SMS Szent István [Trumpeter 1/350°] de tugBoat

Bonjour tugboat,

Très beaux tes aériens, c'est vrai qu'il vaut mieux prendre plus que son temps pour cette étape.

Hello,
ça avance bien et le résultat est magnifique ! 
Tes aériens sont très bien fait... 
Top ! 

Très beau travail, tout en finesse 
Sergio 

Un beau boulot

Merci à tous de votre suivi et de votre enthousiasme
Cela motive pour mener à bien tous ces petits détails.

Bonjour  

Les rambardes sont posées, la drome prend place.
Il y a des p'tits bateaux de la proue...



... à la poupe ...


... en passant par le milieu.



A la mer, les bossoirs centraux sont vides, pour ne pas obstruer le télémètre.



Et il faut arrimer tout ce petit monde ! Encore un peu de fils



Bon, ça approche de la fin

Ca promet du très beau au final.
Sergio 

Bonjour Tugboat,

Tout cela semble très bien fait !   Les capots de cheminée m'impressionnent, sans doute parce que ceux du Mikasa me rendent éloquent...

Une petite photo du modèle entier peut-être ? (pour mieux apprécier la somme de boulot )

Beau travail tout en finesse comme l'est son auteur.
Bravo.

Très belle pièce, n'as-tu pas oublié le faux col à mazout ?

Renaud. a écrit:

Très belle pièce, n'as-tu pas oublié le faux col à mazout ?

Pas de faux col à mazout pour cette configuration avec une carène rouge.
Le faux col à mazout est apparu quelques années plus tard quand les ports ont commencé à être pollués par le mazout qui flottait.
La chauffe au mazout intégrale commence vers les années 1916.
Les premiers cuirassés à chauffe intégrale au mazout furent les Queen Elizabeth britanniques de 1915.
Dans les années qui précédèrent les chaufferies utilisaient du charbon, puis du charbon aspergé de fuel pour améliorer son rendement. C'était le cas du Szent Istvan : il embarquait 1844t de charbon et 267t de fuel.

Avant guerre le navire portait une carène peinte en vert de Schweinfurt (acéto-arsénite de cuivre, appelé aussi vert de Paris, un composé très toxique). Dans ce cas-là une bande rouge-minium d'environ 1m était peinte au niveau de la flottaison dont le but était de surveiller visuellement le degré de dégradation de la coque.



_Bruno

Bonjour à tous, merci de vos retours. Bravo Bruno pour l'étendue de tes connaissances et surtout merci pour le temps consacré à les partager sur le forum

Superbe détail, bravo!

@Bruno - Belle leçon de connaissances qui tuent..

Top détails sur ce navire.

Hâtes un jour de démarrer mon Mikasa au 1/200, P. tain d'horloge..

Merci Lostiznaos et Iceman29

Travail du soir : canots arrimés et pavillon à la poupe. Les grilles sur les fenêtres de la poupe sont fixées à la colle blanche, délicat à faire. Espérons que ça tienne le coup.



Les tourelles ont reçu leurs rambardes (PE Eduard), là aussi collées à la colle blanche et plutôt fragiles. Bien rangées dans la p'tite boite, les tourelles  seront montées tout à la fin, en se glissant dans les ouvertures sans collage.



Je viens de relire la notice, tout est monté !! Reste les antennes cages, mais j'attends la PE commandée chez l'Arsenal.
Alors je passe à la mise à l'eau (enfin au dio).

tugBoat a écrit:

Bonjour à tous, merci de vos retours. Bravo Bruno pour l'étendue de tes connaissances et surtout merci pour le temps consacré à les partager sur le forum

Merci pour le compliment : je suis d'autant plus motivé pour participer quand je vois la qualité et le niveau de ce montage...

Je me suis intéressé il y a quatre ans à ce fameux faux col à mazout, qui a débouché sur le passage à la chauffe au fuel et ses immenses implications politico-stratégiques dont nous subissons toujours, un siècle plus tard, les conséquences désastreuses.

Les trois avantages de la chauffe au mazout étaient au départ :
- Meilleur rendement énergétique
- Ravitaillement bien plus facile et rapide
- Beaucoup moins de fumées, ce qui permettait d'approcher l'ennemi plus près avant d'être repéré. Lors de la bataille des Falklands en 1914 ce sont les fumées des Scharnhorst et Gneisenau qui ont alerté la flotte anglaise qui ravitaillait à Port Stanley et lui ont donné le temps d'appareiller.

Le gros inconvénient du mazout pour les britanniques : alors qu'ils avaient du charbon chez eux, le pétrole devait être rapporté du Moyen Orient. Sous l'impulsion de Churchill, alors Premier Lord de la Mer (ministre de la marine) la stratégie fut alors de sécuriser à n'importe quel prix la ligne d'approvisionnement (Gibraltar, Malte, Suez/ Égypte, etc...). La Grande Bretagne et la France qui dominaient à deux le Proche et le Moyen Orient entrèrent en rivalité pour le contrôle de Suez et des champs de pétrole de Syrie et d'Irak, celui d'Arabie (pas encore) Saoudite n'ayant pas encore été bien évalué.
Les deux puissances se partagèrent leur zone d'influence (accord Sykes-Picot de 1915-1916) littéralement en traçant une ligne sur la carte à travers le désert, faisant fi des peuples et des nations qui étaient juste en train de s'émanciper sur les ruines de l'Empire Ottoman. Aux Français le Nord avec la Syrie, le Liban et le futur Kurdistan irakien, aux Anglais le Sud et l'Est avec la Palestine, la zone du canal, la Jordanie, l'Irak et les futurs émirats du Golfe. C'est là une des causes initiales de l'instabilité politique qui règne toujours dans cette région, la Grande Bretagne s'évertuant ensuite à flanquer la pagaille dans la Syrie française et la France faisant de même en soutenant les habitants de la Palestine, futurs israéliens ainsi que leurs actions "terroristes".

C'est fou de voir où ça peut mener de s'intéresser à un bête faux-col à mazout

Une lecture passionnante est le gros bouquin "Une ligne dans le sable" de James Barr (2017-Perrin/ Ministère de la Défense) qui raconte par le détail cette lutte féroce Franco-Anglaise de 1915 à 1950 et les énormes dégâts causés sur les peuples de cette région.

_Bruno

bgire a écrit:

Renaud. a écrit:

Très belle pièce, n'as-tu pas oublié le faux col à mazout ?

Pas de faux col à mazout pour cette configuration avec une carène rouge.
Le faux col à mazout est apparu quelques années plus tard quand les ports ont commencé à être pollués par le mazout qui flottait.
La chauffe au mazout intégrale commence vers les années 1916.
Les premiers cuirassés à chauffe intégrale au mazout furent les Queen Elizabeth britanniques de 1915.
Dans les années qui précédèrent les chaufferies utilisaient du charbon, puis du charbon aspergé de fuel pour améliorer son rendement. C'était le cas du Szent Istvan : il embarquait 1844t de charbon et 267t de fuel.

Avant guerre le navire portait une carène peinte en vert de Schweinfurt (acéto-arsénite de cuivre, appelé aussi vert de Paris, un composé très toxique). Dans ce cas-là une bande rouge-minium d'environ 1m était peinte au niveau de la flottaison dont le but était de surveiller visuellement le degré de dégradation de la coque.



_Bruno

Merci Bruno pour le partage de tes connaissances,

belle harmonie , le vieillissement tombe juste , belle œuvre, bravo .

PS Pour Bruno on a dit que les coquillages aimaient moins le vert ...Qu'en est il vraiment ? Dans les eaux dites chaudes .(paquebot ANTILLES ).

GONFARON a écrit:

PS Pour Bruno on a dit que les coquillages aimaient moins le vert ...Qu'en est il  vraiment ? Dans les eaux dites chaudes .(paquebot ANTILLES ).

Là, je n'en sais rien. Il est vrai que la Regia Marina a longtemps gardé des carènes en vert de Schweinfurt...
En tout cas ce composé est particulièrement toxique, mais je ne pense pas que ce soit là la cause de sa disparition : à l'époque, hélas, les considérations écologiques n'étaient pas prises en compte.

Par experience, les couleurs sombres ne favorisent pas la photosynthèse, donc à toxicité égale le noir devrait être le plus efficace, c'est ce que j'ai constaté personnellement.

A l'époque ça ne devait pas être le cas (Matrice dure uniquement ), mais il y a deux types d'antifouling, érodable ou à matrice dure (Non érodable). Le premier s'use avec le frottement de l'eau sur la coque lorsque le navire est en route, la couche s'use au fur et à mesure sur 2 à 3 ans libérant aussi à fur à mesure de nouveaux composants actifs et évacue du même coup les algues ou petits animaux, il reste donc très efficace tout au long de cette période. L'autre avantage, qu'au bout de 2 ans, il n'y a rien à poncer ou sabler pour remettre une couche, moins bon pour la nature, à l'inverse de la matrice dure où chaque couche s'accumule sur la coque, à un moment un gros sablage est necessaire.

merci Iceman29 .

Bonjour tugBoat.
Beau résultat sur le gréement ! Ce n'est jamais bien facile de tendre tout cela ensemble. Tu vas le présenter en diorama en route ou au mouillage, il serait bien de noircir une partie de la mâture, un peu comme la maquette en papier de la photo de la page 1, (je dois faire une fixation sur la suie ces temps-ci ! ).
Tu ne dois plus être très loin de la fin. Bonne continuation.
A+, PLEF.

Merci pour les indications PLEF . Le diorama sera navire en route. J'ai encore un peu de patine à faire, je verrai pour la suie, voir la fumée...

Bonsoir

Les nouvelles du diorama du Szent.
Petit rappel sur le travail déjà effectué : après avoir creusé au cutter la plaque de polystyrène pour simuler un peu de houle, posé quelques cordons de mastic pour les vaguelettes, j'ai délicatement collé du papier alu sans trop le plisser. Une couche d'apprêt Tam pour une bonne accroche puis une première couche de bleu clair (pas aussi turquoise que sur la photo).



Une couche de bleu foncé brillant en ménageant le pourtour de la coque :



Des touches de bleu-vert pour varier la couleur et le Szent est mis à l'eau  




Le trou est un peu large au centre du navire, mais sera comblé avec l'écume.



L'aspect bas sur l'eau de ce cuirassé est assez bien rendu  

Whoooooo! Très réussie ta mer !   Le mouvement est bien rendu et ton navire s'y intègre parfaitement !
Vivement la suite !
Jean