Frégate USS Bonhomme Richard : 2) Gréement [ZHL 1/48°] de Pierre Malardier

@Pierre
🤩🤩🤩🤩🤩🤩
En échange :

Et puis j'arrête de causer en dehors !...

LECONSUL a écrit:

Et puis j'arrête de causer en dehors !...

Le thonier sur la couverture se sont les peintures de Paul emile pajot. Du beau portrait de vieux gréements dans la même lignée que henry kerisit.

Le genre de musique qu'il fait mettre pour faire son gréement pierre

Sûr que ce genre de musique m’aide. J’en écoute beaucoup sur la chaîne que vous avez peut-être aperçue tout à côté de mon chantier.
Donc je poursuis et autre surprise: les haubans d’artimon vont frotter sur le garde-corps de la dunette. 
J’ai vérifié le même problème existe sur les photos du BR « amélioré » issue de ce kit.  
Au début juste avant que je monte le château de poupe nous avions vu qu’a la poupe le kit était plus large que les plans de la monographie. Il fallait bien qu’il y ait une conséquence.

Oh ?
C'est vrai que sur les autres modèles c'est limite

Bonjour Pierre,
Essaie de tendre un fil entre le cap de mouton et le ton du mât d'artimon pour voir si ça frotte beaucoup ou à peine.
Amitiés.
Fred

Bonjour Fred
Oui j’avais fait cette expérience en passant un brin autour du ton pour simuler 2 haubans qui descendent par le trou du chat. Résultat quand on est juste au contact du garde corps les « haubans » passent à 2mm   à l’extérieur des caps de mouton.
Donc forcément quand on s’aligne légère cassure, mais pas trop grave , voir la première photo d’un kit BR terminé. 
Je joins une deuxième photo des gabarits installés. Les enfléchures sont bien horizontales comme l’indique le fil. Je veux souligner la conception très astucieuse de ces gabarits: suffit de lier leurs pieds aux cap de mouton sur le porte haubans et tout se tient solidement avec simplement un fil de liaison sous la hune.
Ensuite il faut « clouer » les cap de mouton sur ces gabarits et il n’y a plus qu’à tendre les haubans autour, les lier, puis réaliser les enfléchures.
Amitiés 
Pierre

Le manuel est très très succinct. La notion de cordages fourrés n’existe pas. Sauf erreur de ma part le premier hauban de misaine et de Beaupré sans enfléchures doit être entièrement fourré. Correct?

Ça dépend de l'année du bateau il me semble ?!
Est ce que tu connais ce livre ? Il paraît qu'il est bien


Il y a de précieux conseil ici si tu souhaites
Je suppose que tu connais déjà ...
https://5500.forumactif.org/t546-discussion-generale-sur-le-bonhomme-richard

Oui, j’ai découvert ce livre et son contenu est intéressant, ça permet en plus de se familiariser avec tous le vocabulaire en anglais pour les vaisseaux. Sur le forum je l’ai parcouru, mais je n’ai rien appris sur le gréement.
Les caps de mouton sont « cloués » sur les gabarits, juste au dessus d’eux il y a des trous qui vont permettre d’attacher les haubans.

C'est vrai que c'est un super outil pour faire de beaux haubans.

Fred P. a écrit:

Maintenant que tu as une machine, je te conseille d'utiliser le fil le plus fin possible pour le fourrage, par exemple du fil à broder de N°60 qu'on trouve en mercerie. Plus le fil est fin, plus le résultat est satisfaisant.

J’essaye de m’y retrouver dans les numéros de fil. Rapidement sur internet je constate, et bien d’autres avec moi, que c’est le bazar. Le kit fourni une bobine de fil sur laquelle  je lis « 19.8tex X 3 183m », sur la nomenclature il est supposé faire 0,2 mm de diamètre , j’ai moyennement confiance.
Comment cela se compare au N°60? Sais tu le diamètre de ce N°60?

Tu as raison, les nomenclatures de fils, c'est du grand n'importe quoi. A l'origine, le numéro métrique (comme le N°60 par exemple) représentait le nombre de kilomètres par kilogramme de fil. Donc plus le numéro est grand, plus le fil est fin.
Mais on comprend bien que la masse volumique du fil doit entrer en ligne de compte car le coton et le polyester n'ont pas la même masse volumique.
Donc les numéros métriques ne sont pas fiables. Les fils que j'utilise pour commettre mes cordages le reflètent bien car le fabricant indique le rendement en km/kg (qui devrait théoriquement être égal au numéro métrique). Pour le N°10, le rendement est de 3,45 km/kg. Pour le N°30, le rendement est de 10,83 km/kg.
Du coup les fabricants utilisent leurs propre codage et c'est le bazar.
Dans les kits on trouve les fils étiquetés en diamètre mais là aussi c'est peu fiable.
Dans les documents historiques les tailles cordages sont indiqué en nb. de pouces de la circonférence...
Tout ça ne nous aide pas
Je viens de mesurer le N°60 à la loupe graduée et il fait 0,2mm donc ça doit correspondre à ta bobine.
Amitiés.
Fred

Merci beaucoup pour ta réponse, je constate que tu es bien outillé. J’espère que le fil fourni correspond à la nomenclature.
Amitiés
Pierre

Salut à vous, à propos du fil et de ces mesures à la con j'ai parcourus le Web dans  tous les sens et j'ai trouver un site qui donne le diamètre  de ses fils.
DecoCuir
Il y a un onglet "caractéristiques" qui donne cette info, c'est le seul que j'ai trouvé.



Philippe.

Au faite les cargues de fond c'est celle là ?

Ce sont les deux ( sur chaque côté) qui sont les plus près du mât.

C'est ça. La bordure du bas de la voile s'appelle "le fond". Les cargues-fonds sont donc faites pour carguer le fond de la voile. Celle qui arrive sur le côté de la voile qu'on appelle la chute est la cargue-bouline car elle arrive à la hauteur de la bouline. Tout à droite au bout de la vergue, on aperçoit le palanquin de ris qui sert à remonter la voile lors de la prise de ris.
La cargue-point n'est pas visible car elle est à l'arrière de la voile. Elle est fixée au point d'écoute.
Amitiés.
Fred

Bonjour à tous, 
Les pendeurs et les haubans du grand mât sont fourrés. Un incident a coupé le fil de fourrage au milieu d’une section fourrée.Immédiatement le fil s’est debobiné et j’ai dû en reprendre une partie. Je voudrais prévenir ce genre d’incident en collant le fourrage. Les fils sont synthétiques le fourrage et les haubans, je me demande si de la colle blanche diluée dans de l’eau va marcher.
Collage sur des fils synthétiques?
Raidissement des haubans qui doivent être posés ensuite?
Traces sur les fils noirs?
Sinon autre option un point de cyano tous les 3 ou 4cm mais si incident pas facile de reprendre des cordages en place.
Si vous avez un retour d’expérience je suis intéressé.

Bonsoir Pierre,
Cet incident m'est arrivé également, mais comme je ne fourrai les haubans que sur 8 cm, après des tentatives peu satisfaisantes à mon gout, j'ai préféré jeter et recommencer, je crois que tu peux raccorder un fourrage uniquement si le rajout est dans une zone pas ou peu visible. 

Bonne continuation

Amicalement Georges

Je crois que la blanche fonctionne pas avec le synthétique. Fait toujours un essai .. on sait jamais ou utilisé un diluant pour la cyano pour remplacer l'eau.
J'utilise cette technique mais avec du coton qui va absorber l'eau et la colle. Ce que le synthétique ne fera pas.

Pierre Malardier a écrit:

Bonjour à tous, 
Les pendeurs et les haubans du grand mât sont fourrés. Un incident a coupé le fil de fourrage au milieu d’une section fourrée.Immédiatement le fil s’est debobiné et j’ai dû en reprendre une partie. Je voudrais prévenir ce genre d’incident en collant le fourrage. Les fils sont synthétiques le fourrage et les haubans, je me demande si de la colle blanche diluée dans de l’eau va marcher.
Collage sur des fils synthétiques?
Raidissement des haubans qui doivent être posés ensuite?
Traces sur les fils noirs?
Sinon autre option un point de cyano tous les 3 ou 4cm mais si incident pas facile de reprendre des cordages en place.
Si vous avez un retour d’expérience je suis intéressé.

Bonjour Pierre
La colle blanche diluée (ou pas diluée) ne change pas la couleur des cordages, alors de la cyanolite la fonce. 
Par contre, si on teinte (teinture bois) le cordage contenant de la colle blanche, les traces de colle se colorent bien plus que ce qui n'est pas teinté.
Bon courrage
Dominique

Yoann gui a écrit:

Au faite les cargues de fond c'est celle là ?

Bonjour Yoann Gui

Je me pose une question sur la voile carguée sur babord du dessin :
Dans la réalité, pour que la voile soit ainsi "carguée" et serrée sur la vergue sans "pendouiller", il faudrait que les cargue-fonds partent de la vergue, passent derrière la voile, puis dans des oeillets situés sur le fond et remontent vers une poulie sur la vergue par le devant de la voile. Si le cargue ne part que du fond, la voile "pendouillera" lorsqu'elle sera carguée. 
Je souhaite que ma question soit claire et ne soulève pas de problèmes fondamentaux.

Bonne journée.

LECONSUL a écrit:

Je me pose une question sur la voile carguée sur babord du dessin :
Dans la réalité, pour que la voile soit ainsi "carguée" et serrée sur la vergue sans "pendouiller", il faudrait que les cargue-fonds partent de la vergue, passent derrière la voile, puis dans des oeillets situés sur le fond et remontent vers une poulie sur la vergue par le devant de la voile. Si le cargue ne part que du fond, la voile "pendouillera" lorsqu'elle sera carguée. 
Je souhaite que ma question soit claire et ne soulève pas de problèmes fondamentaux.

C'est exactement ça : les cargue-fonds font une boucle en partant fixées sur l'arrière de la vergue, passent par une boucle sur le fond (le bas) de la ralingue de la voile, remontent vers une poulie sur le devant de la vergue et partent vers une poulie sous la hune pour redescendre vers le pont.

Merci Erkis pour votre réponse. J'espère que cela ne va pas trop compliquer le travaille Pierre, quoique, au point où il en est !...

Bonjour à tous,

Quelques avancées , les haubans des bas mâts sont en place, ainsi que les pendeurs de caliornes et de candelettes. 
Les fourrures pour les haubans font 13, 14,5 et 10 cm pour respectivement misaine grand mât et artimon. Les fourrures s’arrêtent à mi chemin entre la hune et le départ des gambes. Sauf pour les premiers haubans de misaine et grand mât qui sont entièrement fourrés, ce qui conduit à fourrer jusqu’à 47cm en une longueur.
Les pendeurs sont entièrement fourrés.
Quelques coquetteries : premier hauban pour misaine à bâbord, pour grand mât à tribord, pour artimon à bâbord. Sur artimon le nombre de haubans est impair, le premier à pour seconde branche le pendeur de candelette opposé, ce qui conduit à avoir le point de capelage au centre, j’ai dû rallonger les coussins.
Prochaine étape arrimage des haubans aux cap de moutons, et mise en place des rides.
Amitiés 
Pierre

BONJOUR PIERRE !! un superbe travail !! le chantier est prêt il n'y a qu'a !!! bon courage  BRAVO

Ça a l'air bien vu d'ici
Tu as un un canon qui se fait la belle en bas à droite.

Question à la con ... la boucle des haubans autour du cap de mouton. On la croise ou à plat ?

bonjour Pierre,
Superbe travail et préparation minutieuse pour le démarrage du gréement
Je te souhaite beaucoup de patience pour les enfléchures

Amicalement Georges

Yoann gui a écrit:

Tu as un un canon qui se fait la belle en bas à droite.
Question à la con ... la boucle des haubans autour du cap de mouton. On la croise ou à plat ?

Les canons sont solidement arrimés au pont par un pieu vertical placé au centre de l’affût et qui traverse le pont. Par contre leur pointage vertical est fonctionnel, j’ai simplement touché celui là, et il suffit de le retoucher pour l’aligner. 
Pour les cap de moutons : « les deux mon général » 
- sur La première photo un croisement stabilisé avec une goutte de cyano, cette étape régle la longueur du hauban et s’assure qu’il aboutit bien dans l’axe de l’œil du haut.
- sur la deuxième photo le résultat de plusieurs étapes:
 Le cap de mouton est retiré du support, il est légèrement détorsadé, la première ligature au raz du cap de mouton est faite. Ensuite le retour de hauban est positionné parallèlement à la descente, et les deux ligatures suivantes sont faites (comme dans les livres ). L’excès de haubans est coupé. Enfin les yeux du cap de mouton sont meulés vers le bas, recto verso, et il est remis en pièce en attente de la ride.

À Georges, merci pour tes encouragements. J’ai déjà réalisé des enfléchures sur la Diana et j’ai appris que c’est long et délicat si on veut bien les réussir.

Je mets une deux gouttes de cyano tous les deux cm et j'étale vite avec un chiffon non pelucheux.

Ouf pour le canon
Donc comme ça croisé ?

Pas direct parallèle

Avant ligature un peu croisé, après ligature plutôt pas croisé pour autant que la cyano te laisse encore faire.  Moi je fais comme ça, mais je ne prétends pas que l’on doive faire comme ça. De toutes façons après ligature on ne voit pas bien ce qui se passe près du cap de mouton, mais ce qui est sûr c’est qu’il est solidement relié au hauban.

Le temps passe et j’ai de plus en plus de rides...

Bonjour, très bien. A la hauteur du reste !!!
Bonne continuation.