Commerce de Marseille (plan 1/72°) par la bretagne

Nous voila construction des bouteilles qui contenaient les toilettes suer leur trois niveaux, le dernier ayant le plancher plombé: En cas de houle forte on pouvait avoir des retours par les tuyaux d'évacuation qui débouchaient dans les décorations bordant la voûte d'arcasse.
Celle de bâbord sera démontable pour voir l'intérieur, la pièce étant tenue par des tenons en fil de fer s'enfonçant dans la muraille. Les fenêtres sont factices, des petites lucarnes éclairent ces lieux d'aisance réservé au commandant, puis officier et enseigne, enfin la maistrance en bas.
Pour l'équipage quatre toilettes à l'avant au dessus de l'avant derrière les décorations, ce qui était insuffisant. Les bailles étaient plus communes dans les ponts avec les accidents !!!

Un nouveau petit message.
Pour la photo de l'arrière, qui est une très belle réalisation, c'est un peu l'esprit mais je préfère avancer pas à pas pour laisser les surprises...Les galeries sont montées panneau par panneau, les châssis des fenêtres fait avec des languettes de bristol collées sur du plastic transparent.

Les balcons des gaLes galeries sont couvertes de parquet en poirier. L'intérieur est peint en gris .perle

Pose des balcons. On distingue sur la gauche les tuyaux d'évacuation des toilettes.Le "fer à cheval" de l'arrière est fait de lattes souples, sorte de lamellé collé, la courbure étant importante, il est difficile de faire cette pièce d'une seule pièce.

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Les méthodes sont originales et vraiment efficaces quand on voit le résultat !

Nous voici à la finition des panneaux de la poupe et du début des décoration. Les bordures de l'arc sont fait avec de la cordelette peinte en jaune de Naple.

Pose des colonnettes sur les galeries après avoir posé la rambarde. En dessous les guirlandes de fleurs de style Louis XVI peinte en polychromie faite avec des petits morceaux de mastique cellulosique posé sur une bande de bristol peint en jaune de Naple. Les colonnes entre les fenêtres sont en poirier marqué de stries à la pointe sèche, les chapiteaux décorés aussi au mastique.

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Pose du gouvernail, découpé dans du contreplaqué de 5 mm et collage du doublage comme sur la coque. Il va falooir que je change la plque de découpe de mon plan de travail ....

Sur la photo précédente on distingue les sorties des toilettes sur la déco latérale de la voute d'arcasse. Le gouvernail s'articule avec des plaques de cuivres charnières collées. Nous procédons à la pose des sabords sur les deux batteries basses. Des tiges de fer fixées dans le mantelet se loge dans un trou percé dans la muraille, deux cordages pénètrent aussi au dessus du sabord correspondant aux extrémités des palans permettant de les remonter ou les descendre. Ces palans étaient fixés aux plafonds des batteries. Les plus gros sabords pouvaient peser plus de 100 kg et en général étaient fermés et calfatés avec de l'étoupe. Pour la batterie haute, de faux mantelets percés en leur milieu pour recevoir la volée du canon et un manchon de toile goudronnée de protection, permettaient d'isoler cette batterie des intempéries.
Pour les sabords de retraite, ils étaient en deux parties  suite à la courbure de la voûte d'arcasse. On remarque chaînes et cable de sécurité attachés à la tête du couvernail qui sera recouvert d'un manchon de toile goudronné.

Le nom "Commerce de Marseille" à été écrit à l'imprimante puis diminué à l'échelle, place dans sa décoration.
Comme tous les navires français, ces noms étaient inscrits en petit au contraire des Anglais. La reconstitution de l'Hermione s'est basé comme beaucoup de choses sur les plans Anglais de la Concorde prise en 1783, sister ship de l'Hermione.

La poupe est terminée, nous allons passer aux aménagements intérieurs.

Ok

Nous allons donc remplir ce volume en partant du bas vers la dunette.
Nous commençons par la soute aux poudres, dont la pose du plancher garde l'orifice dans lequel les deux pompes d'artimon descendront jusque dans la sentine. Cette partie arrière de la soute à poudre était réservée au stockage des gargousses, sacs de poudre préparés à l'avance. La partie avant de la soute qui n'apparaîtra pas sur notre modèle stockait les tonneaux de poudre en châtaignier sans partie métallique, de 25, 50 ou100 livres.
Une sorte ce cage d'ascenseur permettait l'éclairage de la soute par une lanterne. Des vitres doubles très bien serties au plomb isolaient cette lanterne qui en cas de chute tombait dans une baille remplie d'eau et de sable.
U

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Le fond de cette soute était recouvert de feuilles de cuivre, permettant de garder le lieu le plus sec possible, les gargousses rangées sur des étagères en fonction du calibre. Un accès central donnait accès à tous les compartiments. Les homme descendaient dans ce lieu sans aucune pièce métallique sur eux.

Quand tu sous-entends "pièce métallique", tu sous entends le risque de générer une étincelle ?
Si c'est le cas, il devait bien y avoir une lampe pour y voir clair dans cette soute non ? Le risque était voir pire ?

tu devrais essayer d'aller à la ligne et de sauter une ligne entre chaque photo, ça rendrait ton sujet plus lisible

J'ai précisé le système de cage "centrale" vitrée avec sa lanterne pour l'éclairage. Je crois cependant que les habitués des lieux se repéraient à l'aveugle ou presque!!! J'essais de décrire et d'expliquer chaque étage.




Je vais essayer d'aérer mes présentations.

Jolie le Cotre Le Cerf en arrière plan.

Merci pour ton explication.

Bonsoir "La Bretagne" sujet intéressant que je suis sur ta manière de faire un visuel, plutôt qu'une maquette classique . Une technique particulière dont j'attends le final Par contre je ne vois pas le rapport avec ton "Chien de mer" peux tu m'en dire plus Merci

Je vais continuer l'exploration de l'intérieur de notre 118 canons.
Dans mes réponse il pourra m'arriver de glisser une photo tirée d'une de mes expositions, tel ce "chien de mer" de ma collection. Quand je participais aux salons de modélisme, des objets étaient toujours présentés avec les maquettes, toujours avec beaucoup de succès.
Petit truc pour la construction des escaliers, un bloc de pâte à modeler pour fixer les deux côtés et insérer les marche.
Cet escalier est destiné à la descente dans la soute aux poudres.
Pour poser le plancher de la soute aux biscuits, j'utilise du carton fin ajusté sur les renforts de la poupe.

Très surprenant comme système, mais le résultat est là.
Je suis attentivement l'évolution de ce chantier particulier.

Bon travail

Le puits contenant les fûts des pompes et la lanterne éclairant la soute aux poudre est situé en avant de ce couloir qui s'ouvre latéralement par des panneaux coulissant pour donner accès à la soute aux biscuits.





  On distingue en bas du puits le baquet de "sécurité" en cas de chute de la lanterne. Bien sur le plancher n'est pas collé et coulisse pour dégager la soute aux poudre. Des ouvertures permettent de pénétrer dans ce puits pour l'entretient des pompes.

Des portent donnent sur la première soute aux biscuits situé en avant. C'était l'endroit le plus sec du navire, au dessus de la soute aux poudre très protégée par le doublage de cuivre.

Nous avons procédé au cloisonnement de la soute à biscuit, la cloison la plus en arrière séparant le magasin du maître canonnier. Les biscuits étaient constitués de froment, cuit deux fois dans les boulangeries des arsenaux (bis cuit), stockés en vrac dans ces compartiments lambrissés recouverte de toile, ou en caisses doublées de zinc. Cela n'empêchait pas les moisissures et les parasites, vers et larves de charançons. Les matelot frappaient ces biscuits pour faire tomber le maximum de ces passagers clandestins. Les rats prélevaient leur part, et les débris étaient donnés aux volailles. Cette grossière nourriture représentait 50% de la ration alimentaire (75 t embarquées) complétée par viande 20t, lard, morue 3t, fèves 20t, fromage de hollande 3t, le tout très salé et la ration de vin 120000l embarqués), dont la suppression était la première punition en cas de faute....
La quantité emportée était prévue pour quatre mois de mer.
Pour faire les biscuits, j'ai utilisé un perforateur à papier et ai adapté les pastilles à l'échelle d'un biscuit.

La lanterne et son contre poids est faite et posée dans le puits central, permettant d'éclairer les deux soute. Les
caisses de biscuits sont arrimées.