Savez-vous à quoi se réfère normalement le terme "Jeep Carrier" ?
Aux porte-avions d'escorte CVE
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
1918, le monitor HMS GLATTON nouvellement mis en service subi un incendie dans un magasin alors qu'il se trouvait à Douvres.
En raison de la proximité d'un navire de munitions, l'ordre de le torpiller a été donné le vice-amiral Keyes pour éviter une catastrophe plus importante.
Il a été déplacée plus tard et repose maintenant sous le terminal actuel des ferry.
Le HMS Glatton est resté dans le port de Douvres, une obstruction à la navigation, avec sa coque visible à marée basse, car le Conseil portuaire ne pouvait pas se permettre les 45 000 £ cités en moyenne par les entreprises de sauvetage. Finalement, ils ont demandé au capitaine du port, le capitaine John Iron, s'il pouvait le faire pour moins cher. Il a estimé que cela coûterait environ 5 000 £ s'il pouvait utiliser les bateaux de sauvetage déjà présents à Douvres.
Le Conseil accepta son offre et les travaux commencèrent en mai 1925. Quelque 12 000 tonnes courtes (11 000 t) de vase furent retirées de sous le Glatton et son grand mât et sa superstructure furent détachés de l'épave à l'explosif. Quatre allèges de levage, d'une capacité de 1 000 tonnes longues (1 000 t), sont louées, mais elles ne suffisent pas à soulever un navire de 5 000 tonnes longues (5 100 t) gorgé d'eau.
Il a fallu sceller tous les trous sur le dessus du navire et pomper de l'air dans chaque compartiment à un taux de 70 000 pieds cubes (2 000 m3) par minute pour rétablir sa flottabilité. La première tentative de levage a commencé le 2 décembre 1925 et a réussi à briser la succion qui le retenait au fond en combinaison avec la marée montante. Cela suffit pour le premier essai et le gros effort de levage commence le jour suivant.
Lentement, il fut déplacée, en profitant des marées, jusqu'à ce que le 16 mars 1926, il soit déplacée dans un profond ravin à côté de la jetée ouest du port pour sous-marins, près de la côte.
Le coût total était considérablement plus élevé que l'estimation initiale, mais toujours bien inférieur à celui proposé par les sociétés de sauvetage, qui ne dépassait pas 12 000 £. Elle est restée là, enfouie sous la plate-forme actuelle des car ferries.
Effectivement, pas trouvé de dessin du Courageous.
HMS Courageous.:
Le HMS Courageous (pennant number 50) est un croiseur construit pour la Royal Navy lors de la Première Guerre mondiale, puis transformé à l'entre-deux-guerres en porte-avions de la classe Courageous. Il fut le premier navire de guerre britannique, et le premier porte-avions d'un pays belligérant durant la Seconde Guerre mondiale à être coulé.
Lancé en 1916, il a notamment participé à la bataille de Heligoland en 1917 et dans d'autres opérations contre la Hochseeflotte de la marine impériale allemande.
Retiré du service après la Première Guerre mondiale, il est transformé en porte-avions de classe Courageous (aussi connue comme classe Glorious) en 1924, pour répondre au traité de Washington de 1922. Cette transformation s'effectue entre juin 1924 et mai 1928.
lancement à Toulon du Gymnote, généralement considéré comme le premier sous-marin moderne de l'histoire. Conçu par les ingénieurs Henri Dupuy de Lôme et Gustave Zédé, le Gymnote avait un moteur électrique et un périscope, il était armé de deux torpilles.
https://troisponts.net/
Dessin probablement réalisé par Louis Rémy Sabattier (1863-1935) représentant de sous-marin Le Gymnote, probablement à Toulon (Var). Une mention manuscrite en marge de la plaque de verre indique : " Le sous-marin le Gymnote. "
24 septembre 1940, le HMS Wellesley (lancé en 1815) est devenu le dernier navire de ligne britannique à être perdu face à l'action ennemie lorsqu'il a coulé après avoir été touché lors d'un raid aérien allemand. Wellesley a participé à la première guerre de l'opium et a été utilisé comme navire-école au début de la Seconde Guerre mondiale.
Il a été relevé en 1948 et échoué à Tilbury, où il a été démantelé. Certaines de ses poutres ont été utilisées pour la reconstruction des cours royales de justice à Londres, tandis que sa figure de proue se trouve maintenant juste derrière les portes principales de l'arsenal de Chatham.
Fin de l’Operation Menace, cette opération, dont on parle peu, est l’échec le plus retentissant de de Gaulle, et lui a longtemps porté préjudice.
Je vous raconte cette histoire navale peu connue. Par Loïc Guermeur.
https://fr.tipeee.com/caphornier/
Retour en arrière. Juin 1940. L’Allemagne envahit la France. Mais l’Empire colonial et la Marine française constitue une force encore une force importante. À Dakar, en juin, l’esprit est à la continuation des combats aux côtés de l’Angleterre.
Mais le 3 juillet 40, les Britanniques attaquent la flotte française à Mers El Kebir, suscitant la stupéfaction notamment à Dakar.
https://youtu.be/HIsBmvV9dpg
D’autant que le 8 juillet, Dakar, et surtout le cuirassé Richelieu est attaqué à son tour par les Britanniques dans le port de Dakar.
Le Richelieu, fleuron de la Marine Nationale, a quitté Brest le 18 juin, juste avant l’arrivée de l’armée allemande, alors qu’il est terminé à 90% seulement. Il manque des travaux sur l’artillerie notamment et n’a pas beaucoup de munitions.
https://youtu.be/gPkSi6PG4kQ
L’attaque du 8 juillet l’endommage fortement. Après l’échec d’une opération commando de nuit, le porte-avions Hermes envoie des avions torpilleurs Swordfish dont les torpilles créent une brèche importante à l’arrière du bâtiment, au mouillage dans la baie de Dakar.
Cette attaque achève de retourner une grande partie de l’opinion contre les Britanniques, les alliés d’hier. Vichy en profite pour remplacer les fonctionnaires locaux un peu trop enclins à continuer le combat, notamment le gouverneur de Dakar, Léon Cayla.
A Londres, le général deGaulle tente avec + ou - de succès, de rassembler autour de lui les français refusant l’armistice.
Cherchant à prendre pied sur une terre française pour gagner en légitimité, Dakar semble tout indiqué.
Peu légitime à ce moment, deGaulle est en plus discrédité pour avoir justifié l’attaque sur Mers El Kebir dans deux allocutions radiophoniques. Relativement isolé, Il lui faut faire un « coup » pour s’affirmer.
https://www.youtube.com/watch?v=JUr81_acSgs
Churchill est aussitôt enthousiasmé par l’opération sur Dakar. Port stratégique sur l’Atlantique, Dakar permettrait de protéger le trafic maritime remontant désormais par le cap de Bon Espérance, vers le Royaume Uni, la Méditerranée étant devenue dangereuse.
Le montage du plan est compliqué. 2300 soldats français doivent prendre pied à Dakar, appuyés par la Royal Navy dont le porte-avions Ark Royal, deux cuirassés âgés, le Barham et le Resolution, des croiseurs mais aussi deux avisos français
A Londres, on est persuadé que l’opération se fera sans heurts. En effet, l’Afrique Equatoriale Française (Gabon, Tchad) s’est ralliée à la France Libre fin aout 1940, et les rapports (datant de juin) montrent que Dakar est mûre pour le ralliement.
Autre motivation, à Dakar sont stockés les stocks d’or polonais, belges et une partie de l’or français. Cette manne financière permettrait de financer la guerre de deGaulle et de Churchill auprès des Etats Unis.
L’opération est montée à la va vite. Le convoi appareille fin août alors que les modalités de l’opération ne sont pas claires. De Gaulle privilégie une action rapide évitant les tirs fratricides. Pour le Richelieu, un bataillon de 76 hommes doit investir le navire (1500 équipages)
Une compagnie de la Legion Étrangère doit investir le quai pour interdire la communication du cuirassé avec la terre. Force pas assez nombreuse en cas de problème, mais dispositif agressif incitant peu au ralliement amical, le plan est maladroit.
DeGaulle n’a aucun contact local pour encourager la sédition. Les anglo gaullistes avancent donc en aveugle, sur la base de mauvais renseignements, avec une opération mal montée. Je rappelle qu’en 40, les opérations amphibies sont loin d’être au point comme en juin 44.
Dans le même temps, Vichy s’organise pour éviter que toute l’Afrique ne bascule, et envoie la force Y composée de navires modernes (croiseurs Georges Leygues, Montcalm, Gloire et contre torpilleurs Le Fantasque, Le Malin et l’Audacieux)
Franchissant Gibraltar sans encombre, les navires français ne sont pas signalés à Londres par la Royal Navy de Gibraltar, qui n’est pas au courant de l’opération sur Dakar. La Royal Navy tente d’intercepter la Force Y mais elle est trop rapide et se réfugie à Dakar.
Alors que l’opération Menace est basée sur la surprise, tout le monde à Dakar, s’attend à une attaque Britannique. Sur le Richelieu, le capitaine de vaisseau Marzin, commandant du navire fait préparer la défense.
Aube du 23 septembre. Les navires anglais croisent au large de Dakar, masqués par une forte brume. L’action se divise en 3 axes : neutralisation de l’aéroport, action psychologique et envoi d’émissaires.
Les gaullistes se posent sur l’aéroport mais l’opération est mal menée, ils sont faits prisonniers. Tandis que Dakar reçoit un message radio de deGaulle sonnant maladroitement comme un ultimatum... La brume masque la flotte anglaise et l’effet de surprise est raté
Enfin, D’argenlieu, émissaire de deGaulle, arrive en vedette sur le quai afin de parlementer. Mais reçu à coups de mitrailleuses, il doit rebrousser chemin. L’alerte générale est donnée. Mais l’opération se poursuit.
Deux avisos gaullistes tentent d’entrer dans le port afin d’y débarquer des troupes. Sonnant le « garde à vous bâbord » pour rendre honneur au Richelieu, celui-ci tire deux coups de semonce et les avisos rebroussent chemin....
9h. La brume se lève, dévoilant la force britannique.... l’amiral Landriaux, chef de la Marine à Dakar, organise la défense. Constatant l’échec gaullistes, les Britanniques décident de bombarder la ville, les cuirassés s’avancent mais le sous marin Persée tente de les intercepter.
Mais le sous-marin français est repéré. Alors que les tubes sont parés à lancer leurs torpilles, le sous-marin est attaqué par le croiseur HMS Dragon. Criblé par la flotte anglaise, il coulé à 11h37
De Gaulle tente d’empêcher les Britanniques d’intervenir mais il n’y parvient pas. Les communications sont mauvaises et la situation dégénère. Les batteries côtières touchent le Hms Cumberland ! La canonnade est lancée et les obus tombent dans les quartiers civils de la ville...
De son côté, le contre-torpilleur l’Audacieux, qui tente d’empêcher les navires ennemis de s’approcher est coulé également dans l’après-midi. Le bilan est lourd et les cadavres sont récupérés jusqu’à 20h30.
L’opération du 23 est un échec total. Le gouverneur de Dakar, vichyste, en profite pour faire basculer l’opinion publique dans une allocution radio tandis que la force M se retire pour la nuit. Mais l’opération ne s’arrête pas là.
La disproportion des forces interdit à la Marine de Vichy le combat en haute mer. Mais la situation défensive est particulièrement bonne, appuyée notamment par les canons de l’île de Goree. Au matin du 24 septembre, le poste de combat est sonné
Le Malin et le Fantasque appareillent vers 5h et patrouille en baie de Rufisque
L’aube se lève, brumeuse, la mer est agitée, et les navires français abattent les premiers avions anglais!
Un aviateur anglais est fait prisonnier. Lors de l’interrogatoire, il est stupéfait d’apprendre qu’il n’y ani allemand, ni italien à Dakar.
09h30. Les cuirassés Britanniques s’avancent de nouveau afin de bombarder Dakar, ouvrant le feu à 14 km
Le Richelieu s’apprête à riposter à 09h40 de ses puissantes pièces de 380 mm. objectif : le cuirassé Barham. Mais dès la première salve, la pièce 7 vole en éclats, le tube arraché est projeté à une 20aine de m de haut!
Ce n’est pas un coup britannique qui est responsable de l’incident mais l’obus du Richelieu qui a explosé lors de sa manipulation.
Le Barham a eu chaud! D’autant que le Richelieu continue à tirer avec ses pièces secondaires de 152 mm touche le britannique
Dans la baie, la bataille est générale entre les contre torpilleurs et les Britanniques. Le Malin est touché à son tour d’un obus de 203 et doit ralentir ! Les cuirassés britanniques s’attaquent désormais au Richelieu.
Le Hardi deploie un rideau de fumée devant le port! Pendant une heure, Les cuirassés anglais ont tirés 160 projectiles de 381mm pour aucun coup au but
De leur côté, les britanniques ont essuyé des coups. Le Bahram a encaissé encore quatre coups de 240 et le Resolution a été légèrement touché. Les avions britanniques revenus sur le porte avions déclarent que la DCA du Richelieu est d’une « précision indécente «
L’attaque du 24 septembre cesse. 400 obus de 381 mm ont été tirés pour un maigre résultat... même s’il y a des pertes françaises. De Gaulle lance de nouveaux appels, totalement inaudibles.
Tandis qu’une nouvelle attaque aérienne sur les croiseurs français est un échec total, L’amiral Cunningham songe à abandonner l’opération, deGaulle également . Mais Churchill insiste : »Que rien ne vous arrête « A Toulon, le cuirassé Strasbourg a appareillé.
La matinée du 25 septembre débute comme la précédente et l’amiral Landriaux ordonne au sous-marin Beveziers de se positionner sur la route empruntée la veille par les cuirassés britanniques
Commandé par le capitaine de corvette Lancelot (!), le sous marins s’avance, non détecté à 2500 m du Barham et tire 4 torpilles
Les cuirassés anglais viennent à droite toute afin de les éviter mais la Resolution est touchée, embarquant des tonnes d’eau
Les échanges d’artillerie et le Barham est encadré par le Richelieu ! L’anglais est même touché et doit ralentir.
Voyant la tournure de l’opération, Churchill fait enfin cesser le combat. Les anglo gaullistes batte en retraite. Le sous-marin Beveziers (nom d’une célèbre victoire française sur la Royal Navy en 1690) revient sous les hourras.
Bilan. L’opération coute de gros dégâts matériels aux anglais (notamment le Resolution), 36 morts. Côté France Libre, 2 morts sont à déplorer. 98 défenseurs de Dakars sont morts, et, 68 malheureux civils.
Les journaux américains, français et anglais se déchaînent contre Churchill qui est à deux doigts d’être destitué à la Chambre des Communes.
Côté Vichy, la résistance de la Marine permet d’assouplir les clauses de l’armistice. Hitler en profite pour accentuer la pression et menace d’envoyer la Wehrmacht en Afrique du Nord française, sans lendemain.
DeGaulle fut profondément ébranlé par cet échec. Le président Roosevelt garda l’échec de Dakar en mémoire bien longtemps, affectant la crédibilité du général.
Ce thread s’achève. Diverses Sources notamment ce livre anglais. Mais aucun livre dédié en France. On trouve nombreux témoignages dans différents livres en revanche.
Post scriptum. L’affaire couta son poste à l’amiral Britannique North. Déjà « coupable » de virulentes critiques contre Churchill après Mers El Kebir, il ne signala pas assez tôt le passage de la force Y devant Gibraltar.
PS 2 : DeGaulle était déjà mal vu par la Marine Française après avoir justifié l'attaque de Mers El Kébir à la radio, cette attaque à laquelle il participa, malgré ses tentatives pacifiques, accentua définitivement le fossé.
Ps3. Begarie et Huan ont fait cet ouvrage dont je ne soupçonnais pas l’existence. Erreur réparée, et livre commandé. Les éditions Economica, une mine d’or!
Et puisque vous êtes très gentils, des photos rares du Richelieu lors de la bataille de Dakar poke.
un post très bien bien documenté d'une période de l'histoire trouble
obéir ou pas aux ordres passer à DE GAULE ou pas je pense que pour beaucoup à l'époque ce fut un cas de conscience
une page d'histoire
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Francis Drake revient à Plymouth 3 ans après son départ avec 56 marins sur les 80 de l'équipage d'origine, il devient le 1er commandant à faire le tour du monde.
Une réplique de son navire le Golden Hind (à l'origine Pelican) se trouve à Londres.
La part du trésor de la reine était supérieure au reste de son revenu cette année-là.
Exposition du navire original:
Après les exploits de Francis Drake, le Golden Hind a été maintenu à quai au chantier naval de Deptford, à Londres pour une exposition publique devenant le premier navire-musée de l'histoire. Le navire y est resté de 1580 à 1650 environ, avant que la pourriture ne contraigne à le démolir. On pense que des restes du navire sont toujours situés à Convoys Wharf un ancien chantier naval à Deptford.
lancement à Brest du porte-hélicoptères La Résolue, renommée Jeanne d'Arc lors de sa mise en service en 1964. Navire emblématique de la MarineNationale.
Il fut notamment bâtiment-école d'application des officiers de marine et retirée du service en 2010.
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