Frégate 36 canons XVIII° [création 3D] de Greg_3D

Glossaire :    

Les voiles à bord d'une frégate

Glossaire :


Grand voile : Le nom pour une fois est clair : la plus grande voile du vaisseau correspond au bas-mât du grand mât et à la grand-vergue

Voile de misaine : Placée au premier étage du mât verticale à l'avant du grand mât (voile qui participe fortement à la propulsion du vaisseau). Son nom provient d'un mot italien, mezzana, signifiant milieu.
 
Voile d'artimon ou Brigantine : A l'arrière du navire, le mât d'artimon ne fait rien comme les autres. Plus petit que le grand mât et que le mât de misaine, il ne porte pas à l'étage inférieur une voile perpendiculaire à la quille. La voile d'artimon est en effet placée dans l'axe de la quille, mais reste portée par une vergue. Son nom provient d'un mot grec qui désignait une voile des navires de l'Antiquité.

Voile de hunier : Les voiles de grand et de petit hunier sont placées au deuxième étage du grand-mât et du mât de misaine. Le mot hunier vient du nom que portent les mâts correspondant à ces voiles : grand et petit mât de hune.

Voile de perroquets : Au troisième étage du grand mât et du mât de misaine se trouvent le grand et le petit perroquet. Plus on grimpe, moins la toile utilisée est forte.

Voile de perroquet de fougue et voile de perruche : Aux deuxième et troisième étages du mât d'artimon se trouvent respectivement la voile de perroquet de fougue et la voile de perruche.
Il ne faut pas y voir une passion particulière des marins pour l'ornithologie ni une capacité particulière du mât arrière à servir de perchoir aux volatiles exotiques. Comme pour le grand et le petit perroquet, il s'agit d'une heureuse homonymie issue d'une racine grecque. En revanche, placée au-dessus du perroquet de fougue et plus petit que lui, c'est par analogie avec les oiseaux que la voile du troisième étage du mât d'artimon a été baptisée perruche. Quant au mot « fougue », c'est l'ancien nom du mât d'artimon.

Pavillon : Il est la marque de nationalité du navire et permet donc son identification en mer.

Glossaire :

Les focs (grand foc, contre foc, petit foc) : Ces voiles triangulaire sont placées dans l'axe de la quille et ne sont pas étendues sur des vergues, mais sur des cordages. Il en existe de plusieurs types et de plusieurs tailles, en fonction de la force du vent.
Elles sont fixées entre le beaupré et le mât de misaine. Mot qui provient certainement d'un terme anglais.

Voiles d'étai : Entre ses trois mâts verticaux, le vaisseau dispose de plusieurs voiles placées dans l'axe de la quille, disposées sur quatre étages. On les regroupes sous le nom de voiles d'étais.
Leurs formes et leur superficies sont très variables. Certains officiers du XVIIIe siècle mettent en doute l'utilité de ces voiles qu'ils accusent de contrecarrer l'action des voiles carrées du grand mât.
Ce qui n'empêche pas leur multiplication, plus à des fins de prestige et de beauté du vaisseau que pour la manœuvre.

Civadière : A l'avant du vaisseau, le mât de beaupré est incliné de 30 à 35° par rapport à la quille. Cette position est assez peu favorable pour recevoir le vent par des voiles carrées.
La civadière descend presque jusqu' à la ligne de flottaison, et tend à se remplir d'eau. Pour l'évacuer, des trous sont pratiqués dans la voile : les yeux de la civadière.

A très bientôt

Bon week-end à tous