Allège Le Louqsor - Partie-2 [scratch 1/50°] de JM-MAI33

Bonjour,

Sous le pont pas question de mettre de la machinerie, tout est plein entre l'obélisque au centre et sur les 3/4 de la longueur,les passerelles chaque côté, les cabines AV et AR, etc...
Pour moi, tout se passe sur le pont.
Le treuil, ou guindeau que j'ai fait, sert au mouillage des ancres et peut servir pour le gréement. 
C'est un système à brinquebales avec de grands leviers. 2 à 3 hommes chaque côté.
Petits déplacements de la chaîne mais grande force de levage ( voir le treuil d'origine de l'Etoile )
Je l'ai positionné à cet endroit car c'est la seule partie à l'AV ou rien de gêne à la descente des chaines 

Ce qui m'interroge, pour démâter, le guindeau est il suffisant ?
Ou, autre hypothèse, plausible, dans la mesure ou ils étaient capables de construire une grue énorme pour descendre l'obélisque, ils auraient pu aussi construire un système de levage pour démonter et remonter le gréement, surtout les bas mâts.
Quant à moi je le redis, je pense qu'ils n'ont démâté que le mât de misaine, les autres ne gênent pas pour charger l'Obélisque. (ce n'est pas la même histoire arrivés en France )

Apparemment d'après les tableaux et gravures de cette époque, il n'y avait pas de pont au Caire donc l'Allège pouvait remonter le Nil avec tout son gréement. ( ça n'engage que moi).

Sur les photos du diorama du musée on voit le gréement stocké à côté de la coque échouée sur le sable ?!.
Ce qui veut dire que le bateau est venu jusque là avec son gréement, donc l'espace entre le fond du Nil et la quille était satisfaisant. 
C'est au retour avec le poids de l'Obélisque que les difficultés ont commencées. Il a fallut attendre la saison des pluies pour continuer.

Tout ça pour démontrer qu'une partie du gréement aurait pu rester en place.

JM

J’avais suivi la première partie de la construction de cette allège l’an dernier mais je n’avais pas vu la deuxième partie. Du coup je l’ai examinée en détail.
Quel travail pharaonique  un grand bravo pour ce modèle qui sort vraiment de l’ordinaire 
Gilles

Bonsoir à tous,
Petit aparté pour vous montrer ma "machine infernale à faire des cordages.
Je le dis sur la vidéo mais je répète, j'ai fait ce montage "vite fait sur le gaz" donc pas mal de cadrages loupés.
J'ai vu que des collègues galéraient pour faire leur gréement, si ça peu aider ?!

Cette machine avait été faite pour le gréement de ma Belle Poule (1834 ),1/50, en 1990 et devait être refaite correctement après la fin de la construction, ce qui évidemment n'a pas été fait vu qu'elle fonctionne parfaitement. ( moi la beauté, c'est sur les maquettes qu'elle se fait ! )

C’est drôle ça, j’ai conçu à peu près la même machine quand j’ai construit le Camaret mais avec trois brins 

Sympa
La terrasse aussi elle donne envie boire un picon tranquille

Yoann chez nous en Gironde c'est le R... pastaga avec un bon saucisson, du fromage de la vallée d'Aspe et des amis !  

Revenons à nos moutons, j'ai terminé une partie de la mâture et ses hunes, et j'ai monté le bout dehors de baupré. ( restera t-il entier d'ici la fin ? ) et la vergue de civadière.

Journal Sud-Ouest du 11/05/2023 :

Bonjour à tous,

J'ai fini mes mâts et leurs hunes ainsi que haubans et étais.
La suite ça va être la fabrication des vergues pour après faire les voiles. (machine à coudre je t'aime)

Je me donne la liberté de modifier la maquette  si techniquement ou historiquement il y a problème.
Car il m'arrive " de pédaler dans la semoule " et de faire des erreurs. Il faut ne pas avoir peur : tout casser et  recommencer !

JM

Bien sûr il ne faut pas avoir peur de démonter.
Mais faire et défaire c'est avancer.
Le résultat est magnifique.

Merci Jean-Claude,

La suite : les vergues sont terminées (quelques heures au tour).

J'attaque les voiles, nettoyage de " l'atelier " avant de commencer, poussières, toiles d'araignées, etc...

A partir de là, une coexistence pacifique s'est créée entre le fer, le bois et le tissu...  :