Barque du lac Léman [scratch 1/48°] de LeDjé

Aïe aïe aïe...

Je réalise que la barre de gouvernail est positionnée à l'envers. Désolé.

beau travail

Bonjour Jérôme,
Beau travail, "Fais comme le nègre, continue..."

Merci à vous deux pour le compliment.

Maintenant je m'attaque à la fabrication des "apoustis" qui dont les galeries permettant aux marins de contourner le chargement par l'extérieur.

Le première image montre la pose de "pièces encochées" (hiloires) installées sur le bord du bateau.



Ces pièces encochées sont traversées par les "bancalard" qui servent à supporter les apoustis, disposée ici pour un essai de positionnement.



Cette troisième image montre une vue plus générale où l'on distingue bien les apoustis qui sont constituée de deux lisses formant le cheminement proprement dit ainsi qu'une troisième lisse externe plus haute : le "filaret.



A la poupe on distingue en vert et blanc deux des 4 grosses bittes du bateau que l'on nomme les "meures".
Au centre le "grand portaire" permettant de descendre dans la calle ainsi que les "plots" (deux pièces de bois inachevées ici) entourant un des mats (le grand voilier).

Quelques images supplémentaires.





Ci-dessus on distingue l'extrémité avant de l'apousti tribord terminé par le "corbasson".



Vue générale de la proue où l'on distingue le portaire permettant de descendre dans l'habitacle de l'équipage faisant également office de cuisine, le portaillon, plus en avant, qui permet d'accéder à la grange et les deux plots avant ceinturant le trinquet.
Egalement les deux meures avant, en vert.

Je dirais même plus : !

Merci pour tous ces termes techniques, que je découvre.

Bonjour et bravo pour cette avancée.
Je suis intrigué par l’origine de ce language et plus spécialement des termes bancalard et apoustis finalement très proche des mots baccalat et apostis.
Ces derniers datent de l’époque de la marine du Levant et plus précisément des galères construites au 17ème aux arsenaux de Toulon, mais surtout Marseille.
Pour désigner éléments et poutres ayant un rapport, quoique lointain mais certain, entre-eux.

Bonjour Jérôme et Jean Marie,
Tout d'abord c'est vraiment une belle avancée. J'insère 2 photos de détails pour le fini des apoustis et des portaillons. pour ce qui est de l'intervention de Jean Marie, l'origine de ces mots datent même du 16ème et peut être plus. Ma connaissance du grec me permet de dire que le mot apousti ou aposti peuvent provenir du grec ancien (αποστάτη - apostati) qui signifie support extérieur.
Amicalement
Denis Marc Antoine

Bonjour Denis,
Ton explication me paraît tout à fait probante : le grec ancien...



Photo de ma Réale, apostis et baccalas sont bien visibles et comme peux le constater, l’idée de base de l’usage de ces pièces de bois se rejoint.

Extrait de Sr Dassie 1695

Plus tard Blaise Ollivier 1730 environ écrit Apostis

Bonsoir,
Apostis est écrit tel quel bien avant 1730, quelques années avant 1748 dissolution du Corps des Galères.
Je prépare un petit sujet sur les dernières galères.
Sinon reste André Zysberg et GD avec la Fleur de Lis.
Jean Marteille dès 1700 écrit apostis, enfin à travers les temps tout change.

Merci à tous pour vos compliments.

Oui, comme je l'ai dit en introduction, les barques du Léman sont issues des galères et de ce fait le langage est similaire.

Merci encore pour cette intéressante discussion.

Jérôme

en plus en vieux François...
super !

Je m'attaque maintenant à la fabrication des "flons". Ce sont des palans triple franc à chaine manoeuvrés par le biais de l'"examen" qui constitue le courant de la manoeuvre. Ils sont au nombre de deux pour chaque mat.

Je les réalise en feuille de laiton pour la caisse et en segment de tube pour simuler les réas.







Les différentes parties sont soudées en les maintenant par des épingles traversant une plaquette de bois.







Ce qui donne le résultat suivant :

Bonjour , j’aime beaucoup ce tuto pour ce que j’appellerai poulies ( en bon néophyte)

Sympathique travail sur le métal !

J'entends souvent "chappe" du côté breton.
J'ai jamais trouvé de chaîne à l'échelle pour mes bateaux de travail au 50eme, à part quelques anciens colliers...

Yoann gui a écrit:

J'entends souvent "chappe" du côté breton.
J'ai jamais trouvé de chaîne à l'échelle pour mes bateaux de travail au 50eme, à part quelques anciens colliers...

Il s'agit de chaînes provenant d'un bijou de fantaisie féminin honteusement détourné... UV

Sympa la réalisation des palans.

Il y a des chaînes intéressantes pour fabriquer des bijoux , à pas cher.
 https://www.nbeads.com/fr/shop/chaines-fils-et-cordons/180-1-laiton_213.html?showMode=1&sortIndex=2

https://fr.pandahall.com/chaines-en-laiton/51-1-bronze-antique_40-chaines-de-cables_4694.html?datastyle=0&s=material_brass&batchType=2

https://www.perlesandco.com/Chaines-Bronze-c-784_787.html

il y en a d'autres. Bien sûr il faut "fouiller".

Bonsoir Jérôme,
Sur La Valaisanne (et dans le livre de Gérard Cornaz page 89) les poulies de flon sont en bois cerclées de métal mais les bragues sont entièrement en métal.
Voir ci-dessous les 2 photos.
Amicalement
Denis

Bonjour Denis,

Merci beaucoup pour ces nouvelles photos de ta superbe maquette.

La page 89 du livre de Gérard Cornaz montre un dessin d'un Flon ancienne manière (sans que soit précisée clairement la chronologie) avec un réa en position supérieure et un double réa en position inférieure. Effectivement le dessin suggère une caisse en bois comme tu le souligne.

Je me suis davantage inspiré des photos en pages 142 et 143 où on a plutôt le sentiment qu'ils sont entièrement métalliques.

Quelle était exactement le cas de la Savoie, j'avoue n'en rien savoir. J'ai néanmoins le sentiment que les deux options sont valables.

Amicalement,
Jérôme