Starship, SLS, Artemis, l'épopée vers la Lune puis Mars

FCS ?

Le forum de la conquête spatiale

Ah, ce n'est pas moi!

"Top Gun" a marqué toute une génération...
Des pseudos "Iceman", j'en connais au moins 4 sur divers forums et il y a en certainement des centaines.

Oui au temps pour moi, ce n'était pas dans l'espace mais à des altitudes plus raisonnables !!!

bgire a écrit:

"Top Gun" a marqué toute une génération...
Des pseudos "Iceman", j'en connais au moins 4 sur divers forums et il y a en certainement des centaines.

Je n'ai jamais vu ce film.

D'autres très belles photos HD récentes:

6 juillet : Starship 24 a été transporté sur le pad de Starbase en vue du premier essai en vol orbital de Starship.

On peut voir les logos qui ont été peints pour l'occasion.

55 ans plus tard la baie de propulsion rappelle celle de la fusée soviétique N1 : impressionnant !

Même réflexion, reste à espérer que ça ne se termine pas de la même façon ! ( bon, aucun essai statique complet pour la N1, ils étaient vraiment "chauds" ... )

On devrait assister à quelque chose de phénoménal dans peu de temps, quoi qu'il arrive.

« En guise d'avertissement, je voudrais noter qu'il est maintenant plus que théorique que le vaisseau spatial de SpaceX et la fusée Space Launch System de la NASA puissent faire leurs tentatives de lancement orbital au cours du même mois, août 2022.

Bien que je ne dirais pas que c'est probable, les deux fusées ont actuellement des cibles de lancement théoriques à moins de trois semaines l'une de l'autre le mois prochain. »

https://arstechnica.com/science/2022/07/rocket-report-a-minotaur-explodes-after-launch-starship-rolls-to-the-pad/

Les équipes de SpaceX travaillent à plein régime sur les préparatifs du S24.

Test de pression du Booster B7 en cours.

Live:

https://www.youtube.com/watch?v=mhJRzQsLZGg

La suite moins sympa, il va falloir recoller quelques morceaux....

Ouais, pas bon..

https://m.youtube.com/watch?v=pWeeWMu10A0

Un booster SpaceX Super Heavy a été secoué par une explosion substantielle et soumis à plusieurs incendies sur la rampe de lancement lors de la dernière série de tests de la fusée.

À partir de 21 h HAC, le 11 juillet, le destin du Super Heavy amélioré – connu sous le nom de Booster 7 ou B7 – penche vers la survie, mais il ne sera pas certain tant que la fusée ne sera pas vidée de tout propulseur cryogénique et de gaz potentiellement inflammables et sans danger pour les employés de SpaceX à approcher. L'incident a commencé vers 16 h 20 HAC, lorsque Super Heavy Booster 7 (ou son support de lancement) a involontairement enflammé un nuage de gaz inflammable produit lors d'un test de débit impliquant la plupart ou la totalité de ses 33 moteurs Raptor. Dans le passé, SpaceX a effectué des tests de «spin prime» avec des Raptors installés sur des prototypes de Starship, faisant circuler du gaz à haute pression dans les turbines des moteurs pour les amener à des vitesses et des pressions de fonctionnement. Le test de Booster 7 s'est terminé un peu différemment.

Lorsque le nuage résultant de méthane bien mélangé et d'oxygène gazeux a été accidentellement enflammé, il a fonctionné comme une petite bombe air-carburant, brûlant rapidement pour produire une violente explosion et une onde de choc. Après l'explosion initiale, le feu s'est également étendu pour brûler autant de gaz résultant que possible, produisant une boule de feu qui a brièvement atteint 80 à 90 mètres (~ 260 à 300 pieds) de hauteur. Le PDG Elon Musk – ne participant apparemment pas directement au test – a initialement déclaré que l'explosion et l'incendie étaient planifiés, ce qui implique qu'il s'agissait plus ou moins d'un résultat nominal. Cependant, pratiquement tous ceux qui ont observé les tests de Starship ont ressenti le contraire.

Pour préserver la sécurité des quelques résidents locaux vivant encore au village de Boca Chica, SpaceX est tenu d'émettre des avertissements de sécurité imprimés bien avant les tests de Starship qui pourraient créer une onde de choc capable de briser le verre et de blesser les habitants. SpaceX n'a ​​jamais intentionnellement effectué un tel test sans distribuer ces avertissements et n'a pas distribué d'avertissement avant le 11 juillet, tout en garantissant qu'aucun événement d'allumage n'était prévu. Quelques heures plus tard, Musk a supprimé son tweet original et en a publié un autre, confirmant que l'explosion n'était "en fait pas bonne" et que SpaceX "évalue les dégâts".

Pour la plupart, Booster 7 et le site de lancement orbital de Starbase (OLS) ont dépassé les attentes des téléspectateurs quant à leur robustesse, présentant très peu de comportement hors norme après avoir été soumis à une explosion, une onde de choc et un incendie inattendus. Immédiatement après l'événement, B7 a rapidement dépressurisé ses réservoirs de propulseur et a semblé laisser ces évents ouverts, réduisant les risques que le propulseur se détruise si SpaceX perdait le contrôle. SpaceX a également semblé éviter intentionnellement d'utiliser le mécanisme ombilical du support de lancement orbital (OLM) pour retirer le propulseur des réservoirs du Super Heavy, craignant peut-être que l'onde de choc n'ait affaibli sa connexion au B7.

Environ une heure après l'explosion, le Booster 7 a vidé une grande quantité de liquide cryogénique d'un nouvel évent situé à son extrémité arrière, produisant une inondation qui s'est propagée autour du coussin adjacent. On ne sait pas si ce liquide était de l'azote ou de l'oxygène, mais dans tous les cas, la décharge de propulseur d'urgence a semblé provoquer un incendie à environ 100 pieds (~ 30 m) du propulseur et du support de lancement. Cet incendie a continué à brûler par intermittence pendant les deux heures suivantes, tout en posant un danger clair et présent pour le reste de la plate-forme et du booster s'il devait se propager dans la mauvaise direction ou percer le mauvais tuyau souterrain. Au lieu de cela, SpaceX a eu de la chance et le feu s'est finalement auto-éteint.



Dans le pire des cas, la section moteur de Super Heavy et 33 moteurs Raptor auraient pu être gravement endommagés, tandis que le ou les incendies de pad ultérieurs auraient également pu endommager considérablement les systèmes de pad cruciaux, nécessitant des semaines de réparations. Le booster pourrait même être irréparable. De manière plus optimiste, étant donné que SpaceX semble avoir eu la chance d'éviter une perte totale de véhicule, Booster 7 pourrait bien fonctionner après quelques inspections et réparations modérées. Les dommages au tampon peuvent également être limités à une seule pièce d'équipement isolée et non critique qui prend feu et brûle.

Quoi qu'il en soit, SpaceX devra déterminer la cause exacte de l'explosion et s'assurer que ce mode de défaillance ne réapparaît pas. Entre-temps, la société a récemment terminé d'empiler Super Heavy Booster 8, et le Starship S24 – installé sur un banc d'essai suborbital à proximité – est prêt à commencer sa propre campagne d'essais au feu statique dans un proche avenir.

https://www.teslarati.com/spacex-starship-booster-unexpected-explosion/

Ca faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu d'explosion à Boca Chica, ca en était presque anormal..

Oui, ils sont rodés néanmoins. Reste à attendre le bilan mais le booster est toujours debout et il a a priori  vidangé par les voies normales. Le PAD est costaud, il est quand même prévu pour supporter les flammes de l'enfer des 33 raptors au décollage ( même si là le système de supression n'était pas en marche ) mais certains éléments de protection n'étaient semble t il pas en place. Reste à voir l'éta des moteurs, pas de photos pour l'instant. 

Si j'ai bien compris, ils ont ouvert tout a fond et allumé les premiers étages des moteurs ( pré bruleurs des turbines ) pour faire monter l'ensemble à la pression nominale d'alimentation sans allumer les chambres principales donc l'oxygène et le méthane sortent à la bonne proportion sous la fusée, reste à comprendre ce qui a allumé la mêche mais c'est effectivement une situation dangereuse.... qui ne se produit pas lors d'un lancement normal.

Un plan intéressant:



L'état d'avancement du projet Starship:

Le Booster B7 est en cours d'inspection dans la Highbay.

Un moteur Raptor est en cours de remplacement sur B7, probablement endommagé lors de l’explosion.




Le nouveau calendrier pour Artemis:



Le booster de la Falcon 9 qui devait emporté les astronautes sur l'ISS a été endommagé lors de son transport au centre de test.

https://spacenews.com/crew-dragon-mission-delayed-after-booster-damaged-in-transport/

WASHINGTON – La NASA retarde de près d'un mois la prochaine mission d'équipage commercial vers la Station spatiale internationale après que le booster Falcon 9 qui le lancera a été endommagé lors du transport à travers le pays pour des tests.

La NASA a annoncé le 21 juillet que le lancement de la mission Crew-5 est désormais prévu au plus tôt le 29 septembre, après avoir été initialement prévu pour début septembre. Le vaisseau spatial transportera les astronautes de la NASA Nicole Mann et Josh Cassada, l'astronaute de la JAXA Koichi Wakata et la cosmonaute de Roscosmos Anna Kikina vers la station.

La date de lancement révisée, a déclaré la NASA dans le communiqué, "permettra à SpaceX de terminer le traitement du matériel". Crew-5 arrivera maintenant à l'ISS après un transfert d'équipage Soyouz à la mi-septembre, lorsque Soyouz MS-22 arrivera avec les cosmonautes de Roscosmos Sergey Prokopyev et Dmitry Petelin et l'astronaute de la NASA Frank Rubio. Le Soyouz MS-21 reviendra avec les cosmonautes de Roscosmos Oleg Artemyev, Sergey Korsakov et Denis Matveev.

Le lancement de Crew-5 utilisera un nouveau booster Falcon 9, un événement relativement rare compte tenu de la réutilisation intensive des boosters par SpaceX. La NASA a déclaré dans un communiqué que SpaceX devait retirer l'interétage de la fusée - la section entre le propulseur et l'étage supérieur - et certains instruments après avoir été endommagés lors du transport de l'usine SpaceX à Hawthorne, en Californie, vers son site de test de propulseur à McGregor, au Texas.

SpaceX a effectué des inspections et des tests du booster pour confirmer que les dommages étaient limités à l'interétage, travail que la NASA a déclaré avoir examiné. Le booster sera désormais soumis à des tests d'étape réguliers à McGregor avant la certification pour le vol.

Ni SpaceX ni la NASA n'ont révélé quand le booster a été endommagé. Lors d'un briefing de pré-lancement le 13 juillet pour la mission CRS-25 cargo Dragon à la station, Dana Weigel, directeur adjoint du programme ISS de la NASA, a déclaré qu'ils prévoyaient toujours un lancement de Crew-5 début septembre.

Cependant, lors d'un briefing le 20 juillet sur la mission Artemis 1, des responsables de la NASA ont déclaré que le lancement avait glissé. Cette mission a trois dates de lancement potentielles du 29 août, du 2 septembre et du 5 septembre, ce qui a soulevé des questions de conflits potentiels avec le lancement de Crew-5 début septembre.

"Avant que Crew-5 ne glisse, nous travaillions en étroite collaboration avec eux", a déclaré Jim Free, administrateur associé pour le développement des systèmes d'exploration, à propos des discussions avec le programme d'équipage commercial sur la coordination des lancements. "Nous allons mettre la même chose en pratique si nous finissons par partir vers la fin septembre."

Ironiquement, la NASA est devenue des astronautes volants de plus en plus à l'aise sur des boosters Falcon 9 réutilisés et des vaisseaux spatiaux Crew Dragon. La mission Crew-4 qui a été lancée vers la station en avril a utilisé un booster Falcon 9 effectuant son quatrième vol.

"Alors que la NASA et SpaceX ont acquis de l'expérience en travaillant ensemble et que SpaceX a accumulé un historique de vol sur le booster Falcon 9 et la capsule Dragon, la NASA a soigneusement réfléchi à la réutilisation et à leur processus de certification pour la réutilisation", a déclaré Sandra Magnus, membre. du groupe consultatif sur la sécurité aérospatiale de la NASA, lors d'une réunion du groupe le 21 juillet.

"En conséquence, la NASA a déterminé qu'elle était à l'aise avec une réutilisation jusqu'à cinq fois pour le Falcon 9 et la capsule Crew Dragon", a-t-elle déclaré.

Ils font tellement de lancements qu'ils n'ont pas une Falcon 9 "récente" en spare ???

Un seul Raptor ( pour l'instant ) à remplacer, vraiment un moindre mal ! 

Artemis ça va ressembler à un décollage de navette, Starship ça devrait être autre chose !!!

Le Starship 24 s'anime alors qu'il teste ses volets avant d'éventuels essais la semaine prochaine, le support de lancement orbital se purge, nouvelle peinture, et les ponts roulants pour la Starfactory sont arrivés.

Vidéo et photos de Mary (@BocaChicaGal) et des robots de la NSF.

https://youtu.be/Hn9Gy1X_jh8


Le Raptor 2 est passé des actionneurs hydrauliques aux actionneurs électriques de contrôle du vecteur de poussée, ces allumages de moteur pourraient être des tests du nouveau système électrique.  

Installation de test McGregor :

https://www.youtube.com/watch?v=QR15-UvhMcw


Du coté de la Floride à Cap Canaveral.

La tour de lancement de Starship à l'aire 39A est à moitié achevée, un réservoir du deuxième étage de New Glenn ( Blue Origin - Jeff Bezos ) a été repéré au LC-36 de Blue Origin, et l'usine de Starship à Roberts Road commence à s'élever.

https://youtu.be/kbYUGN42W6Q

Elon Musk, PDG de SpaceX, a déclaré que le premier lancement orbital réussi du Starship "aura probablement lieu dans 1 à 12 mois", révélant ainsi dans un court tweet une quantité surprenante d'informations sur l'avenir proche du programme de fusées de nouvelle génération.



La dernière estimation du calendrier de lancement de la fusée Starship par le célèbre PDG (sur)optimiste est inhabituellement prudente et ouverte, tout en établissant des attentes raisonnables quant aux chances de succès.

Dévoilée publiquement pour la première fois en septembre 2016, la fusée de nouvelle génération entièrement réutilisable qui est finalement devenue le Starship en acier inoxydable d'aujourd'hui devait provisoirement commencer les essais en vol orbital en 2020. Environ deux ans après cette première annonce, le PDG Elon Musk a sacrifié de manière inattendue des années de travail de développement sur les structures du Starship lorsqu'il a décidé de remplacer la cellule en composite de fibre de carbone de la fusée par de l'acier inoxydable. Des années plus tard, il est toujours difficile de dire si cette décision était la bonne, mais le développement du Starship a été étonnamment peu perturbé par un tel changement de conception à la dernière seconde.

Alors que Musk disait presque la même chose il y a 12 mois, le PDG pense désormais que la première tentative de lancement orbital de Starship pourrait avoir lieu dès le mois prochain, en septembre 2022. Simultanément, Musk pense que la première tentative de lancement orbital pourrait être "réussie", bien que la définition de "réussite" ne soit pas tout à fait claire. Moins optimiste, son tweet du 2 août laisse également entendre qu'il ne serait pas surpris s'il fallait à SpaceX un an et plusieurs tentatives pour réussir le premier lancement orbital de Starship.

Il est même possible d'interpréter son tweet comme un avertissement que le premier lancement orbital de Starship - bien qu'il soit plus probable qu'il soit réussi - pourrait se faire dans 12 mois.

Il est plus raisonnable de parier sur une période intermédiaire (de 4 à 8 mois) pour la réussite du premier lancement orbital de Starship. Au début du mois d'août, aucun aspect des essais récents de Starship ou des boosters super lourds n'est particulièrement encourageant pour une hypothétique tentative de lancement en septembre : Le propulseur Super Heavy 7 est toujours en cours de réparation après avoir survécu à une explosion accidentelle, et la dernière série de tests de Starship 24 - bien qu'elle ne soit pas encore destructive - a été lente.

Si SpaceX (à partir du 3 août) change brusquement d'avis et commence à tester le vaisseau 24 avec un certain degré d'urgence, il est possible que le vaisseau puisse être autorisé à effectuer sa première tentative de lancement orbital avant la fin du mois d'août. Le Super Heavy est un obstacle bien plus important. Mis à part le retrait apparent de l'ensemble des 33 moteurs Raptor du Booster 7, dont la réinstallation et le recouvrement prendront probablement des semaines, son statut est quelque peu ambigu. Si SpaceX décide d'accélérer le développement de Booster 8, qui est presque prêt pour les tests d'épreuve sans moteur, le volet super lourd du lancement orbital de Starship ne sera probablement pas prêt pour le vol avant deux ou trois mois.

En supposant que SpaceX ne prenne pas un risque énorme en essayant de lancer une fusée non qualifiée ou peu qualifiée, il est peu probable que la première tentative de lancement orbital de Starship ait lieu avant octobre ou novembre. Il est encore plus difficile d'estimer si le premier lancement complet de Starship sera un succès. Si le "succès" est défini par le simple fait d'atteindre l'orbite ou de déployer quelques satellites Starlink de nouvelle génération en orbite, les chances de SpaceX ne sont pas terribles. Si le succès inclut la capture d'un booster Super Heavy et la survie du Starship lors de sa première rentrée depuis l’orbite, elles tendent vers zéro.

Peut-être SpaceX défiera-t-il les probabilités. Le Starship S24 devrait commencer ses essais statiques dès le 3 ou le 4 août.

https://www.teslarati.com/spacex-starship-orbital-launch-debut-elon-musk-timeline/

Faire atterrir une vraie fusée avec sa propre propulsion est une tâche incroyablement complexe qui a pris des années pour se perfectionner ; ce n'est que récemment qu'il est entré dans le domaine de l'aspect pratique réel . Joe Barnard, créateur de la chaîne Youtube BPS.Space a été inspiré par le succès de SpaceX avec l'atterrissage dans le monde réel de Falcon 9, et a décidé de construire un modèle réduit de travail d'une fusée atterrissable. Après sept ans de travail, il a accompli la tâche extrêmement difficile.

La fusée est remarquable pour être, selon tous les témoignages que j'ai pu trouver, le premier modèle de fusée à atterrir avec des moteurs à fusée solide . Les fusées du monde réel et les projets de fusées à atterrissage automatique plus importants ont utilisé du carburant liquide qui, lorsqu'il est mélangé à un oxydant, s'enflamme.

Ce processus où le comburant et le carburant sont distribués ensemble dans une chambre de combustion signifie que les fusées à propulsion liquide peuvent voir leur poussée réduite avec précision, comme un accélérateur. Ceci est extrêmement important pour le processus d'atterrissage d'une fusée, où une entrée d'accélérateur extrêmement sensible est requise jusqu'au toucher des roues.

Les modèles réduits de fusées, en revanche, utilisent généralement des moteurs de fusée solides qui mélangent le comburant et le carburant dans un seul paquet, et ils sont enflammés avec de la chaleur. Cela les rend stables et beaucoup moins compliquées (et coûteuses) que les fusées à carburant liquide, mais cela signifie également que la combustion ne peut pas être contrôlée facilement. Une fois le moteur allumé, toute l'unité brûle jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ; ce n'est pas vraiment un accélérateur mais plutôt un interrupteur marche-arrêt. En conséquence, l'atterrissage avec un moteur de fusée miniature nécessite un timing impeccablement précis basé sur l'altitude, plutôt que d'essayer d'appuyer sur une manette des gaz jusqu'à l'atterrissage.

Pour compliquer davantage les choses, les modèles réduits de fusées ne sont généralement pas orientables. Pour faire atterrir une fusée pleine grandeur, les propulseurs doivent pivoter et changer de direction pendant l'atterrissage pour s'assurer que le corps de la fusée reste droit. Il s'avère que pour un modèle réduit de fusée, le même principe est nécessaire, mais à plus petite échelle. Barnard a fini par construire sa propre carte de contrôle personnalisée et ce qu'il appelle une "monture de vecteur de poussée". C'est un petit boîtier qui s'adapte à un moteur-fusée et tourne pour lui permettre de viser dans différentes directions avec des servos à grande vitesse. Les servos sont contrôlés avec un déluge constant de données provenant d'une combinaison d'accéléromètres, de gyroscopes et de capteurs de pression barométrique (qui permettent à la fusée de savoir à quelle distance elle se trouve au-dessus du sol à un point donné).

Bien sûr, pour atterrir le tout, il faut des jambes sur lesquelles se tenir. Quatre en fait. Les jambes, cependant, ne peuvent pas être relâchées avant l'atterrissage, car elles ruineraient le profil aérodynamique et empêcheraient le moteur-fusée directionnel de faire son travail en permettant à la fusée de décoller droite et d'atterrir droite.

Barnard a construit un ensemble de jambes qui se déploient juste avant le toucher. Celle ci sont suffisamment élastique pour les empêcher d'être endommagés lors d'un atterrissage dur, mais étaient suffisamment fermes pour absorber réellement l'impact.

L'ensemble du processus est quelque chose sur lequel Barnard travaille depuis 2015, lorsque la Falcon 9 du monde réel a atterri à l'origine. Son intention initiale avec le projet était d' attirer l'attention de SpaceX dans l'espoir d'y décrocher un emploi ; depuis lors, il a changé son objectif principal pour simplement faire progresser le monde des modèles réduits des fusées. Il l'a définitivement fait, et sa formation d'origine n'est même pas dans les fusées ou l'ingénierie mécanique; Le diplôme de Barnard est en ingénierie autodidacte. Il a appris en pratiquant, et sept ans plus tard, il semble avoir atteint la perfection.

https://www.thedrive.com/news/watch-this-homebuilt-model-rocket-land-like-a-real-spacex-falcon-9

C'est marrant je suis tombé sur cette vidéo ce matin ! C'est très fort.... si il veut se faire embaucher chez Space X il ne s'est pas trompé de méthode ...

Pour le premier essai de B7/S24 ça va être interessant de voir si ils choisissent de tenter la récupération avec la tour ou si ils optent pour la simulation d'atterrissage en mer comme prévu initialement. Wait and see, le garçon est joueur mais les enjeux sont sérieux également... bousiller la tour du premier coup  serait dommage...

Hello,

Super bien tout ça, on change de catégorie,, mais ça reste des vaisseaux quand même.

 A suivre...

Très bonne idée de contrôler la poussée du moteur à poudre (constante par définition) avec des vannes mobiles en matériau céramique résistant à la chaleur.
Est-ce une coïncidence ou plus ? Ce système de contrôle de poussée était utilisé sur le lanceur de la NASA "SCOUT" dans les années 60 et 70 : il permettait de contrôler la poussée et l'orientation du moteur du propulseur Castor du premier étage. Est-ce en hommage qu'il a baptisé son engin Scout ?

Bien qu'à une échelle individuelle, sa philosophie de mise au point est la même que celle de Space X : multiplier les essais-erreurs avec plein de crashes pour arriver à la mise au point finale. C'est ce à quoi on assiste avec le Starship, une stratégie que peut se permettre un individu ou une société privée travaillant sur fonds propres, mais pas un gros groupe commandité et sous surveillance de l'état et du contribuable comme le concurrent SLS de Boeing : pour eux, une fusée qui explose au décollage, c'est la promesse d'une réaction politico-médiatique et la menace de réduction des crédits. Il leur faut donc multiplier les tests avant les vols, ce qui explique le coût faramineux de cette option.

_Bruno

Ce type est très doué et ses vidéos très intéressantes.