Comment ouvrir la coque sur les virures pour les sabords ?

Bonsoir, je suis dans le sans juan, une fois les virures posées, j'aimerais des conseils pour trouer les sabords. Dois je marqer les virures au fur et à mesure. Ou poser un calque. Merci aux anciens.

Quelques croyances et superstitions

    Le goéland représente l’âme d’un noyé. Il faut respecter le goéland sous peine de voir surgir le mort.
    Tuer un perroquet porte malheur.
     Accrocher une peau de bouc en haut du grand mât  assure une campagne sans ombrage.
     Le lapin ronge le bois. Cause de naufrages, il est haï à bord.  
     Le mot corde est interdit dans le langage marin. En raison du temps ou les mutins étaient pendus.
     La femme en figure de proue effraye les esprits de la mer.
     De gros yeux peints sur la proue chassent les monstres et les esprits.
     La marraine est la femme qui préside au lancement d’un navire est rigoureusement choisie. Elle doit être suffisamment vigoureuse pour casser la bouteille au premier jet et n’être ni enceinte ni mariée sous peine de porter malheur au bateau.
     Une pièce de monnaie glissée dans le flotteur d’un filet  assure de bonnes pêches.
     L’anneau d’or porté à l’oreille servait à payer les obsèques du marin. Cet anneau en forme d’alliance représentait aussi le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Mais il  ne devait être portée qu’après avoir franchi le Horn.
     Un marin qui avait passer le Cap Horn, Lewin (Sud de L’Australie) avait le droit de cracher et de pisser contre le vent. Ca lui conjurait le mauvais sort.
    Qui les trois caps a passé,
    Au vent peut pisser !
    Les femmes qui ont leurs règles affoleraient les boussoles. Elles étaient donc indésirables a bord des bateaux.
    Pour un marin anglais, passer sous une échelle attire la pendaison.
    Un fer à cheval cloué au grand mat porte bonheur,
    Perdre un seau est un mauvais présage.
    Le marin anglais ne s’assoie pas sur un seau renversé.
    L’ail est utilisé pour éloigner la malchance, les tempêtes et les monstres marins.
    Du temps de la marine ancienne,  les grands mats des bateaux étaient posés sur une pièce d’or pour attirer la chance.  
    Ne jamais souhaiter bonne chance au marin qui s’embarque.  Lui dire: Bon vent.
     Les marins passaient le Cap-Horn en chantant pour conjurer le chant des sirènes.
     Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d’un navire sous peine de faire lever “une tempête de tous les diables“.
     Les pêcheurs crachent sur leurs filets pour s’assurer une bonne pêche.
     Montrer du doigt un bateau qui appareille , c’est le condamner au naufrage.
    Jurer à bord d’un navire  porte malheur.
    Pouvoir pincer un marin au retour d’une campagne prouvait qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme.
    Siffler à bord d’un bateau est interdit sous peine de proche tempête.

                                    Mais siffle, cuistot,
                                              Siffle,
                               Ne mange pas nos provisions.

Ton S. Juan est-il celui d'AL?

Si oui, est-il en simple ou double bordé? Dans le second cas, as-tu réalisé le bordé de finition en bois exotique? Y compris les virures intermédiaires entre les lignes de sabords?

A partir de tes réponses, je te dirai comment faire. Si tu peux poster une photo, c'est encore mieux.

Je te demande cela pour éviter de partir sur trop de suppositions. Merci.

Bonjour Andy,
Oui c'est le San Juan d'AL en double bordé. Je n'ai pas encore attaqué le bordé de finition car je me pose la question si je le fais en O,5 avec le bois livré ou avec du 1mm. Qu'appelles tu les virures intermédiaire entre les sabords. Car je suis neuf dans le modèlisme. Je passe plus de temps à chercher pour apprendre et à réfléchir que de travailler car j'ai horreur de rater.
J'ai visité tous les sites qui existent et les ai pompé et converti en PDF mais rien sur le sujet.
J'ai fait le petit modéle réduit San Juan à partir du petit plan livré avec la boite mais désolé pour les photos qui ne donnent pas pourtant il est super bien réussi sans vendardise aucune. Le vieillissement des voiles et le vernis sur les drisses et haubans lui donnent une allure de cap hornier couvert de glace.
Merci pour tes réponses. J'aimerais venir plus souvent sur le site mais sur mon bateau wifi fonctionne ou non.

falco a écrit:

Quelques croyances et superstitions
Le goéland représente l’âme d’un noyé. Il faut respecter le goéland sous peine de voir surgir le mort.
Tuer un perroquet porte malheur.
Accrocher une peau de bouc en haut du grand mât assure une campagne sans ombrage.
Le lapin ronge le bois. Cause de naufrages, il est haï à bord.
Le mot corde est interdit dans le langage marin. En raison du temps ou les mutins étaient pendus.
La femme en figure de proue effraye les esprits de la mer.
De gros yeux peints sur la proue chassent les monstres et les esprits.
La marraine est la femme qui préside au lancement d’un navire est rigoureusement choisie. Elle doit être suffisamment vigoureuse pour casser la bouteille au premier jet et n’être ni enceinte ni mariée sous peine de porter malheur au bateau.
Une pièce de monnaie glissée dans le flotteur d’un filet assure de bonnes pêches.
L’anneau d’or porté à l’oreille servait à payer les obsèques du marin. Cet anneau en forme d’alliance représentait aussi le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Mais il ne devait être portée qu’après avoir franchi le Horn.
Un marin qui avait passer le Cap Horn, Lewin (Sud de L’Australie) avait le droit de cracher et de pisser contre le vent. Ca lui conjurait le mauvais sort.
Qui les trois caps a passé,
Au vent peut pisser !
Les femmes qui ont leurs règles affoleraient les boussoles. Elles étaient donc indésirables a bord des bateaux.
Pour un marin anglais, passer sous une échelle attire la pendaison.
Un fer à cheval cloué au grand mat porte bonheur,
Perdre un seau est un mauvais présage.
Le marin anglais ne s’assoie pas sur un seau renversé.
L’ail est utilisé pour éloigner la malchance, les tempêtes et les monstres marins.
Du temps de la marine ancienne, les grands mats des bateaux étaient posés sur une pièce d’or pour attirer la chance.
Ne jamais souhaiter bonne chance au marin qui s’embarque. Lui dire: Bon vent.
Les marins passaient le Cap-Horn en chantant pour conjurer le chant des sirènes.
Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d’un navire sous peine de faire lever “une tempête de tous les diables“.
Les pêcheurs crachent sur leurs filets pour s’assurer une bonne pêche.
Montrer du doigt un bateau qui appareille , c’est le condamner au naufrage.
Jurer à bord d’un navire porte malheur.
Pouvoir pincer un marin au retour d’une campagne prouvait qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme.
Siffler à bord d’un bateau est interdit sous peine de proche tempête.
Mais siffle, cuistot,
Siffle,
Ne mange pas nos provisions.

De toute évidence, tu as lu Irène FRAIN ?
Petit gag : Un jour j'emmène ma femme, surnommée "lapin" et ma fille faire un tour en "traîne-couillons" ; je ne connaissais pas la légende et j'appelais "lapin, lapin" pour faire des photos ; compris + tard pourquoi le peti équipage faisait la gueule ! , maintenant !

Salut Falco. Puisque tu n'as pas fait le second bordé, procédons comme suit.

D'abord, un rappel : les sabords sont perpendiculaires à la quille.

Commence par la batterie basse.

• Trace au crayon toutes tes perpendiculaires qui de donneront les montants verticaux des sabords.
  

Deuxième rappel : les lignes de sabords suivent la tonture des ponts. Elles remontent donc aux deux extrémités.

• Repère la virure qui suit la ligne du pont de batterie et marque la au crayon.
  
• AL doit indiquer la hauteur entre la ligne de pont et la ligne des seuillets de sabords (la partie basse). Pour l'exemple, disons 5mm.
  
• Prend plusieurs marques à l'avant, au milieu, à l'arrière, à 5mm au dessus de la ligne de pont.
  
• Cloue une baguette dont la partie supérieure affleure tes marques. Trace la ligne sur toute la longueur et décloue. Tu as maintenant ta ligne de seuillets qui doit être parallèle à ta ligne de pont.
  

Si la ligne de sabords suit la ligne de pont, les seuillets sont parallèles à la quille.

• Marque le centre des seuillets et trace une perpendiculaire qui part d'un montant vertical déjà tracé et passe par le centre du seuillet.
  
• Tu as maintenant 3 côtés du sabord de défini. Il ne te reste plus qu'a marquer la ligne des sommiers en reportant la hauteur indiquée par AL, à gauche et à droite.
  

C'est plus facile à faire qu'a expliquer. En procédant ainsi, tu auras des lignes de sabords parfaites. C'est mieux que d'utiliser un calque.

Laisse tomber les virures intermédiaires (celles en bois exotiques) entre les ponts de batteries. Elles auraient servi de repère si tu avais posé le doublage.

A ce propos, prend des baguettes de 1mm d'épaisseur. Tu auras à les poncer vers la proue pour suivre l'arrondi de la coque. Avec du 0.5mm tu risques de passer au travers.

A ta disposition.

Merci beaucoup Andy pour ces précisions. Je les copies.

En fait je pense utiliser des virures de 3mm sur 1.5mm. Qu'en penses tu? Il me semble que cela sera plus joli et plus facile que les virures de 5mm d'origine.

3mm au 1/90 c'est beaucoup plus réaliste. 1.5mm, c'est peut être un peu fort mais bon, tu ponceras davantage et tu auras plus de sécurité si tu as des défauts de surface sur la première coque.

Ok Andy merci, mieux vaut poncer et réussir. Il me semblait aussi que le trois s'approchait plus du réalisme. Les cordages livrés , pardons, les bous, les manoeuvres, les drisses, etc, sont trop gros. J'ai acheté trois kit mais je réaliserais entiérement les autres.

Comme je suis en train de monter ma préceinte en 5x1mm, ce qui revient à du doublage, une suggestion. Pour que tes virures soient bien jointives, lime légèrement en biseau la tranche qui viendra s'appliquer sur baguette précédemment posée sauf vers l'avant ou la courbe de la coque est la plus prononcée.

Merci pour ces précisions.