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| | L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 | |
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Auteur | Message |
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baboune Major
Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 06 Jan 2017, 08:48 | |
| Bonjour alors Baboune était prêt pour poster sa page quand un message d'alerte de la SNCF lui a signalé la suppression de son train donc obligé de sortir la voiture pour l'emmener limite à l'heure alors il m'a chargé de vous mettre son actu @mitié LaurentActualité Aux portes de l’équateur vendredi 06 janvier 2017, 06h00 À moins de 200 milles de l’équateur, Armel Le Cléac’h commence à sentir les prémices du Pot au Noir : les alizés faiblissent progressivement et Alex Thomson reprend quelques milles depuis le milieu de la nuit. L’Atlantique Sud comme le Pacifique sont plutôt paisibles pour les solitaires du Vendée Globe en ce jour d’Épiphanie… Le Pot au Noir, Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) ne semble pas très favorable pour cette remontée de l’Atlantique : déjà, il est très bas en latitude puisqu’il lèche l’équateur au niveau du Brésil, et plutôt étendu puisqu’il a tendance ces jours prochains à gonfler, tant vers le Sud que vers le Nord. De plus, les alizés de l’hémisphère Nord apparaissent de plus en plus poussifs en raison d’une dépression qui s’est installée entre les Açores et les Canaries, ce qui ne va pas faciliter la tâche des leaders… Mais en ce jour d’Épiphanie, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) bénéfice toujours d’un flux d’alizés de secteur Sud-Est, légèrement plus faible toutefois que celui que reçoit son poursuivant direct, Alex Thomson (Hugo Boss) qui est ainsi un peu plus rapide. Les faiblesses de Sainte-Hélène L’anticyclone de Sainte-Hélène n’est pas non plus très puissant ce qui influe sensiblement sur la force des alizés et Jérémie Beyou (Maître CoQ) qui navigue désormais dans un régime d’alizés d’Est modéré ne peut pas encore profiter à plein de son foil. Tout comme Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) qui peine dans un vent faible au point de s’être fait déborder sous le vent par Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) qui naviguent à vue ! Les trois « rois mages » rentrent progressivement dans les hautes pressions, au près face à un vent de Nord qui ne va que faiblir ce vendredi : il faut s’attendre à plusieurs retournements de situation dans le classement pour les heures qui viennent au gré des molles et des virements de bord que ne manquera pas d’effectuer le trio au fur et à mesure que chacun pénétrera plus profondément dans cet anticyclone de Sainte-Hélène. Le septième solitaire dans l’Atlantique subit ce matin une zone de transition entre deux dépressions : au Nord des Malouines, Louis Burton (Bureau Vallée) va toutefois retrouver rapidement un bon flux de Nord-Nord Ouest qui va lui permettre de monter très vite vers le cap Frio. Il devrait donc combler une bonne partie de son retard sur le triumvirat… Tout comme Nándor Fa (Spirit of Hungary) qui en a fini avec les brises contraires et qui peut allonger la foulée vent de travers à 850 milles du cap Horn qu’il devrait déborder ce week-end. Le Hongrois en aura terminé alors avec les souffles glacés de l’Antarctique qui laisse traîner deux icebergs bien identifiés légèrement au-dessus de la ZEA. Derrière, le peloton s’étire dans un anticyclone mal placé qui ralentit les six poursuivants au point que Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) ne progressait qu’à deux nœuds au cœur de ces hautes pressions ! Quant à Didac Costa (One Planet-One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Étamine du Lys), ils sont de plus en plus proches puisque seulement quarante milles les séparent… Sur le dos d’une dépression qui intéresse aussi Pieter Heerema (No Way Back), ils filent plein Est vers le cap Horn. Enfin Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) est encore bloqué dans la baie de l’Espérance : les vents lui sont contraires en Tasmanie et il ne veut pas sortir de ce goulet très étroit. DBo. / M&M | |
| | | papi45 Major
Localisation : SEMOY ( a coté d'Orleans )mais ch'ti de LILLE Navire préféré : les gris surtout le richelieu
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 06 Jan 2017, 09:17 | |
| Bonjour Laurent
je suis toujours les infos que ton fils nous commente. C'est vrais que je ne prend pas le temps de répondre et je m'en excuse.
J'espère que ça ne glissais pas trop ce matin? sur Orléans c'est la galère comme hier
Amitiés mon ami Eric _________________ AmitiésRico | |
| | | kagou contre-amiral
Localisation : Arcachon Navire préféré : Un peu de tout du moment que c'est au 1/700
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 06 Jan 2017, 19:09 | |
| ETA Kagou le 19/01/2017 à 22h15 UTC et j'ai repris Armel puisque j'ai passé l'equateur à 10h20 UTC ce matin : affaire à suivre par rapport aux estimés du Vendée globe A mon avis sauf avarie ou grosse connerie tactique d'Armel (difficile à croire) les jeux sont faits pour le podium : la météo de l'atlantique nord ne permettra pas à Thompson de revenir et Beyou est seul .Suspens pour la 4eme place ; perso je croise les doigts pour Nandor Fa et R.Wilson : les papys ont de la ressource et démontrent que l'experience n'est pas un vain mot sur ce type d'epreuve . Pierre _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
| | | baboune Major
Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 06 Jan 2017, 22:18 | |
| Bonsoir l'actu et l'analyse météo Bravo kagou tu es bien positionné @+BabouneActualité Remise au Pot ! vendredi 06 janvier 2017, 10h30 Alors que le leader n’est plus qu’à une centaine de milles de l’équateur, le Pot au Noir apparaît particulièrement difficile à appréhender car il a volonté à s’étendre vers le Nord jusqu’à l’archipel du Cap-Vert ! Sous une dépression canarienne qui oscille très lentement avant de s’étioler en fin de semaine prochaine… Du coup, les alizés de l’hémisphère Nord sont rejetés vers la Guyane. © Wikipedia Décidément, on ne s’y fera pas ! On a beau le passer des dizaines de fois, il n’est jamais pareil, jamais à la même place, jamais tranquille, jamais stable, jamais prévisible, jamais fini… Parce qu’on croit à un moment apercevoir une éclaircie qui indiquerait la porte de sortie, mais voilà un nuage qui arrive par derrière et qui fout tout en l’air. Déjà qu’il fait une chaleur si torride qu’on pourrait faire cuire un œuf (s’il y en avait encore à bord !) sur une plaque de carbone. On a beau s’emmitoufler dans un turban, se mettre des couches de crème solaire, changer de t-shirt après chaque manœuvre, boire des litres d’eau dessalinisée, ouvrir tous les panneaux pour aérer l’intérieur, ça suinte de partout… Et là bas, ce truc tout noir qui cache cette belle lune et darde ses piques lumineuses en grondant ses tonnerres assourdissants, ce monstre anthracite qui largue un rideau de gouttes aussi grosses que des noisettes, ce démon informe qui virevolte sur lui-même comme un derviche tourneur avant de fondre sur l’horizon, ce grain de folie qui déferle sur le bateau en rugissant ses souffles nauséabonds, que va-t-il réserver à l’être qui erre à la recherche d’une petite brise vaporeuse et établie ? Une douche d’abord, un déluge plutôt, une lance à incendie, une trombe d’eau telle que l’étrave disparaît sous ce voile épais, dense, violent, rageur. La température chute de près de 10°, la mer est aussi sombre qu’un trou noir, le vent s’envole vers d’autres cieux… Avant de revenir comme une gifle de l’autre bord, histoire de mettre tout en vrac. Et à peine la situation remise en ordre, que le chaos resurgit de nulle part pour une nouvelle série interminable. Plein pot dans le Pot... Voilà ce Pot, aussi noir qu’un tunnel, aussi glauque qu’un marais, aussi inconsistant qu’un sable mouvant, aussi infernal qu’un marteau piqueur. Mais habituellement, il se colle à l’Afrique, du côté de la Sierra Léone en envoyant un tentacule de plus en plus étroit vers le Brésil. Habituellement, le passage autour du 32°W pour remonter vers l’Europe est peu marqué et le ralentissement passager. Cette fois, l’Atlantique Nord est bouleversé par une dépression au large de Madère et elle ne se comble que très lentement. Il en résulte une cassure des alizés entre les Canaries et le Cap-Vert, alizés qui sont rejetés vers la Guyane. Or non seulement cette configuration météorologique perdure plusieurs jours (toute la semaine prochaine), mais en sus elle se dégrade ! Le petit Pot devient une marmite… Et comme ces alizés asthmatiques ont une composante Nord-Est voire Nord au milieu de l’Atlantique, les leaders vont devoir longer pendant des jours, ce Pot au Noir qui se transforme en large entonnoir du Cap-Vert à Fernando de Noronha. Or les premiers solitaires n’ont pas d’autre choix que de gagner dans l’Est pour passer les Canaries : il n’y a pas d’ouverture du côté des Açores. Il faut donc s’attendre à une remontée très laborieuse et très pénible pour les deux leaders avec des écarts qui vont osciller au gré des effluves de ce Pot très noir. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) va devoir être très fort dans sa tête et très présent sur le pont pour contrer le retour d’Alex Thomson (Hugo Boss) qui, en position de chasseur, aura l’avantage de presque toujours naviguer avec son foil valide et qui aura semble-t-il quelques opportunités pour se démarquer tactiquement. La remontée de Jérémie Beyou (Maître CoQ) s’annonce un peu moins délicate, mais il lui faudra aussi passer par le Cap-Vert et les Canaries… Les rois mages La problématique est bien différente pour le triumvirat, mais les trois « rois mages » auront quelques offrandes à apporter… à Sainte-Hélène ! L’anticyclone est bien là, devant leurs étraves et il va se renforcer la nuit prochaine en s’étendant comme une limace du large du cap Frio jusqu’à Bonne-Espérance. La seule solution est donc de le traverser pour passer d’un régime de Nord-Nord Ouest à un flux d’Est : entre les deux, ce sont forcément des vents changeants, des brises évanescentes, des souffles erratiques. La position plus Ouest de Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) apparaissait plus favorable ces jours derniers, surtout que le Niçois est 80 milles plus au Nord que ces deux concurrents. Mais Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) vont avoir l’avantage de perforer ce centre mou plus franchement, plus rapidement, plus incisivement. Les trois compères devraient donc se retrouver au coude à coude, sur la même route, à quelques milles les uns des autres dès dimanche… C’est tout bonus pour le septième puisque Louis Burton (Bureau Vallée) va pouvoir rapidement tirer sa révérence aux Quarantièmes Rugissants grâce à une belle dépression qui longe l’Argentine avant de se perdre vers les îles australes. Ce coup de fouet devrait lui permettre de rattraper près de 500 milles en 48 heures sur le triumvirat et de creuser un peu plus l’écart avec le Hongrois, Nándor Fa (Spirit of Hungary) étant alors en approche du cap Horn dans deux jours. Quant aux autres Pacifiques, seuls Conrad Colman (Foresigh Natural Energy) et Éric Bellion (Commeunseulhomme) vont profiter d’une perturbation antarctique tandis que Arnaud Boissières (La Mie Câline), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Alan Roura (La Fabrique) et même Rich Wilson (Great America IV), ne pourront pas échapper au piège d’un anticyclone très collant. Pas de pot… Dominic Bourgeois Analyse météo Comment calculer les ETA ? vendredi 06 janvier 2017, 16h07 Alors que la flotte des 18 Imoca encore en course navigue dans de bonnes conditions, la question de la date d'arrivée est de plus en plus souvent posée. © Great Circle © Great CircleAlors que les premiers concurrents vont revenir dans l’hémisphère Nord, beaucoup se posent la question de la date d’arrivée. Quelle est l’ETA (Estimated Time Arrival) des bateaux aux Sables d’Olonne ? La voyante Marie-Martine qui est des Sables d'Olonne s’est prononcée sur la date du 16 Janvier. Dans la pratique, les modèles météo divergent beaucoup au-delà de 7 à 8 jours. Il n’est donc pas facile d’établir une ETA pour une arrivée prévue dans 10 à 13 jours. Afin de rationaliser les choses, on utilise les modèles d’ensemble. Pour un modèle météo disponible, les américains calculent 20 variations du modèle et le Centre Météorologique Européen 50 variations du modèle. Ils modifient les conditions initiales et regardent ce qui se passe. C’est ce que l’on appelle aussi l’effet papillon. La légende dit que le battement d’aile d’un papillon peut générer une dépression 10 ou 15 jours plus tard. C’est probablement un peu exagéré, mais il est vrai qu’une température plus élevée du Gulf Stream ou une vague de froid un peu plus forte sur le Canada va avoir des conséquences sur les dépressions qui vont se former en Atlantique Nord. En faisant varier ces conditions initiales sur le monde entier, on obtient des modèles différents sur le long terme. Dans la théorie, chaque modèle a une chance équivalente aux autres d’être le plus juste. En routant les concurrents avec l’ensemble des modèles disponibles, on obtient un ensemble de routes qui vont être plus ou moins longues. On peut alors établir des statistiques avec une répartition comme les aiment les mathématiciens autour de la date d’arrivée. Cela s’avère généralement assez précis. Il y a deux limites à l’exercice. La première est que seuls les skippers ont une polaire précise de leur bateau, même si au bout de 60 jours on commence à avoir une bonne idée des performances de chacun. La deuxième est que l’on ne connait pas la casse qu’il peut y avoir sur chaque bateau et ralentir la progression à certaines allures. Avec les modèles du 6 janvier 2017, la probabilité est élevée d’avoir une arrivée du vainqueur entre le 16 et le 18 janvier 2017. Christian Dumard et Bernard Sacré / Great Circle © Great Circle © Great Circle Actualité Armel freine… Thomson en profite ! vendredi 06 janvier 2017, 17h29 Nous y sommes. Le Pot au Noir, ce marasme équatorial tant redouté des circumnavigateurs, vient de cueillir le leader de la flotte du 8e Vendée Globe. Armel Le Cléac’h navigue donc entre coups de molle et grains, à 4 nœuds, parfois 15, dans une chaleur étouffante et sous un ciel capricieux. Un no man’s land météorologique, un grand bazar ! Du coup, Alex Thomson se refait la cerise : il a récupéré 80 milles en 24 heures en volant tribord amures à 19,7 nœuds de moyenne… Jérémie Beyou, 3e, accélère lui-aussi. Gageons que les dés vont être relancés dans ce Pot au Noir qui grossit à vue d’œil. L’Atlantique Nord réservera lui-aussi des surprises. Bref, un bon film à suspense se prépare. « Le Pot au Noir s’étend, j’espère qu’Armel aura des difficultés à le traverser. Ensuite l’Atlantique Nord créera des opportunités, j’en ai bien besoin ! » explique Alex Thomson à 235 milles ce soir de l’impérial Armel Le Cléac’h en tête depuis le 3 décembre. La bagarre n’est donc pas prête de se terminer au vu de l’activité du Pot au Noir bien étalé en latitude comme en longitude. Flashé à 20 nœuds tandis que Banque Populaire VIII affiche péniblement 8 nœuds de moyenne, le Gallois se montre plein d’espoir pour recoller au Breton. Quant à Jérémie Beyou, il a parfaitement maîtrisé sa remontée de l’Atlantique Sud et profite ce soir d’un alizé plus tonique lui permettant d’accélérer. Il est fort à parier que les écarts vont se réduire entre les trois premiers et qu’à la sortie de la Zone de Convergence Intertropicale la régate en tête aura un autre visage, sans compter que les marins et les bateaux accusent le coup après deux mois de mer ! Une véritable course d’endurance se déroule en ce moment… Le roi Jean défie Sainte-Hélène « Je suis vraiment impressionné par la performance de Jean (Le Cam), qui a réussi à se remettre dans le bain. Il a démontré une belle prestance. » soulignait hier Jean-Pierre Dick. Le skipper de Finistère Mer Vent affiche en effet une vitesse toujours supérieure à ses camarades de jeu et donne finalement le rythme. Yann Eliès avouait que s’il avait été seul il n’aurait probablement pas poussé son bateau comme il le fait. Les trois Mousquetaires se tiennent en 20 milles, sachant que StMichel-Virbac, avec son décalage à l’Ouest pourrait jouer un bon coup évitant les tentacules de l’anticyclone de Saint Hélène. Pour l’heure, Jean Le Cam est quatrième. Quel match après près de 20 000 milles parcourus ! Dernier concurrent à avoir passé le Horn (mercredi dernier), Louis Burton, 7e, se fait secouer comme un prunier au large de l’Argentine : 45 nœuds non prévus par les fichiers et une nuit entière à manœuvrer ses voiles… Grand froid dans les mers du Sud On le sent, les 11 marins du Pacifique Sud (à part Sébastien Destremau au corps-mort en Tasmanie) souffrent du froid et du manque de soleil. Si Romain Attanasio s’est réchauffé avec un bon cassoulet, Fabrice Amedeo ne quitte plus sa grenouillère en polaire et Rich Wilson vit avec un bonnet et trois couches de polaires. Autant dire que les moments où il faut bricoler sur le pont, comme l’a fait Didac Costa pour réparer sa grand-voile, relèvent de la bravoure. Les marins luttent malgré les 5 000 calories avalées par jour. Côté classement, Eric Bellion, 10e, se rapproche de Conrad Colman pénalisé par sa grand-voile qu’il ne peut plus hisser au-delà du troisième ris. Alan Roura, 13e, doit se frotter les mains : il réduit l’écart avec Fabrice Amedeo diablement ralenti dans une dorsale ! « Ca stimule de naviguer avec eux. En ce moment, c’est l’accordéon, mais c’est marrant d’être aussi loin sur le parcours et aussi proches les uns des autres. » racontait ce midi Arnaud Boissières 11e. C’est marrant, mais également rassurant dans ces contrées proches du point Némo, le point de la planète le plus éloigné de toutes terres… Olivia Maincent / M&M | |
| | | baboune Major
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 07 Jan 2017, 19:25 | |
| Bonsoir un point rapide avec une analyse météo @+ BabouneAnalyse météo Un Pot au Noir compliqué samedi 07 janvier 2017, 11h55 Le Pot au Noir semble compliqué à négocier pour Armel Le Cléac'h et Alex Thomson. © Great Circle © Great CircleArmel Le Cléac’h était le premier à entrer dans le Pot au Noir. Samedi 7 janvier à 8h00, il se situait dans la zone rouge sur la première carte, soit sous les nuages les plus actifs. Ces images sont réalisées dans le spectre de lumière infra-rouge. Elles permettent de mesurer la température du haut des nuages. Plus c’est froid (couleur rouge), plus les nuages sont hauts. Dans la zone de Banque Populaire VIII, les nuages culminent à plus de 10 000 mètres. Cela signifie que si le vent est globalement faible, il peut y avoir ponctuellement des grains violents et beaucoup de pluie, des conditions toujours compliquées pour un solitaire. Hugo Boss ne devrait tarder à rentrer dans le Pot au Noir. Il sera alors ralenti et subira probablement le même sort. Quand on compare les cartes 2 (analyse le 7 janvier à 8 heures) et 3 (prévision le 8 janvier à 8 heures), on voit que la zone de vents faibles (en bleu clair) se déplace vers © Great Circlele Nord. Elle devrait accompagner les deux leaders. Les prochaines 24 heures s’annoncent donc compliquées avec ce Pot au Noir qui s’étend tout en se déplaçant vers le Nord. Chaque mille gagné sera bon à prendre et le premier qui retrouvera des vents plus stables aura un petit bonus avant de négocier la prochaine difficulté qui sera le contournement de la dépression au large des Canaries. Derrière, on suivra de près le trio Jean-Pierre Dick, Jean Le Cam et Yann Eliès. St-Michel Virbac a pris l'option la moins risquée alors que les deux autres ont choisi de traverser la zone anticyclonique dans une partie théoriquement moins ventée. C'est un pari osé, mais s'ils arrivent à ne pas s'arrêter trop longtemps, ils pourraient sortir mieux positionnés dans l'Est. A l'inverse, le risque existe pour eux de rester encalminés plusieurs heures alors que le skipper niçois fait le tour sans s'arrêter. © Great CircleLouis Burton navigue toujours dans des conditions musclées avec près de 40 noeuds de vent alors que le reste de la flotte profite des belles conditions dans le Pacifique Sud. Christian Dumard et Bernard Sacré / Great Circle © Great Circle © Great Circle En complément Actualité Sur un air d'accordéon... samedi 07 janvier 2017, 16h52 Si Armel Le Cléac'h navigue désormais la tête à l'endroit depuis 1h23 la nuit dernière, Alex Thomson devrait franchir l'équateur ce soir. Il y a donc un peu moins de 24 heures d'écart entre les deux premiers qui naviguent au cœur d'un Pot au Noir… bien noir. Etonnamment très active pour la période de l'année, cette zone de convergence intertropicale va bien ralentir les deux leaders, tandis que les poursuivants devraient être moins pénalisés. Pas de pot pour Armel et Alex ! « Le Pot au Noir est anormalement actif pour cette période de l'année mais bon il faut faire avec. Il remonte avec moi vers le Nord. Derrière, cela devrait être plus facile pour mes poursuivants. » souligne le premier de la flotte du 8e Vendée Globe dont le matelas d'avance se réduit d'heure en heure : Alex Thomson n'est plus qu'à 119 milles. © Jean-Marie Liot / DPPI / Maitre CoQ Ce midi encore Alex Thomson se satisfaisait de « conditions champagne » pour Hugo Boss. Comprenez que l'oiseau noir glissait à 14 nœuds sous un ciel bleu tandis que l'oiseau bleu se montrait bien pataud dans le marasme équatorial à 5 nœuds de moyenne. Ce soir, Alex commence à ralentir et espère juste que Banque Populaire VIII ne sortira pas trop tôt du Pot au Noir pour continuer à lui mettre la pression jusqu'à la ligne d'arrivée. Une envie légitime tant la suite du programme paraît compliquée : encore 36 heures dans le Pot au Noir, puis ce sera le retour des alizés de Nord-Est donc de la navigation au près tribord amure, il y aura ensuite le contournement d'une dépression près des Canaries à négocier… Bref, aucun des deux ne va chômer. Le possible jour d'arrivée aux Sables d'Olonne (ETA) est le mardi 17 janvier, impossible en revanche de parler d'écart ! Beyou, Dick, Eliès et Le Cam pleins d'espoir A moins de 900 milles de la ZCIT, Jérémie Beyou voit bien que qu'il aura des opportunités de réduire son écart avec les deux chefs de file. « J'ai la chance d'être là, en embuscade. Parce que selon ce qu'il va se passer dans l'Atlantique Nord, il y aura peut-être des ouvertures pour revenir » souligne le skipper de Maître CoQ qui observe également ce Pot Au Noir qui se déplace vers le Nord donc qui le ralentira plus tard et peut-être moins longtemps. Les trois Mousquetaires encore aux prises avec l'anticyclone de Sainte-Hélène rêvent également de conditions meilleures : « J'espère qu'on va revenir sur les leaders, qu'ils vont bien galérer dans le Pot au Noir et que nous, on aura une trajectoire tranquille. » confiait le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir ce midi au Vendée Live. Jean-Pierre Dick sur son StMichel-Virbac semble enfin reprendre du terrain à ses poursuivants toujours au coude à coude et qui se voyaient même tout à l'heure sur l'eau ! Trois matches se dessinent dans le Pacifique Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) semble transcendé par les dépressions successives qu'il a négocié de main de maître. Le voilà à 52 milles du tableau arrière de Conrad Colman (Foresight Natural Energy) dans un tout autre système météo que ses poursuivants ! Joli duel à surveiller… Derrière, Arnaud Boissières (La Mie Câline), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Alan Roura (La Fabrique) se tiennent en 126 milles le long de la barrière des glaces. Tout trois ont pris le temps de se reposer et de réparer les bricoles sur leur bateau : ils sont prêts à attaquer ! Enfin, Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) ne cache pas son envie de croquer l'Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean) à 40 milles de son étrave. On est Figariste ou on ne l'est pas ! OM / M&M | |
| | | baboune Major
Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Dim 08 Jan 2017, 22:11 | |
| Bonsoir pas eu beaucoup de temps aujourd'hui le classement dominical à suivre @+BabouneActualité Passing-shot ? dimanche 08 janvier 2017, 10h00 Dernier set pour ce match au sommet ! Après avoir perdu le premier au profit d’Alex Thomson dans la descente de l’Atlantique, et gagné les deux suivants au cap Leeuwin et au cap Horn, Armel Le Cléac’h s’est imposé sur le premier jeu de ce dernier échange… Avantage Banque Populaire VIII à l’équateur, mais les deux duellistes entament désormais le « tie-break » sur cette remontée de l’Atlantique. En montant au filet du Pot au Noir, le skipper de Banque Populaire VIII s’est repositionné avec un joli « passing-shot » par l’Est et peut espérer marquer le dernier point aux Sables d’Olonne lors du grand « slice » final malgré la dépression canarienne qui perturbe le schéma habituel d’une remontée de l’Atlantique Nord. Pour contrôler l’amorti équatorial, le leader s’est recalé dans le coin droit du terrain : Armel Le Cléac’h a ainsi glissé de 55 milles dans l’Est depuis son passage de la ligne, pour se placer sur la trajectoire du coup lifté d’Alex Thomson (Hugo Boss). Au service pour ce dernier échange, le joueur breton peut contrôler toute volée de son adversaire mais pas un revers « kické » sur un « let » dans le filet des basses pressions qui perturbent l’Atlantique Nord. Car l’anticyclone des Açores revient s’installer sur la trajectoire dès lundi soir lorsque la dépression au milieu de l’océan ce matin, va commencer à imploser sur le tropique du Cancer en se décalant vers l’arc antillais. Changement de côté Il n’y a donc toujours pas d’ouverture sur le côté gauche du « court » : le passage vers les perturbations venues de Terre-Neuve est toujours bloqué par ces hautes pressions qui se scindent pour mieux fusionner ensuite… Il va falloir attendre le 7° Nord la nuit prochaine pour que la brise reprenne un peu son souffle après cet échange disputé ! Les deux leaders sont alignés sur la même route avec un décalage en latitude de plus de 150 milles et ce n’est donc qu’en vitesse pure que les duettistes pourront se départager. Avec un coup en faveur d’Armel Le Cléac’h qui peut jouer en fond de court quand Alex Thomson est encore dans le filet du Pot au Noir… Mais il ne devrait pas y avoir de changement important en cette fin de week-end, si ce n’est peut-être un léger avantage pour le chassé, car normalement les deux navigateurs vont suivre à peu près le même chemin. C’est en abordant le tropique du Cancer (23°N) qu’un léger décalage pourrait se produire quand il faudra franchement entrer dans les hautes pressions. L’anticyclone sera, après avoir virevolté d’Ouest en Est tout le début de la semaine, plus stabilisé au-dessus de l’archipel des Açores sous la poussée d’un train de dépressions avant qu’une autre cellule se forme sur Terre-Neuve barrant obliquement l’Atlantique, des Caraïbes à l’Irlande. C’est seulement en abordant l’anticyclone des Açores qui se sera replié devant l’Espagne, soit à un peu plus de 1 000 milles de l’étrave du leader qu’un retournement hiérarchique pourrait éventuellement se produire… Si ces hautes pressions laissaient traîner au large de l’archipel une métastase qui bloquerait le leader pour la balle de match ! Demie volée au filet Jérémie Beyou s’approche quant à lui de l’équateur et donc du filet du Pot au Noir. A moins de 500 milles de la ligne de séparation hémisphérique, le skipper de Maître CoQ vise approximativement le même point d’impact que son prédécesseur : le 29°30W. Il semble qu’un couloir de vent zigzague entre les amas de cumulonimbus qui s’égrainent jusqu’au 5°Nord. Mais le solitaire devrait perdre une bonne centaine de milles sur le triumvirat qui est encore à plus de 800 milles de son tableau arrière. Difficile toutefois d’imaginer un retour gagnant puisque si dès le début de la semaine, le Breton sera dans le Pot au Noir alors que Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) naviguera toujours avec Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) dans des alizés d’Est reconstruits, il faudra bien aussi au trio traverser cette zone d’ombres et d’incertitudes avec près de trois jours de décalage... Loin sous le cap Frio, Louis Burton file encore bon train sous la bande dépressionnaire qui l’a poussé depuis les Falkland : dans la journée, le Malouin va continuer à piquer au Nord-Est pour déborder le Brésil en direction de l’anticyclone de Sainte-Hélène… Mais le skipper de Bureau Vallée doit s’attendre à une brise très volage dès la nuit prochaine avant de retrouver un flux de Nord en provenance du Brésil. Et à un peu plus de 200 milles du cap Horn, Nándor Fa (spirit of Hungary) bénéficie de conditions presque idylliques pour embouquer le détroit de Drake la nuit prochaine. Smash dans le Pacifique Dans son sillage, Conrad Colman (Foresight Natural Energy) est en train de se faire dominer en bordure du couloir par un Éric Bellion (Commeunseulhomme) survolté par un bon flux de Sud-Ouest qui devrait les accompagner jusqu’aux portes de l’Atlantique. C’est bien moins évident pour les joueurs de double qui les suivent car le terrain est toujours limité par la ligne de la ZEA ! Il faut que Boissières-Amedeo et Roura-Wilson se glissent sous un anticyclone et leur coup droit vers le cap Horn apparaît bien amorti par les faibles brises qui règnent par 54° Sud… A contrario, c’est un joli smash auquel auront droit l’Espagnol Didac Costa (One Planet-One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Étamine du Lys) qui vont profiter d’une bonne combinaison : une perturbation qui arrive par le Nord et une dépression qui vient de Nouvelle-Zélande. Ils vont revenir comme des balles ! Enfin Pieter Heerema (No Way Back) au large des îles antipodiennes et Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) en mer de Tasman, sont un peu sur le banc mais ils vont aussi bientôt ramasser ! Dominic Bourgeois Analyse météo Où est la sortie du Pot au Noir? dimanche 08 janvier 2017, 14h45 Le Pot au Noir est particulièrement large avec son lot de calmes pour Banque Populaire VIII et Hugo Boss. © Great Circle © Great CircleLe Pot au Noir est particulièrement étendu. Cela fait maintenant plus de 36 heures que Banque Populaire VIII est sérieusement ralenti par les calmes et les grains. Hugo Boss n’est guère mieux servi. La distance entre les deux bateaux a certes été divisée par deux, mais il en va de même de la vitesse moyenne. En temps, l’écart n’a guère évolué. Il se situe entre 12 et 18 heures. La question qui se pose est : où est la sortie ? On voit en comparant la situation du 8 janvier à 8 heures (carte 1) à la prévision pour le 9 Janvier à 8 heures (carte 2), qu’il n’y a pas de limite bien franche. Les concurrents ne vont pas réellement sortir du Pot au Noir. C’est plutôt ce dernier qui va se rétracter et libérer progressivement les IMOCA 60. A partir de demain lundi, un vent faible de secteur Est s’établira sur la zone permettant aux deux leaders de progresser plus régulièrement vers le Nord. Pour les poursuivants, la zone équatoriale devrait être plus facile à traverser avec © Great Circlemoins de calmes en perspective. Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick, Jean Le Cam et Yann Eliès pourraient donc continuer à réduire l’écart avec les deux premiers. Pour Louis Burton, le flux de Nord-Ouest va laisser la place à une bulle anticyclonique qu’il devra négocier dès la nuit prochaine. Dans le Pacifique, les conditions sont toujours agréables pour la flotte. Alan Roura, Arnaud Boissières et Fabrice Amedeo doivent contourner l’anticyclone qui est bien ancré sur le Pacifique Sud. La zone d’exclusion antarctique les empêche de descendre plus Sud. Ils doivent donc composer avec les calmes jusqu’à demain matin. CD et BS / Great Circle © Great Circle © Great Circl Actualité Zen, soyons zen ! dimanche 08 janvier 2017, 17h23 Dans l’hémisphère Nord, Armel Le Cléac’h et Alex Thomson bataillent ferme pour tenter d’avancer dans ce Pot au Noir devenu marmite. Ils sont séparés de 134 milles ce soir et devraient être libérés demain dans la journée des vents faibles et instables. Dans le Pacifique Sud, Arnaud Boissières, Fabrice Amedeo et Alan Roura pestent de ne pas avancer depuis 24h dans un anticyclone des plus collants. Le skipper hongrois Nandor Fa trouve lui aussi le temps bien long alors que le Horn se profile à l’horizon. « J’avais l’impression que cela n’allait jamais se terminer et que je n’arriverai jamais au cap Horn » confiait ce midi le marin de 63 ans qui doublera pour la 5e fois le passage de Drake. 63 jours de course et encore du chemin à parcourir même pour les premiers, car les transitions météo vont être légion jusqu’à la ligne d’arrivée du 8e Vendée Globe devant Les Sables d’Olonne ! Nandor Fa, héros malgré lui A 63 ans, le Hongrois, qui participe pour la 3e fois au Vendée Globe, ne compte plus les milles avalés et les fonds de cirés qu’il a usés. Il devrait doubler son 5e cap Horn cette nuit vers 3 heures du matin, guidé par le phare du bout du monde, ce qui ne l’enchante pas : « C’est ma cinquième fois par ici et peut-être la dernière, je verrai la lumière du phare et cela me contrarie un peu, mais je ne veux pas ralentir ou m’arrêter pour cela. » Sur son Spirit of Hungary qu’il a dessiné et construit, Nandor, à la huitième place, réalise un magnifique Vendée Globe. Pour la petite histoire, le bonhomme s’était lancé dans la course au large il y a 30 ans, parce qu’il avait entendu parler du Boc Challenge (course en solitaire par étapes) au moment même où il doublait le Horn pour la première fois de sa vie (à bord d’un petit bateau de croisière de 10 m…). Tout un symbole ! « Dès que le vent soufflera, je repartira » 4 nœuds, faible pluie, ambiance tropicale dans le Pot au Noir qui, comme prévu par Great Circle, a pris ses aises jusqu’au cap Vert. Banque Populaire VIII et Hugo Boss se traînent à 2 nœuds, parfois 4, pauvres oiseaux collés au miroir de la mer lisse comme une toile cirée… Demain sera un autre jour, comme chaque journée jusqu’à la ligne d’arrivée. Car s’ils devraient toucher des vents de Nord-Est dès demain, les deux leaders du 8e Vendée Globe vont travailler dur pour se placer au mieux au gré des transitions météo, la faute à une dépression entre Madère et les Canaries qui perturbe l’ensemble de la remontée de l’Atlantique Nord. Il va falloir ne pas s’énerver, rester zen ! Au regard des vidéos envoyées par Arnaud Boissières et Fabrice Amedeo, le Pacifique Sud le long de la barrière des glaces ressemble à une belle balade sous le soleil… mais dans la pétole. « C'est infernal, le bateau ne dépasse pas les 5 nœuds, la mer ressemble à un miroir et les voiles n'arrivent pas à gonfler. Dur pour les nerfs et aussi pour le bateau. » écrivait cet après-midi Alan Roura (La Fabrique) qui navigue dans les mêmes conditions à 60 milles de Newrest-Matmut. Réglages, matossage… Derrière Jean-Pierre Dick qui est parvenu à sortir en premier de l’anticyclone de Sainte-Hélène, Yann Eliès et Jean Le Cam ont « mouillé le maillot » pour s’échapper de la zone sans vent qui leur barrait la route. « Hier, on a eu une journée de cagnard. Envoyer, affaler, on a transpiré… Il y a juste Yann qui se barre par devant mais je vais revenir au Pot au Noir, je vais matosser et optimiser. » racontait le skipper de Finistère Mer Vent à la vacation de la mi journée. La belle bagarre continue entre les triples vainqueurs de La Solitaire du Figaro. Sébastien Destremau sur son TechnoFirst – faceOcean pointe désormais vers l’Est à 1 100 milles de son plus proche concurrent (Pieter Heerema sur No Way Back). Il affiche une vitesse supérieure à 10 nœuds depuis 24 h, heureux de pouvoir régler et matosser son bateau comme il se doit… Olivia Maincent / M&M Il y a 20 ans, la mer emportait Gerry Roufs… dimanche 08 janvier 2017, 20h48 Le 7 janvier 1997, non loin du point Némo, l’endroit de la planète le plus éloigné de toute terre émergée, le Pacifique Sud est déchaîné. Des vents violents de plus de 80 nœuds balaient les concurrents de la tête de flotte, dont le Canadien Gerry Roufs à bord de Groupe LG 2, alors deuxième du 3e Vendée Globe, derrière Christophe Auguin. « Les vagues ne sont plus des vagues, elles sont hautes comme les Alpes » indiquait Gerry à la Direction de course. Isabelle Autissier, hors course, mais à 100 milles derrière son compagnon de route avec lequel elle est en contact permanent, fait part de son inquiétude à la DC : Gerry Roufs ne répond plus. Quinze bateaux étaient au départ du 3e Vendée Globe, sans compter Raphaël Dinelli sur Algimouss, parti en « pirate » pour cause de qualification tardive. On se souviendra d’une édition particulièrement musclée rythmée par de graves avaries et des chavirages à la pelle. Partie le 3 novembre 1996 des Sables d’Olonne, la flotte rencontre des conditions dantesques le jour de Noël. Le 25 décembre 1996, Raphaël Dinelli chavire et perd son mât dans l'Océan Indien, au Sud de l'Australie. Debout sur le pont de son bateau, il lutte 36 heures durant dans une eau à 3 degrés. L'anglais Pete Goss, concurrent le plus proche, se déroute et navigue contre le vent dans une mer épouvantable avant de récupérer Dinelli le 27 décembre. Le 5 janvier, Thierry Dubois et Tony Bullimore chavirent dans une mer énorme. Ils seront secourus quatre jours après par la frégate australienne Adélaïde… La balise de Gerry Roufs ne répond plus Le Pacifique Sud est en colère. Il est démonté. Plus de 80 nœuds de vent soulèvent une mer furieuse. « C’est la guerre, la mer est énorme » indiquait dans ces messages Isabelle Autissier, hors-course après avoir été contrainte de faire escale à Cape Town pour réparer son safran endommagé. Isabelle n’est pas loin de Gerry Roufs, 43 ans, pote à terre, croquant la vie à pleines dents, fêtard à ses heures et excellent marin (il avait terminé deuxième de la transat anglaise un peu plus tôt). Ils échangent tous les deux durant cette tempête dantesque. PRB, le bateau d’Isabelle, se retourne par trois fois. Le dernier message de Gerry indique une mer démontée. Mais bientôt, le Montréalais Gerry Roufs ne répondra plus aux messages de la navigatrice pourtant en contact quasi permanent. Le 7 janvier 1997, la balise Argos de Gerry Roufs cesse d’émettre. La coque retournée de Groupe LG 2 est aperçue en mer le 16 juillet 1997 et formellement identifiée le 29 août 1998 au large du Chili. Des morceaux de l'épave du voilier ont été retrouvés sur l'île Atalaya, située au sud du Chili, par l'armée chilienne. Il y a vingt ans, jour pour jour, Gerry Roufs disparaissait, mais son sourire transparait bien au-delà des vagues qui l'ont emporté... OM / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 09 Jan 2017, 07:30 | |
| Bonjour l(actu de cette matinée Alex a encore repris du terrain sur Armel @+-Baboune
Actualité Irrespirable dernière semaine ? lundi 09 janvier 2017, 06h15 Alex Thomson est revenu à 67 milles d’Armel Le Cléac’h ! Celui-ci se démène comme un beau diable pour progresser tant bien que mal vers le Nord en voyant son avance se réduire comme peau de chagrin. Le Hongrois Nandor Fa, lui, s’apprête à doubler le cap Horn. Voici donc venue la dernière semaine complète de course pour Armel Le Cléac’h et Alex Thomson, attendus aux Sables d’Olonne dans huit jours maintenant, avec une probabilité d’arrivée le mardi 17 janvier. L’estimation est à prendre avec des pincettes de précision. Parce qu’il reste 2900 milles pas simples du tout à couvrir et parce que le vent qu’ils reçoivent en réalité sur l’eau n’est pas toujours celui qu’indiquent les fichiers de vent, dans cette zone de toutes les incertitudes qu’est le pot au noir. Un pot au noir particulièrement large et qui a beaucoup fait gamberger le skipper de Banque Populaire VIII, contraint de beaucoup manœuvrer cette nuit encore à la recherche du moindre souffle, pendant que celui de Hugo Boss était certes lui aussi ralenti mais pouvait se permettre un « tout droit » d’une douzaine d’heures qui lui a permis de regagner beaucoup de milles. En 48 heures dans ce marasme météorologique, l’avance d’Armel Le Cléach’ sur Alex Thomson a fondu de 186 milles samedi à moins de 68 milles ce lundi matin. Et quand on jette un œil aux progressions sur 24 heures, elles sont très parlantes : du premier au troisième - Jérémie Beyou, Maître CoQ - ils ont parcouru respectivement grosso modo 100, 200 et 300 milles… Par ici la sortie ? La sortie du pot, prévue aujourd’hui, est-elle en train de se profiler ? C’est l’espoir des supporters d’Armel Le Cléac’h ce matin via un tout petit indicateur : la vitesse sur la dernière demi-heure avant le pointage, où Banque Populaire flirte avec les 11 nœuds alors qu’Alex Thomson dépasse à peine 6,5 nœuds. Un indicateur fragile dans cette zone de grains et d’instabilité : en milieu de nuit c’était strictement l’inverse et entre 22h hier soir et 4h ce matin Hugo Boss a navigué deux fois plus vite que Banque Populaire VIII. A surveiller de près donc : est-ce le fameux vent d’Est tant attendu ou juste un caprice local ? Armel Le Cléac’h a bien joué en fermant la porte d’une route dans l’Est à son principal concurrent. Il reste pour le moment bien placé entre l’arrivée et son poursuivant. Alex Thomson est « dans la boîte » comme on dit en régate, mais sa double réussite dans la traversée du pot au noir – à l’aller et maintenant au retour - n’est pas de nature à rassurer le leader qui n’a désormais plus aucun droit à l’erreur. Nous n’avons pas pu joindre Armel Le Cléac’h à la vacation de 4h30 ce matin et cela n’a rien d’étonnant : il a beaucoup à faire pour sauver son leadership en ce moment. Le skipper de Banque Populaire ayant été le plus lent de toute la flotte ces dernières 24 heures (avec Arnaud Boissières pris dans la pétole, elle aussi inhabituelle, du Pacifique), cela profite évidemment à… tous les autres. Jérémie Beyou, dans l’alizé, est maintenant à 500 milles d’Alex Thomson. Du trio suivant, c’est Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) qui s’en sort le mieux et consolide sa 4e place en ayant parcouru une cinquantaine de milles de plus que les duettistes Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) qui s'échangent la 5e place, toujours en combat rapproché. Le Horn pour Nandor Fa Un millier de milles derrière eux, Louis Burton (Bureau Vallée) bute dans une zone de transition au large de l’Uruguay et va être ralenti quelques heures. Rien de bien méchant puisqu’il a énormément de marge - près de 2000 milles - sur le huitième qui n’est autre que le hongrois Nandor Fa (Spirit of Hungary), lequel est en approche du cap Horn pour la 5e fois de sa carrière de marin. Nandor Fa sera donc ce matin le huitième marin du huitième Vendée Globe à faire son entrée dans l’Atlantique, à un classement qu’il n’aurait jamais osé espérer avant le départ des Sables d’Olonne, voilà presque 64 jours. Idem pour Eric Bellion (CommeUnSeulHomme), une des révélations de ce tour du monde qui en devance désormais une autre : le Kiwi Conrad Colman. Foresight Natural Energy est certes handicapé par la perte de deux importantes voiles d’avant, mais c’est bien lui qui boucle pour l’instant le Top Ten. Bellion et Colman ne sont plus qu’à 800 milles du cap Horn et on note que CommeUnSeulHomme, bien poussé par un vent de sud-ouest régulier - signe une nouvelle fois la meilleure progression de la flotte sur 24 heures : 367 milles. Ses quatre compagnons de l’ex « Club des Cinq » à qui il a promptement faussé compagnie, ne peuvent en dire autant : Arnaud Boissières (La Mie Câline), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Alan Roura (La Fabrique) ont vécu de longues heures de pétole ce week-end : pas de vent ou presque et du soleil en plein Pacifique Sud ! Rich Wilson (Great American IV) en a profité pour leur reprendre une centaine de milles et recoller. Tous les quatre repartent tranquillement ce matin, avec des vitesses de l’ordre d’une dizaine de nœuds. Aux 15e et 16e places, 1300 milles dans l’Est de la Nouvelle-Zélande, Didac Costa (One Planet One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) sont eux aussi passagèrement ralentis ce matin. Encore 700 milles derrière eux, Pieter Heerema (No Way Back) n’a pu couvrir que 193 milles en 24 heures. C’est 106 de moins que Sébastien Destremau, dont le TechnoFirst-faceOcean qui ferme la marche en 18e position glisse bien maintenant, dans le Sud-Ouest de l’île du Sud. Bruno Ménard / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 09 Jan 2017, 21:23 | |
| Bonsoir l'analyse météo et une page d'actu @+BabouneAnalyse météo Sortie du Pot au Noir dans la journée pour les leaders lundi 09 janvier 2017, 12h13 Alors que les leaders devraient sortir du pot au noir dans la journée, les conditions météo sont complexes pour plusieurs skippers. © Great Circle © Great CircleBanque Populaire semble être bientôt sorti du pot au noir alors qu’Hugo Boss était encore confronté ce matin à une cellule orageuse. Ils vont maintenant pouvoir faire route vers le Nord et jouer dans l’Est de la dépression qui est au milieu de l’Atlantique. Il ne faudra être ni trop dans l’ouest pour ne pas naviguer vent arrière dans un vent mou ni trop dans l’Est pour éviter de naviguer au près. La trajectoire de chacun sera déterminante. Le vent sera probablement instable durant les prochains jours avec une activité nuageuse toujours conséquente. Jérémie Beyou traversait une zone orageuse ce matin, mais on ne peut pas encore parler de pot au noir. Il devrait retrouver un vent plus régulier dans la journée et poursuivre sa remontée vers le Nord. St-Michel Virbac, Quéguiner et Finistère Mer Vent naviguent dans un alizé assez mou alors que Bureau Vallée n’est pas encore dans le système météo de l’anticyclone © Great Circlede Sainte Hélène. Il navigue pour l’instant dans un vent de Sud-Est. Il devra encore gérer une transition avant de pouvoir remonter au près le long des côtes brésiliennes pour aller chercher l’alizé. Nandor Fa a passé le Cap Horn dans un flux d’Ouest qui devrait l’accompagner, alors que Conrad Colman et Eric Bellion s’apprêtent à franchir le Cap Horn dans la journée du 11 janvier dans des conditions qui s’annoncent musclées avec plus de 40 nœuds de Sud-Ouest. L’anticyclone du Pacifique est légèrement remonté vers le Nord, ouvrant la porte à Arnaud Boissières, Fabrice Amedeo, Alan Roura et Rich Wilson. Romain Attanasio, Didac Costa et Pieter Heerema naviguent de part et d’autre d’une dépression qui leur donne des vents instables, ce qui explique les vitesses en dents de © Great Circlescie. Enfin Technofirst devrait toucher une première dépression mardi et une autre dès jeudi. Christian Dumard et Bernard Sacré / Great Circle Actualité Jour 65 : Corps fatigués et nerfs à vif lundi 09 janvier 2017, 17h49 Dans une grosse semaine on saura qui est le grand vainqueur du huitième Vendée Globe. Avantage Armel Le Cléac’h pour le moment mais l’issue reste très indécise, tant Alex Thomson se révèle accrocheur. Les deux leaders sont sortis du Pot au noir et rien n’est fait à plus de 2700 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne. Leur mental est mis à rude épreuve, les corps fatiguent… Joint ce midi dans le Vendée Live, Jérémie Beyou, 3e, reste en embuscade à l'approche de l’équateur, tandis que les inséparables Yann Eliès et Jean Le Cam tentent de recoller à Jean-Pierre Dick pour une place au pied du podium. Derrière Nandor Fa qui a franchi le cap Horn ce matin à la 8e place, plusieurs duels se mettent en place dans le Pacifique, dont celui opposant le doyen et le benjamin du Vendée Globe, Rich Wilson et Alan Roura… © Alexis Courcoux Casse-tête mais pas casse-bateau Après 64 jours de mer, la fatigue physique et mentale se fait pleinement ressentir pour les 18 marins encore en course. « De temps en temps il y a un petit manque de tonicité qu’on ne ressentait pas au départ », admet Jérémie Beyou (Maître CoQ). Mentalement aussi le poids des nombreuses journées passées dans des conditions spartiates et hostiles se fait ressentir, notamment pour les deux hommes de tête dont les nerfs sont mis à l’épreuve par une remontée de l’Atlantique complexe d’un point de vue stratégique. Armel et Alex sont (enfin) sortis du Pot au noir. Dans une situation météorologiques « classique », ils devraient progresser au près dans des conditions casse-bateau. Il n’en est rien puisqu’ils naviguent dans un léger flux de secteur Est. Des conditions moins éprouvantes pour le matériel mais très exigeantes pour les marins qui doivent se creuser les méninges. L’enjeu est désormais de faire route vers le Nord et de se glisser dans l’Est d’une dépression qui circule au milieu de l’Atlantique et perturbe l’alizé. Les écarts ont fait le yo-yo mais Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) conserve pour l’instant un matelas d’avance sur Alex Thomson (Hugo Boss). Bonne nouvelle pour le Britannique : la navigation devrait se faire tribord amures jusqu’à l’arrivée aux Sables d’Olonne. Alex pourra donc s’appuyer sur son foil encore valide. Le match est loin d’être joué ! Jérémie Beyou en embuscade Lui aussi aimerait se mêler à la lutte finale et il est prêt à exploiter la moindre défaillance d’Armel et d'Alex. Jérémie Beyou, 3e à plus de 500 milles des deux éclaireurs, croit encore en ses chances de revenir. « Devant ils sont à 500 milles et derrière à 800 milles : il est donc logique que je regarde devant, d’autant que j’ai refait plus de 500 milles de retard sur les leaders. Maintenant on va voir comment se passe le Pot au noir pour moi », dit Jérémie. Il a buté dans une zone orageuse ce matin. Mais il n’est pas encore dans le Pot au noir, où il avait souffert lors de la descente de l’Atlantique. Le scénario semble plus favorable cette fois car le Pot au noir s’annonce plus étroit que pour les premiers. Beyou fera bientôt son retour dans l’hémisphère Nord puisqu’il devrait franchir l’équateur en milieu de nuit. Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) tient la corde en 4e position. Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) s’échangent la 5e place au gré des pointages. Désormais au large du Brésil, ces deux-là ne se quittent plus depuis… le Sud de la Nouvelle-Zélande ! L’enjeu : une place dans le Top 5. Yann Eliès : « C’est une barrière importante. C’est tout bête, mais sur la page d’accueil du Vendée Globe, il n’y a que les cinq premiers qui apparaissent. » Plus de 1000 milles derrière, Louis Burton (Bureau Vallée) a passé une journée compliquée, englué dans une zone de calme au large de l’Uruguay. Mais il a de la marge sur son premier poursuivant. Quatre duels dans le Pacifique ! © Nandor FANandor Fa (Spirit of Hungary) a franchi ce matin à 7h38 (heure française) le cap Horn pour la 5e fois dans sa carrière de marin, et la deuxième dans le Vendée Globe (après l’édition 1992-1993). Place à la longue remontée de l’Atlantique désormais. Dix concurrents naviguent encore dans le Pacifique ce soir. Un Pacifique qui porte bien son nom car les conditions y sont relativement « clémentes ». Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) et Conrad Colman (Foresight Natural Energy) sont les prochains concurrents attendus au cap Horn, a priori dans deux jours, le mercredi 11 janvier. Ce sera la première fois pour Eric et la troisième pour Conrad. Ces deux-là se livrent une belle bagarre, poussés par un bon vent de Sud-Ouest régulier. Au milieu du Pacifique, un autre duel met aux prises le doyen et le benjamin du Vendée Globe, Rich Wilson (Great American IV), 66 ans, et Alan Roura (La Fabrique), 23 ans. Ils sont à portée de VHF et prennent parfois le temps de discuter par ce biais, comme le racontait Rich ce midi dans le Vendée Live. Tous deux partent en chasse de Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Arnaud Boissières (La Mie Câline) qui ont ce week-end vécu des heures difficiles dans la pétole mais repartent doucement. Eux aussi naviguent au contact puisqu’ils ne sont séparés que d’une dizaine de milles. Plus en arrière, on suit une autre lutte entre deux skippers qui ont su venir à bout de soucis techniques et poursuivent l’aventure : Didac Costa (One Planet One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) pointent respectivement aux 15e et 16e places. « Pour Didac, il est stimulant d’avoir Romain près de lui », souligne Jordi Griso, le team manager du skipper espagnol. « Cela lui permet de comparer les choix stratégiques. En plus, les deux bateaux sont de la même génération et ils sont tous les deux un peu abîmés. » Deux skippers plus esseulés ferment la marche. Pieter Heerema (No Way Back) progresse dans le Sud-Est de la Nouvelle-Zélande, 1000 milles devant Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) qui a franchi la mi-parcours et retrouve les joies de la bonne glisse après son arrêt en Tasmanie. Olivier Bourbon / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 10 Jan 2017, 07:12 | |
| Bonjour Armel conserve une petite avance @+BabouneActualité Le Cléac’h contrôle mardi 10 janvier 2017, 06h17 Armel Le Cléac’h a stabilisé l’affaire et repris quelques milles à Alex Thomson, qui évolue 90 milles dans son axe arrière. Verdict dans une semaine. Jérémie Beyou, troisième, va passer l’équateur aujourd’hui. A l’autre bout du monde, sous la Nouvelle-Zélande, un skipper heureux : Sébastien Destremau. © Y.Zedda A la fin du 65e jour de course, 400 milles dans le Sud-Ouest de l’archipel du Cap Vert, l’horizon se dégage pour les deux premiers du Vendée Globe, sortis du pot au noir. Ce matin, tous deux naviguent dans un vent de secteur Est certes léger mais plutôt régulier et pour le moment plus favorable à Armel Le Cléac’h qu’à Alex Thomson. Banque Populaire VIII a marché à 12,1 nœuds de moyenne cette nuit, contre 10,1 nœuds pour Hugo Boss. Au pointage de 5h, Armel Le Cléac’h possède 91 milles d’avance, contre 68 voilà 24 heures. Tous deux sont tribord amures et évoluent exactement à la même longitude : 29°57 Ouest. Autrement dit Hugo Boss n’a d’autre choix pour le moment que se contenter du sillage de Banque Populaire VIII. Alex Thomson est par 7°55 de latitude Nord, alors qu’Armel Le Cléa’h navigue par 9°35 Nord. L’écart est donc 100% pertinent et il n’y a pas d’options à prendre au moins pour les 48 heures à venir… voire jusqu’aux Sables d’Olonne où l’arrivée est prévue dans une semaine exactement, mardi 17. Equateur aujourd’hui pour Beyou Dans ces conditions de course de vitesse pure, on vous laisse tirer des plans sur la comète : oui le bateau de Thomson va parfois très vite et oui on a vu de bien plus grands écarts fondre comme neige au soleil. Mais oui aussi reprendre 90 milles à un Le Cléac’h qui excelle à « garder au chaud » son adversaire - ne serait-ce que sur quelques longueurs comme il l’a souvent fait en Figaro - ne va vraiment pas être simple. Faites vos jeux : 90 milles, soit l'équivalent de la distance entre Les Sables d'Olonne et l'île de Groix, c’est peu et beaucoup à la fois. Peu dans des systèmes météo différents (ce qui n'est plus le cas), beaucoup dans les mêmes conditions. Aux prises avec le pot au noir, Jérémie Beyou est forcément moins verni. Il n’a couvert que 197 milles ces dernières 24 heures, contre 268 pour Le Cléac’h, 228 pour Thomson et 344 pour Jean-Pierre Dick. Cependant, le skipper de Maître CoQ est toujours très bien installé sur la 3e marche du podium virtuel, 480 milles derrière Thomson et 720 milles devant Dick. Jérémie va franchir l’équateur aujourd’hui : il n’a plus qu’une cinquantaine de milles à couvrir pour basculer dans l’hémisphère nord, avec grosso modo une journée d’avance sur le temps de François Gabart en 2013. Sacrée performance. En Atlantique Sud, Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) est le plus rapide ce matin - à 17 nœuds de moyenne - et conforte son avance sur le duo infernal Jean Le Cam-Yann Eliès. Pour l’anecdote, à 3h30 cette nuit on a eu accès à leurs positions et Jean et Yann (au passage, Jean-Yann phonétiquement ça nous dit quelque chose côté humour…) étaient à égalité parfaite : au dixième de mille près, en termes de distance au but ! « Et il y a des chances que notre bagarre dure jusqu’au bout » a prévenu le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir. Au large de Montevideo, Louis Burton, lui, est sorti de sa zone de calmes et retrouve des vitesses très honorables. La septième place de Bureau Vallée est une valeur sûre. Très peu de vent en revanche côté Atlantique de la Terre de Feu, où le Hongrois Nandor Fa (Spirit of Hungary) est au ralenti en attendant une dépression qui va lui apporter plus de 30 nœuds de vent probablement d’ici la nuit prochaine. Bellion au Horn demain Dans le Pacifique, Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) est encore un des plus rapides de la flotte, bien poussé par 25 nœuds de Sud-Ouest. Il est le seul marin à avoir avalé plus de 350 milles (353) sur les dernières 24 heures. En outre, il navigue maintenant 80 milles devant le 10e Conrad Colman (Foresight Natural Energy) et n’est plus qu’à 450 milles du cap Horn qu’il pourrait doubler dès demain soir. © Jean-Marie Liot / C1SHEric sera alors le premier bizuth de ce Vendée Globe à passer le cap dur. Ce sera la deuxième fois pour lui, puisqu’il avait déjà accompli cet exploit en février 2005 avec des copains lors de l’aventure de Kifouine, un petit bateau de croisière de moins de dix mètres. A proximité du point Nemo – l’endroit du globe le plus éloigné de toute terre – les conditions sont toujours quasi estivales et (trop) légères pour le groupe des quatre, qui s’est d’ailleurs scindé en deux duels : Alan Roura et Rich Wilson étant légèrement décalés dans le Nord par rapport à Arnaud Boissières et Fabrice Amedeo. Plus loin dans l’Ouest, l’Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean) conforte son avance (127 milles) sur Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys). Pendant ce temps, 650 milles dans le Sud-Est de la Nouvelle-Zélande , Pieter Heerema (No Way Back) a prévenu qu’il ne fallait pas s’inquiéter de sa trajectoire curieuse pendant quelques heures, tout simplement parce qu’il est encalminé dans une bulle : il peine à trouver de quoi progresser sur une mer hachée et inconfortable…mais sans vent ! Des conditions diamétralement opposées à celles, idéales, du 18e et dernier. A 9000 milles du leader (plus de 16 600 kilomètres) Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) nage dans le bonheur ce matin : « c’est top, c’est génial ! J’ai 25 nœuds de vent sur mer plate, sous le soleil et ça dure. Je suis sous gennaker avec deux ris dans la grand voile. C’est trop bien ! » Bruno Ménard / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 10 Jan 2017, 20:55 | |
| Bonsoir une page météo et d'actu @+BabouneAnalyse météo Un alizé faible et perturbé pour les premiers mardi 10 janvier 2017, 11h40 Même s'ils sont officiellement sortis du pot au noir, Banque Populaire VIII et Hugo Boss naviguent toujours dans un alizé assez faible et très perturbé. © Great Circle © Great CircleLes deux premiers concurrents sont bien sortis du Pot au Noir, mais les vitesses moyennes ne sont pas pour autant très élevées. On voit sur l’image satellite qu’il y a une forte activité nuageuse dans l’Est de la route de Banque Populaire VIII et Hugo Boss. L’alizé est assez faible et fortement perturbé. Jérémie Beyou est quant à lui entré dans le Pot au Noir alors que Jean-Pierre Dick semble avoir fait le choix d’une route très à l’Ouest pour s’arrêter le moins longtemps possible. Une dépression vient se positionner au Sud-Est du cap Horn demain matin, pour le passage d’Eric Bellion et Conrad Colman. Le passage du cap Horn sera donc musclé pour les deux bateaux avec des vents pouvant dépasser 40 nœuds. Derrière, l’anticyclone du Pacifique est toujours bien positionné. Il laisse un petit couloir © Great Circlede vent dans son Sud et bloque les dépressions. Actuellement au Sud de la Nouvelle-Zélande, Sébastien Destremau essaye de maintenir une moyenne élevée pour ne pas se faire « manger » par la dépression qui arrive par l’Ouest les 12 et 13 janvier avec des vents de plus de 50 nœuds. CD et BS / Great Circle © Great Circle Actualité La glorieuse incertitude du Vendée Globe mardi 10 janvier 2017, 17h10 Tout peut encore arriver ! « Nous sommes dans une situation météo vraiment anormale », explique le leader Armel Le Cléac’h. Son avance d’une centaine de milles sur Alex Thomson ne signifie certainement pas la fin du match à suspense pour la victoire. L’issue est tout aussi incertaine dans le duel entre Jean Le Cam et Yann Eliès avec pour enjeu la 5e place, mais une place de premier non foiler à l’arrivée. Jérémie Beyou, 3e, a de son côté franchi l’équateur aujourd’hui à 14h29 (heure française). Demain, Eric Bellion devrait être le premier bizuth à passer le cap Horn, suivi peu après du Néo-Zélandais Conrad Colman. Derrière, les huit autres concurrents dans le Pacifique bénéficient de conditions maniables. Pour Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Alex Thomson (Hugo Boss), la sortie du Pot au noir ne marque pas la fin du casse-tête météorologique. Ils naviguent dans un alizé très perturbé et font face à forte activité nuageuse. « Nous sommes dans une situation météo vraiment anormale pour cette période de l’année et je ne sais pas pourquoi, ça sort de mes compétences en météo », confie Armel Le Cléac’h. « Voir qu’Alex s’est mieux sorti du Pot au noir que moi c’est dur à avaler, mais c’est comme ça. Pour l’instant on est devant, il faut conserver cette avance ! » Armel garde son calme dans cette situation on ne peut plus complexe. S’il dispose d’une centaine de milles d’avance, le jeu reste très ouvert. Si un des leaders reste collé sous un grain, et que dans le même temps l’autre file à 15 nœuds, l’écart peut rapidement s’accentuer ou se réduire… Sans compter sur la moindre avarie qui pourrait totalement rebattre les cartes. On peut en tout cas compter sur Alex Thomson pour sauter sur la moindre occasion de revenir, lui qui peut s’appuyer sur son foil encore valide car il navigue tribord amures. Jérémie Beyou, 3e, a franchi l’équateur cet après-midi Toujours 3e, Jérémie Beyou (Maître CoQ) a franchi l’équateur à 14h29. Il a passé cette ligne symbolique 3 jours et 13 heures après Armel Le Cléac’h, et 2 jours et 20 heures après Alex Thomson. Jérémie est actuellement dans le Pot au noir. Une fois sorti de ce marasme, il trouvera comme les leaders des conditions encore chaotiques… Mais le skipper de Maître CoQ dispose d’une avance confortable sur ses poursuivants qui se préparent eux aussi à affronter la redoutée zone de convergence intertropicale. Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) s’est décalé dans l’Ouest et il espère profiter de ce positionnement pour être ralenti moins longtemps que ses poursuivants, Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir). Ces deux triples vainqueurs de la Solitaire du Figaro ne sont pas dépaysés, naviguant au contact depuis des semaines. Avantage à Jean pour le moment, mais l’écart n’a pas excédé les 5 milles tout au long de la journée. Solide 7e, Louis Burton est beaucoup plus isolé. Il navigue plus de 1000 milles derrière ses prédécesseurs et environ 1500 milles devant le Hongrois Nandor Fa qui débute sa remontée de l’Atlantique et va passer à l’Est des Malouines. Eric Bellion et Conrad Colman prochains à franchir le cap Horn Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) sera demain le premier bizuth de ce Vendée Globe à franchir le cap Horn. Il est ce soir à moins de 300 milles du but. Décidément très en forme, Eric poursuit sa remarquable course. A signaler qu’en huit jours à peine, il a distancé de plus de 1000 milles ses quatre compères de l’océan Indien et du début de Pacifique (Arnaud Boissières, Alan Roura, Fabrice Amedeo et Rich Wilson) ! Joint dans le Vendée Live, Bellion a raconté son approche de cap Horn tonique. « Ce cap est magnifique mais il se mérite. C’est quand même chaud comme endroit. J’ai failli ne pas vous répondre car j’ai pris une ligne de grains à 45 nœuds avec de la grêle et des vagues énormes. Tout le bateau est trempé. Et pourtant je suis triste de quitter les mers du Sud. Je m’y sens bien. C’est un spectacle tous les jours. Et je ne sais pas dans combien de temps je reviendrai voir les albatros… » Conrad Colman (10e sur Foresight Natural Energy) sera le suivant au cap Horn. Lui aussi laissera à regret les mers du Sud dans son sillage. « Je suis déjà impatient de revenir, nostalgique d’un endroit que je n’ai pas encore quitté », dit-il. Le passage du cap Horn sera sportif pour Eric et Conrad avec des vents qui pourraient excéder les 40 nœuds. Pour les huit autres concurrents encore dans le Pacifique, les conditions sont plus maniables. Au beau milieu du plus grand océan du monde, Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Arnaud Boissières (La Mie Câline) naviguent au contact, tandis qu’un peu plus au Nord le benjamin et le doyen du Vendée Globe restent eux aussi proches, avec un léger avantage pour Alan Roura (La Fabrique) sur Rich Wilson (Great American IV). Derrière, Didac Costa (One Planet One Ocean) prend de l’avance sur Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys). Mais le match entre ces deux skippers qui naviguent sur des bateaux de la même génération est lui aussi loin d’être joué. Quant à Pieter Heerema (No Way Back), il a repris de la vitesse après être resté bloqué de longues heures dans une bulle sans vent. « J’ai passé la mi-parcours mais le voyage va être encore très long », souligne le premier skipper néerlandais de l’histoire du Vendée Globe. « J’ai hâte de sortir de l’océan Pacifique, mais je n’ai pas d’objectif en termes du classement par rapport aux autres. Ils sont tous très loin de moi. » Quant à Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), il ferme la marche et cravache pour ne pas se faire rattraper par une belle dépression… Olivier Bourbon / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 11 Jan 2017, 19:03 | |
| Bonsoir L'actu du jour @+ babouneAnalyse météo Une situation météo inhabituelle sur l'Atlantique mercredi 11 janvier 2017, 14h20 La situation météo est inhabituelle sur l'océan Atlantique avec une dépression qui se déplace d'Est en Ouest à la latitude des îles Canaries. © Great Circle © Great CircleLa situation météo est inhabituelle sur l'océan Atlantique avec une dépression qui se déplace d'Est en Ouest à la latitude des îles Canaries. Cela perturbe fortement le vent à la sortie du Pot au Noir. Avec des conditions orageuses et un vent très instable en force et en direction, les conditions sont exigeantes pour les skippers et demandent beaucoup d’attention sur les réglages. La situation devrait progressivement rentrer dans l’ordre dans les jours qui viennent avec la dépression qui se déplace vers l’Ouest et le rétablissement de l’anticyclone des Açores à une position plus habituelle. En attendant, Banque Populaire VIII semble bien placé pour bénéficier d’une petite accélération dans l’après-midi en attendant de retomber dans une zone de vents plus mous dès demain. La dernière semaine de course s’annonce complexe. © Great CircleDerrière, les situations sont plus classiques avec toujours un anticyclone bien installé sur le Pacifique Sud. CD et BS / Great Circle © Great Circle Actualité Le PC du Vendée Globe s’apprête à rejoindre Port Olona mercredi 11 janvier 2017, 16h05 Le jour et l’heure d’arrivée des premiers concurrents se précisent. Le vainqueur du prochain Vendée Globe étant attendu aux Sables d'Olonne autour du 19 janvier, c’est toute l'organisation de la course, installée au pied de la tour Eiffel à Paris, qui se prépare à déménager pour rejoindre Les Sables d’Olonne. Le PC Course parisien fermera donc ses portes demain jeudi 12 janvier, après les deux dernières émissions : le Vendée Live à 12h00 et sa version anglaise à 13h. Les émissions quotidiennes reprendront à partir du vendredi 13 janvier à 12h00, avec le premier Vendée Live en direct de Port Olona. Côté public, le Village Officiel ouvrira ses porte samedi 14 janvier dès 10h00 ! Podium et écran géant Un écran géant installé sur le Village des Sables d’Olonne permettra de suivre en direct l’arrivée du vainqueur du 8ème Vendée Globe. Celle-ci sera retransmise depuis le franchissement de la ligne d’arrivée, jusqu’à l’arrivée au ponton et l’interview du skipper sur le podium. A noter que lors de chaque arrivée, le skipper sera accueillis sur le grand podium situé dès la remontée du ponton, afin de vous permettre d’acclamer tous les héros du Vendée Globe. Le Plateau TV du Vendée Globe Tous les jours, en direct des Sables d’Olonne et en public, retrouvez votre émission quotidienne VENDÉE LIVE, entre 12h00 et 12h30, animée par Virginie Valentini et Loïc Le Bras. Jusqu’au dimanche 29 janvier, cette émission, diffusée en direct du plateau TV et retransmise sur la webTV, les chaines Dailymotion, BFM TV et Info Sport+, continuera de commenter au quotidien l’actualité de la course, en compagnie d’invités en plateau et avec la participation des skippers joints par satellite. Les autres rendez-vous quotidiens sur le plateau du Vendée Globe sont : - Le Vendée Live (version anglaise) à 13h avec Will Carson et Andy Robertson - Les vacations radio à 10h (ouvertes au public des Sables d’Olonne) - Le Vendée Flash à 18h (durée 3min). - Les Conférence de Presse des skippers lors de leur arrivée. De nombreuses animations sur le Village à Port Olona Comme lors des semaines précédant le départ, vous pourrez également retrouver la grande exposition du Vendée Globe, au sein de l’espace aménagé par le Département de la Vendée. Photos, théâtres optiques, vidéos inédites, simulateurs de navigation… de quoi suivre le Vendée Globe sous l’angle des nouvelles technologies. Stands exposants et boutique officielle Les exposants vendéens et partenaires de la course sont à nouveau présents pour promouvoir leurs activités et leur engagement aux côtés du Vendée Globe. Vous pourrez également retrouver la boutique officielle du Vendée Globe et tous ses produits dérivés. Rendez-vous au « VOG » Le bar et restaurant emblématique du Vendée Globe sera à nouveau le lieu de convivialité et d’échange, avec au programme des spectacles, tables rondes, séances de dédicaces, concerts, DJ Set, soirées à thèmes... A noter que le VOG est ouvert tous les jours de 10h à 19h du dimanche au jeudi et de 10h à 2h du jeudi au samedi. Actualité La longue route… mercredi 11 janvier 2017, 17h45 67e jour de course… Les sentiments sont ambivalents. Si le bonheur d’être en mer prédomine, les 18 concurrents encore en course trouvent forcément le temps long et ont hâte de toucher terre. Eric Bellion a franchi le cap Horn ce mercredi à 15h49 (heure française). Conrad Colman fera de même dans la nuit et pour le groupe des quatre (Boissières, Amedeo, Roura, Wilson), il faudra patienter jusqu’à ce week-end. Tout en avant de la flotte, au large du Cap-Vert, Armel Le Cléac’h accentue son avance sur Alex Thomson mais la situation reste complexe et l’arrivée des premiers est prévue d’ici huit jours. Au contact depuis le Sud de la Tasmanie, Jean Le Cam et Yann Eliès ne semblent pas disposés à se séparer. Aucun ne lâchera le moindre mille jusqu’à l’arrivée. Eric Bellion a franchi le cap Horn, Conrad Colman en approche, le groupe des quatre attendu ce week-end Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) a passé le cap Horn ce mercredi à 15h49 (heure française), et ce après 66 jours, 02 heures et 47 minutes de course. Il est le premier bizuth de ce huitième Vendée Globe à franchir le troisième et dernier grand cap du tour du monde en solo. Les huit concurrents qui le précèdent ont en effet tous au moins une participation à leur actif. C’est la deuxième fois qu’Eric passe le Horn, la première remonte à 2005, en équipage avec des amis sur un petit bateau de croisière de 8 mètres. Le prochain au Horn sera Conrad Colman (Foresight Natural Energy), lui aussi bizuth de ce Vendée Globe. Il y est attendu la nuit prochaine. Ce sera son troisième passage (après la Global Ocean Race et la Barcelona World Race), mais comme Bellion, le premier en solitaire. « Le cap Horn est forcément un grand moment. Les conditions sont fabuleuses, je suis au portant sous spi, dans un vent de moins de 20 nœuds. J’ai pris quelques bons coups dans les mers du Sud et je suis soulagé de rencontrer de telles conditions pour le Horn », raconte Conrad. Encore à plus de 1000 milles du but ce soir, Arnaud Boissières (La Mie Câline), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Alan Roura (La Fabrique) et Rich Wilson (Great American IV) atteindront ce cap mythique le week-end prochain. « Nous allons vivre un passage de cap épique avec 35 à 45 nœuds de vent : un vrai grand Sud jusqu’au bout », prévient Alan Roura. « Je pourrai rentrer dans l’Atlantique et faire route vers la maison en étant fier de moi. » Un bon millier de milles derrière, on trouve l’Espagnol Didac Costa qui résiste bien aux assauts de Romain Attanasio. « J’aimerais bien gratter Didac mais il avance bien, il s’échappe à chaque fois dans le petit temps », regrette Romain. « C’est embêtant pour moi. Mais je ne me focalise pas là-dessus. Je compte les milles qui me séparent du cap Horn. » Ce cap mythique est décidément dans bien des têtes… Y compris dans celles de Pieter Heerema (No Way Back) et de Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) pour qui la route vers le « rocher » est pourtant encore bien longue : plus de 3000 milles. Armel creuse l’écart mais la situation reste complexe © Y.Zedda9000 milles devant, au large du Cap-Vert, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) accentue son avance sur Alex Thomson (Hugo Boss) de pointage en pointage. Le leader breton, en tête depuis 39 jours consécutifs, peut souffler, mais certainement pas se relâcher. Les modèles météo sont très instables et la situation inhabituelle pour un mois de janvier. Une dépression se déplaçant d’Est en Ouest met un peu le bazar. Les conditions sont orageuses, le vent instable. Il reste donc des coups à jouer pour Alex Thomson d’autant que les routages annoncent une fin de parcours compliquée pour les leaders, attendus aux Sables d’Olonne d’ici huit jours, le jeudi 19 janvier. Avec la rage de vaincre qui le caractérise, Jérémie Beyou (Maître CoQ) cravache pour gagner des milles. Depuis la sortie du Pot au noir il navigue au près et tient bien la corde pour décrocher une place sur le podium, sur la troisième marche, voire mieux… Jean Le Cam/Yann Eliès : « Une logique de marquage » Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) sera le prochain à franchir l’équateur, dans la journée de demain. A priori le Pot au noir ne sera pas trop méchant pour lui. Joints ce jour en vacations, Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) affirment tous deux que la porte semble également s’ouvrir devant leurs étraves. Mais ils restent vigilants… Jean et Yann ne se quittent plus depuis le Sud de la Tasmanie et il est bien possible que cette lutte dure jusqu’au bout ! Yann Eliès : « En naviguant au contact, on est sur les réglages plus qu’à l’accoutumée. On surveille les performances de l’autre en direct. C’est le côté positif. Le point plus négatif, c’est qu’on s’adapte parfois à la trajectoire de l’adversaire et on choisit des options stratégiques différentes de celles qu’on pourrait prendre en solo. Nous sommes dans une logique de marquage. » Plus de 1200 milles derrière, la situation est bien différente pour Louis Burton (Bureau Vallée) qui n’a personne à marquer. Mais cela ne l’empêche pas de naviguer de manière très performante, à une remarquable 7e place. On saluera enfin la performance du Hongrois Nandor Fa (Spirit of Hungary) qui, à 63 ans, réalise un superbe Vendée Globe pour sa troisième participation. Il est ce soir 8e, avec plus de 600 milles d’avance sur Eric Bellion. Olivier Bourbon / M&M | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Jeu 12 Jan 2017, 07:51 | |
| Bonjour l’actu en ce début de matinée @+ BabouneActualité Conrad Colman, 10ème solitaire en Atlantique jeudi 12 janvier 2017, 05h40 Le néo-Zélandais Conrad Colman a passé le cap Horn ce jeudi matin à 5h16 (heure française). C’est donc avec 13 heures 27 minutes d’écart que Conrad Colman a suivi les traces d’Éric Bellion (Commeunseulhomme) avec qui il a passé une grande partie de la traversée du Pacifique. Le néo-Zélandais a donc mis 66 jours 16 heures 14 minutes depuis les Sables d’Olonne pour atteindre l’extrémité de l’Amérique du Sud. Le skipper de Foresight Natural Energy est ainsi le dixième solitaire de cette huitième édition du Vendée Globe à être rentré dans l’Atlantique Sud avec 19j 15h 42’ d’écart sur le premier, Armel Le Cléac’h. " C’est un endroit si spectaculaire, surtout pour les marins et les aventuriers. C’est super d’être ici au bout du monde. Dommage que je ne peux pas partager ce moment avec quelqu’un d’autre. Je voudrais revenir ici un jour avec ma femme en tant que touriste. C’est toujours un moment magique lorsque l’on revient dans l’Atlantique, que l’on met le clignotant à gauche pour remonter vers l’Europe. C’est également un moment triste, car nous disons au revoir aux mers du Sud, qui ont une place spéciale dans nos cœurs. J’ai l’impression que je vais passer à l’est des Malouines et que je serai au portant dans des conditions correctes. Cela devrait bien me propulser dans l’Atlantique Sud. " Actualité En lisière de dépression jeudi 12 janvier 2017, 06h00 À 2 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne, Armel Le Cléac’h maintient son avance de 250 milles sur Alex Thomson alors que les alizés modérés et instables vont faire place à un passage délicat au large des Canaries. Et pour Conrad Colman, le cap Horn est pour très bientôt ! Le néo-Zélandais n’aura pas été à la fête pour conclure sa traversée des mers du Sud : un vent mollissant de Sud-Ouest tournant à l’Ouest après un coup de vent avant le détroit de Drake ! Son prédécesseur Eric Bellion (Commeunseulhomme) a pu voir défiler le trimaran IDEC quasiment lors de son passage du cap Horn, mais Conrad Colman (Foresight Natural Energy) s’est employé à longer la côte en empannant en raison de sa combinaison de voilure réduite. Le cap dur se mérite, mais tout de même ! Le solitaire sera donc vers 6-7h ce jeudi, le dixième concurrent dans l’Atlantique. Une remontée complexe Un Atlantique Nord qui reste toujours perturbé par une dépression canarienne qui n’en finit pas de se combler. Et sa position au plein centre de l’océan pose problème pour grappiller les milles vers les Açores… Certes Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Alex Thomson (Hugo Boss) ont enfin touché des alizés plus consistants depuis hier, mais cela ne devrait pas durer jusqu’aux Canaries : les vents vont de nouveau redevenir instables et plus mollassons au large de l’archipel et il devrait y avoir encore un effet yo-yo à l’avantage du Gallois. Enfin : Jérémie Beyou était content ce jeudi matin de retrouver un ciel plus dégagé sous une pleine lune qui éclairait alors l’horizon. Le skipper de Maître CoQ n’a pas eu comme ses deux prédécesseurs un Pot au Noir très facile à négocier mais il bénéficie depuis cette nuit d’un retour d’alizés plus soutenus. Et à une centaine de milles de l’équateur Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) peut savourer une situation plus stabilisée avec un passage sur le 32° Ouest qui ne devrait pas trop le pénaliser. Et même le duo suivant qui a choisi une route plus à l’Est, va pouvoir passer dans l’hémisphère Nord bien plus aisément que les trois leaders. Certes les alizés ne sont pas encore tout à fait construits, mais Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) peuvent voir l’avenir plus en rose… Coup de vent à l’arrière Tout comme Louis Burton qui bordure l’anticyclone de Sainte-Hélène et va bientôt pouvoir virer de bord dans la courbure alizéenne, approximativement dans le sillage de ses deux prédécesseurs. Le skipper de Bureau Vallée a tout de même rattrapé 200 milles depuis le cap Horn. Et pour Nándor Fa (Spirit of Hungary), la situation au large des côtes argentines lui est aussi favorable pour remonter rapidement vers les Quarantièmes grâce à une dépression australe. Une configuration météorologique qui n’intéresse pas les abords de la Patagonie où la sortie des mers du Sud est plus laborieuse… Mais les conditions de navigation sont en revanche quasiment idéales pour le quartet à mille milles du cap Horn : Arnaud Boissières (La Mie Câline), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Alan Roura (La Fabrique) et Rich Wilson (Great America IV) glissent sur une belle houle pacifique avec un flux modéré de Sud-Ouest qui va se renforcer dans la journée en passant au Nord-Ouest : cette dépression devrait les accompagner jusqu’à la pointe de l’Amérique du Sud. Elle pousse d’ailleurs vigoureusement Didac Costa (One Planet-One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Étamine du Lys) tandis que Pieter Heerema (No Way Back) est déjà dans la suivante. Enfin, Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) a heureusement dépassé les plateaux des îles Auckland et Campbell car il va se faire sérieusement ballotté ce jour par une méchante perturbation néo-zélandaise. | |
| | | baboune Major
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Jeu 12 Jan 2017, 22:16 | |
| Bonsoir l'analyse météo et une page d'actu @+ BabouneAnalyse météo Le Yoyo en tête de la course jeudi 12 janvier 2017, 15h49 La tête de la course navigue toujours dans des conditions instables alors que le régime d'alizé se remet en place pour les suivants. © Great Circle © Great CircleLes conditions de vent demeurent toujours instables en tête de la course. C’est au tour d’Alex Thomson d’avoir plus de vent qu’Armel le Cléac’h, ce qui devrait lui permettre d’aller un peu plus vite aujourd’hui. La dépression qui a perturbé l’ensemble de l’Atlantique Nord s’éloigne maintenant vers l’Ouest et nous devrions revenir à une situation plus habituelle pour la saison. Le Pot au Noir est beaucoup moins actif pour Jean-Pierre Dick, Yann Eliès et Jean Le Cam que pour les trois premiers et l’alizé se remet en place progressivement. Louis Burton devrait rapidement naviguer dans un alizé de Sud-Est alors que Nandor Fa, Eric Bellion et Conrad Colman devront encore affronter une dépression dans l’Atlantique Sud dès demain. Dans le Pacifique, ça n’est plus un, mais deux anticyclones qui sont bien installés. Seul © Great CircleSébastien Destremau navigue dans des conditions de vent fort avec plus de 40 nœuds de vent et des rafales à 50 nœuds en avant d’une dépression qui arrive d’Australie. Les conditions devraient s’améliorer dès demain, mais en attendant, il devra faire le dos rond. CD et BS / Great Circle. © Great Circle En complément Actualité Jour 68 : Dans une semaine on saura… jeudi 12 janvier 2017, 17h36 Le dénouement est proche. D'ici une semaine, le huitième Vendée Globe aura un grand vainqueur, et un très beau deuxième. Armel Le Cléac'h et Alex Thomson tiennent la corde pour endosser ces deux rôles, en espérant décrocher le premier. Jérémie Beyou s'accroche solidement à sa 3e place, avec plus de 400 milles d'avance sur Jean-Pierre Dick qui a franchi l'équateur à la mi-journée et devrait passer sans trop de difficultés un Pot au noir peu actif. Après le passage du cap Horn de Conrad Colman ce matin, dix concurrents naviguent en Atlantique et huit dans le Pacifique. © Nandor FA Alex Thomson : « Je reste pragmatique et optimiste » Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) est passé sous la barre des 2000 milles restant à parcourir jusqu'aux Sables d'Olonne (sur la route directe). Alex Thomson (Hugo Boss) est plus de 200 milles derrière le leader breton mais il donne tout, pour ne rien regretter à l'arrivée. Les conditions de vent demeurent toujours instables et Alex a profité du ralentissement d'Armel pour grappiller des milles aujourd'hui. « Mais le vent va faiblir pour moi et je vais ralentir, comme l'a fait Armel avant moi », indique le Britannique. « Nous aurons deux jours dans des conditions légères. Puis le vent se renforcera et on accélérera, avant une nouvelle dorsale puis la dernière ligne droite avant l'arrivée », poursuit Thomson qui croit encore en ses chances de victoire. « Je reste pragmatique et optimiste, et je devrais pouvoir réduire l'écart. Mon routage actuel me dit je j'arriverai 5 heures après Armel. Mais au cours des deux jours à venir si je n'arrive pas à réduire l'écart à moins de 50 milles, mes chances de l'emporter seront assez faibles. J'essaye de faire mon boulot. Il reste trop de milles pour penser à l'arrivée. » Jérémie Beyou (3e sur Maître CoQ) sait que ses chances de remonter sur le duo de tête sont très minces. Mais il s'accroche solidement à sa place sur le podium, lui qui a abandonné les deux dernières éditions du tour du monde en solo. Il file à bonne vitesse dans l'alizé d'Est. Si l'un des deux leaders connaît une défaillance, il sera prêt à croquer les milles pour jouer les trouble-fête dans le duel de tête… Jean-Pierre Dick a franchi l'équateur, quatre concurrents dans l'hémisphère Nord Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) a franchi l'équateur ce jeudi à 11h33 (heure française), après 66 jours, 22 heures et 31 minutes. Il a ainsi rejoint l'hémisphère Nord 5 jours et 10 heures après le leader Armel Le Cléac'h, et 1 jour et 21 heures après le concurrent qui le précède, Jérémie Beyou. D'après les modèles météo et les photos satellites, Jean-Pierre devrait traverser facilement un Pot au noir peu actif, et ainsi être bien moins ralenti que les trois concurrents qui le précèdent. « Il va y avoir une forte activité nuageuse difficile à négocier et ensuite j'espère que cela ne va pas être trop long ni trop actif. Si j'ai bien calculé mon coup, cela ne devrait pas prendre plus d'une journée », espère Jean-Pierre. Mais attention car tout peut changer en quelques heures dans cette zone crainte pour son instabilité. Les prochains à naviguer « la tête à l'endroit » seront Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent). Yann et Jean qui sont au contact et continuent à s'échanger la 5e place. Ils se marquent, se surveillent et tirent la quintessence de leurs machines de la génération 2008 aux potentiels similaires. Comme Dick, ils devraient vivre une traversée du Pot au noir relativement « tranquille ». © Nandor FALouis Burton (Bureau Vallée) est dans une logique différente. Il n'a personne à marquer mais donne quand même son maximum. En bordure d'anticyclone, il devrait rapidement naviguer dans un alizé de Sud-Est et gagner dans le Nord. Quant à Nandor Fa (Spirit of Hungary), il poursuit sa remontée le long des côtes argentines, à la 8e place et dans des conditions sportives. Quatre marins au sommet de l'Everest ce week-end « Si le Vendée Globe est l'Everest, le cap Horn est le sommet », disait joliment Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) au moment précis où il franchissait le Horn pour la première fois en solitaire, hier après-midi. Pour lui comme pour Conrad Colman (Foresight Natural Energy), il s'agit désormais de redescendre du sommet, ce qui consiste à remonter l'Atlantique ! Les prochains à franchir le Horn seront Arnaud Boissières (La Mie Câline) et Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), qui sont à environ 800 milles du but, suivis peu après d'Alan Roura (La Fabrique) et de Rich Wilson (Great American IV). « Je ressens une grande excitation à l'idée d'arriver au cap Horn », racontait ce midi Fabrice Amedeo dans le Vendée Live. « C'est le Graal pour tous les marins. Je devrais le passer dimanche, dans un flux d'Ouest, au portant dans une trentaine de nœuds. Je me sens bien à bord. J'ai besoin d'apprivoiser un environnement pour attaquer et je commence tout juste à me sentir bien dans les mers du Sud et je vais en sortir… Il faudra revenir ! » Plus loin dans le Pacifique, deux anticyclones sont bien installés et Didac Costa (One Planet One Ocean), Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) et Pieter Heerema (No Way Back) profitent de belles conditions de glisse. Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) se fait malmener par une dépression néo-zélandaise. C'est lui qui a rencontré les conditions les plus fortes aujourd'hui. Il fait le dos rond. Olivier Bourbon / M&M | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 16 Jan 2017, 23:59 | |
| Bonjour Laurent et Guillaume,
Je tiens à vous remercier pour tout ce travail de recherche et de suivi sur cette course folle du Vendée-Globe, que je suis depuis le début grâce à vous.
C'est clair, net, précis et bien informé avec de belles photos et quelques bons films.
Bravo et encore merci.
A bientôt pour l'arrivée.
Bonne journée. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | kagou contre-amiral
Localisation : Arcachon Navire préféré : Un peu de tout du moment que c'est au 1/700
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 17 Jan 2017, 18:58 | |
| Terminé pour moi ce matin j'ai franchi la ligne aux sables en 19ème position sur 1600 partants . Bon OK la polaire de l'Imoca est à retravailler car faible /rapport aux foils et un poil trop rapide dans le medium. _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
| | | baboune Major
Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Dim 22 Jan 2017, 13:36 | |
| Bonjour l'actu devrait être un peu plus calme @+BabounePhoto finish dimanche 22 janvier 2017, 07h00 Si la troisième place de ce huitième Vende Globe semble définitivement acquise à Jérémie Beyou, les places suivantes sont extrêmement disputées entre Jean-Pierre Dick, Yann Éliès et Jean Le Cam… Et dans le Pacifique, Sébastien Destremau n’est plus qu’à 1 800 milles du cap Horn. © Quéguiner Leucémie Espoir À seulement 240 milles de l’arrivée, Jérémie Beyou a suffisamment de marge sur ses poursuivants pour ne plus être inquiété, mais le solitaire ne voit pas la ligne d’arrivée se rapprocher à grand pas ! Depuis 24 heures, il bataille dans une zone de vents très mous qui s’étend à tout le golfe de Gascogne et c’est plutôt à six nœuds qu’il progresse vers Les Sables d’Olonne ! Le skipper de Maître CoQ devrait toutefois en finir lundi après-midi. Régate au contact C’est la première fois sur un tour du monde en solitaire sans escale que trois concurrents sont aussi proches les uns des autres à moins de 1 200 milles et quatre jours de l’arrivée ! Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac), Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) ont traversé l’archipel des Açores cette nuit passant entre Graciosa et Florès, poussés par une vigoureuse dépression qui leur apporte un flux de Sud de 25 à 35 nœuds. « La pression monte un peu. Je suis un peu plus en mode « Figaro ». J’essaie de faire avancer le bateau un peu plus vite parce qu’il y a aussi la pression du résultat. J’aimerais bien faire cinquième minimum. En ce sens, j’essaie d’avoir un œil encore un peu plus précis sur la météo et de bien me concentrer sur mes choix de voiles. Je tente de trouver le bon tempo car je sais que je ne peux pas non plus faire quatre jours à fond. Je pense même que ce serait une erreur car à ce stade de la course, il faut assurer l’essentiel : arriver. » indiquait Yann Éliès à son équipe à terre. Les trois solitaires sont attendus dans un mouchoir de poche mercredi à partir de 10h00. Autour de Saint-Hélène Du côté de l’archipel du Cap-Vert, Louis Burton est enfin sorti du Pot au Noir après trois jours de galère et de progression en dents de scie. Le skipper de Bureau Vallée peut désormais aligner deux chiffres au compteur dans un alizé de Nord-Est d’une quinzaine de nœuds. Son suivant, Nándor Fa (Spirit of Hungary) est quant à lui dans des alizés de Sud-Est tout aussi modérés en face de Salvador de Bahia. Le Hongrois n’est plus qu’à 700 milles de l’équateur. Une ligne de mire que Éric Bellion (CommeUnSeulHomme) suivi à 150 milles par le néo-Zélandais Conrad Colman (Foresight Natural Energy), vise dorénavant directement : les deux marins sont en effet sortis de la zone magmatique qui sévissait au large du cap Frio et peuvent faire cap sur la ligne de changement d’hémisphère dans un flux encore léger d’Est. Au large de l’Uruguay, le « club des quatre » bénéficie d’un régime de Nord-Ouest puissant qui les a fait accélérer la nuit dernière, cap au Nord-Est vers l’anticyclone de Sainte-Hélène qu’il va leur falloir traverser en cette fin de week-end : les vitesses vont sérieusement chuter, d’abord pour Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Arnaud Boissières (La Mie Câline) les plus en pointe, puis pour le Suisse Alan Roura (La Fabrique) et l’Américain Rich Wilson (Great America IV). Quant à Didac Costa (One Planet-One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Étamine du Lys), ils naviguent dans un régime de Nord-Ouest modéré entre l’île des États et les Falkland, optant pour le détroit de Lemaire après leur passage du cap Horn, puis pour une route à l’Ouest des Malouines. Côté Pacifique, Pieter Heerema (No Way Back) n’est plus qu’à 650 milles du détroit de Drake et Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) à moins de 1 800 milles… | |
| | | baboune Major
Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 23 Jan 2017, 19:07 | |
| Bonsoir l'analyse météo du jour et on attend Maitre Coq @+BabounetAnalyse météo Des choix compliqués sur la fin de parcours pour le trio Dick, Eliès, Le Cam lundi 23 janvier 2017, 10h49 Si Jérémie Beyou a retrouvé un vent de Nord-Est qu'il devrait garder jusqu'à l'arivée, les choix à venir ne sont pas simples pour Jean-Pierre Dick, Yann Eliès et Jean Le Cam. © Great Circle © Great CircleJérémie Beyou a retrouvé un vent d’Est-Nord-Est qui devrait l’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée dans la soirée. Derrière, Jean-Pierre Dick, Yann Eliès et Jean Le Cam avancent toujours vite en avant de la dépression qui les accompagne depuis plus de deux jours. Le vent devrait mollir en arrivant dans le golfe de Gascogne. Il devrait également tourner à l’Est ou au Sud-Est avec la dorsale anticyclonique qui nous amène un temps sec et froid sur la France depuis plusieurs jours. La fin de course sera donc compliquée. Certains routages font tirer des bords dans la baie de Quiberon. D’autres suivent une route plus directe. Chacun doit commencer à se positionner en fonction des bascules de vent attendues sur la fin de la course. Est-ce que le décalage Nord de StMichel-Virbac sera payant ou est-ce l’option Sud de Finistère Mer Vent qui sera la bonne ? Il est encore trop tôt pour le dire. © Great CircleDerrière, les conditions vont devenir plus difficiles à partir du milieu de semaine pour Sébastien Destremau avec une dépression qui devrait couper sa route en approche du cap Horn. Christian Dumard et Bernard Sacré / Great Circle © Great Circle Actualité Jérémie Beyou en passe de conquérir le podium ! lundi 23 janvier 2017, 16h12 Jérémie Beyou est attendu sur la ligne d’arrivée du Vendée Globe ce lundi soir entre 20h et 21h aux Sables d’Olonne, et il fera son entrée dans le chenal à 22h45. Il décrochera ainsi la 3e place derrière Armel Le Cléac’h et Alex Thomson, après 78 jours de mer. Jolie performance pour le skipper de Maître CoQ qui n’a pas vécu une course facile mais s’est remarquablement bien accroché. Derrière, trois skippers bataillent comme des chiffonniers pour accrocher la 4e place. « Chaque mètre gagné aura son importance à l’arrivée », souligne Jean-Pierre Dick qui dispose pour le moment d’un léger avantage sur Yann Eliès et Jean Le Cam. Ces trois-là sont attendus aux Sables dans la journée de mercredi, probablement avec des écarts très faibles, quelques heures à peine… Une soirée inoubliable pour Jérémie Beyou Son troisième Vendée Globe sera le bon ! Après deux abandons en 2008 et en 2012, Jérémie Beyou (Maître CoQ) est en passe de vivre un très grand moment. Il est attendu sur la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne à partir de 20h. Il fera son entrée dans le fameux chenal, à 22h45. Le public est chaleureusement convié à l’accueillir comme il se doit. Son arrivée au ponton de Port Olona est prévue à 23h20. La soirée sera conclue par l'interview de Jérémie qui viendra saluer le public sur le grand podium du village du Vendée Globe. Après une nuit difficile dans la pétole, où il a été complètement arrêté, Jérémie a enfin touché un flux d’Est ce matin. « Cette fin de course dans la pétole a été bien pénible, je me suis demandé comment j’allais en sortir », confiait ce midi Jérémie Beyou dans le Vendée Live. « Hier il n’y avait pas de vent du tout. Dans ces cas-là, on se fait des films dans sa tête. Même avec 1000 milles d’avance sur ses poursuivants, on se dit qu’on va perdre sa place. J’étais vraiment content de retoucher du vent ce matin. Je sens que l’arrivée approche et l’euphorie commence à me gagner ! » En plus de décrocher une place sur le podium, Beyou deviendra le quatrième marin à passer sous la barre mythique des 80 jours dans le Vendée Globe, après François Gabart, Armel Le Cléac’h et Alex Thomson. Dick, Eliès, Le Cam : la guerre des trois aura bien lieu ! Derrière, la lutte pour la 4e place fait rage entre Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac), Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent). Ils sont bien poussés par une dépression et ce match se fait à haute vitesse et le plus rapide ces dernières 24 heures a été Jean-Pierre (463 milles parcourus) qui profite de son décalage au Nord et de l’effet foils. Le vent devrait mollir en arrivant dans le Golfe de Gascogne. Jean-Pierre, Yann et Jean se positionnent en fonction des bascules de vent qu’ils anticipent pour la fin de course. Le décalage au Nord de Dick sera-t-il bénéfique ? A moins que l’option Sud de Le Cam ne soit la plus appropriée ? Eliès est lui sur une route médiane… Faites vos jeux ! D’après les dernières estimations, ces trois marins devraient arriver aux Sables d’Olonne dans la journée de mercredi, avec quelques heures d’écart. L’issue se jouera à peu de chose et il n’y a pas le droit à l’erreur. Jean-Pierre Dick : « Je dois continuer dans ma dynamique positive pour mettre le maximum de distance à Yann et Jean car le vent sera mou à l’approche des côtes bretonnes. Le scénario est incertain, à moi de l’écrire ! Chaque mètre gagné aura son importance à l’arrivée. » Louis Burton (Bureau Vallée) file lui aussi à bonne allure, dans les alizés d’Est, à la latitude du Cap-Vert. Il a bouclé 90% de son Vendée Globe et il lui reste 2500 milles à parcourir. C’est à la fois court à l’échelle d’un tour du monde mais suffisamment long pour que survienne des rebondissements, même si Louis est solidement accroché à sa 7e place, avec un millier de milles d’avance sur le Hongrois Nandor Fa (Spirit of Hungary) qui sera le prochain à franchir l’équateur et à basculer dans l’hémisphère Nord, probablement demain soir. « La nostalgie des dépressions du Sud » La remontée vers le Nord n’est pas facile pour Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) et Conrad Colman (Foresight Natural Energy) qui peinent dans des vents instables au large du Brésil. « La nuit dernière a été terrible avec un vent passant de 0 à 24 nœuds », raconte Bellion. « Le bateau s’est couché une première fois alors que j’étais en train d’écrire à la table à cartes, et ça n’a pas arrêté de la nuit. J’ai un peu la nostalgie des dépressions du Sud, au moins on savait à quoi s’attendre ! » Les conditions ne sont pas simples non plus pour le groupe des quatre qui doit négocier des bulles sans vent. Au pointage de 15h, Arnaud Boissières (La Mie Câline) et Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) étaient respectivement « flashés » à 2,4 et 1,8 nœuds… Alan Roura (La Fabrique) et Rich Wilson (Great American IV) sont en embuscade. Pour ces quatre marins, le grand enjeu à terme est de négocier au mieux l’anticyclone de Sainte-Hélène pour aller chercher les alizés et des conditions stables qui seront bien appréciées. Didac Costa (One Planet One Ocean) et Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) naviguent dans le Nord des Malouines. Leur longue remontée de l’Atlantique se poursuit, il leur reste plus de 6 000 milles à parcourir pour se départager. Deux concurrents naviguent encore dans le Pacifique Pieter Heerema (No Way Back) devrait franchir demain après-midi le cap Horn. Le skipper néerlandais quittera les mers du Sud avec soulagement et dans des conditions maniables. L’approche du Horn sera sportive pour Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean). Les conditions devraient forcir en milieu de semaine et il quittera les mers du Sud dans le week-end. Début février, tous les concurrents du huitième Vendée Globe seront donc soit arrivés, soit dans l’Atlantique… Olivier Bourbon / M&M | |
| | | Danielsokolof Matelot
Localisation : Belgique Navire préféré : Radeau de fortune
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 23 Jan 2017, 21:25 | |
| Ils me vendent tellement de rêve avec leur voilier ceux là <3 | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 23 Jan 2017, 23:18 | |
| Bonsoir Laurent et Guillaume,
Merci pour ces articles qui m'ont permis et me permettent de suivre cette course régulièrement, avec détails et photos à l'appui.
A très bientôt pour la suite.
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 31 Jan 2017, 21:51 | |
| Bonsoir Laurent,
Merci pour la continuité de cette "Saga" !
Super.
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 31 Jan 2017, 22:29 | |
| Bonsoir Laurent,
Et c'est normal pour qui aime la voile, sans pour autant être passionné par la régate, mais quand je navigue et que je suis bord à bord avec un voilier du même type que le mien, je fais je nécessaire pour aller plus vite que lui, ah mais !!!
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 06 Fév 2017, 20:09 | |
| Bonsoir Laurent,
Merci pour ces informations fraiches du jour !
Mon seul problème est que je n'arrive pas à voir ce qui est écrit sur le tableau récapitulatif qui est tout flou !
Pense-tu pouvoir faire quelque chose ?
Merci.
Bonne soirée. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 08 Fév 2017, 22:37 | |
| Bonsoir,
Beau courage pour cet homme de 63 ans avec de petits moyens.
Félicitations.
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
Localisation : France / La Teste-de-Buch sur le Bassin d'Arcachon. Navire préféré : Mon voilier : un 590 Lanaverre de 5.90 m
| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 20 Fév 2017, 22:35 | |
| Bonsoir Laurent,
Merci de nous fournir ces informations régulièrement.
A bientôt.
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
| | | Glénans Lieutenant de Vaisseau
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 04 Mar 2017, 22:35 | |
| Bonsoir Laurent,
Merci pour le suivi de ces informations.
Bonne nuit. _________________ Amitiés. Bertrand.La vraie richesse des Glénans, ce sont les femmes et les hommes qui les animent (Devise du Centre Nautique des Glénans). | |
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| Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 | |
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| | | | L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 | |
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