[Concours Fighter] Yokosuka D4Y3 Suisei [FineMolds 1/48°] de Le renard du désert

Salut à tous,

Avec quelques jours de retard (je tenais d'abord à terminer mon diorama avec le M1 Abrams), je me lance enfin dans la cours avec le plus beau bombardier en piqué jamais construit, le D4Y3 Suisei (Comète en japonais), nom de code "Judy" pour les alliés, produit par l'Arsenal technique aéronaval de Yokosuka. Cette firme a également produit le bombardier en piqué qui a envoyé par le fond le plus de navire allié pendant le conflit, le célèbre Aichi D3A, ou "Val" pour les alliés.

Petit historique de l'appareil :



Le Suisei a été conçu début 1938, afin de remplacer à long terme le Val. Il fut inspiré du Heinkel He 118 (qui perdu le concours face au Stuka pour équiper la Luftwaffe), et c'est pour cette raison que les version Y1 et Y2 du D4Y ont un moteur en ligne, chose suffisamment rare pour être notée. (Seul le Ki-61 en était également pourvu, un dérivé du DB 605). Tout en métal, d'un train escamotable et d'une soute à bombe (chose rare aussi au pays du soleil levant), doté d'une grande autonomie, et avec une verrière permettant un grand champ de vision, le Suisei s'est révélé être  un excellent appareil de reconnaissance, suite à des problèmes de structure dangereux pour un bombardier en piqué. De plus son (magnifique) design le rendait extrêmes rapide et sa faible charge allaire, très maniable. Cependant, comme on ne chane pas une équipe qui gagne, l'engin n'avait aucun blindage, pas de réservoir auto-obturant, et un armement doté de 2 mitrailleuse de 7,92 dans le nez et d'une mitrailleuse simple de 7,92 défensive. Il fallu attendre la version Y3 pour que l'avion reçoive... une mitrailleuse défensive de 13 mm, et c'est tout (pas totalement). Il fallut attendre un long moment avant que les problèmes de structure soient corrigé et que l'appareil puisse enfin remplir son rôle originel, mais un nouveau problème apparu; le moteur en ligne est difficiles à entretenir et sujet à de nombreuses pannes. La version Y3 reçut un moteur en étoile, ce qui augmenta le plafond et la vitesse, mais diminua le champ de vision du pilote et l'autonomie.
Malgré tous ces défauts et qualités, le D4Y n'en reste pas moins un appareil magnifique, et d'une certaine finesse qui en fit voir de toutes les couleurs aux alliés. Surtout que l'appareil s'est révélé être un excellent avion... kamikaze... La version Y4 reçut des fusées JATO pour les missions sans retour(un peu triste de dire que l'avion est bon pour faire un vol sans retour.) A son palmarès, on peut épingler le porte avions d'escorte Princeton, coulé par une bombe de 250 kg larguée par un Suisei. Egalement les USS Yorktown, Enterprise, Franklin et Bunker Hill.

Du coup, en plus d'être un superbe appareil, j'ai choisi cet avion suite à la lecture d'un manga sur l'aviation dessiné par Seiho Takizawa, dont l'une des histoire porte sur les deux pilotes qui ont envoyé le Princeton par le fond, et l'un des plan de l'avion en piqué m'a complètement séduit.
Pour la maquette, fort rare et achetée sur Scalemates, on partira sur l'excellent kit FineMolds au 1/48, avec la version Y3 de la bête



La maquette sera agrémentée de masque Montex pour la verrière et les cocardes, d'une figurine CMK et d'une planche de photodécoupe produite par FineMolds. Et pour les marquage, afin de rendre hommage aux missions sans retour, et pour avoir l'occasion de faire un avion bien patiné. Il appartiendra au 601ème escadron d'attaque spéciale.

Du coup c'est tout pour la présentation, mais le montage ne commencera pas avant une semaine car j'attend la PE et les masques de Pologne,
Bonne journée à tous,
Vincent

Un beau sujet ce Suisei, rarement représenté.


Yokosuka D4Y3 Suisei code allié "Judy", déjà atteint pas les tirs de la DCA, quelques secondes avant de se jeter volontairement sur le côté bâbord du porte-avions USS Essex (CV-9) le 25 novembre 1944, dans les Philippines.
Le pilote (Il pourrait s'agir du Lt. Yoshinori Yamaguchi de la marine impériale) semble soigner son "approche" : Les volets sont sortis.



Sous un autre angle..



Un modèle Y1 avec son moteur en ligne une copie du Daimler Benz DB601 (notamment monté sur ME 109) au lieu du radial.



Yokosuka D4Y3 Modèle 33 'Suisei'

L'HISTOIRE



À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon a adopté la pratique de donner des noms à ses avions. Le Suisei (ou "Comet") était le bombardier en piqué embarqué le plus rapide de la Seconde Guerre mondiale. Cela a été accompli aux risques et périls de l'équipage car l'avion n'avait pas de blindage, de réservoirs de carburant non protégés et d'armement léger. Étant donné le nom de code des Alliés « Judy », le Suisei se considérait également comme un avion de reconnaissance, un chasseur de nuit, un engin kamikaze.

Dès 1937, la marine impériale japonaise a constaté qu'un remplacement du bombardier en piqué Aichi D3A était nécessaire. Yokosuka Naval Air Arsenal a été invité à produire un nouveau bombardier en piqué d'une autonomie de 1 380 milles et d'une charge utile de 550 livres, capable d'une vitesse maximale de 320 milles à l'heure. Yokosuka a choisi un moteur en ligne, l'Aichi Atsuka qui était une copie sous licence du Daimler-Benz DB 601.

Le prototype a volé en novembre 1940. Bien qu'il soit rapide et bien géré, le moteur de l'avion a souffert de problèmes continus qui ont nécessité près de deux années supplémentaires. résoudre. Certains modèles de pré-production sont entrés en service actif en 1942, mais ont été utilisés comme engins de reconnaissance à grande vitesse et ont été perdus avec le naufrage du Soryu à Midway en juin 1942.

Les derniers modèles du D4Y ont été introduits avec des moteurs radiaux qui se sont avérés plus fiables. Au total, 2 319 D4Y ont été construits pendant la guerre, dont la plupart ont été détruits par les masses de combattants américains envoyés pour les intercepter avant d'atteindre leurs cibles. Bien que les D4Y aient bien fonctionné, leur blindage protecteur minimal et l'absence de réservoirs de carburant auto-obturants les rendaient vulnérables aux attaques.


DISTINCTION

Le Suisei du Musée est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale.

C'était l'un des 660 avions D4Y1 construits sous licence par Aichi Aircraft Co. Ltd. Il était probablement affecté au 202e Kokutai (groupe aérien) de la marine impériale japonaise opérant à partir de l'aérodrome de Babo dans les Indes orientales néerlandaises (aujourd'hui, Indonésie).

Il a probablement effectué des missions pour la défense de Truk et contre le débarquement américain à Biak (mai - août 1944).

Il a été abandonné à Babo à la suite d'attentats à la bombe américains.

Il y a été découvert en 1991 dans des ruines. Plus tard acquis par le Musée, il a été restauré en 2012 en tant qu'avion statique D4Y3.

Le D4Y3 Suisei de Planes of Fame n'est pas un avion volant, mais le moteur démarre et il peut rouler.

Modèle : D4Y3 (à l'origine D4Y1) ; Numéro de série : 483 ; Fabriqué : Nagoya, Japon ; Date de livraison : février 1944.

CARACTÉRISTIQUES

Statut : Aéronef routable
Fabricant : Arsenal technique aéronaval de Yokosuka
Année : 1944
Modèle : D4Y3 Suisei
Numéro d'enregistrement :
Numéro de série : 483
Équipage : 2
Poids maximum du T/O : 10 267 lb.
Portée : 37 pi 9 po.
Longueur : 33 pi 6 po.
Hauteur : 12 pi 3 po.
Vitesse maximale : 357 mph
Vitesse de croisière : 265 mph
Taux de montée : montée à 9 800 pieds d'altitude en 4,5 min.
Centrale électrique : 1 × moteur radial Mitsubishi MK8P Kinsei 62 quatorze cylindres refroidi par air, 1 400 ch.
Portée : 944 km.
Plafond de service : 34 450 pi.
Armement : Trois mitrailleuses de 7,7 mm, deux à tir vers l'avant et une à tir vers l'arrière ; charge maximale de la bombe 1,234 lb.

Iceman29 a écrit:

Un beau sujet ce Suisei, rarement représenté.


Yokosuka D4Y3 Suisei code allié "Judy", déjà atteint pas les tirs de la DCA, quelques secondes avant de se jeter volontairement sur le côté bâbord du porte-avions USS Essex (CV-9) le 25 novembre 1944, dans les Philippines.
Le pilote (Il pourrait s'agir du Lt. Yoshinori Yamaguchi de la marine impériale) semble soigner son "approche" : Les volets sont sortis.



Sous un autre angle..



Un modèle Y1 avec son moteur en ligne une copie du Daimler Benz DB601 (notamment monté sur ME 109) au lieu du radial.



Yokosuka D4Y3 Modèle 33 'Suisei'

L'HISTOIRE



À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon a adopté la pratique de donner des noms à ses avions. Le Suisei (ou "Comet") était le bombardier en piqué embarqué le plus rapide de la Seconde Guerre mondiale. Cela a été accompli aux risques et périls de l'équipage car l'avion n'avait pas de blindage, de réservoirs de carburant non protégés et d'armement léger. Étant donné le nom de code des Alliés « Judy », le Suisei se considérait également comme un avion de reconnaissance, un chasseur de nuit, un engin kamikaze.

Dès 1937, la marine impériale japonaise a constaté qu'un remplacement du bombardier en piqué Aichi D3A était nécessaire. Yokosuka Naval Air Arsenal a été invité à produire un nouveau bombardier en piqué d'une autonomie de 1 380 milles et d'une charge utile de 550 livres, capable d'une vitesse maximale de 320 milles à l'heure. Yokosuka a choisi un moteur en ligne, l'Aichi Atsuka qui était une copie sous licence du Daimler-Benz DB 601.

Le prototype a volé en novembre 1940. Bien qu'il soit rapide et bien géré, le moteur de l'avion a souffert de problèmes continus qui ont nécessité près de deux années supplémentaires. résoudre. Certains modèles de pré-production sont entrés en service actif en 1942, mais ont été utilisés comme engins de reconnaissance à grande vitesse et ont été perdus avec le naufrage du Soryu à Midway en juin 1942.

Les derniers modèles du D4Y ont été introduits avec des moteurs radiaux qui se sont avérés plus fiables. Au total, 2 319 D4Y ont été construits pendant la guerre, dont la plupart ont été détruits par les masses de combattants américains envoyés pour les intercepter avant d'atteindre leurs cibles. Bien que les D4Y aient bien fonctionné, leur blindage protecteur minimal et l'absence de réservoirs de carburant auto-obturants les rendaient vulnérables aux attaques.


DISTINCTION

Le Suisei du Musée est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale.

C'était l'un des 660 avions D4Y1 construits sous licence par Aichi Aircraft Co. Ltd. Il était probablement affecté au 202e Kokutai (groupe aérien) de la marine impériale japonaise opérant à partir de l'aérodrome de Babo dans les Indes orientales néerlandaises (aujourd'hui, Indonésie).

Il a probablement effectué des missions pour la défense de Truk et contre le débarquement américain à Biak (mai - août 1944).

Il a été abandonné à Babo à la suite d'attentats à la bombe américains.

Il y a été découvert en 1991 dans des ruines. Plus tard acquis par le Musée, il a été restauré en 2012 en tant qu'avion statique D4Y3.

Le D4Y3 Suisei de Planes of Fame n'est pas un avion volant, mais le moteur démarre et il peut rouler.

Modèle : D4Y3 (à l'origine D4Y1) ; Numéro de série : 483 ; Fabriqué : Nagoya, Japon ; Date de livraison : février 1944.

CARACTÉRISTIQUES

Statut : Aéronef routable
Fabricant : Arsenal technique aéronaval de Yokosuka
Année : 1944
Modèle : D4Y3 Suisei
Numéro d'enregistrement :
Numéro de série : 483
Équipage : 2
Poids maximum du T/O : 10 267 lb.
Portée : 37 pi 9 po.
Longueur : 33 pi 6 po.
Hauteur : 12 pi 3 po.
Vitesse maximale : 357 mph
Vitesse de croisière : 265 mph
Taux de montée : montée à 9 800 pieds d'altitude en 4,5 min.
Centrale électrique : 1 × moteur radial Mitsubishi MK8P Kinsei 62 quatorze cylindres refroidi par air, 1 400 ch.
Portée : 944 km.
Plafond de service : 34 450 pi.
Armement : Trois mitrailleuses de 7,7 mm, deux à tir vers l'avant et une à tir vers l'arrière ; charge maximale de la bombe 1,234 lb.

Merci pour toutes ces infos Pascal, elles vont bien me servir

Salut tout le monde,



Après une semaine d'attente, les accessoires tant attendus sont arrivés de Pologne, du coup le coup de départ est enfin lancé;



N'étant pas doué (ni fou) dans le domaine du masquage, surtout avec une verrière comme celle du D4Y, je ne prend aucun risque, et j'investi dans un set de masques de chez Montex. La marque FineMolds fabrique également de la photo découpe pour ses kits, donc je le prend également, et autant dire qu'elle est magnifique, digne de celle fournie par Eduard (voir mieux). Et pour finir, une figurine de pilote de chez CMK







Le montage commence donc assez classiquement avec le cockpit. Il est de très bonne qualité, et les rivets du planché sont même représentés! Hélàs, il va être passablement vide, car les avons pour les missions kamikazes étaient vidés de tout ce qui était superflu, donc l'arrière sera quais, vide, sans siège d'observateur, de mitrailleuse etc. Mais, pour m'amuser un peu, en supposant que l'emplacement de la radio sera vide, j'ai scratché son support, et ajouté quelques câbles en métal







Ensuite, on vient au montage de la figurine, et j'ai eu envie de la détailler très légèrement. Il était de tradition (je ferai un poste plus détaillé sur le sujet des kamikaze, que je trouve très important et mérite plus d'explications et de détails) de se couper les cheveux, d'envoyer une mèche (ou des rognures d'ongle) à sa famille, de porter un toast à l'empreur avec un bol de saké, et de se nouer autour de la tête un Hachimaki, un foular avec un hinomaru (l'emblème du soleil levant) et des inscriptions







J'ai recrée ce foular en utilisant du Putty Tamiya. les plis sont sculptés avec un cure dent







Et sinon, le cockpit est complété avec un peu de scratch, en ajoutant des manivelles, des boutons, un siège en résine (adapté à la figurine), et le manche à ballet est refait en métal pour être également adapté au pilote. Le tableau de bords reçoit ses instruments en pe








C'est tout pour le moment, peu être je vais poster les avancées de peinture ce soir ou demain, à voir,
Bon après midi à tous,
Vincent

sacré joli début

Oh oh, beau début !!!

Très sympa ce montage, bravo!

Yuth a écrit:

sacré joli début

merci à toi ! C'est gentil

Canard a écrit:

Oh oh, beau début !!!

milles mercis Philippe

Lostiznaos a écrit:

Très sympa ce montage, bravo!

merci gilles

Salut à tous,



Comme promis, les avancées du week end (qui a duré 3 jours au vu d'un congé pour je sais plus quelle raison mais qui fait plaisir dans tous les cas)[une histoire religieuse avec des tartes aux pruneaux je crois bien].


En observant des photos de A6M abandonnés ou très usés par les combats, on peut apercevoir sur certains que le fuselage est cabossé, sans doute à cause de l'altitude, le vent, et également la fine couche de la carlingue, un peu à la façon du oil canning sur les sous marins. Donc, ni une ni deux, armé d'une lame incurvé, je creuse les endroits ou la tôle est déformée, puis passe un coup de lime pour adoucir tout ça







Sinon, les parois du cockpit sont habillées avec des fils de différentes tailles







Puis on sort l'aéro pour le pré ombrage en noir matt







Passage de la teinte de base, du XF-71, très dilué pour garder le pré ombrage






Eclaircicement, en ajoutant du XF-14 à la teinte de base . Si l'effet est top fort a votre gout, vous pouvez toujours repasser un voile dilué de XF-71 (ce que j'ai fait)







Peinture des détails au pinceau







Et pour finir, patine, d'abord avec un jus brun foncé, puis des éclats au crayon argenté, et des pigments couleur terre pour compléter







C'est tout pour ce soir,
bonne soirée
Vincent

Ça avance bien.

Pierre66 a écrit:

Ça avance bien.

merci Pierre

Salut jeunes gens,



Petite mise à jour, car j'avance trèèèèèèèèèèès lentement, parce que… je sais pas, un peu la flemme, et puis en rentrant du travail, j'ai pas toujours envie d'aller à l'atelier… enfin bref, ne nous égarons pas;



Etape obligée, le rivetage, même si j'admet que je n'aime pas beaucoup le faire, puisque j'ai pour riveteuse l'outil Trumpeter, qui est franchement très moyen. mais promis, la prochaine fois j'achèterai une meilleure version (Rosie la riveteuse, qui est horriblement chère pour ce que c'est)







Puis, mise en croix de l'appareil, et une bonne grosse séance de mastico-ponçage, qui me prend toujours du temps car je déteste profondément faire ça







On attaque le moteur, en le détaillant en lui ajoutant un peu de câblage







Puis peinture avec des acryliques diverses et variées (mes excuses pour la photo qui a flouté, sans raisons apparentes...)







Puis collage du capot moteur. Une bonne séance de ponçage va bientôt arriver







C'est tout pour le moment,
Bonne soirée à vous,
Vincent

Ça devient une habitude, je m'installe !
Jean

Vraiment sympa ce début de montage, y a plein de choses à apprendre 

du bel ouvrage

ta technique pour les "reliefs" de la carlingue pourrait être réutilisé de façon très légère sur les navires modernes au 1/350

L’avion est superbe et avec le pilote ça va juste être top… j’aime beaucoup le traitement du fuselage… bravo

migou31 a écrit:

Ça devient une habitude, je m'installe !
Jean

Merci jean, ça fait plaisir

chris a écrit:

Vraiment sympa ce début de montage, y a plein de choses à apprendre 

Merci Christophe, c'est vraiment un honneur de servir d'exemple

Yuth a écrit:

du bel ouvrage

ta technique pour les "reliefs" de la carlingue pourrait être réutilisé de façon très légère sur les navires modernes au 1/350

En effet, mais au vu de la taille des navires aux 1/350, y'en aurait pour un petit moment

Salut jeunes gens,


Quelques avancées sur ce Suisei (mais vraiment très peu car j'ai un peu la flemme de descendre à l'atelier, parce que je suis souvent crevé en sortant du travail). Donc passons aux images sans attendre.



Comme à mon habitude (ou presque), l'avion sera présenté en vol, avec une position de piqué pour celui la. Donc ni une ni deux, après quelques bricoles, toujours les mêmes, vous commencez à connaitre la technique (je vous met quand même le lien pour ceux qui voudraient en savoir plus : https://www.scalespot.com/)







Ensuite, on assemble la bombe, ainsi que les composants de la soute. A noter que les trapes ont été supprimées, car selon certaines images il s'agissait d'un gain de poids appréciable, surtout face à la redoutable DCA et chasse embarquée US. Deux fines bande de carte plastiques sont collées pour plus de propreté







Peinture et patine (bien usée, car je voudrai représenté un avion conventionnel transformé en bombe volante)







Puis on colle la bombe







Gros point noir du kit, la verrière, qui n'a de transparent que le nom, et qui avait des petites rayures un peu partout. Du coup, on commande une verrière en vacueforme (une première pour moi) et après deux semaines d'attentes, elle arrive, et on la découpe délicatement (ce qui fut long et pénible), mais le résultat est plus que top, même si il y aura des retouches à faire ça et la






Vraiment cet avion donne l'impression d'avoir été boosté aux stéroïdes, ce qui lui donne un air agressif et terriblement classe !









C'est tout pour ce soir,
Bonne soirée à vous,
Vincent

Très classe ton montage. Et le placer dans son dernier piqué est une super idée. J’adore

Starlord a écrit:

Très classe ton montage. Et le placer dans son dernier piqué est une super idée. J’adore

Merci!!!

Salut jeunes gens,



Normalement j'allais vous sortir une excuse à deux sous pour justifier pourquoi je me traîne autant pour monter cet avion, mais je suis même pas très inspiré pour ça Non, plus sérieusement, il a plusieurs raisons à cela. Le collage de la verrière en vacue a demandé beaucoup de temps et ne fut pas chose aisée. Et j'ai commandé une peinture pour peindre cette maquette, et le temps qu'elle arrive, j'ai attaqué un nouveau projet (énorme, vous le verrez bientôt).



Cette petite justification étant faite, rentrons immédiatement dans le vif du sujet, avec, pour commencer, la figurine. Après une couche de noir, elle reçoit un mélange de Xf-52 et Xf-64. Puis une couche d'ombre et 3 d'éclaircie







On dégaine le pinceau et on pose l'ombre et 3 éclaircies à nouveau, puis on peint tous les détails (l'écriture des symboles japonais sur le bandeau fut une étape périlleuse)







Bien que conçue pour un Zéro, la figurine s'insère parfaitement dans le Suisei







On poursuit avec le collage de la verrière (moment difficile, indéniablement), et sa mise en peinture







L'ensemble de la bête reçoit une couche de peinture alu, puis du chipping fluid







La teinte de base est un mélange de Xf-12, XF-11 et un peu de XF-26







Des zones sont éclaircies au hasard en ajoutant plus de XF-11 dans le mélange







Et les lignes de structures sont reprises en XF-12







Pour la patine, j'ai pas mal navigué entre internet et les bouquins, et ce que l'on peut constater, c'est que au début des attaques suicides, les avons utilisés à ces fins étaient de vraies épaves, ayant perdu presque toute leur peinture.... deux images à l'appui











Ni une, ni deux, on tente de faire pareil, et je trouve que c'est pas mal pour une première



¨







C'est pour ce soir,
Bonne soirée à vous,
Vincent