Corvette La Créole [plan J. Boudriot 1/48°] de JM-MAI33

Merci Wolfhoud, je me suis mal expliqué. 

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi la brague est amarrée définitivement à la fixation sur la muraille (et tendue, vu sur plusieurs photos d'autres maquettes)
Pour un canon ok, la brague est lâche et n'empêche pas les manoeuvres. Pour une caronade quand on la charge il faut faire glisser en AR la partie supérieure de l'affût de la partie inférieure (qui est fixe) pour la dégager du sabord et la tourner pour voir la bouche. 
Donc normalement elle ne devrait pas être fixe mais je me trompe peut-être...

Les photos en noir et blanc de la maquette du musée ne sont pas de bonne qualité et il n'y a pas de caronades photographiées de près.

A la fin je ferai peut-être comme d'habitude : logique, logique. 

JM

De tête (parce que c'est pas la période que j'étudie le plus).
Il me semble
Qu'il n'y a plu de mouvement comme tu décris comme c'était le cas avec les obusiers, il fallait d'ailleurs plusieurs palans de chaque côté et la plateau inférieure était plus long.

La, quasiment tout est "fixe" (plus ou moins) la brague est sèche (c'est parfois le cas sur les canons quand il y a un manque de recule). Et le pauvre marin doit sortir la tête dehors pour charger etc. C'est pour ça qu'il y a normalement un taquet devant le sabord pour qu'il puisse s'appuyer.

Bonjour Yoann,

Il n'y a pas de taquet devant le sabord mais "l'écrou" qui fixe l'affût inférieur à travers la muraille par une "tige filetée".
Les palans servent à fixer l'AR de la partie inférieure.
Le plan de l'affût n'est pas terrible mais j'ai un pointillé indiquant une lumière en long et un axe sous la pièce qui descend se fixer à la partie inférieure.
Il y a, aussi, à l'AR un trou renforcé sur chaque partie pour le passage d'une barre ou autre pour diriger la visée. 
Pardon pour mon vocabulaire.

Voilà mon embarras, fixe ou pas fixe ?

Telle est la question !

JM

Partie 2

Après réflexion, si les deux parties sont fixent, il faut que la tige filetée soit sur un axe pour pouvoir diriger la visée. 
Je vois que cette solution pour comprendre le fonctionnement.

A quoi sert de faire deux parties et cette lumière ?

JM

Quasiment j'ai dis, parce que la brague est courte et limite le recule.
Il me semble que le peu de mouvement qu'il reste ne sert que au pointage et garder un léger recule.

Quand tu as un boulet (peut-être explosif) de 14 ou 16 livres dans les mains, aller le mettre dans la gueule du canon, mettre la bourre, etc avec des ennemis  qui te tirent dessus avec une mer agitée sous toi, pas évident du tout. Les pertes devaient être élevées.

Je suis perplexe mais cela m'arrange, c'est plus simple à fabriquer. 

J'espère que tu as raison Yoann et merci.

Je vais regarder dans l'artillerie de mer de Boudriot.
Mais c'est ce dont je me souviens

La logique parfois en France :/
Extrait de l'artillerie de mer de j.Boudriot :





C'est la version brague avant la tienne, elle passait par l'extérieur et formée une boucle, mais le reste est identique. Quand ils se sont rendu compte que dehors elle pourrit plus vite ils l'ont rentrée à l'intérieur.

Erreur

Dernière édition par JM-MAI33 le Dim 01 Déc 2024, 15:22, édité 1 fois

Très intéressant Yoann,

Ce n'est pas cette version, tu as raison

Voilà le plan de Boudriot, au 3ème croquis on voit la lumière qui doit être sur la partie du bas et la tige filetée sur l'avant paraît fixe ?!

Je t'envoie un truc plus précis en rentrant sur l'affût

Bonjour,
La partie basse de l'affut est fixe, la tige le maintient sur la paroi.
Seule la partie supérieure est mobile et retenue par la brague.

Bonjour à tous,

Plan détaillé envoyé par Yoann ou l'on voit bien un axe qui descend du premier au deuxième châssis à travers la lumière, on comprend bien que le premier châssis peut reculer, ce qui implique une brague d'une longueur calculée pour absorber le recul ( merci Jean-Claude) 

La brague fait d'origine 5.50m, D 73mm





 Je vais suivre ce que dit Boudriot : la brague amarrée aux deux crampes en fer ( que je vais refaire, trop petites)
Les palans crochetés aux pitons du châssis. 

Yoann et les amis je vous  remercie pour vos recherches.

JM

Dernière édition par JM-MAI33 le Lun 02 Déc 2024, 10:18, édité 1 fois

C'est cela, la partie supérieure de l'affut coulisse sur le dessous pour absorber le recul lors du tir et permet le rechargement de l'arme.
Les caronades étaient généralement sur le pont supérieur.
Les sabords étaient en deux parties avec une échancrure circulaire pour laisser passer la bouche du canon.
Une tape obstruait la gueule.