lien, merci Christophe.

je viens de parcourir ce post, et il me semble que les discussions sur l'architecture de la proue perdent de vue l'intention de JM : construire un modèle navigant, ce qui implique forcément des contraintes qui s'éloignent du style arsenal. Si, en plus, il faut monter dans cette coque radio et servos, on est dans tout autre chose que l'arsenal. Ce qui me paraît le plus important dans une démarche de ce type, c'est que l'accastillage, la mature, la voilure soient aussi proches que possible de la réalité.

Bonjour à tous,

Tu as raison Leon59, j'essaye de me rapprocher du mode arsenal mais avec un but précis, faire naviguer la maquette.
Je pars d'un principe, et ça n'engage que moi, un bateau quel qui soit, petit ou en grand est fait pour aller sur l'eau.
Par contre, quand je choisis un navire, c'est d'abord par rapport à son histoire. Histoire de France en principe.
Le peu de documentation, trouvée sur internet, venait donc de ce site Gallica que donne Chris !

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65034333/f248.item

Est ce que vous saviez, messieurs, depuis le début de ma construction, que cette documentation existait ?
Je sais, je suis nul en arsenal mais on verra bien au résultat sur l'eau, je vous le promet !

JM

Citation :

Le peu de documentation, trouvée sur internet, venait donc de ce site Gallica que donne Chris !

Mais je n'ai pas réussi à trouver où se situe le passage du Bogas mentionné dans le dessin de Christophe. Passage qui a nécessité l'utilisation des pontons (chameaux). Sur le Nil je présume ?

Bernard

Les deux gros boudins devraient aider pour un modèle naviguant je suppose?

Le but de la discussion des allonges n'était pas de tout refaire

Peut être traiter le pont de façon arsenal moitié ouvert pour voir l'obélisque dedans (qui peut servir de lest) et naviguant ferai un modèle tout à fait unique.

Citation :

Peut être traiter le pont de façon arsenal moitié ouvert pour voir l'obélisque dedans (qui peut servir de lest) et naviguant ferai un modèle tout à fait unique.

C'est une idée intéressante.

Avancée des travaux sur l'Allège de JM MAI33:

Je viens de le "démouler", il y a pas mal de boulot d'alignement à faire.

Bien le bonjour 

ça represente un sacré travail d'ingénérie navale pour l'époque je regarde ce poste de temps en temps

Superbe travail!

un sacré joli boulot

Je trouve bien dommage que JM ait jeté le gant.
Définitif ? Peut-être dois-tu faire l’impasse sur les commentaires  de l’un ou l'autre.

 avec Jean-Marie

Je suis certain que beaucoup le pense !
Alors je me joint à Maqars et Kerezou pour espérer un retour 
Bon dimanche à tous
Tanguy

Bien évidement je me joint  aux forumeurs pour remercier à nouveau JM d'avoir ouvert ce sujet qui nous permet de voir l'aventure historique et technologique de cette allège.
Et je l'encourage également à continuer à nous présenter son intéressant travail.

Grace au lien de Chris sur Gallica, j'ai retrouvé dans le texte l'épisode qui aurait nécessité l'utilisation des chameaux dont JM à posté le plan  à la page 3 de son didactique sujet.
Je repose ici l'extrait significatif :

"Le départ du Luxor eut lieu le 25 août. Sa navigation sur le fleuve n'offrit rien de bien remarquable. Deux pilotes arabes étaient chargés de signaler les bancs de sable et le fil du courant. Nous marchions à très-petites journées; on s'arrêtait tous les soirs. Nous arrivâmes à Rosette le I er octobre; douze jours plus tôt la barre du fleuve eût été franchie sans difficulté; mais dans ce moment le passage était impraticable, nous attendîmes vainement pendant tout le mois d'octobre. Je dus alors m'occuper de chercher le moyen d'alléger le navire, afin de diminuer d'autant son tirant d'eau. Ce bâtiment, construit en bois de sapin et d'un très-faible échantillon, ne présentait pas toute la solidité convenable pour supporter la poussée de deux pontons. Tous les moyens connus et usités en pareil cas étaient inapplicables.
Le plan VI donne une idée suffisante de l'appareil qu'on se proposait d'employer. Il consistait en deux pontons placés de chaque côté du Luxor, qui devaient agir sur l'obélisque, comme font les portefaix, lorsqu’'ils transportent un fardeau attaché à plusieurs barres dont ils soulèvent les extrémités avec l'épaule. Par cette disposition, le navire n'aurait éprouvé aucune pression, et son tirant d'eau aurait été diminué en proportion de l'effort exercé par les chameaux sur la masse.
Cette opération ne pouvait s'effectuer qu'à la belle saison, lorsque la mer est calme. Le pilote du Boghas perdant l'espoir de nous faire franchir la barre avant cette époque, nous engagea à rester à Rosette, où le navire fut entièrement désarmé.
Notre séjour dans cette ville se serait prolongé jusqu'au mois d'avril ou mai, sans un accident qui arriva à une barque de Natolie, chargée d'oranges. Le pilote ayant été appelé pour relever ce navire, annonça à son retour qu'il s'était formé une passe dans barre. Aussitôt on s'occupa de regréer le bâtiment; ce qui exigea trois jours de travail. Le 1er janvier, à onze heures du soir, le Luxor après avoir talonné plusieurs fois, entra enfin dans la mer. La manoeuvre du pilote, secondé par ses quatre enfants, mérite le plus grand éloge, et prouve ce que j'ai dit ailleurs sur l'esprit d'observation et le coup d'oeil d'exécution qui distingue les Arabes.


A minuit, le Sphinx prit le Luxor à la remorque et le conduisit à Alexandrie, où il mouilla le 2 janvier à neuf heures du matin."


Quelle passionnante aventure !


Bernard

Bonjour

Ce projet d'allège est époustouflant par sa réalisation tout autant que par l'histoire du navire réel.
Au hasard des liens sur Internet, je viens de découvrir que les deux aiguilles de Cléopâtre d'Alexandrie, auxquels la France a renoncé au profit de l’un des obélisques de Louxor, se trouvent aujourd’hui à Londres sur les bords de la Tamise et à New York dans Central Park. Le transport de ces deux monolithes s’est avéré bien plus mouvementé que celui du monument parisien.
L'histoire sur tribord-amure.fr

Avancée des travaux au 7 novembre. 

"La mise en place du plancher intérieur, ensuite ça sera le pont inférieur avec les croix sur le côté.
J'ai fait un premier essai pour le tableau AR en fonction ce que j'avais sur les plans ?!"