
Yuth je résume un passage du livre:
Au mois de mai 1795, la Junon mouillée dans le port de Rangon et commandée par le capitaine Alexander Bremmer fut chargée d'embarquer une cargaison de bois de teck pour Madras.
Le bâtiment de 400 tonneaux était en mauvais état et pourvu d'un équipage de lascars.Il appareilla le 29 avec le commencement du flot.
Le 1er juin il venta du sud ouest, la mer devint grosse et la Junon fatigua beaucoup. Une voie d'eau se déclara. Les pompes fonctionnaient sans relâche,mais le sable du lest les engorgeaient sans arrêt. Le coup de vent dura 8 jours.Il fallait se rendre à l'évidence le navire coulait
progressivement.
Les canots de sauvetage étaient pourris.
Malgré la tempête La décision fut prise de mettre toutes voiles dehors, vent arrière pour rejoindre la côte de Coromandel au plus vite.
Mais en 2 jours toutes les voiles a l'exception de la misaine furent enlevées
par le vent.
La Junon dont le premier pont était envahi par la mer fut livrée aux vagues et courants. Il n'y avait plus rien à faire que d'alléger le navire
pour retarder le naufrage. On coupa le grand mât, mais par malheur il tomba sur le pont et dans la confusion les hommes placés au gouvernail laissèrent le bâtiment se présenter de travers à la lame. Dés lors l'eau envahit le navire qui commença à couler. Les gens se ruèrent dans les haubans, retardant encore le contact avec les vagues. Mais à l'instant où la mer recouvrait le pont, le navire s'arrêta brusquement. Il venait de s'échouer sur un banc de sable..A part les mâts qui dépassaient la Junon était sous l'eau.
Je résume encore plus la suite (très longue)
L'équipage réfugié dans les mâts allait supporter d'intolérables souffrances
sous l'assaut des vagues ébranlant le navire et les manoeuvres. Parfois la Junon dérivait lentement et des hommes tombaient épuisés, affamés dans les lames.Certains tinrent 10 jours dans les hauts avant de chuter, tenant grâce à l'eau de pluie ruisselant sur les mâts.Le bois contenu dans la cale empêchait la Junon de couler entre les bancs de sable. D'autres (très peu) tirent 20 jours accrochés et délirants, attachés dans les haubans. Enfin, au bout de 20 jours la Junon s'échoua sur la côte et les survivants purent se trainer sur le sable..
Salut Wawa73
C'est ce genre d'histoire que j'aime, sans pollution de pétrole à l'époque de la voile, même si parfois quelques paquebots fascinent par leur histoire
A bientôt tous!