Aviso torpilleur 1905 en Scratch intégral au 1/100ème

J' ai hate de voir le "final" avec chandeliers et filières à poste, définitivement  une pièce d'exception

Chers amis,
Quelques nouvelles de mon Lieutenant BOURAKOV ; après avoir utilisé tous les prétextes pour reculer le moment où il fallait bien se mettre à l'exécution des chandeliers et de filières, je me suis mis au travail
Avant d'aller plus avant, lors d'un précédent post, FOX 23 m'avait fait part d'un artisan faisant de la découpe numérique sur bois ; souhaitant commencer un nouveau modèle, si cet ami pouvait me communiquer ces coordonnées, cela m'obligerait.

Concernant mes chandeliers et filières, je me suis mis au travail (à reculons).
Les chandeliers (en photodécoupe) sont soudés sur un plat reprenant la bordure verticale du pont (toujours en photodécoupe).



Pour les filières (0,12mm) un grand merci aux vapoteurs et à leurs sociétés de constructeurs qui fournissent sur Internet des fils métalliques (résistifs) de tous diamètres.
Après mise en place des filières (collages à la cyno), l'ensemble est peint à l'aéro.

Suite à une fausse manip, je continue ce topic.
Les filières étant mise en place, puis peintes à l'aéro, il ne reste plus qu'à coller l'ensemble à la cyano.

Sur les photos ci-après, je précise, pour information que la hauteur des chandeliers est de 11 mm !





Bref, après ce premier essai, il reste encore beaucoup de travail !
Bien cordialement à tous
Hubert

bravo tu nous fait un superbe travail  félicitation pour tes chandeliers un sacré travail
bonne continuation
A plus 
Michel
andraud13780

Superbe, du très beau travail.

Superbe, C'est précis et fin

Mon dieu quel travail . C est superbe.

c' est vraie un super travail soigné et finesse
bravo
Michel
andraud13780

Hubert bonjour, MP   avec mes excuses !

Ce modèle devrait aller directement au musée de la Marine, non ?

Est-ce que c'est le même type que celui reconstitué dans ce grand classique youtube (qu'on voit dès les premières minutes) ? https://www.youtube.com/watch?v=gRckaEkuRAo

Chers amis,
un grand merci pour vos réponses qui sont bien encourageantes ; j'avoue bien volontiers que lorsqu'un modèle est achevé à 80%, j'ai tendance, suite à une certaine lassitude, à baisser un peu les bras.
Grace à vous, je vais me remettre à mes chandeliers
Merci à Fox 23 pour sa réponse en MP.
Pour répondre aux propos de Serge 07, les chandeliers, au droit des tubes lance-torpilles étaient effectivement rabattables  (heureusement !).
Ses propos concernant l'administration (même si je ne les partage pas en totalité - ceux des archives de Rochefort ou de Châteaudun, se mettent en quatre pour vous fournir des archives numérisées à des prix dérisoires) posent effectivement un véritable problème.
Lorsque je commence la construction d'un modèle, je dispose de l'ensemble de la documentation historique ; actuellement (et sans me vanter ) je pense être la seule personne en France à disposer de l'ensemble des plans d'A. Normand concernant ces torpilleurs ; il me serait possible de publier une belle monographie à cet effet qui pourrait combler bien des modélistes !
Malheureusement, et suite aux engagements écrits que j'ai du signer (par le biais de mon correspondant russe) au musée de St Petersbourg, il m'est formellement interdit d'éditer toute image de plans leur appartenant. Ces documents sont donc et resteront donc perdus pour tout le monde !
Certes, il est toujours possible de demander des droits de publication (bonjour la somme à verser !!!) mais dans le cas du musée de St Petersbourg, c'est franchement impossible (barrière de la langue, pas de réponse aux mails,...).
Pourquoi ne pas autoriser la publication d'un plan (avec la mention "avec l'aimable autorisation de ...") plutôt que de le laisser à la seule et libre disposition des araignées ....
Bien cordialement à tous et encore merci.
Hubert

Bonjour,

Très beau travail Hubert, c'est magnifique !

Petite question indiscrète, elles t'ont coûté combien les hélices?. Si c'est top secret, don't worry !.

Tu dis que tu peux avoir des archives numérisées à prix modiques, comment fais-tu car au SHD de Vincennes .... ça coûte un bras !!!! et l'épaule avec !! 

@+

Alain

salut Hubert

très joli travail la patine est comme je l'aime , présente et discrète a la fois
les caillebotis sont peint peints ou c'est PE "naturel" ?
cheers
Nicolas

Chers amis,
Pour répondre à la question de d'Alain TENEZE, il ne m'est pas possible de te donner le pris de fabrication des hélices ; celles ci font partie d'une commande à la société IDO regroupant les 2 canons de 75 mm et leur affuts, les 4 canons de 47 mm, 6 manches à air (en 2 tailles différentes) et autres bricoles. L'ensemble m'a couté environ 400 €.
Un peu cher, diront certains, mais quant on aime, on ne compte pas (sachant qu'un modèle me prend entre 5 et 7 ans, les frais s'étalent largement !).
Quant aux propos de Nicolas concernant la patine de mon modèle, j'ai immédiatement tiré sur papier son post et l'ai fait encadré pour l'exposer dans mon atelier
Quant on connait le talent du personnage en matière de patine, les frais d'encadrement en valaient la peine !
Plus sérieusement, les caillebotis sont en photodécoupe peinte à l'aérographe.
Concernant leur patine ultérieure, je pense avoir trouvé la solution : suite à une reprise de la teinte grise de la coque à l'aéro, son jet (passé à environ 10 cm, dilution 70%, pression 1 Bar) a un peu débordé sur ces mêmes caillebotis bois donnant une nuance grise imperceptible et un effet de patine assez impressionnant et surtout très réaliste !!!!!

Avant de vous laisser, j'ai laissé un mail sur la rubrique truc et astuces sous le titre "table croisée" ; ci d'aventure, certains avaient tenté l'aventure, leur retour d'expérience me serait précieuse.

bien cordialement
Hubert

H. MALLET a écrit:

Concernant leur patine ultérieure, je pense avoir trouvé la solution : suite à une reprise de la teinte grise de la coque à l'aéro, son jet (passé à environ 10 cm, dilution 70%, pression 1 Bar) a un peu débordé sur ces mêmes caillebotis bois donnant une nuance grise imperceptible et un effet de patine assez impressionnant et surtout très réaliste !!!!!

bonsoir Huber

je ne savais pas que tu maitrisai aussi bien l'aéro ,car quant tu m'avait demandé des pistes sur le vieillissement de tes caillebotis ,j'ai volontairement omis la technique du voile de gris très dilué ,car assez difficile a mettre en œuvre ..mais je vois que tu maitrise la chose ,certes au début ,suite a un acte "involontaire" ..mais tu a su capter et répéter le processus ...
nickel comme méthode
cheers
Nicolas

Cher Nicolas,
Comme tu l'a compris, ma maitrise de l'aérographe ne va pas bien loin !
Toutefois, grâce à cette erreur, je vais enfin tenter un nouvelle forme de patine !
Dilution à 90%, pression inférieure à 1 bar et advienne que pourra !
Bien cordialement
Hubert

Chers amis,
Absent depuis quelques temps de ce forum, je travaille actuellement à la mise en place des chandeliers et des filières.
Lors de ce travail, un accident (chute d'un pot de peinture) a réduit à néant mon gréement.








Passé un grand moment d'abattement (c'est le moins que l'on puisse dire), la première question comment décoller toutes ces manœuvres collées à la cyano ?
Un de mes amis du CLUB MER m'a donné la solution : prendre un fer à souder (pointe conique fine) et l'appliquer sur le collage.
Après 2 à 3 secondes, la cyano se liquéfie totalement et permet de retirer la manœuvre sans aucun problème !!! 
Je vous livre dons cette recette qui, je l'espère, pourra vous rendre service.
Je retourne donc à la restauration de mon gréement,
Bien cordialement à tous
Hubert

J ai connu ce genre d accident , sur le coup c est terrible , apres il faut garder la tete froide et faire l inventaire des degats en croisant les doigts pour que se soit réparable.  
Vivement de nouvelles photos.

Terrible coup du sort ! Merci pour l'astuce. Pour les pièces en métal, je les passe à la flamme d'un briquet pour enlever la cyano.

Pas de chance c'est toujours ce que l'on redoute   Tu as un décolleur de cyano dans les 5 € plus pro que les bidouilles Chez " fareprodirect.com " ref CTDB-20 tel client 02.96.48.10.60  bonne suite

Oh M.....!!! Je te souhaite un bon courage pour la restauration 

Je compatis...

Deux des plus redoutables dangers de notre activité sont le "carpet monster" (le tapis bouffeur de petites pièces) et le "pot de peinture balistique".
Alors que le premier peut attaquer à tout moment, le second attend sournoisement son heure pour frapper vers la fin : j'en sais quelque chose moi aussi.
Je te rassure : on grille quelques neurones, on abonde la pollution sonore mais on survit et comme ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...

Bonne récupération  
_Bruno

Ben mon pauvre vieux, tu ne méritais certainement pas pareille avanie !

Je croise les doigts pour que tout soit récupérable sans dommage (à part le mat  ) et que tu puisse nous montrer très prochainement la résurrection de cette maquette hors normes !

Bon courage

Chers amis,
D'abord un grand merci pour vos messages d'encouragements qui m'ont fait choisir entre un modèle "direction poubelle" et une opération de restauration (ce qui est un comble pour un modèle non terminé !).
Donc grâce à vous, mise en place de l'opération "restauration".
Dans un premier temps, dépose de l'ensemble du gréement soigneusement collé à la cyano : le fer à souder est équipé d'une panne cylindro-conique  assez fine : après deux secondes de chauffe, la cyano se liquéfie (voire, se vaporise) et les différents haubans se décollent sans problèmes.
Une fois les 2 mats dégagés, petite trempette d'une bonne heure dans un bains d'acétone et je peux enfin récupérer l'ensemble de mes ferrures (dont les pièces ont été heureusement à l'argent).
Il ne reste plus qu'à refaire ces mats et remettre en place les différentes ferrures.



La mise en place de toutes ces ferrures avant peinture permet de les rectifier plus facilement.
Par rapport à la première version, j'ai procédé à plusieurs modifications :
- sur la vergue du mat avant, j'ai supprimé l'ensemble des poulies, certes "intellectuellement plausibles" mais trop grossières pour l'échelle,
- de plus, j'ai abandonné la peinture "ton bois" pour une peinture uniformément grise qui donne un peu plus de finesse. De plus, j'ai du mal à croire que les marins russes revernissaient les mâts chaque année ! A mon sens, quelques bonnes couches de la même peinture de la coque et cela faisait la blague.
Mais je vous laisse juge sur la base des photos ci dessous.
La nouvelle vergue :



le mât avant terminé :



En dépit de la mauvaise qualité de ces photos, je pense que le résultat est un peu plus fin sur cette deuxième version. 
Mais c'est à vous de juger.
Je vais enfin pouvoir retourner à la pose des chandeliers et filières.
Bien cordialement
Hubert

Ce travail m impressionne toujours autant, un régal.

Je parlais de résurrection, c'est vraiment le cas, il fait plus "professionnel" avec sa mature grise et est toujours aussi étonnant de qualité par ailleurs.

Après ces travaux de "restauration" de la mature, j'ai enfin pus reprendre mon travail sur les chandeliers et filières.
Après quelques déboires, la manip devient la suivante :
La méthode de soudure est inchangée, sauf le collage d'une planchette sur le gabarit qui va permettre d'aligner correctement la tête des chandeliers. 



Ensuite, il faut mettre en place les filières ; dans un premier temps, j'avais utilisé du fil métallique de 0,15 mm ; grosse erreur !
Une fois ce fil mis en place, il va se déformer au moindre choc et il sera particulièrement difficile de le redresser. En conséquence, il sera remplacé par du fil de nylon (fils à pèche) qui présente de nombreux avantages (voir plus loin).




NOTE IMPORTANTE : les fils de nylon sont collés uniquement sur les 2 chandeliers d'extrémité ; en effet, tôt ou tard, ces chandeliers vont se tordre et vous serrez bien ravis de constater que le fait de pouvoir faire coulisser ces filières au travers des dits chandeliers vous permettra de les redresser. 

Concernant la mise en place, il est utile de mettre en place une petite cale de bois (collée au double face) permettant de bien aligner le collage.



Il se peut qu'après mise en place de l'ensemble, les filières soient un peu détendues ; si oui, mettre en chauffe le fer à souder et approcher la panne à environ 1 cm : comme par miracle, le fil nylon va se tendre !



Il ne reste plus qu'a confectionner l'accastillage complémentaire ; mais nous reviendrons !

Super astuce que cette de la.panne et du fil de nylon! C'est toujours aussi beau.

Bonjour,

Encore un cours complet de trucs et astuces !
Merci de partager.

L'astuce de remplacer les filières par du fil de pêche est judicieuse, mais j'ai toujours la même interrogation : il me semble que la couleur du marqueur indélébile habituellement utilisé pour "teinter"le fil de nylon s'estompe avec le temps. Illusion de ma part ou réalité ?

Steph

J'ai les mêmes doutes à ce sujet ; c'est pourquoi je peins l'ensemble à l'aéro avant la mise en place de ces rambardes.

Bonjours
Superbe travail de restauration,
j'ai découvert des astuces que je vais mettre en application sur mon bismarck,ne serait-ce que le collage du nylon en bout de rambardes
je suis avec interet
Amitiés
Eric

Une fois ces rambardes terminées (du moins coté tribord) j'en ai profité pour réaliser quelques accessoires.



De gauche à droite, les échelles de coupée, les bites d'amarrage, les galoches et 4 manches à air.
Concernant les bites d'amarrage, la plaque de base est en photodécoupe ; les deux bites sont tirées d'un rond de laiton de 2 mm de diamètre
réduit au tour à 1,5 mm (inutile de dire que l'usage d'une contrepointe tournante est obligatoire).
Pour leur soudure sur la plaque de base afin de respecter le parallélisme et la perpendicularité est la suivante :elles sont débitées avec une surlongueur de 3 mm. Sur une planchette de 3 mm, on perce 2 trous de 1,5 mm de diamètre, on positionne la plaque de base puis les 2 bites.



Il ne reste plus qu'à souder l'ensemble, ainsi bien immobilisé (on notera que j'ai utilisé sans vergogne - mais avec son autorisation - l'idée de la pige de Nicolas).


Concernant les galoches, il s'agit d'un empilement de divers plats, brasé à l'argent :




L'ensemble est ensuite débité à la scie. J'en profite pour vous recommander pour la découpe de ces très petites pièces en laiton d'utiliser les lames de scie de chez l'Octant SBR6/0 - 32 dents au centimètre ! A 8 € les 12 c'est un peu cher, mais cela coupe le laiton comme du beurre  et avec une précision diabolique.

Une fois l'ensemble terminé, il ne reste plus qu'à mettre en peinture.



Y compris les rambardes et surtout les filières.

Il ne reste plus qu' mettre tout ce petit monde en place !
Concernant les échelles de coupées, elle étaient au nombre de 2, l'une fixe en métal et l'autre, en bois, et  amovible en navigation.



Comme on peu le voir, avant la mise sous vitrine, il y aura de nombreux travaux de finition à prévoir (enlever les bavures de colle, reprendre la gravure, poser les clairs de glace dans les hublots ...).
Mais ceci sera une autre histoire