Chalutier Marsouin L.270 et dérivés : accessoires [modélisation/impression 3D 1/33°] de Iceman29

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Barnouic a écrit:

3 degrés ça me parait bien et toi tu en penses quoi ? Me dis pas que c'est égal...

Je te laisse seul juge car c’est ton projet.

Barnouic a écrit:

Pénétration pont (très simplifiée) :

Merci, c’est plus clair.

Il me faudrait les côtes de ce nouveau dessin, je vois que le tube de cheminée continue de descendre sous le pont, de combien?

Ce croquis montre le principe de pénétration dans un carneau. Pour ce qui nous concerne on pourrait se satisfaire du profil au dessus du pont.

La plaque de pénétration est plate (comme une grosse bride  à  épaulement) alors que la selle de renfort est adaptée à l'inclinaison, son collet étant assez haut (3 à 5 fois le rayon de raccord) pour limiter les contraintes de cisaillement dues au mouvements du bateau.

@ Hub92

"1,2m c’est pour une cheminée industrielle"

Comme toi j'ai trouvé ça gros mais regarde bien l'image du L.270 et compare le diamètre apparent de la cheminée avec la largeur des fenêtres au plan (pas les tiennes qui sont de vraies baies vitrées LOL) et tu verras que le 1,20m est bien là. Noter que la cheminée est doublée pour limiter le rayonnement.

Pour info j'ai démarré dans la vapeur, chez Babcock notamment .

Ok avec doublage ça le fait et j’ai bossé en sucrerie ou l’on produisait plus de 200 tonnes/ h pour le process et nous avions 4 chaudières babcock .
Mais je trouve cela énorme ce 1,2m

"La partie haute noire sera imprimée à part, à cause de la limitation â 245 mm de l’imprimante, la cheminée posée droite fait plus de 250mm hors tout."

J'en étais resté à 240mm à 3 degrés...

Note ; Il est probable que les tuyauteries d'échappement soupapes et d'alimentation de la corne de brume traversent le pont au travers de la plaque de pénétration(s), rectangulaire au moins côté quartier officiers.

J'ai gardé 250 mm  comme sur ton plan, même à 3°. Je parle de plus de 250 hors tout quand la cheminée est dans sa position d'impression, donc à 90° du plan de base plat XY. Cette pièce fait bien 47-48 mm de haut comme sur le plan.



De toutes façon les supports d'impression nécessaires sont sous la cheminée, ils font 4 mm de haut. Ils sont bien sûr enlever après impression.

La solution des 2 pièces est obligatoire. Ca ne se verra pas une fois les deux pièces collées.

Détails de la coupe hz comme montré précédemment sous la collerette. C'est le meilleur endroit pour faire le raccord.



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Intéressant vos différents parcours.  

J'ai travaillé sur des grosses chaudières Foster-Wheeler marine à haute pression avec surchauffeur pour produire de la vapeur à 65 bars et 550°, au début de ma carrière.

Sur ces super tankers ( VLCC) à turbine Stal-Laval de 32 000 cv,  il y avait soit une chaudière et une chaudière auxiliaire un peu plus petite pouvant servir de secours à vitesse réduite, soit sur d'autres navires 2 chaudière identiques.

Même type de chaudière:







Turbines Basse Pression et haute pression de marche avant, on peut voir aussi la turbine de marche arrière qui ne sert qu'à ça,  de 16000 cv et le réducteur épicycloïdal (Très grand ratio de réduction de vitesse de rotation), puis l'arbre porte hélice  qui tournait à 80 tr/mn..





Puis pendant mon service militaire, j'étais à la chauffe dans la chaufferie avant d'un escorteur d'escadre, 2 chaudières Indret fournissait la puissance au Turbo alternateur du bord et au demi groupe de propulsion de 30 000 cv ( Machine avant ).
La puissance totale développée était de 63 000 ch.



Puis j'ai travaillé le reste de ma carrière sur différents types de chaudière auxiliaire ( de récupérations dans les cheminée de navire et de mouillage, sur ces navire équipé de moteur diesel)  équipant les navires sur lesquels j'ai navigué, parfois des chaudière à vapeur basse pression, parfois à huile thermique (Fluide caloporteur, c'est le therme, pas d'eau, mais une huile spéciale haute température, pression 1 bars, temp 200°c). On avait également un incinérateur à bord, pour bruler les résidus de fuel lourd, d'huile.

Ca été passionnant, la propulsion à la vapeur est quelque chose à part, ca a quasiment disparu maintenant dans la marine marchande, les diesels marins marchant au gasoil, fuel lourd, ou au gaz méthane, ont pris le pas sur ces installations vapeurs très gourmandes en énergie.

65 bars / 550 degrés  c'est du gaz... j'imagine la mise en température des turbines.

Superbes ces turbines vapeur , en sucrerie les chaudières servaient à alimenter des turbos alternateurs pour la production d’électricité sous 43 bars , les échappements à plus de 2 bars servaient eux à l’évaporation des jus et la cristallisation, la vapeur était utilisée en 5 effets successifs pour être tirée au vide sur une énorme colonne à vide .
Je travaillais au bureau d’étude sur la planche et sur mes 7 années nous sommes passés de 12000 tonnes à 20000 tonnes/ jour de traitement de betterave.Et durant la production j’étais posté comme surveillant de fabrication.
De belles années …avant les suivantes

Oui, il y avait toutes une procédure avant l'appareillage qui durait 2 à 3 heures. Ca commençait par la purge et le réchauffage de l'appareil de manoeuvre ( Qui commande la marche arrière et la marche avant et le stop bien sûr) et des tuyaux de cet élément vers les turbines, puis les turbines qu'on faisait tourner par le vireur électrique de la ligne d'arbre à très faible vitesse.

La fuite de vapeur surchauffée est très dangereuse et invisible, on l'entend mais on ne la voit pas à l'inverse de la vapeur saturée.

Dans ce cas pour localiser la fuite précisément qui venait en général d'un joint d'une bride de tuyau, on avançait vers l'endroit avec un chiffon fixé au bout d'un long manche en bois, dès que le chiffon bougeait, on y était..
Et on savait quel tronçon isolé pour démonter et changer le joint.

Citation :

65 bars / 550 degrés  c'est du gaz... j'imagine la mise en température des turbines.

Hubert ! le sucre ça pue et les inter-campagnes sont tuantes... J'ai donné.

Pascal : 160 bars dans la g... et t'es mort, aussi.

Le sucre ça ne pue pas ce sont les eaux usées qui fermentent, le sucre ça sent le caramel et nous avions une distillerie qui sentait tous les alcools de fruits.
On y retrouve toutes les techniques , mécanique, électricité, hydraulique , thermodynamique , chaudronnerie etc…
Et les inter- campagnes super période de gros travaux avec planning serré, la nature n’attend pas .

j'aurais du dire les sucreries... Mais je crois qu'on est en train de pourrir le sujet de
Pascal...

Hub92 a écrit:

Le sucre ça ne pue pas ce sont les eaux usées qui fermentent, le sucre ça sent le caramel et nous avions une distillerie qui sentait tous les alcools de fruits.
On y retrouve toutes les techniques , mécanique, électricité, hydraulique , thermodynamique , chaudronnerie etc…
Et les inter- campagnes super période de gros travaux avec planning serré, la nature n’attend pas .

La betteraves, ça ne se passait pas entre Paris et Nancy? Je passais devant une sacrée usine par la nationale à l'époque en allant à Chalon en Champagne. C'est le pays du sucre par là!

J’étais à Reims à l’époque , loin de la mer déjà

Oui d'accord, mais très près du Champagne, et de la distillerie du Whisky Guillon..

Un autre style de chaudière!

https://www.distillerie-guillon.com/fr/#

C'est pas mal non plus.

A l’époque elle n’existait pas par contre la distillerie Dillon ou Clément sous d’autres tropiques j’ai bien connu .

Ah, d'accord, c'est la seule source sur ce mont, sans calcaire dans l'eau, en Champagne. Sinon ce n'était pas possible distiller du whisky.

Je connais celle de Dillon dans le quartier Dillon, j'allais en face chercher des films en cassette VHS pour le bord dans le vidéo club qui était en face dans les années 1980 à 2000.

Celle de Clément est superbe.

On ravitaillait par caboteur la Martinique ( quand la raffinerie de la SARA n'a plus suffit ) et la Guadeloupe en butane, kérosène, essence, gasoil et fuel lourd, ce dernier pour EDF.

On allait chercher les produits à Trinidad, Curacao, Aruba, parfois Saint Eustache chaque semaine. La vie était belle et dure en même temps..

J’ai travaillé un peu pour la femme d’un béké du groupe Ayot .
Dur d’être métro aux Antilles

Ma compagnie de navigation était basée au Havre, donc on n'avait pas de rapport direct là bas pour le travail, à part notre agence basée au Lamentin.

Plaque de pénétration / embase cheminée



Sans logiciel de dessin : "Mains du matin : chagrin !"  

Adaptation de la selle de renfort suivant la valeur de l'angle "C".

Je résume avant de me lancer dans la modification:

3° d'inclinaison donc.

La selle est la même que celle que j'ai déjà dessiné, seule la plaque diffère avec une extension d' à peu près 1 cm à l'arrière.

Correct?

3° et

Pour la plaque tout ce que je sais c'est qu'elle est plate et que c'est la selle qui s'adapte  après tu fais au mieux...