Enigmes navales, identification

Vous êtes trop forts

Quizz du vendredi :

Nom du navire et localisation  , un des navires de cette classe a une particularité historique :

Photo personnelle, vous ne la trouverez pas sur internet   :

Je dirais "LPD-17 San Antonio" aux chantiers  Northrop Grumman Ship Systems, Avondale, LA ?
Ou peut-être le "LPD-21 New York" aux mêmes chantiers



https://www.navsource.org/archives/10/09/0917.htm


Jean

Oui, c'est la classe New York, dont la particularité (du New York), c'est lors de sa fabrication, des éléments du Word Trade Center ont été introduits dans sa construction...

Bravo, Jean, premier, et Christian.  

C'est bien le San Antonio, et c'est bien Avondale sur le Mississippi, maintenant fermé d'ailleurs.  

Le 17 décembre 1996, la marine américaine a attribué un contrat à une alliance industrielle dirigée par Northrop Grumman Ship Systems (anciennement Litton Avondale), avec General Dynamics Bath Iron Works , Raytheon Electronic Systems et Intergraph Corporation , pour concevoir et construire le premier d'un futur 12 navires dans le cadre du programme LPD-17 de la Marine. [5]

La quille a été posée le 9 décembre 2000. Le navire a été lancé le 12 juillet 2003 et baptisé le 19 juillet par le sénateur Kay Bailey Hutchison du Texas. Elle devait initialement être mise en service le 17 juillet 2002, mais a été retardée par des problèmes au chantier naval d'Avondale, qui l'ont amenée à être remorquée de la Nouvelle-Orléans au chantier naval Northrop Grumman à Pascagoula, Mississippi , en décembre 2004 pour être achevée.

J'ai pris ces photos en juin 2003.



On peut voir les immeubles de la New Orleans en arrière plan.














ConocoPhillips possède et exploite Polar Tankers , l'une des plus grandes flottes de pétroliers sous pavillon américain. La flotte transporte chaque année plus de 80 millions de barils de pétrole brut du versant nord de l'Alaska vers les raffineries de Puget Sound, San Francisco, Long Beach et Hawaï.

ConocoPhillips a été l'une des premières entreprises à s'engager à exploiter une flotte entièrement à double coque et exploite une flotte de pétroliers à double coque depuis 2007.

La flotte de Polar Tanker se compose de cinq pétroliers de la classe Endeavour - Polar Endeavour, Polar Resolution, Polar Discovery, Polar Adventure et Polar Enterprise - spécialement conçus pour le trajet aller-retour bimensuel de 2 500 à 5 000 miles entre Valdez, en Alaska, et Washington, la Californie et Hawaï.

https://alaska.conocophillips.com/who-we-are/alaska-operations/polar-tankers-us-west-coast/

Polar Discovery, et un des sister ships.









Une classe complètement raté..

Critique:

Près de trois ans après la mise en service du San Antonio, les problèmes persistaient avec ce navire premier de sa catégorie. Le 27 janvier 2006, un contrat d'une valeur de plus de 6 millions de dollars a été attribué à Northrop Grumman, pour la disponibilité post-Shakedown de San Antonio . Les travaux devaient être achevés d'ici avril 2007. Le 22 juin 2007, le secrétaire de la Marine Donald C. Winter a envoyé une lettre à Northrop Grumman décrivant les problèmes du navire, des fuites aux problèmes de direction, déclarant: "Vingt-trois mois après la mise en service du LPD-17, la Marine n'a toujours pas de navire capable de mener des missions."  

Une semaine avant le déploiement, l'entreposage frigorifique a cessé. Des unités réfrigérées ont été montées sur le pont d'envol pour stocker les provisions de déploiement pendant que les réparations étaient effectuées. Le jour du déploiement, la porte arrière n'a pas fonctionné, ce qui a entraîné un retard de deux jours.  

En novembre 2008, deux mois après le début de son premier déploiement, San Antonio avait été contraint de subir un arrêt de maintenance imprévu à Bahreïn en raison de fuites dans son système de tuyauterie d'huile de lubrification.  

Lors d'un transit du canal de Suez en février 2009 , avec les deux puits à pleine puissance, un puits s'est soudainement inversé, envoyant le navire devenir incontrôlable et manquer de peu d'autres navires et s'échouer.  

Lors d'une mission anti-piraterie en février 2009, l'un des membres d'équipage du navire, le maître de 1re classe Theophilus K. Ansong, 34 ans, de Bristol, Virginie, a été tué dans un petit accident de bateau dans le golfe d'Aden. Le capitaine du navire, le commandant Eric C. Cash, a été réprimandé pour l'incident au mât d'un amiral par l'amiral JC Harvey Jr., le commandant du Fleet Forces Command . [16] [17] Un autre officier, le capitaine de corvette Sean Kearns, l'officier exécutif du navire a refusé un mât pour le même incident et a été traduit en cour martiale en octobre et novembre 2010. Au cours du procès, son équipe de défense a présenté des preuves des nombreuses lacunes du navire. et l'absence de procédures écrites comme ayant contribué à l'accident. [18] [19]Kearns a été acquitté des accusations le 5 novembre 2010. [20] Kearns a déclaré que les officiers du navire avaient subi des pressions de la part de la Marine pour déclarer le navire prêt à être déployé même s'ils savaient qu'il avait encore des problèmes importants non résolus. [15] [21]

En réponse à ces problèmes, la Marine a finalement obtenu l'autorisation d'embaucher un nombre suffisant d'officiers superviseurs de la construction navale en 2009. [22]

En octobre 2010, le ministère de la Défense a publié un rapport décrivant de nombreux défauts d'ingénierie à San Antonio . Un haut responsable du ministère de la Défense aurait déclaré que les navires de Northrop Grumman ne sont "pas efficaces, adaptés et ne peuvent pas survivre au combat". Le rapport a également blâmé Raytheon , un sous-traitant fournissant des systèmes de fibre optique, électriques et anti-missiles pour San Antonio , pour "des lacunes techniques persistantes". [23]

En avril 2011, après près de deux ans de travaux de réparation constants dans divers chantiers navals de Norfolk, en Virginie, la Marine a lancé une enquête sur les problèmes mécaniques et d'ingénierie constants avec San Antonio . [24] Le directeur exécutif de l'activité d'entretien régional (RMC), Thomas J. Murphy, qui gérait les travaux, a été relevé et muté, tout comme le personnel principal des opérations riveraines. La marine a déclaré que deux entrepreneurs, Earl Industries, le maître d'œuvre, et Fairbanks Morse, le fabricant du moteur, ne voulaient pas ou ne pouvaient pas fournir une documentation complète sur ce qui avait été réparé sur le navire et comment. [25] En conséquence, la marine a suspendu l' autorité de surveillance de l' activité de soutien des navires de Norfolk . [26]

Le 6 mai 2011, la Marine a annulé son contrat de maintenance avec Earl Industries, invoquant "un travail inapproprié effectué et des inquiétudes concernant le programme d'assurance qualité d'Earl Industries et la capacité de l'entreprise à contrôler la qualité et la documentation du travail qu'elle effectue". [27]

Le 26 mai 2011, après 10 jours d'essais en mer, les centrales électriques du navire ont été déclarées aptes au service. [28] [29] Le navire a terminé les essais le 15 juin 2011 et devait être déployé pour une courte formation de juillet à août 2011. [30] En juillet 2011 , les refroidisseurs intermédiaires du moteur diesel de San Antonio se sont avérés mécaniquement déficients après le le navire n'a pas réussi à obtenir sa pleine puissance, ce qui a obligé le navire à revenir pour être réparé. [31] Les réparations ont également révélé des lacunes dans le travail effectué par Earl Industries. Les réparations ont été achevées le 3 août 2011.  

Depuis août 2011, la marine déclare maintenant que tous les problèmes avec les moteurs du navire ont été corrigés, y compris "les bouchons d'exclusion de corps étrangers laissés dans le système de tuyauterie de vidange, l'utilisation de matériaux incorrects et une installation et une étanchéité incorrectes des joints".  

USS New York (LPD-21)

L'USS New York sur le fleuve Mississippi près d'Avondale, en Louisiane. Photo : AFP/Getty


Peu après les attentats du 11 septembre 2001, le gouverneur de New York George E. Pataki a écrit une lettre au secrétaire à la marine des États-Unis Gordon R. England lui demandant de donner le nom USS New York à un bâtiment de guerre qui serait impliqué dans la guerre contre le terrorisme en l'honneur des victimes de ces attaques.

Le contrat pour la construction du New York fut accordé en 2003 à l'entreprise Northrop Grumman Ship Systems situé à La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Le New York était en construction à La Nouvelle-Orléans au moment où l'ouragan Katrina a frappé la région en 20053.

7,5 tonnes d'acier utilisées dans la construction du navire proviennent des débris du World Trade Center. Cet acier a été fondu à la fonderie Amite Foundry and Machine en Louisiane pour donner naissance à la proue du navire. Les ouvriers du chantier ont admis avoir traité cet acier avec le respect accordé d'habitude à des reliques sacrées, le touchant délicatement lorsqu'ils passaient à proximité. Un ouvrier a même retardé son départ à la retraite après 40 ans de travail pour pouvoir participer à ce projet4.

Le 9 septembre 2004, Gordon R. England annonça que deux autres navires de la classe San Antonio seraient baptisés USS Arlington (LPD-24) et USS Somerset (LPD-25) en l'hommage de deux autres lieux touchés par les attentats du 11 septembre 20015.

 merci Pascal, j'ignorais tous ces déboires...
Allez, je vous en mets un petit pas trop dûr... :

Je suis presque certain que c'est australien mais pas moyen de remettre un nom dessus, même en agrandissant la photo aux max je ne sais pas lire le numéro de coque... .

Oui, c'est pas mal, il y a un petit piège, si tu trouves la classe, ça va être facile... 

HMAS Success.. Royal Navy Australienne.

Classe Durance.

Eh oui, bingo Pascal !   

Cette série était vraiment réussie, des navires élégants pour des pétroliers.

Cliquer deux fois pour agrandir

Aller, en l'honneur de qui et où, ce monument:

Photo personnelle.

Irlande?

Non.

A la mémoire d'un grand navigateur.

La Pérouse Australie

Bien vu Yoann.

La Perouse est un quartier de la ville australienne de Randwick, situé dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud.

La Perouse est situé sur la péninsule du même nom au nord du passage ouvrant sur Botany Bay, à environ 14 km au sud-est du centre-ville de Sydney.

Toponymie

La Perouse tient son nom de Jean-François Galaup, comte de Lapérouse (1741-88), qui accosta à Botany Bay le 26 janvier 1788. On y trouve le musée La Pérouse qui recèle des cartes, des instruments scientifiques et d’autres souvenirs des explorateurs français dans la région. Près du musée, se trouve également le monument La Pérouse, un obélisque érigé par les Français en 1825. Contrairement aux musées français, la légende dorée de Lapérouse est égratignée, notamment sur la question de ses rapports avec les autochtones. Le site fait partie du parc national de Botany Bay créé en 1970.

C’est aussi l’un des rares endroits de Sydney à porter un nom français.

Le monument Laperouse et son histoire

Gravure par John Lort Stokes, en 1846

Le Fort Lapérouse

C'est donc en 1825 que Bougainville fit ériger ce monument commémoratif qui surplombe la ville4. Le lieu a été choisi par le consulat depuis 1945 pour y célébrer le 14 juillet, alors que la France s'est longtemps désintéressée des terres australes.

La halte de Lapérouse à Botany Bay avait été commanditée par le Ministère de la Marine, à la suite du débarquement en janvier 1788 de la First Fleet du capitaine anglais Philip et de ses huit cents prisonniers5. Mais le souvenir de ce passage s'était rapidement effacé ; trente ans plus tard, il ne restait sur cette péninsule que la tombe du chapelain-naturaliste, le père Louis Receveur, décédé pendant la halte de Lapérouse et l'emplacement du French garden où l'horticulteur Jean Nicolas Collignon avait planté des graines européennes.

Bougainville prend l'initiative d'ériger ce monument en souvenir de la disparition tragique de l'expédition, mais aussi pour commémorer un capitaine-explorateur dévoué au progrès scientifique qu'il considérait comme un héros national. Il confie le projet à l'artiste La Touane et fait approuver le plan et un espace de 126 m² par Sir Thomas Brisbane, le Gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud. La colonne dorique surmontée d'un astrolabe porte l'épitaphe suivante en français et en anglais : « À la mémoire de Monsieur de La Pérouse, cette terre qu'il visita en MDCCLXXXVIII est la dernière d'où il a fait parvenir de ses nouvelles. Érigé au nom de la France par les soins de MM. de Bougainville et Ducampier, commandant la frégate La Thétis et la corvette L'Espérance en relâche au Port Jackson en MDCCCXXV. »

Ce monument joue un rôle de présence française pendant tout le xixe siècle et Cape Banks devient le quartier La Perouse. La presqu'île est dorénavant un quartier d'excursion, puisque se trouve également à Kurnell Beach une plaque, beaucoup plus modeste, à la gloire de James Cook. Les artistes viennent peindre ou dessiner le monument8. Il est même envisagé d'encourager les nouveaux propriétaires de terrain d'y bâtir sur le modèle d'une maison d'Albi, patrie de La Pérouse. En intégrant le passage de La Pérouse et de ses successeurs dans l'histoire des origines de l'Australie, Scott affirmait que les interventions françaises n'étaient pas concurrentes de la présence anglaise.

Pendant la première moitié du xxe siècle, la fraternité d'armes des deux premières guerres mondiales contribue à l'amitié franco-australienne et le gouvernement de Nouvelles Galles-du-Sud annonce notamment, le 14 juillet 1917, son intention de céder à la France le terrain entourant le monument Lapérouse. Mais le consul Campana renonce au projet le 23 octobre 1923, « n'ayant pas les moyens de le transformer en parc ou en musée. » En 1961, à l'occasion de l'inauguration d'une stèle commémorative de la fraternité d'armes franco-australienne dans le parc de l'ambassade de France à Canberra, M. R. G. Menzie dans son discours du 28 juillet 1961, parle de « l'ancienneté de l'amitié franco-australienne datant des premiers jours de la colonisation ». Le monument La Pérouse est devenu un lieu de pèlerinage pour les marins français de passage. Des ex-votos sont appliqués sur le soubassement du monument, portant le nom de navires français ayant fait relâche à Sydney. Ce sont ces mêmes marins de passage qui entretiennent le monument et sa grille. Toutefois, le Courrier australien appelle la communauté locale à prendre en charge « l'entretien de ce monument érigé au bord du Pacifique, comme un cénotaphe autour duquel nous pouvons venir nous recueillir… et communiquer ensemble dans l'héroïsme français. » L'administration des domaines confie l'entretien du monument aux Trustees du mémorial du capitaine Cook pour créer un jardin.

Le samedi 14 juillet 1945, c'est autour du monument Lapérouse qu'est célébrée la fête nationale. Dans son discours du 20 juillet, le consul Eliacheff rappelle que Lapérouse avait promu dès 1788 « les valeurs révolutionnaires de liberté et de fraternité auprès de tous les insulaires du Pacifique. » Pour les autorités de Randwick, cette double célébration est l'occasion de mettre en avant le multiculturalisme australien ; pour l'opinion publique, les médias et les institutions culturelles c'est aussi un prétexte à envisager une histoire différente, la fiction d'une Australie française9, l'histoire alternative permettant de remettre en question le déterminisme historique. La présence française est investie d'une signification idéologique liée aux valeurs de progrès et de liberté et non du colonialisme. Le 14 mai 2016, la célébration d'une messe en souvenir du Père Receveur rappelle le rôle de ce franciscain qui était aussi « homme de sciences bien dans l'esprit des lumières du xviiie siècle10. » Le 7 juin 2017, l'association des Amis de Lapérouse a organisé une conférence sur l’Indépendance Américaine, grâce à la France, par le professeur Peter Anstey de l'Université de Sydney11 et annoncé le lancement du programme Thalès qui offre des bourses à des étudiants australiens prévoyant d'aller faire une année d'étude à l'Université Nice-Sophia-Antipolis.

Mais, comme le souligne Saliha Belmessous, pour la communauté aborigène de La Perouse, ce monument témoigne de « l'usurpation territoriale dont ils furent les victimes en tant que premiers habitants de la Botany Bay. »

la suite ici:

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Perouse_(Australie)

Quelques autres photos.

Une des plaques a été posé par le navire Le Novice Le Maou de la CNP Compagnie navale des Pétroles ( Total ) en 1955 lors d'une commémoration. La plaque a été fabriqué par l'équipe machine du bord, mon père était alors second officier mécanicien à bord. J'ai pu lui montré ces photos il y a une dizaine année.

Les embarquements pouvaient durer un an à l'époque.. Une vie difficile.



Le Novice Le Maou:

FRA / 1949 / 15 000 t / 159,2 mt
Pétrolier
Lancé à Odense
1949 – NOVICE LE MAOU (Fra) – Compagnie Navale des Pétroles
01/05/1961 – Au cours d’un voyage de Punta Cardon vers Buenos Aires, il est abandonné par son équipage au large de Récife à la suite d’un incendie. Les marins d’abord recueillis par le pétrolier brésilien PRESIDENTE WENCESLAU (21650/59) parviennent à  remonter à bord lorsque le feu perd de son intensité.
03/05/1961 – Il arrive à Récife à la remorque.
04/08/1961 – Il arrive à Brest à la remorque pour y être démoli.



On peut voir une plaque du Kersaint posée en 1906, j'ai retrouvé quelques photos du navire et du monument à cette époque:







http://www.clocherobecourt.com/Robecourt/NC/Kersaint.php


 



Le musée attenant.

Hello,
Merci pour ce petit bout d'histoire Pascal,
C'est au tour de Yoann de nous proposer quelque chose... 

Ouais beau voyage
Ça vient je ne vous oublie pas , mais le service d'import d'image déconne un peu la  :/

Qui est le bateau de tête aujourd'hui monument histoire.?

Bonjour

Grand merci à Pascal pour ce reportage sur le monument La Perouse. Une belle leçon historique.

Pour l'énigme de Yoan, c'est avant Tabarly

Ce ne seraient pas les navires de l'île de Sein cela ?
C'est lequel qu'on doit trouver dans la bande ?

Effectivement il y a un truc avec Tabarly bien plus tard...
Cédric avec ce que tu penses et l'indice que j'ai donné. ... Tu es pas loin

Le Corbeau des mers.. ?

Moi j'ai trouvé le "Pax Vobis", à droite sur la photo

Et je devient incollable sur les marins de 1940 
par contre je ne voit aucun rapport avec Tabarly.