Derniers Achats (3)

bonjour Jérôme   c'est vraiment pour me changer des gris et m'amuser un peu avec ce tit 4X4 

Hello,
J'avais monté un "Los Angeles" il y a fort longtemps de la marque Dragon, c'était sans doute après avoir vu "Octobre Rouge" , il y a quelques temps, je me suis renseigner sur ce qu'il se faisait actuellement, j'ai donc acheté ces 2 modèles:

Ils sont tous les 2 magnifiques! 

bonsoir,
sublimes !
Stp, comment as-tu fait pour mettre des photos dans le message ? (ich bin ein gros nul...)

ah super, merci beaucoup, et bonne soirée à toi.
JP

Il y a pas de quoi, je t'en prie. 

Merci, et bonne soirée à toi également.!

Je viens de recevoir mon modèle avec une Pe complète, je sais, il y en a qui vont grincer des dents, mais je n'ai pas trouvé chez Oups un autre modèle que j'aurais eu envie de faire,; et puis, ce n'est pas un Bismarck... 

Bon montage à toi Denis 

Bonjour  
Tout frais de Russie, via l'Ukraine, la dernière production Combrig de kits au 1/700e en résine + PE : une série de destroyers anglais de la Vévéouane.

J'ai entrepris l'année dernière une collection de destroyers anglais. N'oublions pas que ce sont eux qui ont inventé le "torpedoboat destroyer" dans les années 1890 : un petit navire très rapide et armé de torpilles pour contrer les torpilleurs alors développés par la marine française et qui représentaient une grande menace pour les lents et lourds cuirassés de la Royal Navy. Cette invention de la "Jeune École" française avait semé la panique à l'amirauté et on avait imaginé aussitôt le "destructeur de torpilleur" (torpedoboat destroyer).
Au départ la Navy était partie un peu dans toutes les directions, donnant de la latitude aux chantiers qui imaginèrent chacun leur type avec en commun la machinerie bâtie autour de chaudières standardisées de locomotive.

Combrig a sorti une poignée de ces "prototypes" l'an dernier et j'en avais acheté cinq. Voici, par exemple le HMS Hornet de 1893 :







Cette première série de Combrig péchait un peu par le manque criant de PE. Manque corrigé avec une deuxième série tout juste parue et qui traite des destroyers d'immédiat avant-guerre et du début de la Vévéouane :



A partir des années 1900 l'Amirauté avait rationalisé la conception de ses destroyers et ils étaient désormais regroupés en classes homogènes par ordre alphabétique, une pratique qui va perdurer jusque pendant la Vévétou.
Cette livraison Combrig traite les classes G, H, K et M.
La marque russe sort en prime une série de "destroyer leaders", un navire plus grand destiné à conduire et coordonner un groupe de destroyers, l'équivalent de nos "conducteurs de flottille" d'après-guerre :



Tailles comparées des G, H, K ,M et du "destroyer leader" Anzac (de haut en bas) :



On commence par le HMS Harpy (1909), un type G :







Le HMS Larne (1910), un type H :





Le HMS Spitfire (1912), un type K :















Le HMS Melampus (1914), un type M :





Enfin le destroyer leader HMS Anzac (1917) qui atteint, lui, la taille standard des destroyers pour les années à venir :





Sa superstructure est plus importante :











Comme on peut le constater la qualité du moulage est sans faille et encore en progrès. Cela présage bien des futurs kits qui sont dans les tuyaux : quelques destroyer leaders, des croiseurs légers et cuirassés pour la RN de la Vévéouane, ainsi que la sortie très attendue de croiseurs cuirassés allemands.

Pour le montage et le détaillage, je vais me baser sur l'excellent livre de Norman Friedman sur les destroyers anglais qui donne un profil de chaque type et beaucoup d'infos sur les modifications à partir de 1914 :
https://www.amazon.fr/British-Destroyers-Earliest-Second-World/dp/1848320493/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=british+destroyers&qid=1589441671&sr=8-1

Ces petits destroyers sont tout indiqués pour des dioramas : escorte de grosses unités ou dioramas portuaires.
_Bruno

Coucou mon tit Bruno   ben dit donc tu ne vas pas chômer ils sont vraiment d'une finesse incroyable Bon montage à toi 

salut

 rien d exeptionnel mais très utile a mon avis




et une buse ainsi q une aiguille en 0.2 pour mon aero ,du coup j ai la possibilité de le monté en 0.2 ou 0.3

denis25 a écrit:

Je viens de recevoir mon modèle avec une Pe complète, je sais, il y en a qui vont grincer des dents, mais je n'ai pas trouvé chez Oups un autre modèle que j'aurais eu envie de faire,; et puis, ce n'est pas un Bismarck... 

Ca me fait bizarre de voir un Eugen au 350e avec trois fois moins de PE que mon truc pour fous de la tête au 700e
Jolie boîte

exactement Dark, depuis que j'ai acheté le mien, mon aérographe revit, et madame est contente d'avoir des bijoux reluisant...

DAGORNSON a écrit:

exactement Dark, depuis que j'ai acheté le mien, mon aérographe revit, et madame est contente d'avoir des bijoux reluisant...

Et j'ajoute (après 28 ans d'utilisation intensive, j'en suis à mon 4e nettoyeur) :
- mes sessions d'aérographe sont plus rapides car le changement de couleur est plus simple
- mes pinceaux de 30 ans d'âge sont toujours comme neufs
- mes micro-limes sont propres et décrassées
- la peinture tient mieux sans apprêt et sans effort après nettoyage des pièces plastiques et résine pour enlever l'agent démoulant
- (en impression 3D) : le rinçage des pièces imprimées à l'IPA est bien meilleur et plus rapide
- ma consommation de papier essuie-tout a chuté, ma poubelle se remplit moins vite et je passe moins de temps à nettoyer mes mains avec des solvant pas toujours innocents

- et aussi : mon bracelet de montre et les têtes des rasoirs électriques sont parfaitement décrassés et nettoyés

Bref : un maquettiste sans nettoyeur ultrason, c'est comme un cowboy sans revolver, Jacob sans Delafon ou Milan sans Remo 

_Bruno

je confirme, on gagne un temps fou en nettoyage, ce serait intéressant d'ailleurs d'ouvrir un sujet pour savoir comment chacun s'en sert...

Yuth a écrit:

je confirme, on gagne un temps fou en nettoyage, ce serait intéressant d'ailleurs d'ouvrir un sujet pour savoir comment chacun s'en sert...

Là ?
https://www.laroyale-modelisme.net/t21502-question-bac-a-ultrason

salut

ha je n ai pas parlé de prix ,celui qui est en photo ,38 euros sur amazon frais de port gratiut ,il fait 50w et sa fréquence  est de 43000hz ,bac en acier de 750ml

il y a deux ou trois tuto en français sur youtube fait par des modélistes ,en voici un
 
https://www.youtube.com/watch?v=HS3ZtsrcaYw

Bonjour
 Je plussoie 
 Mes pinceaux revivent et il n'est plus nécessaire de les agresser pour enlever la moindre trace de peinture .
Par contre, je ne savais pas que l'on pouvait s'en servir pour les pièces plastique avant peinture. Faut que j'essaye  tout de suite. Merci Bruno pour l'info .
 A plus 
Alain

archer83 a écrit:

Par contre, je ne savais pas que l'on pouvait s'en servir pour les pièces plastique avant peinture. Faut que j'essaye  tout de suite. Merci Bruno pour l'info .

Je pratique comme ceci depuis une dizaine d'années pour les kits en résine, dont beaucoup portent encore des résidus du démoulant siliconé. La peinture tient très bien ensuite et je peux me passer de l'apprêt qui coûte cher.

"Posologie" : 9mn dans un bain d'eau tiède avec quelques gouttes de liquide vaisselle puis rinçage à l'eau froide.
_Bruno

pas un véritable nouvel achat, mais un bouquin ressorti pour les 80 ans

Un ouvrage que je recommande et qui tord (heureusement) le cou à de nombreuses idées reçues...

Bonjour Yuth,

ah oui, super intéressant.
Merci

Bonne journée

Amitiés

Thierry

merci pour ce conseil.
JP

Bonjour,
Tout frais de chez Lela Presse (il sent encore l'encre !) le premier de deux volumes consacrés aux cuirassés "échantillon" de la marine française dans les années 1880 :



Ce très beau volume couvre en grand détails les cuirassés Brennus, Carnot et Charles Martel.

Rappelons le contexte historique :
Dans les années 1880 la marine française continue de se relever d'une crise politique qui l'a considérablement affaiblie : après la défaite de 1870 le gouvernement de la 3e République préparait activement "la Revanche" et décidait de mettre le paquet sur l'armée de terre. Par comparaison la Marine n'avait pas ou peu servi pendant ce conflit et son utilité était remise en cause. De plus cette époque correspondait à une révolution dans l'architecture navale avec l'apparition des "ironclad", ces navires blindés, tout en fer, avec des canons en tourelle et qui avaient percé pendant la Guerre de Sécession américaine 15 ans avant.
Dans un contexte d'instabilité politique (changements rapides de ministres de la Marine) de nouvelles théories furent mises en avant, en particulier celles de la "Jeune Ecole", un groupement d'officiers sous la houlette de l'amiral Aube.
Sa théorie était la suivante : la Marine n'a pas les moyens de ses missions et perd son temps et son argent dans la course aux grosses unités alors que les deux tendances montantes sont la torpille et la vitesse, contre lesquelles les cuirassés ne peuvent rien. Il faut en finir avec les batailles rangées et privilégier des actions rapides de petites unités armées de torpilles.
"Pour le prix d'un cuirassé on pouvait construire 60 torpilleurs" : l'argument qui fit mouche !



Dans ce cadre le cuirassé était virtuellement condamné, mais survécut néanmoins car les ministres successifs durent louvoyer entre "jeune" et "vieille" écoles. la construction de cuirassés fut décidée, mais en imposant une taille réduite, en ralentissant les programmes et durées de construction et en laissant de l'initiative pour les ingénieurs navals à partir d'un cahier des charges assez flou et qui changeait tout le temps.
Résultat : après l'aberrant Hoche les chantiers produisirent six cuirassés, tous différents, formant un groupe qu'on nomme aujourd'hui "groupe d'échantillons".
On peut encore préciser que même après leur construction qui dura très longtemps ils ne cessèrent d'être modifiés au cours de leur carrière, toujours dans le but de les alléger pour corriger leur stabilité.



Mentionnons enfin que les théories de la Jeune École furent à l'origine du "torpilleur" : petit, rapide, très dangereux pour les lents cuirassés son apparition sema la panique dans l'Amirauté anglaise qui était lancée dans sa course aux cuirassés. Celle-ci réagit en inventant vers 1880 le "torpedoboat destroyer" (destructeur de torpilleur) qui resta dans l'Histoire sous le nom de Destroyer.



Ce très beau livre est richement illustré : photos, dessins, plans, profils couleur et décrit les trois Brennus, Carnot et Charles Martel sous l'aspect technique et opérationnel.
En particulier les nombreuses modifications en cours de carrière sont décrites et illustrées par des profils.

En ce sens ce livre est vraiment le paradis des scratcheurs (Chris, tu m'entends ?) car il peut aider à une réalisation précise pour une époque donnée.



Un livre indispensable qui a mis du temps à sortir faute de précommandes. On attends maintenant avec impatience le second volume qui couvrira le Jauréguiberry, le Bouvet et le Massena et inclura en "bonus" très curieux Henri IV.

_Bruno

Merci pour l'histoire mon tit Bruno   toujours agréable d'apprendre 

comme toujours un joli sujet original