Dans la commune, Jean-Luc Meklemberg est déjà bien connu comme l’artiste peintre qui a proposé durant la période du rallye du Boulonnais une fort intéressante exposition de toiles consacrées au monde automobile. Pour cet homme un peu touche-à-tout, l’autre face cachée est une passion pour le modélisme militaire et en particulier sur la Seconde Guerre mondiale.
Le modélisme concernant la Seconde Guerre mondiale est devenu la grande passion de Jean-Luc Meklemberg qui a fondé une nouvelle activité à savoir « Samer-Wargame ». Pour l’encourager, la commune a mis à sa disposition dans les anciens locaux de l’usine Bic-Conté un local où il peut entreposer ses modèles réduits au 1/72e.
Dans son antre aménagé avec soins pour utiliser le plus rationnellement l’espace, des centaines de boîtes contenant des milliers de maquettes sont parfaitement alignées et prêtes à servir pour la reconstitution des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale.
Redonner vie à des grands moments d’Histoire
Après avoir récupéré, à son décès, le matériel d’un ancien passionné de Wimereux, Jean-Luc Meklemberg se livre à sa passion. Il a notamment imaginé les combats du débarquement le 7 juin 1944 à Buron à proximité de Caen entre les troupes alliées débarquées la veille de Juno Beach et les occupants de la 12e Panzer SS du maréchal Rommel.
Pour cette reconstitution, l’amateur a utilisé de nombreuses figurines que l’on trouve dans le commerce, mais surtout il a donné vie à une multitude de décors parfois avec des matériaux hétéroclites. Dans ce décorum qu’il veut perfectionner le mieux possible pour coller à la réalité, le passionné réalise en quelque sorte un devoir de mémoire en hommage à son père qui, en septembre 1939, alors qu’il terminait son service militaire dans la cavalerie a livré combats lors de l’invasion de la Pologne.
Un loisir ouvert à tous, dès 12 ans
Sur la reconstitution présente dans la pièce, on découvre également les chars canadiens de la 9e Brigade des « North Nova Scotia Highlanders », appartenant à la 3e division Canadienne, celle qui délivra la région de Samer-Desvres de l’occupant nazi en septembre 1944. Le passionné qui souhaite faire des émules, indique « que le Wargame n’est pas réservé aux militaires à la retraite, mais bel et bien ouvert à un large public, masculin et féminin, vieux et jeunes… La seule restriction étant fixée par la fragilité des objets qu’il faut manipuler, ce qui implique un âge minimum d’une douzaine d’années, car le Wargame est un jeu mais pas un jouet. »
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