Frégate USS Bonhomme Richard - 1779 : 2) Gréement [ZHL 1/48°] de Pierre Malardier

Merci à Fred et Yoann pour vos explications, ça me confirme certaines de mes déductions, et à Georges pour ses encouragements.

Mon fichier progresse bien rien de tel pour mettre des contradictions ou des erreurs en évidence.
J’en trouve côté plans du kit, mais aussi curieusement trois dans la monographie, doublons de numéro dans la nomenclature et aboutissement des manœuvres contradictoires

Encore un ou deux jours d’analyse et j’y verrai plus clair, en particulier pour déterminer tout ce qui s’accroche sous les hunes et le long des mâts afin de tout prévoir avant que je les assemblent. Je ferai aussi un bilan des poulies prévues et fournies.

Bonne soirée
Pierre

Bonjour Pierre,
Je n'ose imaginer ce petit moment douloureux que tu traverses face à la compréhension de ce gréement, mais de mon point vue je ne me fais pas trop de soucis quand à l'issue de cette épisode.
Avec l'aide d'Ekis, Fred, Yoann....je n'ai plus aucun doute.
Quel merveilleux moyen d'acquérir des connaissances; tu vas devenir une excellente source de renseignements et pour ma part je vais simplement suivre ce gréement essayer de comprendre et apprendre.
Courage et bien à toi!

Bonjour Clément
Non rien de douloureux, juste un autre puzzle, justes d’autres énigmes à résoudre. Par exemple la traduction chinoise donne « footstrap » , en général c’est un lacet de chaussure, faut juste imaginer que c’est le lien qui relie le marchepied tribord avec celui de bâbord....

Yoann gui a écrit:

Est ce normal que ton mât arrière penche ?

Oui en ce sens que comme je l’avais indiqué tout est posé comme un château de carte. Les mats bougent un peu, ils seront calés par des pièces prévues dans le kit pour la jonction mât/pont.
Je viens de recevoir un niveau laser que j’ai perché sur un pied d’appareil photo acheté il y a plus de 40 ans.
J’ai essayé, tout sera calé pile poil.

D'accord je m'en doutais un peu  .... J'ai débarqué en retard j'ai pas tout suivi  je suppose que tu as prévu des massifs évidées pour le pied ..
De tout façon on peut pas faire le gréement si les mâts sont entièrement fixés ou collés.
Il y a des vidéos sur l-hermione la dessus d'ailleurs c'est intéressant
Laser carrément .. est ce qu'il y a une quête de mat particulière ?

Bonne continuation pour le déchiffrage

Bonjour Pierre,
Normalement, (à moins que je dise une bêtise) tes mâts doivent être légèrement inclinés vers l'arrière, et leur stabilisation faite par le gréement dormant.
Pour le laser, j'utilise la même façon de faire, et c'est vrai que pour caler les vergues à l'horizontale, c'est super

Bonne continuation 

Amicalement Georges

Bonjour à tous 

L'analyse est terminée,je peux enfin raisonner avec les termes en français, appropriés  la marine du XVIIIe siècle.

Grâce au tableur et a ses fonctions de tri, de filtrage, et ses tableaux croisés dynamiques je peux savoir
- où aboutie une manœuvre et quel type de fil elle utilise. 
Mais aussi prendre le problème à l'envers:
- pour un type de fil quelles sont les manœuvres concernées
- pour tel bittons ou telle tablette (râtelier) ou tel taquet ou anneau sur le pont, quelles sont les manœuvres qui y aboutissent
- quel est le nom, ou le numéro de référence ( Boudriot ou ZHL), des manœuvres concernées par un mat, ou une vergue .
- lister tous les bras,ou les drisses, ou les écoutes, ou les cargues....
Enfin bref, brasser facilement l'information dans tous les sens.

J'ai beaucoup appris sur la manière de gréer un bateau à sec de toile sur ce kit (pas sûr que ce soit généralisable):
- Les vergues sont en position basses, proches des chouques ou de la proue pour le beaupré
- Les cargues fond, les boulines ,les écoutes et les amures ne sont pas installées, sauf les amures et écoutes de la grand voile et de la misaine.
- les balancines sont connectées aux cargues point : la boucle de l’extrémité de l'une est enfilée dans la boucle de l'autre. Dans cette boucle on enfile un axe en bois. Lorsque l'on tend les deux manœuvres ne font qu'une dans le prolongement l'une de l'autre. Cette jonction est remontée vers la vergue, sans doute pour faciliter la reconnexion avec le point d’écoute de la voile à sa remise en place
- les drisses les bras et les moustaches sont en place ainsi que caliornes et candelettes.
- sont aussi en place les haubans, galhaubans, étais, faux étais.

Je vais pouvoir reprendre, doucement.

Amitiés
Pierre

Bonjour à tous,

Je sais ce que sont les « clous de girofle «  dont parle le traducteur: ce sont les petits bâtons ( faite de connaître leur vrai nom) qui permettent de rabouter deux manœuvres.
J’ai fait le bilan de toutes les poulies nécessaires selon les plans, et l’inventaire de celles fournies dans le kit. Ça va être bon avec de petits ajustements.

Les travaux manuels vont pouvoir reprendre.
Quelqu’un peut il me dire comment on manipule cet outil. Il sert à faire une bosse avec du fil sur un etai pas loin de la hune pour former une sorte de boucle.




Amitiés
Pierre

Bonjour Pierre,
Cette bosse sur un fil s'appelle une pomme d'étai
Ce n'est pas très facile à faire mais au 1:48 ça devrait aller.
Le principe est de tendre un nombre impair de fils dans le sens de l'étai, de mettre au milieu une olive en bois ou tout simplement un enroulement de fil pour faire un renflement.
Puis, avec un autre fil, on tisse la pomme en passant dessus-dessous chaque fil vertical et en tournant jusqu'en haut.
Il faut s'entraîner un peu car les premières pommes d'étai qu'on fait sont souvent ratées.

Voici un lien sur le site de Gérard Chenivesse qui explique comment faire :
http://www.chenivessemaquettes.fr/mpartesienp42.htm
Amitiés.
Fred

Bonsoir Fred

Merci pour ces renseignements que je note soigneusement. Je commence à comprendre. L’olive en bois est en fait constituée des 3 petits cylindres qu’il faut coller empilés, puis poncer pour obtenir un cône. L’image avec l’aiguille ou l’on est en train de tisser est clé.
J’ai plusieurs outils de ce genre, je crois un pour chaque pomme.

Donc merci encore, mes recherches sur internet étaient sans résultat.

Amitiés
Pierre

Bonjour Pierre

Palans : sur les plans de la Recouvrance (AAMM), je m'étais demandé à quoi ils servaient. C'était à mettre à l'eau les canots.

Oui merci pour cette information, ça ce confirme. Et c’est par là que je vais commencer en me risquant à fourrer les pendeurs, opération que je n’ai jamais faite. J’ai cru comprendre que le fourrage devait se faire aussi pour la partie qui entoure les cosses.

http://www.arsenal-modelist.com/index.php?page=articles&articleid=48

Sur l-hermione blog etc on peut trouver quelque truc aussi
https://www.hermione.com/le-blog/1218-installation-d-un-faux-etai.html

Pour le fourrage tu peux utiliser ton tour maison
Tu fixés ton cordage et tu le fais tourner. J'avais une vidéo la dessus je vais essayer de retretrouver ça

https://youtu.be/OdNIn0s9VRg
La machine à fourrer de olga

Bonjour à tous,

La machine à fourrer quel beau sujet!
J’ai consulté plusieurs fabricants sur divers forum, à commencer par Fred, à qui je rend hommage ici à la fois pour son modèle en lego, et pour son modèle suivant construit autour d’un moteur et d’engrenages de rasoir électrique.
J’adore cette capacité à inventer une solution à partir de ce dont on dispose. Donc il faut se montrer à la hauteur, et je suis en cours de réalisation d’une machine à base de pinces crocodile, de débris d’antennes radio, de ma vieille perceuse, des roulements du tour à bois, et autres chutes de bois.
Ma vieille perceuse était au top de la technologie d’il y a 40 ans, elle dispose d’un variateur de vitesse. J’ai donc testé un accélérateur à base de pince étau qui permet de passer de quelques tour par mn à plusieurs centaines. Un peu comme la pédale d’une machine à coudre, mais manuelle.
Malheureusement j’ai égaré mon Mécano d’il y a 60 ans, une belle grosse boîte où il y avait des axes et des rouages. J’attends donc une commande pour vous montrer cette fabuleuse machine
Amitiés 
Pierre

Bonsoir Pierre,
Pour le fourrage de tous mes cordages, je suis resté au fait main, mais suis très intéressé de voir ta machine à fourrer.

Bonne continuation 

Amicalement Georges

Bonjour à tous 

J’ai reçu les pièces commandées chez Conrad: 4 roues dentées de 40mm et 3 barres en laiton diamètre 6mm longueur 50cm. J’ai donc pu faire un essai.
Le pouce de la main gauche règle la tension du fil en prenant appuis sur une barre en laiton. Le pouce de la main droite presse plus ou moins sur la gâchette de la perceuse pour régler la vitesse.
J’ai constaté avec plaisir que le fourrage progressait de lui même de gauche à droite et que la bobine de fil pour le fourrage suivait toute seule le mouvement en glissant sur un autre axe en laiton.
Le fourrage sur une longueur de 15cm a pris moins d’une minute, il est arrêté à chaque bout par une goutte de cyano, et son apparence est très régulière 
La partie gauche est mobile pour pouvoir fourrer de 0 à 35cm en une fois selon le besoin. Cet équipage mobile est maintenu en place par un serre-joint, après que l’on ait réglé la tension du fil. En cas de changement de longueur il faut repositionner la roue dentée gauche sur l’axe d’entraînement .
Le fil passe dans des tubes (ancienne antenne ) et est maintenu à chaque extrémité par une cheville en plastique. En cas de grandes longueurs on peut insérer sur le tube gauche et/ou droit une bobine d’enroulement du fil à fourrer.
J’ai copié ces idées et principes sur plusieurs sites et je remercie au passage Gilles et Fred pour leur contribution. 
À noter que l’axe d’entraînement peut être enlevé pour laisser place à un mât ou une vergue, et que l’on a donc à la fois un tour à bois et une machine à fourrer.
Amitiés 
Pierre

elle me plait bien cette machine à fourrer 
ça va me servir
Michel

Très astucieux cette machine

Maintenant que tu as une machine, je te conseille d'utiliser le fil le plus fin possible pour le fourrage, par exemple du fil à broder de N°60 qu'on trouve en mercerie. Plus le fil est fin, plus le résultat est satisfaisant.
Amitiés.
Fred

Yoann gui a écrit:

Laser carrément .. est ce qu'il y a une quête de mat 

En utilisant le laser sur la planche 24 de la monographie, il semble qu’outre la quille, le plat bord du passa avant est horizontal. Idem sur la maquette, je ne l’avais pas encore vérifié, mais j’ai eu le plaisir de le constater.
Toujours sur la planche 24 les 3 mats sont parfaitement verticaux, tenant compte de leur conicité.
Je vais donc reproduire la même chose sauf si on m’indique des informations contradictoires.
Cela répond également à la question de Georges 
Amitiés 
Pierre

Bonjour à tous,
Quelqu’un connaît il un vendeur pour ce type de crochet et d’œillet

Perso je fais moi même ...
Est ce que tu pourrais préciser la taille sur ta mono ?

Les crochets font entre 4 et 5 mm de haut si on se réfère à l’épaisseur de la hune et la taille des cap de mouton. Les œillets font entre 1 et 1,5mm de diamètre extérieur.
J’ai fait une grande quantité de crochets pour les palans des canons. Je peux en faire d’autres, mais je trouve ceux ci très esthétiques. Pour les œillets je ne sais pas faire.

Bonsoir Pierre,
Chez Rocri est ce que ça irait 3mm?
https://www.rocrimodellismo.com/fr/accastillages-et-accessoires-pour-maquettes/2723-Estropes-et-crochets-en-laiton-photograv%C3%A9s-3-mm.html?search_query=crochet&results=1