Trois-mâts barque Pourquoi Pas? - 1908 - 1) Coque & pont [Billing Boats + mono AAMM 1/75°] de Yves31

J'utilise très souvent du fil de fer blanc galvanisé que tu trouves en petite bobine chez MR Bricolage au rayon quincaillerie, c'est très malléable et robuste, tu lui donnes la formes que tu veux très facilement et il la garde. La couleur est parfaite pour un cable d'acier, le galva se terni avec le temps.



Ici des aussières en câbles acier.

Bonjour Yves,

c'est superbe, toujours très précis. Bravo. Bonne suite à ton montage.

Amitiés,

Thierry

Vraiment magnifiques tous ces détails qui donnent un ensemble très réaliste 
Bonne suite
Michel

Bonjour Yves,
Merci pour tes explications détaillées et très astucieuses, elles donnent toujours des idées !
La pièce de 1 cent (15mm de diamètre) permet d'imaginer les difficultés de fabrications et de montages.
Donc ton élément fait environ 12mm sur 6 mm pour les manivelles, eh bien un grand bravo pour cette belle réussite!
Bonne continuation.

Iceman29 a écrit:

J'utilise très souvent du fil de fer blanc galvanisé que tu trouves en petite bobine chez [...]

Les aussières de ton navire sont magnifiquement formées... Le hic c'est que je n'ai pas ta dextérité car j'utilise le même fil galva en 0,3MM de Castou, effectivement la fois rigide, malléable et avec une belle patine. Donc, je vais y arriver (même si dans mon cas de câble tendu, c'est plus sioux).

Merci Thierry, Michel & Marc pour vos compliments ; m'enfin, je n'ai pu finalement m'empêcher de démantibuler et décaper la bébête (cf photos) avant lustrage, réassemblage et re-peinture, même si l'amélioration espérée ne sera probablement que peu appréciable à l'oeil :

MarcL a écrit:

[...] ton élément fait environ 12mm sur 6 mm pour les manivelles [...]

Marc, c'est presque exact ! H = 14mm (pied 9 + bobine 5) et L = 9,5mm (bobine 1,5 + 2x manchon 4)

Bonjour Yves31
Bien l'idée de mettre une pièce de 1cts sur les photos, on voit mieux ainsi la finesse de ta réalisation, et des détails.

Bonjour, votre travail est au top. Bravo pour votre persévérance. Pour le câble, est-ce qu'un cordage peint en gris ne pourrait-il pas faire l'affaire ?

64ch a écrit:

[...] Bien l'idée de mettre une pièce de 1cts sur les photos [...]

Merci Jean-Christophe, un "truc" que j'avais précédemment repéré sur certains sujets.

Djodjo a écrit:

[...] Pour le câble, est-ce qu'un cordage peint en gris ne pourrait-il pas faire l'affaire ?

Merci Djodjo, bonne idée, surtout que j'ai déjà le fil adéquat, mais ça oblige de repartir à zéro, le câble métal étant collé sur le capotage. J'espère tout de même y arriver en conf actuelle !

Merci à tous pour votre suivi assidu à la base de ma motivation.

Retouches & compléments de ces derniers jours :

Le Warluzel reconstitué :




Le nid de pie réinstallé à la bonne position :


Les coupées affinées :


Une réaffectation de bossoirs :



Une composition provisoire en vue du dio :

magnifique 

Le Warluzel est top, je ne connaissais pas, j'en étais resté au plomb de sonde avec de la graisse. Le maniement à l'anglaise entr'autre, est très bien décrit dans les romans en 10 tomes de Horatio Hornblower, écrit par C. S. Forester. Je recommande. Un de mes livres de chevet. Une série de roman très addictive écrite à partir de 1937. Ca n'a pas vieilli.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Horatio_Hornblower

Wiki:
"La petite sonde anglaise était utilisée pour des profondeurs allant jusqu'à 20 brasses. Elle se compose d'un plomb de 7 à 8 livres et de la ligne de sonde.

La base du plomb, constitué d'une masse de fer ou de plomb est pourvue d'une cavité appelée âme de la sonde, qui est remplie de graisse dans laquelle viendront se coller les sédiments composant le fond, ceci afin d'en déterminer la nature. La ligne de sonde est un cordage à trois torons commis à gauche ou à droite. Lorsqu'il est commis à gauche, il doit être lové dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et lorsqu'il est commis à droite, il doit être lové dans le sens des aiguilles d'une montre. La ligne a une longueur de 25 brasses et est marquée comme suit:

à 2 brasses: un cuir fendu à deux bouts.
à 3 brasses: un cuir fendu à 3 bouts.
à 5 brasses: un morceau de coton blanc.
7 brasses: un morceau d'étamine rouge.
10 brasses: un morceau de cuir percé d'un trou rond.
13 brasses un morceau de serge bleu
15 brasses: un morceau de coton blanc.
17 brasses: un morceau d'étamine rouge
à 20 brasses : un bout de ligne avec deux nœuds, ou un morceau de cuir percé de deux trous ronds.

Au-delà de 20 brasses, la ligne n'est plus marquée.

Ce système de repères est très pratique lorsqu'on utilise les cartes anglaises parce que les profondeurs y sont indiquées en brasses. Dans un proche avenir la ligne de sonde devra également être marquée en mètres puisque les cartes anglaises, de même que les autres publications hydrographiques, évoluent progressivement vers le système métrique. Avant de fixer les marques sur une ligne nouvelle, il faudra au préalable la mouiller et l'étendre car un cordage a tendance à s'allonger avec l'humidité. Pour permettre la mesure de petites profondeurs, on pourra prévoir des divisions en pieds sur la longueur des trois premières brasses au moyen de bouts de lusin.

Emploi de la petite sonde anglaise:

Pour pouvoir sonder, il faut ralentir le navire au prorata de la profondeur. Plus la profondeur est grande et plus faible doit être la vitesse. On doit sonder du côté au vent de telle sorte que si le navire devait dériver la ligne de sonde se maintienne dégagée du bordé. On bourre l'âme de la sonde de graisse et on attache l'extrémité de la ligne au bastingage. D'une main on tient le plomb et de l'autre main, on tient la ligne préalablement lovée en boucles pour permettre un déploiement facile. On lance la sonde en avant de manière à la laisser sombrer aussi loin que possible, de sorte que lorsque le plomb touche le fond, la ligne soit à peu près verticale. En touchant le fond, le plomb fera sentir un choc qui sera transmis par la ligne de sonde et la tension dans la ligne cessera subitement. Pour toute certitude, on fait sauter la sonde une ou deux fois sur le fond en tirant plusieurs fois d'un petit coup sec sur la ligne. Ensuite, on observe la marque qui donne la profondeur.

Plus ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sondage_%C3%A0_main

Merci Denis et Pascal. C'est sympa & intéressant.
Pour les fanas du Warluzel, ci-joint une notice décrivant l'utilisation du sondeur et son plongeur ; avec les 2 précédents clichés, elle m'a permis de comprendre l'engin et modifier le modèle.

 Waouh, il est très beau avec tous les détails, rien ne semble manquer par rapport à l'origine !
Quel travail de précision, tu peux en être fier.
Mais où est passé Tintin ?

@Yves et Pascal,
 Merci pour ces explications concernant le warluzel (mot étrange), c'était très intéressant.
 @ Pascal,
Je vois que l'on a les mêmes lectures! J'ajouterai Alexender Kent avec Bolitho (36),  Patrick O'Brian avec Jacques Aubrey (20) et d'autres.
Bonne continuation dans vos projets.

Bonjour Yves,
Superbe résultat sur cette outil de sondage; cela valait le coup de le reprendre.
Et tout comme Marc, merci à vous deux avec Pascal, pour toutes ces informations.
Excellente continuation et belle journée!

MarcL a écrit:

[...] le warluzel (mot étrange) [...]

Merci Marc & Clément.
De souvenir, "Warluzel" vient du nom d'un capitaine de la Marine, inventeur de la sonde à tube indicateur en verre dans le plongeur de plomb ; ce système fut très employé par la Marine pour la mesure des fonds marins.

Yves31 a écrit:

[...] Un bout de mât est bien la pièce salvatrice de Le Gonidec, comme le dit le magnifique livre écrit par le Cdt Charcot "Les Croisières du Pourquoi Pas? dans la mer du Groënland" [...]

Retour sur le sauvetage du seul rescapé du naufrage du Pourquoi Pas? (cf échanges avec Iceman29 en fin p.36/début p.37) :
L'échelle de coupée (planchon) figurant sur la photo, est bien la planche qui a permis à Gonidec d'atteindre la côte islandaise (et non un morceau de mât), tel que décrit par le site spécialisé "Corsaires d'Ango" ICI ! aux chapitres "Naufrage" et "Témoignages".
Ma 1ère affirmation était correcte et le récit dans le livre de J.-B. Charcot mal interprété => 1000 (nouvelles) excuses !

Job de la journée : embellissement du beaupré avec ses martingale & sous-barbe. Les pitons d'interface avec la coque ne sont pas collés afin de redéposer l'ensemble une fois le filet de protection installé (prévu demain) :







[url=https://servimg.com/view/20002386/867][/url]

BONJOUR yves !! francement super le culte du petit detail ! c'est top BRAVO !a plus  !!

un magnifique boulot du grand art 

Bonjour Yves!
Là je dois dire: "ça en jette"....excellent travail!!!

 Waouh c'est superbe!
Le beaupré est très long sur ce bateau, quelle longueur fait il?
Tu sais à quoi servent toutes ces chaînes ?
Bonne continuation

papy biquet a écrit:

[....] francement super le culte du petit detail ! [...]

Ben Jean-Pierre, c'est ce que tu m'as appris à faire au vu de tes oeuvres, non ?

dakota59 a écrit:

un magnifique boulot du grand art

Merci Denis, c'est super-sympa !

Clément Lenoir a écrit:

Là je dois dire: "ça en jette"....

C'est vrai, c'est décoratif mais c'est d'abord fonctionnel !

MarcL a écrit:

Le beaupré est très long sur ce bateau, quelle longueur fait il?
Tu sais à quoi servent toutes ces chaînes ?

Marc, le mât de beaupré seul fait 9cm mais du fait de son bout-dehors, il en fait 17 (soit réellement près de 13m !). Les martingales et sous-bardes sont des chaînes qui font jolies ; mais elles ont manifestement une fonction mécanique pour compenser les tensions sur le beaupré produits par les étais du mât de misaine (supportant aussi les amures des foc et clin-foc), efforts respectivement ramenés sur la proue via l'arc boutant et sur le guibre. Je pense que nos vieux loups de mer ratifieront/complèteront le propos.

et une petite photo nomenclaturée pour plus de clarté :