Merci Eric. Mon gréement est somme toute assez simple par rapport aux navires de la deuxième moitié de XVIIIe.
Pas d'étais en double, pas de suspentes, pas de bonnettes, pas de palanquins de ris, peu de cargues, pas de voiles d'étai et j'en oublie certainement.
Après je n'ai pas trop (ou plutôt pas du tout) anticipé. Sans doute aurais-je du faire un plan détaillé du gréement en me demandant par où passaient tous les cordages avant de commencer, ça m'aurait évité de faire des tas de trous dans les hunes perché sur une chaise et surtout d'insérer les crochet dans ces trous en tenant mon téléphone comme lampe d'une main (ben oui, crocher noir dans hune noire avec un trou de 0.5mm on y voit rien) et le crochet au bout d'une pince dans l'autre.
Dernier truc en date le départ de l'amure de misaine (qui à l'époque faisait simplement le tour de la proue pour venir s'amarrer sur un taquet de l'autre côté) . Je ne trouve plus où mais je suis certain d'avoir lu quelque part qu'elle été frappée dans la tranche du porte hauban (on s'aperçoit que ça permettait de l'éloigner de l'ancre).
Et bien fixer le crochet dans la tranche en ébène c'était pas de la tarte...
Il y a aussi des choses qui sont imprévisibles. Les cargues de la civadière arrivent juste derrière la figure de proue mais les cabillots sont mal placés, il a fallu tricher un peu pour que les cargues ne frottent pas sur le lion.
Il faut surtout retarder les fixations définitives car les tensions se modifient et parfois on s'aperçoit qu'un chemin ou que le cabillot d'à côté convient mieux.
Il ne faut pas fixer de l'avant vers l'arrière comme j'avais lu mais du centre vers l'extérieur.
Le gaillard d'avant terminé et rangé. Pour les loves on s'y fait et au lieu de 4 tours qui me semblait être un maximum au début j'aurais du faire le double ce qui ne me semblait plus difficile sur la fin.
Les boulines qui arrivent sur la rambarde ainsi que le bras de misaine ont été mises en place en dernier car elles empêchent le passage des mains. Je ne m'en suis aperçu qu'à l'usage, heureusement qu'elles n'étaient pas fixées.
Les écoutes et amures sont aussi en place, j'ai essayé de régler la tension pour qu'elles aient un tombé naturel sans trop tirer les voiles vers l'arrière.
Tout ça sous la menace d'un chat frustré qui cherche une opportunité pour refaire le tour complet en passant sous la civadière.
Bon sur le bateau proprement dit il ne me reste plus que les pavillons. Je ne suis pas certain de les mettre car je trouve qu'ils font très clinquant et ne vont pas trop avec le reste. je vais voir ce que ça donne.
A ce que j'ai lu il faut frapper une poulie sous la pomme du mat pour faire passer la drisse. Pour le grand pavillon arrière pas de problème elle se tourne sur un taquet au pied du mât. Mais pour les petits pavillons au sommet du grand mât et de misaine je n'ai pas trouvé d'indication. Fallait-il monter sur la plus haute hune pour amener un pavillon ou la drisse descendait-elle plus bas pour changer de pavillon plus facilement ?