Dundee thonier L'Avenir - Concarneau 1906 [base AL Marie-Jeanne + plan AAMM 1/50°] de jfpierre (chantier)

Premières photos de la construction donc, rien de transcendant. 
Disons tout de suite que je n'ai pas suivi la procédure proposée par le kit.

Avant la pose des couples, la quille, l'étrave et l'étambot ont été épaissies par placage de chaque côté pour atteindre 5 mm et respecter l'échelle (la planche de CTP fourni ne faisant que 3 mm). Ceci permet également de réaliser facilement la râblure.

La quille a été percée et munie de 2 tubes en laiton (3/4 mm) dans lesquels s'enfilent des tiges en acier (3 mm). Compte-tenu de la petite taille du modèle, ce montage est assez rigide pour servir tout au long du chantier. Il sera utilisé pour la présentation de la maquette terminée, en la dégageant bien du socle tout en permettant de donner un peu de gite suggérant le vent.

Bonjour,
Je me lance dans ce chantier ,après LA RECOUVRANCE ,
Bonne continuations à toi

Les couleurs de l'Avenir sont sympa
C'est un chantier en cours ou déjà avancé ?
A quoi sert la fente entre le mat et le panneau central ?

Bonsoir et merci pour vos commentaires.

@JIPY : tu construit ta Recouvrance à partir du kit Soclaine ?

@Yoann : oui, les couleurs de l'Avenir sont sympa ; et le rose était déjà pris  (j'ai choisi de présenter le bateau au neuvage, donc pas de patine comme tu l'as si bien faite ; ce sera pour une autre fois). Le chantier est terminé mais je poste les photos au fur et à mesure lorsque j'ai un moment. La fente que tu indiques n'en est pas une : c'est un tenon/mortaise qui permet d'ajuster le positionnement du pont sur la quille (voir la première photo). Pratique et ça tombe très bien.

Quelques vues de détail pour poursuivre :

La galoche d'aussière et l'apôtre qui servent au relevage de l'ancre et au filage du chalut


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Le gouvernail fonctionnel sur ses 3 charnières ; pour le passage de la mèche, j'ai un peu galéré pour comprendre la réalisation du chapeau de gendarme qui ferme la citerne, et en plus on ne le voit pas ... 


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Le tableau arrière, le poste de barre et la barre. Vous devinez sans peine la fonction du tabouret percé fixé sur le tableau . La barre d'écoute passera au-dessus de la barre de gouvernail ; ce n'est pas toujours le cas mais ce choix permet d'éviter de trop forcer sur le safran lorsque le bateau cule


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Les cadènes de haubans réalisées en feuille d'aluminium. Les "garnitures" des préceintes sont entaillées pour leur mise en place.
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Voilà pour ce soir, il est une nouvelle fois temps de passer à table.
Bien à vous, JF

Oui avec le kit Soclaine et quelques ajustements

Bonsoir,

@JIPY : OK, je crois bien qu'il te faudra pas mal d'ajustements du kit Soclaine pour obtenir un bon résultat : le plan de l'AAMM est une bonne référence.

Et voici quelques nouvelles photos de la construction de l'Avenir.

Début de la pose du pont. Tout d'abord les hiloires puis les lames dont la longueur est irrégulière sans être inférieure à l'écartement de 3 barrots. Les champs sont noircis au marqueur avant collage pour simuler le calfatage. Malheureusement ça bave un peu aux extrémités. La prochaine fois il va falloir trouver un moyen d'y remédier

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Le pont terminé


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Après grattage, le cloutage a été simulé à l'aiguille sur chaque barrot. Un léger ponçage et le résultat est à peine visible, mais juste assez quand même ! En gros plan mais désolé pour la piètre qualité de la photo ...


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Et la table à thons, inspirée de la maquette exposée au musée de la pêche de Concarneau. Un jeu de mikado  !
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A bientôt pour la suite et bien à vous, JF

OK merci pour le compliment
Et Bon travail

Normalement à la règle des 3 barrots il y a aussi au moin 2 lattes pleine entre deux jonctions sur le même barrot

Bonsoir, 

La petite suite du jour. Tous les aménagements du pont sont terminés, à l'exception du treuil qui attend la livraison de ses pignons.



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L'ensemble prend forme. La prochaine fois il y aura des couleurs .
Bien à vous, JF

Bonjour, 

Comme annoncé, la construction se poursuit avec la mise en couleurs : les oeuvres vives en noir simulant le coaltar, les oeuvres mortes en bleu-vert, l'intérieur des pavois et tous les équipements, les extrémités des espars, les poulies ... en blanc.

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Une vue d'ensemble de la maquette qui a reçu ses mâts.  


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Le calage du mât de tape-cul nécessite la confection de 2 petites pièces en métal.



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Les caps de mouton et le pied du grand mat octogonal avec le sabot de base des tangons de pêche (sabot qui boîte un peu sur la photo ) .


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La noix de grand mât avec les haubans et l'étai faits de cable de fer. La patte de retour du quatrième hauban est utilisée comme pendoir pour la grande caliorne ; une poulie sera donc estropée à ce niveau sur un anneau.
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Et pour finir, la proue avec la ferrure d'étai (un peu résumée ...) et l'anneau de maintien du bout dehors. Le bâti du treuil attend toujours ses pignons et lève la patte .
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Les pignons tant attendus sont enfin arrivés (la denture est sans doute un peu grosse mais bon ...), voici donc le fameux treuil, à deux vitesses avec les engrenages à tribord et les manivelles qui prennent appui sur des ferrures du plat-bord. 
Et on voit un peu le cloutage du pont sur cette image .
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Au prochain épisode, on hisse les voiles !
Bien à vous, JF

Jolie
J'avais pas remarqué que Keresit avait dessiné un blin de ce type sur son dessin.
Je vois que tu as préféré le blanc pour l'intérieur.

Tu as vraiment utilisé du fer pour les haubans et etai ou c'est du fil gris ?, j'avoue que j'ai pas trouvé quelque chose de bien pour faire en fer :/

@Yoann : merci  et tu as l'oeil ! 
Pour le blin, j'ai suivi le dessin de H Kérisit, tout en l'articulant en deux parties goupillées pour pouvoir relever le bout dehors.
Le blanc, en effet, c'est plus classique et je trouve plus harmonieux.
Et pour les haubans, c'est du fil noir de chez Disarmodel, peint en Humbrol Gun Metal puis un peu retravaillé en noir. En cable véritable je crois que ce serait très difficile.

Bonjour,
De belles couleurs, de belles teintes, un pont bien sympathique !!!
Bravo à vous pour ce modèle très bien réalisé...

Bonsoir et merci Djodjo

Avant de hisser les voiles, il faut les coudre. Le chantier a connu une pause de 2 semaines, le temps de me familiariser avec la nouvelle machine à coudre de l'amirale. Une Husqvarna. Moi qui croyait qu'ils faisaient des outils de jardin et des motos de cross ... Eh bien non, ils font aussi des machines à coudre . 

Tout d'abord le tissu. Une toile de coton blanc très fine, provenant du magasin habituel de l'amirale. Lavée 3 fois à la machine pour la stabiliser, puis teintée avec un mélange de teinture pour textile et de bétadine, avec plusieurs dosages pour obtenir des morceaux de couleurs différentes (cf. le dessin ci-dessus). Les fils pour les coutures (GUTERMANN) et les ralingues (DCM) sont également teintés.

J'ai ensuite confectionné des patrons en papier à partir de photocopies du plan

Et puis la couture. Pas facile d'aller droit ... Mais si on foire, on peut défaire avec un petit outil de couturière très malin (livré avec la machine à coudre, comme quoi ). 

J'ai aussi fabriqué un guide en carton, collé sur le tissu à l'adhésif double face et que je plaque contre le pied de biche de la machine. Je n'ai rien inventé, j'ai juste cherché une méthode sur internet. ATFU, c'est ici, avec des photos (l'auteur est très très fort !). Pour ma part, j'ai quand même cousu deux fois plus de voiles que nécessaire pour obtenir un jeu acceptable.

La couture des laizes est simulée au point droit (une seule couture alors qu'il en faudrait 2, ce que je n'ai pas réussi à faire proprement). Celle des bordures au point zig-zag, après repassage du pli. Dans les deux cas, la machine est réglée sur son point le plus court, soit environ 1 mm.

La ralingue est cousue à la main, c'est assez long. Et tous les oeillets et cosses de la même manière. Les voiles de ces thoniers ont très peu de renfort, tant mieux pour le couturier novice que je suis !

Enfin, les garcettes de ris partent dans tous les sens lorsqu'on les pose (un noeud de chaque côté de la toile). Un peu de colle blanche diluée permet d'organiser tout ça sans tâcher le tissu.

Après ce long bavardage, une photo en gros plan du résultat obtenu sur la grand-voile.


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Bien à vous, JF

Bonjour,

Beau dimanche matin ensoleillé et Bretagne . On va hisser les voiles !

Tout d'abord la trinquette, tenue provisoirement avec des pinces, le temps de pincer les andaillots sur l'étai.




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On passe à la grand-voile, déjà enverguée sur la grande corne et complètement en vrac à ce stade.

La mise en place se fait progressivement.

Afin de donner du mouvement à l'ensemble, j'ai percé les 3 espars (le gui de grand mât, la grande corne et la corne de tape-cul) au niveau des fourches à tribord. Dans ces perçages j'ai placé de petits pitons métalliques entrant dans les mâts (je ne suis pas certain d'être très clair ...). Cette "tricherie" permet de décaler les espars en question par rapport à l'axe du bateau, comme si les voiles prenaient le vent.

Pour faire onduler les voiles d'avant, c'est plus simple, il suffit d'utiliser le tangon tribord et les écoutes, avec 2 points de colle aux endroits stratégiques.

Les tangons sont à poste avec les lignes à thon enroulées sur le tolet du plat-bord. Malgré les explications de AR VAG, j'ai peiné sur leur cheminement et celui de leurs cargues dans le ratelier des hales-à-bord. Quand aux hameçons, à cette échelle, ils ne sont pas bien gros.

Voici une vue d'ensemble du résultat obtenu.

Il a de l'allure ce thonier

Ah oui les lignes c'est un sacré sac de nœuds

Merci pour vos appréciations .

Par rapport au dessin de Henri KERISIT, vous remarquerez quelques différences mineures de couleurs.
Et je n'ai pas monté le flèche de tape-cul, celui-ci n'étant pas utilisé en pêche.


La construction étant achevée, une série de photos du modèle terminé est disponible ici.

Bien à vous, JF

Une bien belle réalisation que celle-ci !

J'avoue que sur le mien je n'ai pas eu le courage de faire les piqures sur les voiles.

Chapeau !