Sous-marin porte-avions japonais I-400 (scratch base Gato Trumpeter 1/200°)

Bonjour mes amis,
merci de vos messages encourageants. Je ne fais pas de fausse modestie, car j'ai plus de 45 ans de maquettisme plastique derrière moi (et j'espère autant devant ...). J'admire les réalisations sur ce forum, et ne peux que me confronter et me maintenir au niveau!

Donc avant de passer aux catapultes, il faut terminer le rail de lancement, en particulier la portion amovible qui se trouve sous le chemin de roulement de la porte du hangar.


La pièce de base est posée, avec la plaque perforée bien visible sur les photos d'époque.


On ajoute le reste des rails dans la continuité du rail principal, en veillant au bon alignement en largeur et en hauteur pour que l'oeil ne détecte pas d'anomalie entre le rail dans le hangar et son raccord à l'extérieur. En revanche nous avons un peu exagéré l'écart vers le rail principal pour faire comprendre, sur un modèle statique, que cette pièce est amovible. La porte n'est pas encore collée.


Un coup d'oeil sur les deux ouvrages utilisés pour la partie avions.


Pour manipuler les chariots de catapulte (uniquement en carte, profilés plastique et fil plastique étiré) nous utilisons en guise d'étau miniature, un outil destiné à la manipulation des mécanismes de montres, dit "porte-mouvement" (environ 10 à 15 Euros). Cet outil est parfait pour assurer l'équerrage des petits montages. Il est ici utilisé sur sa tranche.


Les deux catapultes: version repliée dans le hangar (sur mon doigt) et version déployée pour le lancement.


La confirmation que les dimensions sont bonnes se fait sur le rail. Noter les différents "trous", reproduits selon photo.


Idem pour vérifier que l'avion est à la bonne hauteur et bien horizontal.


Même opération pour le Seiran qui sera présenté en configuration de stockage. On note ici l'intérêt d'avoir peint au fur et à mesure, les parties qui sont rendues de plus en plus inaccessibles par la construction et l'empilement des détails!

Prochaine étape: je ne sais pas encore, mais on approche du début de la fin!

A bientôt!

Bonjour Dyphrologue,

premièrement, ce sous marin n'est pas  commun, deuxièmement, quelle précision dans la réalisation. C'est magnifique. 

A+

Thierry

Bonjour Dyphrologue,

premièrement, ce sous marin n'est pas  commun, deuxièmement, quelle précision dans la réalisation. C'est magnifique. 

A+

Thierry

Bonjour Thierry,
Tant qu'il n'y a que les chevilles qui gonflent, c'est moins grave que les doigts pour nous maquettistes! Merci de tes compliments. Donc je m'y remets, en construisant les tubes des périscopes etc ...


En m'appuyant sur le plan au 1/200, je réalise les 5 embases à partir de grappe plastique ou de profilé du diamètre voulu, poncé pour donner une forme conique.


On détaille patiemment ... le socle en carte plastique fine permet de garder les bons écartements tout au long du travail de détaillage ultérieur.


On réunit les embases, et on peut alors faire disparaître la languette de plastique. Un peu de photodécoupe de la boîte à rab ...


Essai de positionnement "à sec", les embases commencent à recevoir leur couleur définitive.


L'ensemble complet, prêt à être peint avant fixation définitive dans la baignoire à la fin des opérations. On note les ajouts successifs. Evidemment, nous trouvons que les tubes en position sortie sont plus sympa qu'en position de plongée.

A plus tard!

Plus tard c'est maintenant!


Vue générale de la portion centrale. On a continué à ajouter des détails, notamment à l'intérieur de la baignoire avec les pieds des binoculaires, et collé le cadre dans lequel sera écrit "I-400".


Réalisation en plastique étiré, des joints entre les plaques de la proue, très visibles sur les photos.


Aperçu de la même proue après application d'un apprêt en bombe Tamiya, gris, pour détecter les défauts de ponçage et les repren dre.


Aussitôt repéré, aussitôt poncé avec un papier de verre très fin. Une dernière couche d'apprêt sera pulvérisée après cette étape intermédiaire, y compris sur les hydravions.

Prochaine étape: terminer les hydravions Seiran.

A bientôt!

bonsoir

je n'ai qu'un seul mot..... superbe par contre une petite chose me chiffonne depuis le debut de ton montage ....c'est le "nous " vous êtes plusieurs sur le projet , ou plusieurs dans la même personne , ou un petit coté "Jupitérien" ...rayer les mentions inutiles
bonne continuation
cheers
Nicolas

Merci de tes compliments, et j'apprécie le niveau de ce forum.
Non, rien de jupitérien ... ! juste une habitude d'écriture acquise il y a plus de 45 ans (depuis j'ai écrit nombre d'articles ...) qui fait que je n'aime pas dire "je" ... encore que cela m'échappe même dans cette description. Donc je confirme que "nous" = "on" = "je"!
A bientôt,
Paul

Quel talent, mais quel talent !
En plus tu nous fais vraiment "vivre" ton aventure, c'est magnifique.

Merci de vos compliments. Un post très court, pour parler des hydravions SEIRAN.

Un des hydravions complets est destiné à être présenté à part, l'autre sur le chariot de lancement. Le SEIRAN plié rejoindra le chariot abaissé et la sortie du hangar. La peinture est fastidieuse et processionnelle mais finalement facile, et la méthode peut s'appliquer à toutes les maquettes, notamment de petite taille.


Pour les avions au 1/200°, en scratch ou du commerce, voici ma méthode de peinture :
 
1-pulvérisation d’une couche d’apprêt.
2-passage de la première teinte : ici, le vert (plus le brun de la casserole d’hélice)
3-après séchage, passage de la deuxième teinte : le bleu ciel, en soignant la limite entre les teintes.
3-bis : retouche éventuelle du vert s’il est trop transparent. Idem pour le bleu ciel.
4-pulvérisation d’une couche de vernis brillant ou mat.
5-peinture des teintes secondaires : jaune du bord d’attaque, rouge des bandes de danger sur les flotteurs, blanc des bandes de calage sur les chariots, brun-rouge des pipes d’échappement, bleu-argent de la verrière, noir du fond des prises d’air etc …..
5bis- après séchage, reprise des petits défauts, dépassements de peinture, reprise des structures de la verrière, etc …
6-pose des decals.
7-pulvérisation d’un vernis MAT impérativement.
8-dessin à la mine de criterium fin des toutes les lignes de structure (d’où le vernis mat).
9-éventuellement réalisation des salissures, fumée d’échappement etc …
10-application finale d’un vernis semi-mat ou mat qui fixera tout.
 
Ensuite, finir de coller les parties séparées (ailes etc …)

Ici, les flotteurs du premier plan seront montrés en cours de sortie sur le pont. D'où le tube qui les prolonge, dont le diamètre extérieur permet de s'emboîter dans les tubes installés sous le pont (Voir le post du 20 février)


Ici, les câbles radio reliant le cockpit et l'empennage ne sont pas encore collés, ni les tubes Pitot.

A bientôt pour s'occuper de la peinture des ponts et de la coque.

Dyphrologue a écrit:

Merci de tes compliments, et j'apprécie le niveau de ce forum.
Non, rien de jupitérien ... ! juste une habitude d'écriture acquise il y a plus de 45 ans (depuis j'ai écrit nombre d'articles ...) qui fait que je n'aime pas dire "je" ... encore que cela m'échappe même dans cette description. Donc je confirme que "nous" = "on" = "je"!
A bientôt,
Paul

bonjour Paul

je comprend mais moi par exemple a l'inverse, j'ai aussi écris des articles dans plusieurs revues , j'avais du mal avec le" on " et le "je " et je me torturai le cerveau pour éviter ces formules bon trêve de pollution , les hydravions sont terribles j'imagine que ces touches de couleur vont bien trancher avec le coté uniforme de la peinture du sous-marin....hate de voir la fin
encore bravo pour ce travail phénoménal:cheers:
cheers
Nicolas

Re-bonjour!
Effectivement, la teinte vert des hydravions va bien relever la relative grisaille de l'ensemble. Ce sera aussi le rôle de la teinte du pont, objet de cette petite suite, avec le début de son traitement. Ici pas de recette particulière: j'ai utilisé une teinte de base très diluée pour qu'elle se répande bien partout et surtout entre les "planches". Ensuite, ce sera au "feeling", en variant les nuances jusqu'à obtenir un résultat correct et surtout esthétique.

Application uniforme d'un marron clair/terre de sienne, en réservant plus ou moins les zones métalliques, mais à ce stade, ce n'est pas encore un problème si on déborde. (La toile cirée n'a aucune intention de remplacer la mer ...  )


J'ai déjà peint grossièrement une première couche du rouge de la coque et collé les petits systèmes de fermeture des coffres à munition étanches sur les ponts.


J'en profite pour ajouter un détail à la proue. L'ensemble devient de plus en plus fragile lors des manipulations.


Vue en gros plan. Il va falloir dégager le trop plein de peinture entre certaines planches.


Idem vers la proue.


A ce stade, avant de poser les couches suivantes du pont, il faut commencer à peindre en couleur métal l'intérieur des différents logements.

Gros plan de la même zone.
A partir de maintenant, toute application de peinture va se faire en respectant les délimitations entre couleurs. Ce sera la suite dans un ou deux jours!

Comme annoncé, un peu d'avancée sur la peinture du pont.


Préparation d'un "jus" très dilué plus foncé que le précédent, avec des tonalités de brun rouge et de noir. Le but est de faire ressortir à la fin, les structures en surface comme les planches.



Suite sans commentaires ...


Pour la peinture de la coque dans toutes les positions sans abîme la maquette, mon arme secrète est la boîte d'oeufs, taillée à la dimensions exacte de la coque, et dont la matière n'abîme pas la peinture.


Application avec la peinture rouge de base et début du vieillissement: on note les traces volontaires de pinceau dans le sens vertical ... Plusieurs passages sont encore nécessaires.


Puis le vieillissement, en posant aux endroits judicieux la teinte de base assombrie, dont on évacue le surplus avec un pinceau légèrement humide de White-Spirit. Le sombre reste au fond et fait ressortir le relief, qui sera plus tard accentué par un frottage à la teinte de base légèrement éclaircie cette fois.


Masquage de la ligne de flottaison pour appliquer la teinte grise de la coque.

A bientôt!

Le rendu des jus est top

Bonjour, voila le I-400 de retour!

Quelques avancées, non photographiées, mais très classiques: la peinture de la coque et la préparation de la pose de la photodécoupe, le tout avant les opérations de vieillissement ("weathering")

;
La photodécoupe est posée sur le kiosque côté bâbord et sur le poste de tir antiaérien. Elle est en préparation côté tribord, avec les découpes qui s'adaptent aux surélévations. J'utilise des chutes de la planche Gold Metal Model au 1/200° du Yamato/Musashi. Je les pose avant de passer la deuxième couche tant de la coque que du pont. On peut peindre la photodécoupe avant sa pose, avec un apprêt qui facilite le maintien de la peinture.



La photodécoupe est maintenant posée, y compris sur le pont.



Vue du côté bâbord. Noter le volant de fermeture de la porte de hangar à gauche, ainsi que le crochet.

Vue d'ensemble de la coque, avec la photodécoupe peinte. Je viens de poser le gond supérieur de la porte du Hangar, et de dégager le sommet des pylônes destinés aux binoculaires pour leur collage. Noter l'antenne circulaire sur le kiosque.


Pose des ailerons de plongée.


Sur la poupe, les quatre emplacements grattés sont destiné à loger les pieds du support de câbles d'antenne. Le canon a été "scratché" évidemment. On devine le volant de pointage, qui provient d'une planche destinée aux chemin de fer (échelle "N" = 1/160°)


Vue de l'autre côté. Un petit coup de papier de verre sur le gouvernail horizontal a été nécessaire pour l'ajuster correctement.


Gros plan sur la partie la plus intéressante du sous-marin, qui regroupe une belle mécanique. Noter les deux rampes qui encadrent les échelons: j'ai percé les trous sur le pont et sur les flancs, puis mis en forme de la corde à piano fine (on peut aussi utiliser des chûtes de photodécoupe) que j'ai entrée dans les trous après avoir posé une goutte de colle cyano.

Prochaine étape, l'installation des flotteurs dans leur hangar et le vieillissement de la coque.

A plus!

De retour sur le forum après une longue absence professionnelle, ce qui ne veut pas dire que je suivais pas les superbes réalisations régulièrement postées.

Comme promis, nous suivons les étapes du vieillissement de la coque, ainsi que l'ajout des détails.


Installation des flotteurs dans leur logement. C'est davantage pédagogique que réel, cela permettra de montrer l'étape intermédiaire du montage du Seiran hors de son hangar.


Idem, on commence aussi à voir le vieillissement par touches simultanées de gris plus clair frotté de haut en bas sur la coque, et de rouille, formée de nuances variables, posées avec un pinceau, et brossées avec un autre pinceau humide de diluant (ou de white-spirit).



Vieillissement de la proue. On accentue les éraflures de la coque.



Travail poursuivi sur les flancs. On évite de le faire avec les canons et autres détails en place. L'attache avant des câbles radio est déjà fixée sur la gauche du Kiosque. Bon, ce qui est loupé et évident avec le gros plan, c'est le mauvais alignement des "points" sur le côté, censés représenter des orifices que je n'ai pas osé percer car la matière sous la peinture est du mastic.


Autre vue ...


La proue en cours de détaillage. La surface où seront collés les quatre câbles radio est laissée libre de peinture. Noter qu'il n'y a aucune rambarde en arrière du kiosque.


Vue tribord. Les optiques sont en place.

Prochaine étape: la pose des câbles radio. A bientôt!

Bien franchement je ne sais que dire devant un tel travail!
Un immense bravo!

Super travail bravo 

Merci pour vos encouragements. Sur ce forum, la concurrence de qualité est telle qu'on n'a pas le choix: il faut être au niveau!
Donc un court post, sur les câbles radio.

J'utilise du fil de pêche le plus fin possible, en nylon. Son collage se fait à la cyano, d'abord d'un côté (kiosque dans notre cas) puis après séchage, en tirant chaque câble vers le cadre arrière.


Veiller à bien respecter le parallélisme.Il vaut mieux être patient et ne coller qu'un fil à la fois, en passant au suivant après séchage complet.


Pour être certain de la bonne tension (ni trop ni trop peu ...), nous avons enroulé momentanément les quatre fils autour du gouvernail supérieur.

Après séchage, on les coupera à ras du portique et on peindra dans la teinte générale de la coque.


Support des câbles à bâbord. (photo prise après collage de détails ultérieurs).

Courage, on approche de la fin: prochaine étape, les derniers accessoires et la peinture des câbles. A la prochaine mes amis!

Bonsoir.
C'est un sous-marin réalisé avec des mains d'artiste.

Bonjour, j'aime bien m'épargner du travail (un peu ...) quand une forme existante me donne la forme générale et la rigidité nécessaire tout au long du  processus de construction. Le GATO était parfait pour cela! Merci de vos commentaires qui m'encouragent à aller toujours plus loin dans les défis!

Ci dessous quelques photos de la suite du travail.
Après fixation définitive du I-400 sur son socle, mise en place des hydravions SEIRAN qui donnent effectivement une touche de couleur sur un ensemble discret. Egalement, mise en place de la grue déployée (c'est illogique dans cette configuration, mais permet de montrer les divers accessoires du sous-marin).


On colle les périscopes, les affûts triples de DCA


Gros plan sur le kiosque. Le drapeau donne aussi une intéressante touche de couleur (drapeau réalisé à la main).


Autre gros plan. Noter la lanterne tribord.



Gros plan sur bâbord. Dans les deux cas, nous avons peint les lettres I-400 à la main.



Vue générale de notre I-400 presque terminé.

Rendez-vous pour le prochain post, qui clôturera le montage et la présentation de notre sous-marin.

A bientôt!

Il est superbe

Bonsoir.
+1 avec Fred

Bonjour!

Merci de vos commentaires. En fait il y avait 3 hydravions qui tenaient tous repliés dans le hangar. Le troisième a aussi été construit et destiné à "poser" à côté du I-400.

Nos approchons de la fin: vous avez remarqué que les quatre câbles d'antenne étaient restés de couleur nylon transparent, pas vraiment la réalité. Nous leur avons donc appliqué une teinte noire. Deux solutions: la peinture ou le stylo. La peinture (ou plutôt un apprêt, ou "primer"), par expériences précédentes, a tendance à se grouper sur le fil et former des petites grosseurs très inesthétiques. Nous avons donc décidé de teindre les fils avec un stylo feutre permanent,  destiné à écrire sur les surfaces lisses (plastique, verre etc ...) Les photos qui suivent se passent de commentaires, on voit la différence "avant" et "après".


Moitié teinté, moitié clair! Pas terrible encore!


Les câbles dans leur jus d'origine.


Application de la teinte en pressant légèrement sur chaque câble, et en le parcourant plusieurs fois, y compris par dessous. La pointe du stylo est  de taille moyenne, la pointe épaisse risque de nous faire toucher les autres parties du navire.


La différence entre les parties teintés et non teintées est évidente.


Les câbles ont bien meilleure allure!


Dommage, j'ai loupé la découpe des extrémités: les photos agrandies sont impitoyables!

Le modèle est maintenant fini, je vais faire quelques photos d'ensemble pour le plaisir, et les poster.

A bientôt!

C'est un très beau soum. Et la méthode de fabrication est top aussi. 
J'ai suivie du début et j'ai bien aimé.
Bravo

Bonsoir.
Que ton sous-marin est super bien fait.