Goélette à trois-mâts Cala Esmeralda [OcCre 1/58°] de Epipactis

Et voilà... mon retard est enfin rattrapé. 

Si quelqu'un a eu le courage de tout lire ça m'intéresserait d'avoir le nom de cette barre... 

Bonne journée à tous ! 

Florent

Bonsoir  
Toujours le temps d'admirer ton travail en espérant m'en inspirer plus tard
Par contre mon lexique marin laisse à désirer  En général ma référence se trouve
ici sur le site de chasse-maree
Je cherche mais je ne trouve pas exactement comment on pourrait l’appeler ... Fargue ? Virure bretonne ?

Merci pour lien ! pas sûr pour ces deux mots... peut-être qqn d'autre nous viendra en aide.... on dirait une main courante mais je ne suis pas sûr que ce soit un terme marin...

Je ne pourrais pas vous aider avec du vocabulaire maritime, 
mais avec mes plus sincères félicitations pour ce travail magnifique ! 
Bonne continuation

Un superbe chantier et un magnifique modèle en devenir.
J'ai ceci pour le vocabulaire marin :
http://voiles.latines.free.fr/Divers/a%20lire/Glossaire%20de%20Construction%20Navale.pdf#:~:text=de%20la%20prendre%20l'assaut.%202.%20Collision%20accidentelle%20entre%20deux%20navires.
Si ça peut aider.

Merci Jean Claude, il est très sympa ce glossaire surtout avec les schémas. 

Pour l'instant par défaut je vais l"appeler main courante, ou peut-être lisse sans précision... 

Mais clairement vos glossaire m'aident à m'améliorer.

une belle avancée sur ton chantier !
les jambettes apportent un beau contraste sur le pont !
une bonne idée que de te servir d'une autre baguette pour guide, je note !

Bonjour,

Voici quelques petites nouvelles avec le pont de gaillard terminé, dont je vous joins la photo ci-dessous : 

L'étape d'après est une sorte de lisse, dont je ne connais pas le nom. Elle servira de support aux cabillots , et les pavois vont continuer de monter après cela. 

ils sont prédécoupés, dans un contreplaqué, le jeu est d'essayer de faire que le résultat ressemble au maximum au noyer africain huilé. 

D'ailleurs, a priori cette histoire de noyer africain serait une mauvaise traduction d'un nom vernaculaire en anglais qui n'existe pas en français. Donc : African Walnut serait du Tibétou. 

Je vais tâcher d'utiliser le bon terme en français désormais. Vous pouvez voir donc ce tibétou sur la photo précédente, ce sont les jambettes de pavois et ce truc dont je ne connais pas le nom perpendiculairement. 

Pour tâcher de m'en rapprocher : de nombreuses couches de brou de noix industriel acheté chez le monarque enchanteur, puis je ponce, puis je reteinte, puis je ponce, et reteinte, et re-ponce etc : puis enfin en dernier vernis pour éviter que la colle ou la moindre goutte d'eau fasse dégouliner du brun (de brou) partout.   

Voici la photo : 

Bonjour, et bonne continuation
Amitié

Bonsoir,

Je vais donner un peu de nouvelles de la suite de la construction de la Cala Esmeralda. on en était à la teinte du contreplaqué prédécoupé pour l'espèce de lisse qui porte les cabillots. toutes pièces sont teintées, voire sur-teintées, puis vernies pour éviter des dégoulines de brou de noix. 

En parallèle je continue gentiment de coudre mes ralingues quand j'en ai l'occasion, cette fois-ci avec un dans un café avec un cappuccino...  

De retour à la maison, je ne sais plus quand, suite avec le collage des premières pièces de ces lisses : 

Et voici ce que ça donne une fois que tout ça est terminé : 

Etape suivante, collage de préceintes à l'extérieur de cette lisse, qui cache la partie contreplaquée extérieure de celle ci, tout autour du bateau :

Même étape mais vu non pas en vue de dessus mais en vue de face pour qu'on se rende mieux compte de son positionnement : 

Après cela, me rendant compte du nombre du planches qui allait constituer la suite j'ai décider de tout poncer d'un coup au lieu de le faire au fur et à mesure, comme ça je n'aurai ensuite qu'à coller, ce sera plus réjouissant le sentiment d'avancer vite d'un coup. 

Pour que l'on puisse voir l'étape suivante qui est une couche supplémentaire, qui recouvre la partie externe de la lisse et la préceinte, découvrant la partie vraiment "utile" de la lisse dans laquelle seront percés les trous pour loger les cabillots, petit retour arrière avec le détail de la proue avant le collage de ces pièces : 

Et pour bien voir la différence, à peu près la même vue avec ces pièces supplémentaires : 

Donc comme on le voit sur la photo précédente et la suivante qui détaille la poupe, les trous sont percés pour les futurs cabillots dés maintenant afin de ne pas être gêné par les couches supérieures :

La couche encore au dessus est une planche de tilleul de 2x5mm, qui court tout le long de la coque. 

Une vue d'ensemble en premier : 

Puis même étape vue détaillée de la proue : 

Et même chose, mais vue détaillée de la proue en vue de dessus : 

Et une dernière vue de cette étape, promis c'est la dernière, ça montre bien les trous des cabillots sur la partie centrale : 

La photo suivante montre d'un coup la vue d'ensemble avec (enfin) le plat bord posé sur la latte de tilleul. je ne vous montre qu'une seule photo d'ensemble vue de dessus, si je faisais la même chose pour chaque étape j'endormirai tout le monde, ceci dit vu l'heure et si parmi vous certains souffrent d'insomnie peut-être que je rends service après tout.... 
et le luxe c'est que sur la même photo vous avez la préparation de l'étape d'après qui est la sursaturation en brou de noix de toutes les pièces qui formeront étrave quille et étambot. Et vu la piètre qualité du contreplaqué, il fut vraiment y aller pour avoir une couleur homogène... finalement on s'en sort pas si mal en mélangeant de la teinte au vernis... 

Voici ladite photo :