Dundee Saint Joseph (scratch 1/20°) par Caboteur44

Bonjour les amis et merci pour vos souhaits de bon anniversaire.
Aujourd'hui je vais vous parler de mon nouveau chantier commencé avant les vacances d'été.
Jusqu'à présent toutes mes maquettes ont été réalisées en fer blanc soudé à l'étain. L'exception était le boum 415 que j'avais construit avec mon petit fils et que j'avais posté sur ce forum en mars 2018.
Depuis longtemps je voulais faire la maquette du bateau de mon arrière grand père qui était maitre au cabotage sur la rivière d'Auray dans le Morbihan.
Pendant deux ans j'ai fait des recherches tous azimuts afin d'assembler des informations dont je connaissais la jauge, l'immatriculation et sa date de construction.



Au SHD de Lorient, j'ai pu ainsi connaitre tous des voyages (bornages) les marchandises transportées ainsi que la paye de l'équipage, mais n'ai rien appris sur les caractéristiques de ce bateau.
Du coté des douanes et des services immatriculations toutes les archives avaient été détruites durant la dernière guerre.
Après avoir contacté de nombreux chantiers de restaurations d'anciens bateaux, ceux-ci m'ont indiqué que ce bateau devait faire une longueur d'environ 20 mètres.
En consultant de nombreuses archives j'ai vu que les caboteurs avaient une coque un peu plus ventrue que les thoniers ou langoustiers.
Afin de lancer mon chantier, je me suis procuré les plans du langoustier Maryvonne et du sablier Notre Dame de Rumengol et ai démarré une demi-coque en polystyrène en essayant de mixer les deux plans.



Du Maryvonne j'ai conservé le tracé de 2 couples avant et un arrière et ai redessiné les couples 7, 11 et 16.


Ensuite j'ai fait chauffer une lame de scie afin d'encocher mes couples.

Ponçage du polystyrène



Puis découpe des autres demi-couples



J'adresserai prochainement la suite de ce chantier.
Amitiés

salut ,intéressant comme projet

Bonjour,

Tu aurais pu le demander, j'ai fait ND Rumengol i n'y a pas si longtemps et j'aurais pu te passer les plans...

Je vais suivre ton montage avec ta technique que je ne pratique pas mais qui a l'air bien sympa...

Steph

Merci les amis pour vos commentaires encourageants.

je vous adresse la suite du chantier :

A partir des demi-couples cartons j'ai découpé les couples définitifs dans du CTP de 5mm et les ai montés avec une quille provisoire.


J'ai complètement oublié de prendre des photos de la fabrication de la quille. Le plan de la Maryvonne indiquait 1Kg de plomb dans cette quille en conseillant de rajouter 2.5 kg au fond de la coque, mais j'en ai mis 2 avec deux inserts coulés dans le plomb afin de rajouter du poids le plus bas possible, en cas de besoin. J'ai fait un U en CTP en le serrant entre deux rails métalliques. Pour éviter que le bois ne s'enflamme lors du coulage, j'ai trouvé une astuce : mettre une bande de papier de verre N°3; les grains tournés vers le plomb. Ainsi le bois n'a pas brulé.


Sur le plan de la Maryvonne , je mes suis rendu compte qu'il n'était pas possible de démonter le safran. J'ai donc confectionné un sabot démontable en fer plat laiton .




Je n'arrive pas à faire passer plus de 3 photos, y a t'il un moyen ?

A +

J'ai vu qu'il s'ouvrait un autre cadre, donc je continue.

J'ai réalisé le safran avec 3 épaisseurs de CTP 5.. avec des ferrures taillées dans une plaque laiton.



J'ai ensuite évidé mes couples :



Puis commencé le lattage avec du samba 3x8mm



Et la coque terminée :

Pose de bauquière et serre bauquière et étanchéité intérieure avec colle et sciure.

Pour le tableau arrière j'ai posé un CTP 1mm qui sera recouvert par des lattes de poirier.




Dans mon jardin il y avait un très vieux poirier dont les fruits n'étaient atteignables qu'avec une échelle de plus de 5 mètres de haut. Je me suis donc servi sur place en débitant les morceaux dont j'avais besoin. Pour le séchage : quelques minutes au micro-onde et l'usinage sur les mini-machines à bois du club :





Dans la même matière j'ai taillé la barre franche :




Je vous adresserai prochainement la suite du chantier, qui n'a pas suivi les méthodes traditionnelles de fabrication. En principe on attaque le pont après la coque, mais je voulais installer toutes les commandes avant que de le fermer. J'aurais quand même un accès assez grand une fois que celui ci sera posé.
A très bientôt

joli montage

très chouette boulot 

Merci l'ancien pour l'astuce d'incorporation des photos. Je poursuis donc le descriptif de fabrication.
Effectivement j'aurais pu faire un chantier sur quille, mais comme c'était ma première réalisation j'ai essayé de faire au plus classique.

Pose des pavois et lisses :



Pose su safran démontable. Par la suite j'ai augmenté le diamètre de l'hélice en passant de 35 à 45 mm et en augmentant un peu la vitesse de rotation du moteur en changeant le rapport du train d'engrenages. J'avais modifié un peu le plan de la Maryvonne afin de descendre de 20mm l'axe du tube d'étambot qui me paraissait un peu trop près de la ligne de flottaison.



Installation du banc arrière en poirier également. Servo de direction posé. J'ai installé également un tube laiton pour l'écoute du tape-cul.



Confection et pose des fargues en prenant modèle sur la Maryvonne qui me paraissaient plus jolies que celles du ND de Rumengol.



Renfort du mat de tape-cul. J'ai découpé un pont provisoire en carton. Les barrots ne sont pas encore tous posés afin d'accéder plus facilement à la motorisation et aux diverses commandes.



Pose des switches du moteur et du servo de la commande de tape-cul qui restera en position médiane à demi bordé puisque ce manche de la radio n'est pas cranté comme celui des gaz qui me servira pour la commande des trois autres voiles avant et qui lui est cranté.

Voici le premier essai peinture. Là aussi j'ai pris exemple sur la Maryvonne dont l'allure me plaisait bien. D'après toutes les recherches faites sur des anciennes cartes postales, bien qu'elles soint an noir et blanc, on s'aperçoit que ces anciens bateaux était en bois apparent sans peinture, mis à part le coltar passé sous la ligne de flottaison.



Pour les trois voiles avant j'ai installé un servo treuil, ou plutôt deux car le premier a cramé vu que je l'avais alimenté par erreur avec une tension trop forte. J'ai ensuite réglé mes corses de débattement de ces écoutes sur ma radio.



J'ai démarré ensuite la réalisation des ferrures des cadènes, taillées dans une plaque laiton.

Maintenant que la motorisation est en place et fonctionnelle je pose tout mes barrots de pont qui sont doublés à l'endroit des ouvertures. J'ai donc laissé un espace de 3mm entre le livet et le dessus des barrots de pont taillés dans du CTP de 5mm



Pour le pont j'ai posé une feuille de CTP de 1 mm sur lequel seront collées ultérieurement des lattes de noyer de 1.5mm d'épaisseur.



Ensuite j'ai découpé les ouvertures en suivant mon traçage. J'ai donc gardé les bonnes courbures du bouge et de la tonture sur toutes les parties du pont y compris les parties amovibles.



Voilà ou j'en suis rendu aujourd'hui et vous adresserai sous peu la suite de l'aventure.

Amitiés

Merci l'ancien pour tes bons conseils.
Effectivement un cardan qui casse peut endommager beaucoup de choses vu la vitesse de rotation élevée des moteurs.
Mais dans le cas ce ce bateau, je n'ai pas mis de cardan puisque j'ai obtenu une vitesse divisée par trois grâce à un jeu d'engrenages.
Par contre j'ai ajouté un carter autour de ces engrenages afin que mes écoutes ne s'enroulent dans ces dents gourmandes en cas distension.
J'ai un peu d'ébavurage à terminer.




Pour le grand mât, j'ai vu les techniques employées pour le démontage et le transport du bateau : un système de vis et écrou afin d'abaisser celui-ci.


J'ai trouvé un système plus simple : mon mât est un tube de zicral effilé juste dans les bonnes dimensions, en réalité c'est un bâton de ski, plus léger et résistant qu'un mât en bois.

.
J'ai fixé sur la carlingue un bout de ce tube de zicral de diamètre 18mm extérieur et j'ai un petit manchon en tube de cuivre 14mm équipé d'un cliquet de tente de camping qui coulisse à la fois dans la partie basse, une fois le cliquet enfoncé et en haut sur la base du mât. Je peux donc faire coulisser ce manchon vers le bas et dégager le mât du pont.

Voilà pour aujourdh'hui où j'ai pu un peu bosser sur ce chantier.


A bientôt

Merci l'ancien pour ta remarque et suis tout à fait d'accord avec toi, mais dans le cas présent, je n'ai pas de cardan. Le capot de protection que j'ai installé évite aux écoutes de s’emmêler dans les engrenages en cas de manque de tension.
J'ai installé un pignon de 20mm sur l'arbre moteur et un de 60mm sur l'arbre d'hélice afin de réduire par 3 la vitesse de rotation du moteur. Les essais effectués sur l'eau ont l'air concluants.
En principe ce bateau doit fonctionner à la voile et le moteur peut être utile pour virer de bord en cas de vent insuffisant et de manque de vitesse. C'est aussi une sécurité supplémentaire pour ramener la maquette en cas de gros problème. Le moteur ne devrait pas fonctionner continuellement et c'est pour cela que je n'ai pas installé de variateur de vitesse, mais juste un servo et des contacts marche avant et arrière.
L'original construit en 1877 ne possédait pas encore de moteur. Je pense que mon arrière grand père aurait été content d'en voir son bateau équipé lors de calme plat ou de manœuvres portuaires.
C'est pour cela que j'ai descendu de 20mm l'axe du tube d'étambot afin de ne pas trop apercevoir les remous de l'hélice.

Merci encore pour tes remarques très utiles aux débutants, comme moi, en maquettes bois.

Bonsoir les amis,

Je n'avais rien posté sur ce forum depuis quelques temps, mais ne suis pas resté inactif.
Voici la suite du chantier :

Réalisation du blin à rouleau avec de la tôle laiton.





Fabrication du bas de mat en effectuant un collet battu sur un tube de cuivre. Cette pièce vient coulisser sur le bas du mat. Je n'ai pas fabriqué le mat en bois en deux parties comme sur beaucoup de modèles, mais ai trouvé un bâton de ski en zicral dont le silhouette était parfaitement effilée comme sur le plan du Maryvonne. Sur les photos précédentes j'avais parlé de mon système de cliquet permettant de libérer le mat sous le pont.





Le bas de mat en place




Habillage du bas de mat




Confection du treuil d'ancres. Il reste à mettre en place les manivelles.




Début du lattage du pont avec du noyer de 1.5mm collé sur le premier pont en CTP 1mm





Le lattage terminé



Les ouvertures une fois pont terminé.



Voilà le travail d'un néophyte en gros bateau bateau bois et ça me change des maquettes métal.

Tout prochainement j'adresserai la suite de ce chantier.

Bonne nuit

Très beau ce bateau de pêche.
JPG

super travail bravo 
jeanclaude

Félicitations, du beau travail.

@+Michel

Bonjour et merci les amis pour vos encouragements.

Lors de la dernière connexion  sur ce forum, j'ai ouvert nouveau sujet au lieu de cliquer sur répondre. Je pense que le modérateur pourra regrouper ce post avec le premier datant de septembre. Je l'en remercie d'avance.

Voici donc la suite du chantier :

Système d'entrainement de la barre franche par le safran.
La barre franche est en poirier en provenance d'un vieil arbre de mon jardin. Les morceaux ont été passés au micro-onde pour le séchage.





La barre en place sur la partie amovible arrière:


Le banc de quart (également en poirier) et le caillebotis :




Début de fabrication du roof. J'avais trouvé de veilles photos de caboteur avec accès pour la descente décalé sur un coté et ce principe m'a tapé dans l’œil.





Panneau coulissant et portes du roof :




Roof terminé et sabot pour le suif :

Fausse cheminée pour passage d'écoute de grand voile :



Nouvel essais de flottaison. Il va falloir mettre encore 2 à 3 kg de plomb à l'intérieur pour qu'il soit dans ses lignes. Lors de la fabrication de la quille, j'ai prévu deux inserts afin de pouvoir le lester au plus bas. Mais j'attends que tout soit terminé afin de connaitre son poids définitif.
Les autres essais sur l'eau m'ont permis de trouver la bonne vitesse de déplacement. Le moteur n'étant qu'accessoire, je n'ai pas installé de variateur et sera commandé en tout ou rien, marche AV et AR.
D'ailleurs mon arrière grand père maitre au cabotage sur ce type de bateau, n'avait pas de moteur et ses déplacements n'étaient effectués uniquement a la voile seule.




Comme ce modèle est un caboteur, il faut prévoir un treuil de charge :
Cela me manquait, mais avec joie je retrouve la tôle soudée et les fils électriques, procédé de fabrication de tous mes autres modèles navigants.





Le treuil terminé, il est même fonctionnel, comme celui des ancres :




Maintenant j'attaque les épars; Bômes, cornes et toutes les attaches à fabriquer dans de la tôle laiton.

Astuce pour les colliers de racage : chainette de bouchon de lavabo.



Les prochains travaux seront la confection des poulies, le haubanage des mats et toutes les manilles .Il y a encore un peu de taf avant que d'entreprendre les voilés (là je stresse un peu)

Je vais certainement trouver des sujets sur ce poste là sur le forum.

La suite au prochain numéro.

Bon weekend

Merci l'ancien pour tes commentaires.

Pour réponde à ta question, ce bateau est un caboteur.
Sur ce premier sujet posté le 27 septembre avec le même titre, j'expliquai un peu l'historique de ce bateau.
J'ai retrouvé la trace des voyages de mon arrière grand père sur le St Joseph au SHD de Lorient.
Malgré son immatriculation à Auray avec le N° 2141 je n'ai pas retrouvé d'autres précisions sur ses dimensions. Ces documents donnaient seulement son tonnage :73.59 tx, sa date de construction : 1877 à Vannes.
J'ai également pris connaissance de tous ses voyages ainsi que les marins embarqués avec leurs salaires sur une période de navigation allant de 1877 à 1900.
J'ai donc passé près de deux années à rechercher des bâtiments du même tonnage, mais je tombais presque toujours sur des bateaux de pèche qui étaient beaucoup plus nombreux à naviguer que les caboteurs.
J'ai donc écumé le net dans tous les sens afin de retrouver des anciennes photos ou cartes postales de caboteurs et surtout des détails de leur pont.
Je suis donc parti sur un mix avec les plans de la Maryvonne et du Notre Dame de Rumengol.
En ce qui concerne la navigation à la voile, tout a été déjà installé à l'intérieur avant la fermeture du pont. J'ai également réglé les débattements des écoutes de voiles, qui seront peut-être à peaufiner.

Je ne manquerai pas de poster les prochaines photos d'avancement de ce chantier.

Amitiés

Bonjour les amis et puisque qu'il en est encore temps je souhaite à tous une excellente année 2020 avec plein de santé pour avoir le bonheur de réaliser de nombreuses maquettes.

Le chantier du dundee-caboteur se poursuit en voici où j'en suis rendu.

Réalisation du capot de descente avant.
J'avais remarqué sur certaines anciennes photos une descente avec capot coulissant arrondi. Cela n'a pas été très facile à confectionner mais j'ai réussi au bout de nombreuses heures de travail.










Et même que ça coulisse bien :




Il faut confectionner un grand nombre de poulies fonctionnelles, simples , doubles ou triples.

J'ai adopté la méthode traditionnelle : 2 plaques de poirier et 2 baguettes de 2x2.
Pour les estropes, j'ai collé à la cyano des bouts de trombones.
Mais j'ai cassé beaucoup de poulies pendant leur fabrication.





Avec ces polies, j'ai commencé mes pattes d'oie en  équipant mes mats et cornes en prévision de l'installation des voiles.




J'ai pu également installer les moustaches qui stabilisent le bout dehors.




Voila pour aujourd'hui où en est rendu ce chantier.
La suite au prochain numéro.
Bien amicalement.

Démat
 Beau travail de pouliage Bonne suite

Merci les amis pour vos félicitations et encouragements.
Petite demande aux administrateurs du forum : serait-il possible de regrouper un autre post envoyé le 30 novembre 2019, intitulé "caboteur saint joseph eu 1/20ème" avec ce sujet principal ?
J'avais un peu merdouillé durant son écriture. Un grand merci d'avance.

En cette période de confinement, j'espère que tous les modélistes vont au mieux. Cette situation nous permet d'occuper nos doigts et nos neurones.

Voici donc la suite du chantier :

Fabrication de la pompe de cale en tôle soudée à l'étain.



Puis installation des caps de mouton avec un domino permettant de conserver les mêmes écartements.



Pour le marquage de la coque je n'ai pas trouvé de graphisme de lettres à hameçons utilisé sur les bateaux bretons. J'ai donc imprimé sur su papîer noir des lettres  avec la police "old english text" puis passé du vernis incolore dessus, après collage.



Installation des haubans



Pour la fabrication des choucanes je me suis renseigné, notamment sur un MRB qui préconisait différentes méthodes.
J'ai trouvé une autre méthode de feignant : sur ma balancine j'ai collé une longueur de cordage tout en l'enroulant autour. Avec le disque j'ai effiloché cet assemblage de cordage.




Découpe dans du papier calque le patron pour réaliser les voiles. Quand le confinement sera fini.



En attendant le "patron" est déjà à poste avec son porte-voix à proximité.
Armature réalisée en fil électrique puis enrobé de pâte fimo. La tête et les mains sont du commerce.



Prochainement je vous adresse la fabrication du canot de service que je voudrais mettre en remorque lors de la navigation.

Amitiés

Bonjour,

Chantier toujours très soigné.
Tu utilises comment des tôles en fer blanc ? As-tu expliqué cela des un post que j'ai raté ?
C'est toujours intéressant de voir des techniques inconnues ou non maitrisées.
Merci par avance

Steph