[GÉNÉRIQUE] Actualités Maritimes 2024

Pour ceux qui se rappelent du Freemantle Highway en été ’23



Voici aujourd'hui, après une cure de démantèlement et nettoyage ayant eu lieu à Rotterdam, à quoi ressemble le navire avant son départ vers la Chine à bord d’un  transporteur Boskalis.
Une fois remis en état par le chantier, ce navire sera sur le marché d’occasion pour retrouver, semble t’il sans problème, un nouveau propriétaire, les roros étant fort recherchés sur le marché actuel...



Mis à part la cheminée, plus grand chose permet encore identifier le Fremantle.

Le C-Lion 1, un câble de communication sous-marin entre la Finlande et l'Allemagne a été coupé aujourd'hui.

En plus du câble de communication sous-marin C-Lion1 entre la Finlande et l'Allemagne, la société suédoise de télécommunications Telia rapporte désormais qu'un autre câble sous-marin dans la mer Baltique, celui-ci reliant la Suède et la Lituanie, a également été endommagé dimanche.





Déclaration commune des ministres des Affaires étrangères de la Finlande et de l'Allemagne sur la rupture du câble sous-marin dans la mer Baltique 18.11.2024 - Communiqué de presse

Nous sommes profondément préoccupés par la rupture du câble sous-marin reliant la Finlande et l'Allemagne dans la mer Baltique. Le fait qu’un tel incident suscite immédiatement des soupçons de dommages intentionnels en dit long sur la volatilité de notre époque.

Une enquête approfondie est en cours.

Notre sécurité européenne est non seulement menacée par la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, mais également par la guerre hybride menée par des acteurs malveillants. La sauvegarde de nos infrastructures critiques communes est essentielle à notre sécurité et à la résilience de nos sociétés.

17 nov 2024:

Un navire espion russe opère à proximité des câbles au large de Dublin

https://www.rte.ie/news/primetime/2024/1115/1481145-russian-spy-ship-confirmed-to-be-operating-off-dublin-near-cables/

Ces derniers jours, un navire espion russe a opéré à proximité de câbles sous-marins en mer d'Irlande, juste au nord de Dublin, selon les données de suivi des navires et des sources militaires.
Le service naval irlandais est censé surveiller l'activité du Yantar - qui compte 60 membres d'équipage et est ostensiblement un navire de recherche océanographique de la marine russe - dans le cadre d'une opération multinationale menée par les services de renseignement.

Jeudi, le Yantar est apparu momentanément sur les systèmes commerciaux de repérage maritime positionnés à 60 km de la côte est.
Les armées américaine et britannique surveillent également le navire.

En 2017, l'hebdomadaire du Parlement russe, un média officiel de l'État, a décrit le Yantar comme transportant « des dispositifs conçus pour le repérage en haute mer, ainsi que des équipements permettant de se connecter à des câbles de communication ultrasecrets ».
Il transporterait des mini-sous-marins avec ou sans équipage capables de couper ou de brancher des câbles sous-marins.

Le Yantar a été initialement observé par les armées norvégienne, irlandaise, américaine, française et britannique accompagnant un navire de guerre russe, l'Admiral Golovko, qui a traversé la Manche en direction de l'Atlantique dimanche et lundi.

Dimanche, alors qu'il se trouvait au sud des Cornouailles, le Yantar a éteint son transpondeur, ce qui signifie qu'il a disparu des systèmes de repérage des navires. On sait aujourd'hui qu'à cette époque, il a quitté l'Admiral Golovko et s'est dirigé vers le nord de la mer d'Irlande.

Hier, pendant six minutes à partir de 13h22, le transpondeur du Yantar est redevenu actif.
Il se trouvait alors juste à l'intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) maritime irlandaise, à cinq ou sept kilomètres au nord de plusieurs câbles sous-marins qui relient l'Irlande et la Grande-Bretagne.

Des gazoducs se trouvent également dans la même zone.

Prime Time croit savoir qu'un navire de la marine irlandaise a été positionné à la limite de la ZEE irlandaise et en travers des câbles les plus proches du Yantar, afin d'empêcher l'entrée dans la ZEE. Il est également entendu que le navire irlandais a « hélé » le navire russe, c'est-à-dire qu'il est entré en contact et a communiqué avec lui.

Le navire russe a quitté la zone irlandaise après une brève période.

Le navire de la Royal Navy britannique, HMS Cattistock, aurait suivi le Yantar en mer d'Irlande.

Les systèmes de radar de vol montrent qu'un grand avion de surveillance P8 de la Royal Air Force britannique a également survolé l'île de Man, au nord-est de la dernière position connue du Yantar.

Les avions de l'Irish Air Corps auraient participé à la surveillance du navire russe, qui s'est déplacé vers le sud. Un navire de la marine américaine, l'US NS Bruce Heezen, se trouve également en mer d'Irlande.

Interrogées sur l'activité récente des navires russes près de la ZEE irlandaise, les forces de défense ont déclaré que « selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, tous les navires, y compris ceux de nature militaire, sont autorisés à transiter par les eaux territoriales des États côtiers en vertu du principe du passage inoffensif ».

« Les navires transitant dans les eaux irlandaises sont censés respecter le droit international et peuvent faire l'objet d'une observation par les forces de défense afin de vérifier ce respect.

« Le centre d'opérations navales de l'Irish Naval Service, en collaboration avec l'Air Corps et le quartier général des forces de défense, surveille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 les navires se trouvant dans la ZEE irlandaise. Cette surveillance permet de détecter et de réagir rapidement à toute situation maritime potentielle. »

Sébastien Lecornu
@Seb Lecornu

Le troisième Barracuda est livré : réception du Tourville par la MarineNationale.

Troisième des six sous-marins nucléaires d'attaque prévus en loi de programmation militaire pour le renouvellement de notre flotte à horizon 2030.

Admission au service actif prévue en 2025.

Le navire battant pavillon chinois Yi Peng 3 dont le capitaine est russe vient d'être intercepté par le navire danois Y311 Søløven.

Ce navire est fortement suspecté d'être la cause de la rupture de câbles sous-marins en mer Baltique.







Le navire chinois soupçonné d'avoir participé à un incident avec un câble reste bloqué avec la marine danoise à ses côtés

Malte Humpert

20 novembre 2024

Le vraquier chinois Yi Peng 3 est toujours bloqué dans le détroit du Danemark, à proximité d'un patrouilleur de la marine. Le navire est soupçonné d'être impliqué dans la destruction de deux câbles de communication sous-marins dans la mer Baltique en début de semaine.

Le Yi Peng 3 se dirigeait du port russe d'Ust-Luga vers Port-Saïd, en Égypte, et est passé à proximité des câbles finno-allemands et suédo-lituaniens au moment où ils ont cessé de fonctionner.

Le vraquier a traversé la zone maritime du Kattegat hier soir, suivi de près par des patrouilles de la marine danoise. Vers 20 heures, heure de l'Est, le Yi Peng 3 a quitté le principal couloir de navigation, a ralenti et est resté au mouillage depuis lors. Le patrouilleur de la marine danoise HDMS Rota (P525) est resté sur place depuis lors, tandis que le HDMS Søløven (Y311), plus grand , a tourné dans la zone plusieurs heures plus tard.





Les forces armées danoises ont confirmé sur X qu'elles étaient « présentes » dans la zone proche du navire, mais il n'a pas été confirmé si le personnel de la marine danoise avait inspecté ou abordé le navire.

Les responsables des pays voisins impliqués dans l'incident, dont la Suède et l'Allemagne, ont commenté l'affaire lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles hier.

Carl-Oskar Bohlin, ministre suédois de la Protection civile, a confirmé : « Nous pouvons vérifier que les unités militaires et les garde-côtes ont détecté des mouvements de navires correspondant au moment et à l'emplacement des perturbations. »

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré sans détour : « Personne ne croit que ces câbles ont été sectionnés par accident. Je ne souscris pas non plus aux théories selon lesquelles les ancres des navires auraient causé les dommages aux câbles. »  

« Nous devons supposer, sans informations certaines, que les dommages sont causés par un sabotage », a-t-il poursuivi.

Les guerres hybrides visant des infrastructures sous-marines critiques sont en augmentation et les responsables européens ont rapidement condamné l'incident et promis une enquête approfondie.

Contrairement à l'incident du Balticonnector de l'année dernière impliquant le NewNew Polar Bear , les autorités semblent avoir agi rapidement pour enquêter sur l'incident et recueillir des preuves.

https://gcaptain.com/finland-demands-investigators-on-vessel-that-broke-gas-pipeline/



Le NewNew Polar Bear était de retour dans les eaux russes le long de la route maritime du nord de l'Arctique lorsque son ancre manquante a été repérée et une enquête a été lancée.

https://gcaptain.com/chinese-vessel-suspected-in-cable-incident-remains-stopped-with-danish-navy-alongside/

2023:

https://www.laroyale-modelisme.net/t28271p945-generique-actualites-maritimes

Un navire chinois soupçonné d'avoir endommagé un gazoduc et des câbles de communication entre la Suède, la Finlande et l'Estonie

Le sous-marin de la marine suédoise Belos a inspecté le câble endommagé et confirme les dommages causés par une force externe dans une position correspondant à la trajectoire du navire chinois Newnew Polar Bear





Newnew Polar Bear est un porte-conteneurs immatriculé à Hong Kong .

En octobre 2023, il est devenu l'un des navires soupçonnés d'avoir causé des dommages au gazoduc Balticconnector et aux câbles de télécommunications dans le golfe de Finlande.

Le navire photographié sous le nom de Baltic Fulmar à l'extérieur du port de Rotterdam en 2020;


La police finlandaise a déclaré qu'un navire chinois dont le mouvement a coïncidé avec l'heure et le lieu du sabotage présumé d' un pipeline entre la Finlande et l'Estonie qui a été endommagé ce mois -ci fait désormais l'objet de son enquête.

Après qu'une fuite ait entraîné la fermeture du gazoduc Balticconnector le 8 octobre, les autorités finlandaises ont ouvert une enquête sur les dommages qui, selon elles, étaient causés par une activité « externe ».

Vendredi, ils ont déclaré qu'ils se concentraient sur le Newnew Polar Bear, un cargo qui serait devenu propriété chinoise cette année. Entre 2017 et 2022, il était connu sous le nom de Fulmar baltique, a rapporté la chaîne de télévision finlandaise YLE.

Un bateau de patrouille offshore des gardes-frontières finlandais près du gazoduc Balticconnector.

L’OTAN s’engage à réagir si les dommages au gazoduc Finlande-Estonie sont délibérés.

"Les mouvements du navire Newnew Polar Bear battant pavillon de Hong Kong coïncident avec le moment et le lieu des dommages au gazoduc", a déclaré le Bureau national d'enquête finlandais.

DS Risto Lohi a déclaré : « Nous coopérerons avec les autorités chinoises afin d'établir le rôle dudit navire. »

La police a également confirmé que les dégâts avaient été causés par « une force mécanique externe » et qu'elle avait trouvé « un objet lourd » près du pipeline endommagé.

"Une énorme motte de terre récemment formée contenant probablement un objet extrêmement lourd a été trouvée dans le fond marin", a déclaré Lohi.

La police tentera de retirer l'objet du fond marin, où il repose profondément dans l'argile, pour déterminer s'il est connecté au pipeline endommagé.

Le Bureau national d'enquête a déclaré cette semaine qu'il enquêtait sur le Newnew Polarbear et sur un navire russe, le Sevmorput, qui, selon eux, se trouvaient tous deux dans la zone au moment de l'incident.


Le navire de patrouille des gardes-frontières finlandais près de l'endroit où le pipeline a été endommagé. La police affirme avoir trouvé un objet lourd sur le fond marin à proximité du site. Photographie : Garde-frontière finlandais/Shutterstock


Après avoir terminé jeudi l'enquête sur les lieux du crime concernant les dommages causés au gazoduc, des échantillons sont actuellement analysés dans la bibliothèque médico-légale du bureau.

Il faudra au moins cinq mois pour réparer le gazoduc, a déclaré son opérateur la semaine dernière, laissant la Finlande totalement dépendante des importations de gaz naturel liquéfié pour l'hiver.

Le gaz naturel représente environ 5 % de la consommation énergétique de la Finlande, principalement utilisé dans l'industrie et la production combinée de chaleur et d'électricité.

L'année dernière, des explosions sous-marines ont entraîné la rupture de trois pipelines dans la mer Baltique chargés du transport du gaz naturel de la Russie vers l' Europe occidentale .

https://www.theguardian.com/world/2023/oct/20/chinese-ship-is-focus-of-investigation-into-damaged-pipeline-finland-says

Lancement de l'IDE grec Nearchos, Lorient, France :

️ Naval Group

Pour marquer la Journée des forces armées helléniques de cette année, voici une vidéo spéciale de la cérémonie de lancement du FDI Nearchos qui a eu lieu le 19 septembre 2024.

#Lorient #Bretagne #warship

Piriou Group

La construction du premier des nouveaux patrouilleurs hauturiers PH français ,futur "Trolley de Prévaux" avance:

Lancée en mai dernier au chantier Piriou de Concarneau, la construction du futur Trolley de Prévaux, premier des nouveaux patrouilleurs hauturiers (PH) de la Marine nationale, progresse, a constaté Mer et Marine. Le bâtiment en est au stade de l’assemblage des blocs en vue d’une mise à l’eau prévue dans un peu plus d’un an. Les deux autres constructeurs impliqués dans ce programme, CMN et Socarenam, se préparent quant à eux à débuter la production de leur premier PH. Par ailleurs, on sait désormais où ces bâtiments seront basés.

La suite ici:

https://www.meretmarine.com/fr/defense/piriou-la-construction-du-premier-des-nouveaux-patrouilleurs-hauturiers-francais-avance

une belle maquette. il y a moins de hublots que sur le Titanic (rire)

Un navire chinois (peut-être PLAN) quitte Guangzhou pour des essais en mer.

On ne sait pas s'il s'agit d'un porte-drone ou d'une autre utilisation - publié le 26 novembre 2024

Iceman29 a écrit:

[...] On ne sait pas s'il s'agit d'un porte-drone ou d'une autre utilisation [..]

Si gros seulement pour des drones... ? Faudrait une vue de dessus.

Certains prochains drones de combat seront d'une taille plus importante.

Le drone russe Sukhoi S-70 Okhotnik-B (2 exemplaires) qui a été abattu par un chasseur russe il y a quelques semaines du fait d'une perte de contrôle de l'engin donne une idée de la taille possible:











Turquie:



UK:



USA:




France avec le programme nEUROn.

Le porte-avions nucléaire français CHARLES DE GAULLE R 91 quitte Toulon le 28 novembre 2024 pour la mission Clemenceau 25.

Photos: Gilbert Gyssels

Le premier-ministre grec confirme la volonté d’Athènes d’acquérir une quatrième FDI de Naval Group.

Le premier-ministre grec confirme la volonté d’Athènes d’acquérir une quatrième FDI
Par Vincent Groizeleau - 29/11/2024


Si Kyriákos Mitsotákis a exclu l’achat d’avions de combat Rafale supplémentaires à la France, il a en revanche confirmé l’intention de la Grèce se doter d’une quatrième frégate de défense et d’intervention (FDI), qui doit s’ajouter aux trois premiers bâtiments de ce type commandés en mars 2022 à Naval Group.

Plus ici: https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-premier-ministre-grec-confirme-la-volonte-d-athenes-d-acquerir-une-quatrieme-fdi

L'enquête préliminaire sur l'échouement et le naufrage ultérieur du HMNZS Manawanui conclut que l'erreur humaine en était la cause principale.

L'équipage n'a pas désengagé le pilote automatique et a négligé les contrôles manuels appropriés.



Des erreurs commises par des membres de l'équipage ont conduit un navire de la marine néo-zélandaise à s'écraser contre un récif au large des côtes des Samoa, où il a pris feu et a coulé, selon les conclusions préliminaires d'un tribunal d'enquête militaire.

L'équipage du navire n'a pas réalisé que le pilote automatique était engagé, a cru qu'un autre problème s'était produit avec le navire et n'a pas vérifié que le HMNZS Manawanui était sous contrôle manuel alors qu'il maintenait le cap vers la terre.

C'est ce qui ressort d'un résumé du premier rapport d'enquête, publié vendredi.

Le rapport complet n’a pas été rendu public.

Les 75 personnes à bord du navire ont été évacuées en toute sécurité lorsque le navire a coulé à environ 1,6 kilomètre au large des côtes d'Upolu, aux Samoa, en octobre.


« La personne aux commandes aurait dû se pencher vers ce panneau et vérifier si l'écran indiquait ou non le pilote automatique. »


Le navire était l'un des neuf seuls navires de la marine néo-zélandaise et le premier que le pays ait perdu en mer depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les autorités ne connaissaient pas la cause du naufrage à l'époque et le chef de la marine, le contre-amiral Garin Golding, a ordonné la mise en place d'une commission d'enquête.



L'équipage « a cru à tort que son incapacité à répondre aux changements de direction était le résultat d'une défaillance du contrôle du propulseur », a-t-il déclaré.

Un certain nombre de facteurs contributifs ont été identifiés, a déclaré le contre-amiral Golding, notamment la formation, la planification, la supervision, l’état de préparation et l’évaluation des risques.

L'enquête devrait se poursuivre jusqu'au premier trimestre de l'année prochaine.

Le contre-amiral Golding a déclaré qu'étant donné qu'une erreur humaine avait été identifiée comme étant la cause, un processus disciplinaire distinct serait lancé après l'enquête.

Trois membres d'équipage qui se trouvaient sur le pont au moment où la catastrophe s'est produite étaient susceptibles d'être confrontés à un tel processus, a ajouté le contre-amiral Golding.

Il s'agissait de l'officier qui commandait le navire, d'un officier qui supervisait cette personne et du commandant du navire. Le chef de la marine n'a pas voulu les nommer.

« Je tiens à rassurer le public néo-zélandais : nous tirerons les leçons de cette situation et c'est à moi, en tant que chef de la marine, de regagner votre confiance », a déclaré le contre-amiral Golding.

Dans les jours qui ont suivi le naufrage, le ministre de la Défense néo-zélandais a vivement réprimandé les internautes « misogynes » qui ont adressé des commentaires injurieux à la capitaine du navire parce qu'elle était une femme.

Le navire de plongée et d'hydrographie spécialisé était en service pour la Nouvelle-Zélande depuis 2019 et surveillait le récif sur lequel il s'est échoué.

Le naufrage a suscité des craintes dans les villages situés le long de la côte samoane à proximité de l'épave, quant aux dommages causés par le déversement du diesel du navire dans l'océan.

Les autorités néo-zélandaises ont déclaré depuis le naufrage que la majeure partie du carburant avait brûlé dans l'incendie et qu'aucun dommage environnemental n'avait été enregistré.

Le déversement de carburant dans la mer était une «fuite lente et persistante» que les plongeurs surveillaient, a ajouté le contre-amiral Golding.

Un équipement spécialisé doit être transporté de Nouvelle-Zélande vers les Samoa par mer, à partir de cette semaine, pour éliminer le carburant et d'autres polluants potentiels du navire.

Les autorités néo-zélandaises n’ont pas rendu public leur projet de retirer le navire du récif.

« Cela a eu un impact sur notre réputation », a déclaré le contre-amiral Golding.

« Nous allons l’assumer, le réparer et en tirer des leçons. »

AP

https://www.abc.net.au/news/2024-11-29/crew-mistakes-caused-new-zealand-navy-sinking-off-samoa/104665376

Ce genre de bêtise m’est arrivée il y a une quinzaine d'années. Distrait, j’ai voulu changer de cap pour contourner un îlot en Zélande (pas Nouvelle  ).
Barre immobilisée ne voulant plus bouger, brève sueur durant 10 secondes avant de me traiter d’imb... et de débrancher le pilote.
Preuve que cela peut arriver, mais de là que cela arrive sur un navire de la marine nationale NZ avec plusieurs officiers à la passerelle, il y a un monde... d’incompétence !

Ca arrive, ici avec des conséquences graves, l'accident est toujours le fait de plusieurs petites bévues , " Les fameuses plaques de Reason".

Reste qu'on nous dit pas tout ici. Le rapport complet soit être confondant..

Je ne comprends la raison de la navigation de ce navire si près du récif corallien avec le pilote automatique?? Ou les procédures habituelles m'échappent, envers ce type de navire à positionnement dynamique.

La procédure en général est de naviguer en "côtier rapproché " avec un homme de barre à la barre, donc en manuel, avec souvent les deux appareils à gouverner en service, un groupe électrogène supplémentaire couplé aux autres, une vigilance accrue au quart, et quelqu'un au Pc Machine pour surveiller la machine pour parer plus rapidement à toutes défaillances. La veille à la passerelle est également renforcée avec un matelot de quart supplémentaire.

Bref, un beau gâchis, avec un B A BA non respecté.. Le "chat à neuf queues" va cingler..

Bonjour les marins,
Je pensais, à l'instar d'un pilote auto sur un avion, que lorsque l'on force sur "les commandes" (la barre), ce fait "sauter" le pilote auto et le repasser en mode manuel ...
n'est-ce pas le cas ?

Non, ce n'est pas necessaire. Et par inadvertance, le pilote auto pourrait être déconnecté si la barre ou le joystick sont touchés par quelqu'un, dans le mauvais temps par exemple, avec du roulis.

Maintenant, c'est des professionnels à la passerelle, les procédures doivent être respectées scrupuleusement, quand ce n'est pas le cas, on voit où ça mène. D'autant plus que sur la passerelle d'un navire militaire, ils sont bien plus nombreux que sur un navire de commerce.

L'officier qui a déconnecté le pilote auto n'a tout simplement par vérifié qu'il l'était bien, la fameux "check" aéronautique..

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