Débarquement à DIEPPE...

Merci Stef, cela m'avait interpellé à l'époque quand je l'ai visité effectivement il y a eu du dégât , il y a aussi si je me rappelle bien le musée de l'ivoire avec de belles sculptures faites par les marins au cours de leur traversée en mer

Bonjour à tous,

Vous parlez de DIEPPE région que j'ai visité pour l'histoire comme les plages du débarquement, d'Arromanches à Ouistréam. Il ya des plaques, des stéles, des monements qui parlent encore de ces moments tragiques pour que l'on oublie pas.

J'ai aussi visité du coté de st Tropez et sa région, le grand st TROP comme ils disent je n'ai rien vu de commémoratif sur ces plages pourtant ou tout ces corps s'allongent l'été, ruisselant de créme à bronzer, ne s'allongent-ils pas sur un sable ensanglanté ?

Et La Rochelle dernier bastion tenue par les allemands avec Royan, rien ne le mentionne, pour vous dire, le dernier musée de la poche de Royan, musée privé a été vendu, toute une collection évaporée à tout vent. Quant à la base sous marine de La Pallice ou a été tourné le film U-BOAT, le secteur a été fermer par la chambre de commerce. Voilà, alors il est vrais que l'histoire n'interesse pas grand monde. Je ne désespére pas que d'ici peu il n'y est plus de commémoration 14 - 18. Faute de combattant, plutôt d'ancien combattant.

Que nenni je vous reviens ce samedi prochain avec un reportage photo sur une section du mur de l'atlantique en Belgique (Raversijde) qui, surtout , est le
seul endroit encore existant, Allemagne comprise, comprenant une batterie côtière all. de la 1ère GM (les nazis ayant récupéré l'endroit en 1941).

Et pis on attend la suite sur le débarquement !!!

bonjour aujourd hui 19 aout des célébrations ont lieu a dieppe
a+
stef

stef a écrit:

bonjour aujourd hui 19 aout des célébrations on lieu a dieppe
a+stef

Donc, une minute de silence sur le forum ; en mémoire.

Bien le bonjour, Christian a dit

Citation :

Donc, une minute de silence sur le forum ; en mémoire.

pas facile sur un forum internet! une pensée serait plus facile et merci à Stef de l'avoir rappelé à nos mémoires

pascal 94 a écrit:

Voyons les gars on se calme et on revient à Dieppe

Ben oui quoi ! Vous avez dérapé avec vos Alpines et on oublie Dieppe.
L'ami AD'HOC a du perdre le fil de sa pensée (et oui, quoiqu'en disent certains, notre "Poisson Séché" pense ! ça se voit dans son regard ! ) les soldats embarquées sont en train d'attendre de débarquer en jouant aux cartes et en tapant dans les stocks de bière !
Bon, revient AD'HOC, on a hâte de lire la suite ; y'a les mêmes à la maison !

Bien le bonjour, on leur donnait même à boire avant d'y aller!!!!!!!!

Bien le bonjour à tous,

Ces cartes d'abord


empruntée au remarquable ouvrage de Béatrice Richard(1)


pour nous permettre de nous remettre en mémoire les différentes plages et actions.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'engagement nocturne entre le convoi allemand et le Groupe 5 a provoqué la dislocation de celui-ci.
Mais, plus grave, faute de transmissions, Durnford-Slater, patron du 3 Commando,

IWM

et Roy Murray qui commande les Rangers américains

US.NARA
ignorent qu'une partie de leurs troupes continue la mission.

Car l’objectif du 3ème Commando n’est pas moins important que celui du 4.
Il s’agit, à Berneval, de neutraliser les 7 pièces de la batterie 2/770, codée Goebbels, soit 3 canons de 170 mm et 4 de 105 mm ainsi que les 2 pièces de flak de 20 mm qui les protègent.
Cette batterie peut battre la mer de Berneval aux plages Red et White.

Le plan de Durnford-Slater est de même nature que celui de Lovat : prendre en tenaille l’objectif par 2 groupes débarqués de part et d’autre, devant le Petit Berneval (Yellow I) et devant Belleville-sur-Mer (Yellow II).


Devant Yellow II, c'est donc un LCP tout seul qui se présente, le 15 du Lt Buckee avec à son bord le major Peter Young
IWM
et ses hommes.
A 4h45, soit 5 minutes d’avance, il les dépose exactement au point convenu. Le crissement du landing-craft et le bruit de leurs chaussures sur les galets leur semblent assourdissants mais tout reste calme.
Le combat naval n'a manifestement pas déclenché l'alerte générale.
Les forces du major sont dérisoires: avec lui, 2 officiers, Selwyn et Ruxton, et 17 hommes avec, comme armement, 10 fusils, 6 P.M, 1 F.M Bren, 2 mortiers de 2 et 3 pouces, grenades et colt 45. En face, environ 250 allemands. Pourtant Young n’hésite pas.

Leur arrivée est passée inaperçue et il y aura sans doute de l’aide sur Yellow I.
La valleuse de Belleville est barrée par des barbelés sous lesquels le terrain est miné. Pas de bangalore ni pince coupante, le major engueule à voix basse le major Selwyn.
Mais tant pis, il empoigne les fers qui maintiennent les barbelés et commence à grimper, suivi de ses hommes. Ce genre d’escalade acrobatique, ils connaissent. Le 3 inch, trop lourd, a été laissé sur la plage.

Durant la montée, ils aperçoivent quelques barges qui approchent de Yellow I.

A 5h20, après avoir contourné un champ de mines, ils se mettent à couvert dans un petit bois entre la valleuse et Berneval, tout près de la route de Dieppe.
Depuis 5h00, la batterie 2/770
Bundesarchiv. Non classée
a ouvert le feu en direction des navires qui se dirigent vers le Petit-Berneval et Puys.
La route étant déserte, ils s’y engagent au pas de course juste au moment où la RAF intervient.
Trois groupes de bimoteurs, sans doute des Blenheim du 13 Squadron,

lâchent leurs bombes et des fumigènes sur la batterie. Sans grande efficacité, le sol étant encore plongé dans l'obscurité.
Toutefois les dégâts qu'ils provoquent sont une utile diversion: les soldats d'une patrouille allemande qui venait dans la direction des commandos aident les pompiers à circonscrire les incendies.

Après avoir coupé les lignes téléphoniques, ils entrent dans Berneval où ils rencontrent quelques habitants surpris par ces étranges soldats au visage noirci. Quelques signes d'amitié et les civils regagnent en hâte leurs maisons.
Les commandos approchent de l’église quand ils repèrent une mitrailleuse et ses deux servants qui les voient au même instant. Le Bren crache; il n'y a plus d'obstacle ni ennemi derrière.

On devine maintenant les abords de la batterie. Le clocher serait un bon poste de tir, mais impossible d’y monter.
La batterie continue à tirer. Il devient urgent d’intervenir, d’autant qu'après plusieurs essais radio infructueux les 20 hommes ont compris qu’ils sont désormais seuls.

Six Hurries passent en canonnant la batterie qui se tait.
Les commandos en profitent pour se rapprocher rapidement de leur objectif qui n'a pas repris ses tirs pour éviter que les coups de départ le rendent plus discernable aux avions dont on entend encore les moteurs. C'est maintenant qu'il faut agir.
IWM

A 150 m des canons, ils se trouvent dans un champ de maïs facilitant les déplacements. Young répartit ses hommes en 3 groupes avec pour consigne de faire feu sur les servants et de se déplacer le plus possible après chaque tir.
IWM. Août 1942
Pas question d'assaut. La seule action possible est de faire croire à l'ennemi qu'il est attaqué par des forces supérieures en nombre, harceler l'objectif pour le faire taire tout en se gardant des contre-feux.
Tirant de courtes rafales, les hommes changent aussitôt de poste. Les fusils et le FM du private Abbott sont utilisés sur les pièces les plus éloignées.
Le mortier entre aussi en action.
Cette soudaine attaque par l'arrière, survenant après le passage des chasseurs-bombardiers, surprend les artilleurs; s'étant ressaisis, ils ripostent au jugé. Mais le tir adverse est toujours aussi nourri, les obligeant à se protéger.
Excédés, les servants tournent les pièces de 105 vers cet ennemi insaisissable. Les obus passent au-dessus des commandos; mais les fumées de départ sont aussitôt suivies d'une grêle de balles britanniques.
Le ML 346, ignorant la présence amie, alerté par les tirs de la batterie, l'engage avec ses 40 mm mais les obus éclatent au milieu des commandos, causant quelques blessures sans réelle gravité.
Devant ces tirs croisés, les servants des 105 se contentent de se mettre à l'abri en ripostant timidement avec leurs armes légères.

A 7 h 30, les munitions ne vont pas tarder à manquer et Peter Young décide de se replier 20 minutes plus tard, le temps de prévenir le LCP 15 de Buckee.
En bon ordre, par échelons successifs, les hommes arrivent sur la plage après avoir franchi à nouveau les barbelés. Le lance-corporal White, chef d'équipe du 3 pouces, est légèrement blessé par une mine; il récupère son mortier et couvre ses compagnons jusqu'au dernier obus.
De même, Abbott et son FM, et quelques autres, couvrent le retour de Young et Ruxton.
La lewis du petit navire est mise également en batterie pour battre les hauteurs.

Enfin, tout le monde est à bord, ou presque, car Young, Ruxton et le private Abbott se sont agrippés à des filins, leurs armes surnageant sur les mae-west; lâchant ses derniers fumigènes, le LCP 15 met le cap vers le large, sous la protection du ML 346.

Vers 12 h 30, après avoir échappé aux attaques d'un Ju-88, ils arrivent à Newhaven:

IWM

A gauche, le bren-gunner Abbott; au fond, le private Mason blessé à l'oreille par un éclat d'obus du ML 346.
Tous portent les traces du combat.

A suivre: YELLOW I

(1) Béatrice Richard: La Mémoire de Dieppe. Radioscopie d'un mythe. VLB Editeur.
Etudes québécoises

A+
Amicalement

Un vrai scénario pour un film sur "Jubilee" ! T'as des talents, AD'HOC !

Bien le bonsoir, oui il est talentueux, ce récit est toujours aussi intéressant et bien documenté par les cartes, vivement la suite

Bravo continue! j'aime bcp ce début et les illustrations !

Bien le bonjour à tous,

Merci de vos encouragements!
La suite sous peu.

A+
Amicalement

Bien le bonjour à tous,

Young et ses hommes ont donc finalement réussi à neutraliser la batterie 2/770 pendant deux bonnes heures. Succès? Echec? Ils ont rempli au mieux leur mission.

Sans s'en douter, outre le combat qu'ils viennent de mener, ils ont eu très chaud.
En effet, alors qu'ils tiraillent sur les servants des canons, à 7 h 10, sur leurs arrières un escadron cycliste, suivi peu après par un bataillon de la 302°, se porte vers le Petit-Berneval mais, dans le fracas général, ils ne sont pas repérés.


Devant la valleuse du Petit-Berneval, les barges qu'ils ont aperçues durant leur montée se présentent sur Yellow I; cinq landing-crafts, rameutés par le ML346 et commandés par le C.V Corke, s'apprêtent à débarquer environ 150 commandos, dont cinq rangers et deux français, sous les ordres du capitaine R.L.Wills. (1)

Leur objectif immédiat: foncer sur l'escalier qui donne accès à la valleuse. Le passage est libre car les Allemands autorisent encore les civils à se rendre sur la plage. Seul un poste de garde, à mi-chemin de la batterie, peut constituer un obstacle. Malgré l'absence de transmission, Wills est plutôt confiant. Il ignore que depuis l'accrochage de la nuit les Allemands sont en alerte et que le secteur a été renforcé.

Il est 5 h 15. Vingt minutes de retard. Trente mètres de galets à franchir et il fait maintenant jour. A part la batterie qui, après les avoir pris à partie, a reporté ses tirs vers le large, tout semble pourtant calme. Là-haut, ils distinguent une maison blanche et une église.
5 h 30. Les commandos commencent à se porter vers l'étrave des LCP. IWM

Brusquement, les allemands ouvrent un feu d'enfer. Balles, grenades, obus s'abattent sur eux des hauteurs, du poste de garde et des 2 extrémités de la plage, d'où 2 mitrailleuses croisent leur tir.
B.A
Beaucoup s'effondrent avant même de mettre le pied à terre.

Deux LCP prennent feu (2). Le C.V Corke est parmi les premiers morts. L'équipage et les soldats d'un autre sont massacrés, à l'exception du Sgt Collins qui ramènera péniblement ses compagnons morts à Newhaven.

La mer baisse maintenant rapidement. Wills et ses 120 hommes se ruent vers l'escalier en tiraillant furieusement. Mais, camouflée dans un recoin des marches, une mitrailleuse les tire à bout portant.
Le capitaine Wills s'écroule. Le Lt Edwin Loustalot (19 ans),

des US Rangers, prend le commandement et tombe à son tour (3). Nouveau commandant, le caporal Halls réussit à réduire la mitrailleuse à coups de grenades.

Du large, le ML 346 du Lt Fear s'efforce de soutenir au mieux les commandos quant il est engagé par l'un des trois chalutiers armés du Havre.
Il parvient à le repousser et le patrouilleur ne demande pas son reste.

Mais se présente alors un pétrolier armé, le Franz (4); le ML 346 fonce sur lui et déclenche le tir à moins de 30 m. L'équipage saute à l'eau et le navire-citerne en flammes va s'échouer; quelques marins du ML vont récupérer quelques trophées dont le pavillon.

IWM. Tirée de l'ouvrage collectif "Dieppe Opération Jubilee". Ed. Petit à Petit

Pendant ce temps, le sixième et dernier LCP (n°85), sous le couvert des barges échouées, débarque à 6 h 00 ses hommes. Quatre d'entre eux peuvent gagner le Fond de Morval et, depuis une maison vide, tirent sur des renforts allemands. Une mitrailleuse les force à battre en retraite. Leurs camarades sont, eux, bloqués au pied de la falaise.

Du côté de l'escalier, les hommes s'efforcent de progresser. Mais outre la pente très raide, ils constituent d'excellentes cibles et à 6h15, la situation est devenue intenable. Ils n'est plus question d'avancer, seulement se replier vers la plage.
Une fusée est tirée pour que les LCP encore en état viennent les récupérer.
Pendant que, terrés au pied de l'escalier ou plaqués contre les rochers, les commandos continuent à tenir les Allemands à distance pour permettre le rembarquement, quatre barges arrivent.
Soumises à un feu violent, deux seulement parviennent à rembarquer une trentaine d'hommes.

Le caporal Sinclair réussit l'exploit de faire 5km à la nage pour rejoindre le ML 346 qui couvre infatigablement le secteur.

Se sachant désormais sacrifiés, les soldats du 3ème Commando sont encerclés par les allemands au-dessus et des éléments du 572° arrivant de l'est par la plage. Pour l'honneur, ils vont se battre jusqu'à l'épuisement des munitions.

A 9 h 00, enfin, les 82 survivants (5), presque tous blessés, doivent accepter la reddition.
A la sortie de la valleuse, le major Von Blücher leur fait rendre les honneurs militaires par une de ces sections.

Parmi eux, le second-maître Serge Montailler et le quartier-maître Maurice César du futur bataillon Kieffer.
Tous deux tenteront de s'évader; Montailler sera abattu (6), César réussira à rejoindre l'Angleterre en juin 1943.

Quant aux rescapés, ils vont rejoindre Newhaven:
IWM

manifestement éprouvés mais heureux de s'en être sortis:

IWM

Ici, autour du ML 230 semblable au ML 346, trois LCP échappés de Yellow: les 85 (dernier atterri à Yellow I), 145 et 41:
IWM

L'Opération Flodden est terminée sans que l'état-major du Calpe n'ait rien su de son déroulement...

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Notes:

- (1) Wills s'était rendu célèbre lors du raid sur les îles Lofoten. S'étant emparé d'un bureau de poste, il avait expédié un télégramme à "Adolf Hitler, Chancellerie du Reich, Berlin."
"Vous avez déclaré dans votre dernier discours que les troupes allemandes rencontreraient les Anglais partout où ceux-ci débarqueraient."Stop.
"Je suis ici." Stop.
"Où sont vos troupes?" Stop.
Signé Wills, second lieutenant.

Richard C. Wills, blessé très grièvement, sera soigné par les Allemands et finira la guerre dans un Oflag.

- (2) Les L.C.P étaient construits en bois. De plus ils emportaient des bidons d'essence pour le retour.

- (3) Le jeune 2nd lieutenant a le triste honneur d'être le 1er soldat américain des forces terrestres tombé sur le sol européen.

- (4) Le "Franz" n'était en fait armé que d'un 20 mm de flak. Que faisait-il là?

- (5) C'est le seul chiffre avéré (rapport du major Von Blücher). Il faut y ajouter les 4 soldats du LCP 85 qui n'ont pu rejoindre la plage.
Si l'on ne connaît toujours pas le nombre exact des soldats alliés tués
sur la plage, ce dont on est certain c'est que le total des commandos
débarqués à Yellow I et II représentait à peine le quart des effectifs
prévus.
Les pertes allemandes sont de 14 morts et 20 blessés, selon toutes les sources.

- (6) Sa tombe fut retrouvé en 1950. Les circonstances de sa mort n'ont jamais été élucidées.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

A suivre, l'Opération Cauldron...

A+
Amicalement

bonsoir a tous magnifique recit toujours aussi captivant et tellement magnifiquement narré et illustré par ad hoc (chapeau bas il faut le dire!!!) on ne s en lasse pas!!!!!!!!!!!!
a+
stef

superbe ce récit et captivant à souhait et bien documenté par les photos

C'est Du AD'HOC, simplement !

bonsoir ce soir thalassa sur dieppe domage pas un mot sur ce raid !!!!!! decidémént cela tombe dans l oubli !!!!!!!!!!!!!a part bonjour nos falaises rien de bien!!si nos eoliennes a la con!!!!!!!!qui defigurent nos paysages en plaine.......on en a pleins+central nucleaire penly-paluel il y a ras le cul+eolienes en mer!!!!!!!!!!!!!!c est pas nouveau!!!
un normand en colére!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
a+
stef

J'ai regardé aussi Thalassa qui est une bonne émission et que je regarde régulièrement, on ne peut pas empêcher le progrès, je suis allé plusieurs fois à Dieppe et j'en garde un bon souvenir

Je me suis fait les mêmes réflexions en regardant Thalassa : pas un mot sur le raid et les malheureux on va leur mettre des éoliennes dans la vue ! Mais bon dieu que vos côtes sont belles quand je compare à ma côte belge/gaufres/cuistax/béton...

Bonjour à tous !
L'oubli ...
Ma voisine a récemment visité le musée Tussaud, à Londres, en compagnie de sa nièce, 18 ans, en terminale de lycée.
Hitler ... jamais entendu ce nom-là !!!!
Alors, l'affaire de Dieppe, hein !

Eh oui! il y a de grosses lacunes dans l'enseignement!!!!!!!!!!!!!!!

stef a écrit:

bonsoir ce soir thalassa sur dieppe domage pas un mot sur ce raid !!!!!! decidémént cela tombe dans l oubli !!!!!!!!!!!!!a part bonjour nos falaises rien de bien!!si nos eoliennes a la con!!!!!!!!qui defigurent nos paysages en plaine.......on en a pleins+central nucleaire penly-paluel il y a ras le cul+eolienes en mer!!!!!!!!!!!!!!c est pas nouveau!!!
un normand en colére!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
a+
stef

Assez d'accord avec toi ! Les éoliennes, c'est moche et ça gâche le paysage !
Ce qui m'a fait marrer, c'est de voir le champ d'éoliennes qui a poussé comme des artichauts dans le pointe du Finistère sud ; et ces bretons qui ne voulaient pas de centrale nucléaire à Plogoff, il y a plus de trente ans ! Résultat : On leur exporte l'électricité de la centrale de Flamanville dans la Manche (50) ; on devrait leur faire payer le double, le triple du prix !
Côté esthétique, une centrale, c'est plus discret ...

didier a écrit:

Je me suis fait les mêmes réflexions en regardant Thalassa : pas un mot sur le raid et les malheureux on va leur mettre des éoliennes dans la vue ! Mais bon dieu que vos côtes sont belles quand je compare à ma côte belge/gaufres/cuistax/béton...

Oui, le plat pays qui est le notre ! T'imagine une centrale en plein milieu de la côte de Knokke ?

olnejean a écrit:

Bonjour à tous !
L'oubli ...
Ma voisine a récemment visité le musée Tussaud, à Londres, en compagnie de sa nièce, 18 ans, en terminale de lycée.
Hitler ... jamais entendu ce nom-là !!!!
Alors, l'affaire de Dieppe, hein !

pascal 94 a écrit:

Eh oui! il y a de grosses lacunes dans l'enseignement!!!!!!!!!!!!!!!

Pauvre Pascal ! Si tu savais ! Ce ne sont plus des lacunes, c'est de l'ignorance crade !!!
ça arrive souvent que visitant et revisitant les musées et sites du D-Day, j'en arrive à faire des cours péripatéticiens aux visiteurs et même aux guides ; un coup, visitant un musée privé à Omaha-Beach, la "guichetière" nous suivait et nous a dit qu'elle en apprenait beaucoup donc je lui ai proposé de m'embaucher ...
Dimanche dernier, le musée de la Bataille de Normandie de Bayeux était ouvert gratos pour "les Journées du Patrimoine" et ma compagne a choisi d'y aller ; je lui expliquais la différence, spécimen sous les yeux, entre une MG 34 et une MG 42 (ça se reconnaît facilement à la forme du manchon de refroidissement ; sinon une cadence de tir incroyable sur la 42) ; derrière nous, un "monsieur" bien fringué, qui écoutait attentivement et qui me pose une question ; c'était le guide principal du musée ... !!!

MG 42
Les armes recupéeées dans notre coin après la bataille des Ardennes étaient déposée à l'armurerie de mon bataillon.
Il y avait là un superbe assortiment des armes d'infanterie allemandes.
Par je en sais quel trait de génie, on a permis à notre classe de sergents de réserve d'essayer la MG42 au stand de tir (les cartouches commençaient à être en fin de vie, je crois).
Oh, quelques dizaines de coups chacun, juste pour voir.
À cette époque, notre mitrailleuse 7,62 (.30) de dotation tirait péniblement ses 600 coups/minute, la rafale montait presque à 45°, les impacts étaient très distants sur la cible.
La MG 42 était donnée pour 1200 coups, impacts pratiquement à l'horizontale, distance: on aurait dit des pointillés !
Une sacrée sale bête !!!!

J'avais un pote (hélas prématurément décédé) qui avait récupéré, je ne sais comment ?, une caisse d'origine pleine de cartouche de 7,92 dont une bonne partie sur leurs bandes pour mitrailleuse, plutôt rouillées.
Il avait un fusil Mauser 1897, je crois, recalibré en 8 mm de chasse, et son père avait (non-déclaré) le même, complet et d'origine, ce qui nous a permis de "s'amuser" à tirer avec le fusil d'origine. Très agréable : Précision impeccable, pénétration hallucinante de la cartouche, quasiment pas de recul donc tir à répétition facile.
Les Allemands avaient décidément de bonnes armes.

Je crois bien que la MG42 était la meilleure mitrailleuse de la guerre

Chez nous, le Mauser était le fusil utilisé pour l'instruction de base. On nous a ensuite donné le SA FN, précurseur du célèbre FAL, qui a fait le tour du Monde.
La seule fois que j'ai vu le FAL, c'était comme instructeur: on m'a collé un peloton de recrues p

Désolé pour l'interruption !!!

Chez nous, le Mauser était le fusil utilisé pour l'instruction de base. On nous a ensuite donné le SA FN, précurseur du célèbre FAL, qui a fait le tour du Monde.
La seule fois que j'ai vu le FAL, c'était comme instructeur: on m'a collé un peloton de recrues parlant français, pour leur faire l'instruction sur le FAL.
Or, j'étais officiellement de langue allemande (plutôt que me faire ch... pendant 18 mois, j'avais déclaré l'allemand comme langue maternelle, au moins, j'ai pu le pratiquer à fond ... en étant caserné à 30 km de chez moi !).
Masi je n'avais aucune connaissance du FAL, ni du vocabulaire français.
J'ai donc passé l'heure d'instruction à montrer superficiellement le fusil et ses pièces extérieures, en cherchant comment diable elles s'appellent en français !
Ce ne fut pas un succès retentissant ...

Bonjour,
J'ai lu avec attention...j'arrive de Bretagne (sud) j'ai visité le musée de St Marcel, haut lieu de la résistance Bretonne 18 juin 1944, j'ai photographier quelles "belles" armes ..si je peux ou si je suis autorisé je mettrai quelques photos ( canon de 88, mitr. "flack" char Patton (?)

Pas de problème Daniel, a la limite tu ouvres un sujet sur le musée de St Marcel

pascal 94 a écrit:

Je crois bien que la MG42 était la meilleure mitrailleuse de la guerre

Tout à fait ! Elle a été connue des Alliés au moment de la bataille de Bir-Hakeim.
C'est un engin impressionnant.
Elle a été copiée par les USA et par .... Israël !
Il doit en rester en service au moins clandestinement.
Elle était encore en service vers 1980 au Niger .... Un copain avait ramené une photo devant une pancarte où il était écrit : "Soldat nigerian, tu es le meilleur du Monde ", rien que ça !!!
Si tu l'as, il faut regarder dans le "connaissance de l'histoire" dédiée aux mitrailleuses.