Brocheteuse de virures

ON attend des précisions sur ta façon de procéder

A toutes et tous présents et à venir Bonjour
Il y a quelques années j'avais trouvé sur la toile le schéma d'un appareil à brocheter hélas je en l'ai pas retrouvé, alors je fais appel à vous pour le cas où ...
Merci d'avance
Amitiés modélistiques
Tasdebois

Bonsoir,

Dans le MRB n° 421 de décembre 1998, il y a la description d'un appareil à effiler les virures qui peut être utilisé avec une mini-scie circulaire, une mini-toupie ou même une simple mini-perceuse montée sur colonne et équipée d'un cylindre de ponçage

Bonjour à toutes et tous
Comme je l'ai expliqué dans mon post du St-Michel III, je n'ai pas voulu appliquer complètement la théorie qui veut que l'on ait le même nombre de virures sur chaque couple et que sur un couple donné, toutes les virures doivent avoir la même largeur. Pour des raisons pratiques, j'ai donc opté pour la solution suivante sur chaque bord :
- 6 virures 6 x 3 en descendant de la préceinte de pont vers la quille, sans brochetage
- 3 virures 6 x 3 en partant du galbord et remontant vers le pont, sans brochetage
puis, bordage avec brochetage pour les virures restant à poser.
ci-dessous, photos montrant la situation de la coque à ce stade.

La poupe

Le flanc

La proue


A suivre ma méthode de brochetage

Ma méthode de brochetage

1- Le relevé des cotes
J'ai utilisé des petites bandelettes de papier pour déterminer la longueur qui restait à border sur chaque couple.


Résultat des courses :
C2=44mm - C3=49mm - C4=58mm - C5=62mm - C6=64mm - C7=65mm - C8=60mm - C9=51mm - C10=41mm

Le maître couple de référence pour déterminer le nombre de virures nécessaires pour le bordage est C7 avec une longueur de 65mm. Là, j'ai eu un "coup de bol"! 65mm à border avec des virures de 5mm de large ---> 13 virures pile poil!!!

Calcul de la largeur des virures à chaque couple : On divise la longueur à border par le nombre de virures ---> 13
cela donne : en C2=3,38, C3=3,77, C4=4,46, C5=4,77, C6=4,9, C7=5, C8=4,60, C9=3,9, C10=3,15

Outillage et brochetage post suivant

Bonjour,
Des coques j'en ai fait un nombre certain, au début tout va bien c'est aprés que ça se complique
Il faut aprés la baguette du livet du pont...commencé (vers la 3 éme ) à diminué les bordés à chaque extrémité... de maniére à ce que le même nombre de baguettes soir posées...ensuite une simple " fermure" ajusté au niveau du bouchain terminera la coque ( en théorie )
Au vue de ta poupe je me demande comment tu va faire pour fermé .... il va avoir des bordés dans le "vide"

Photo de celui que je construis ce jour...la fermure (aiguille) est bien visible sur le bouchain...



Un autre bateau...( pointu )




PS: pourquoi prendre du CTP de 10 alors que du 5 ça ca trés bien...

re Yves

exelent , simple , efficace et rendu impecable

amicalement herve :pirat:

Outillage de brochetage et brochetage

La longueur de mes virures n'excédant pas 1000mm, je prépare un outillage pour des baguettes de cete longueur.

Matériels nécessaires :
- 1 cornière alu avec des ailes de 20mm et de longueur 1000 mm.
- 1 profilé plat de PVC d'épaisseur 2mm, largeur 20mm, longueur 1000mm
- un tube de cyanolite ou autre super glu rapide
- une dizaine de serre-joints de modèliste
- un petit rabot

Préparation de l'outillage :
- Sur la cornière alu, repérer la position de chaque couple. Attention, il s'agit de la position du couple sur la virure. Pour cela, j'ai déterminer la longueur de la virure la plus longue, et j'ai choisi arbitrairement le couple qui allait me servir de point de référence. J'ai choisi le couple C6. A partir de C6, je repère donc sur la cornière chaque couple.



Puis, je repère pour chaque postion de couple, la largeur que doit avoir la virure.
Enfin, je place le profilé de PVC de telle sorte qu'il suive les points précédemment repérés en afinant la position avec une jauge de profondeur.


Une fois le positionnement assuré, je colle le profilé PVC à la cyanolite.

Le brochetage :

Mettre en place une baguette de 6 x 3 en appui sur le profilé PVC le long de la cornière et repérer le couple de référence (ici, C6)



Maintenir la baguette en appui simultané sur la cornière et sur le profilé PVC avec des serre-joints.
Il ne reste plus qu'à raboter la partie de la bagette qui dépasse de la cornière, l'aile perpendiculaire de cette dernière faisant un appui très confortable.


Voilà le procédé que j'ai utilisé, et j'ai brocheté mes virures sans aucun problème.
Bonne continuation à tous. Bien amicalement.
Yves

A l'attention de Daniel :
les extrémités de mes virures sont taiilée en biseau et s'appuient sur des apôtres, car j'ai préféré ne pas faire de râblure. Je renforce l'intérieur avec un mélange colle+sciure allongé d'eau qui est parfaitement résistant. En aucun cas les virures sont dans le vide.
Pour ce qui est de 10mm, je présume que tu évoque la quille. Je te renvoie à mon post sur le St-Michel III, tu comprendras le pourquoi de l'épaisseur de la dite quille.
Bien amicalement. Yves

Bonjour excellent travail lorsque tu rabote, la baguette reste telle assez rigide? Amitié

Bonsoir,
Ah Ok, je vois que chacun adopte une technique différente, si le résultat est bon, pas de probléme
Disons que je fais comme j'ai appris, et comme ça marche aussi
Bonne construction...
A bientôt

Bonsoir,
Tout d'abord pardonnez moi pour les fautes d'orthographe de mon dernier message, car j'étais un peu "bousculé" et j'ai fini sur les chapeaux de roues.
A l'attention de Jean : pas de problème de glissement ou déplacement de baguette. Je dois préciser qu'il s'agissait de baguettes de samba (bois tendre) et que mon petit rabot "stanley" coupe comme un rasoir. Seule précaution à prendre, respecter le fil du bois.
A l'attention de Daniel : j'ai procédé ainsi, car je n'avais pas la contrainte de respecter les règles de l'art des charpentiers de marine en voulant faire façon "arsenal", pour la simple raison que le bateau de Jules Verne était en acier. J'ai juste voulu "tater", à ma manière, du brochetage ... pour peut-être une réalisation future. Merci encore de tes remarques et bonne nuit à tout le monde.
Bien amicalement. Yves

Bonjour tout le monde,
pour en revenir au principe de base "autant de bordés au maître couple qu'au premier et dernier couple", je pense que ce principe a été énoncé il y a bien longtemps, lorsque les coques étaient toutes ventrues et qu'il n'y avait pas un écart important entre les développés des différents couples (exemple le vaisseau négrier qu'A. Piot réalise si brillamment en ce moment). Mais lorsqu'il s'agit de coques très effilées comme celles dessinées par exemple par Herreshoff, le développé du maître couple est plus de deux fois celui du couple 1! Autre exemple, lorsque je regarde la vidéo de construction de "Bluenose" grandeur (échelle1) par les charpentiers de marine, j'ai bien l'impression que tous les bordés ne recouvrent pas le couple 1 par exemple. ci-dessous la vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=4bfe9FN7NdQ&feature=related
En préparant le bordage du St-Michel III, j'en était arrivé à cette conclusion. Qu'en pensent les spécialistes es-charpente?
Bien amicalement. Yves

salut tous le monde, moi j'ai utiliser la méthode des chantiers de chez moi tout simplement; j'ai relever les développée du m.c et ensuite un couple sur deux de la poupe à la proue (ou inversement) et diviser chaque développée avec la largeur de border souhaiter qui deviendra une virures une fois débiter je vous joint quelque photos du brochetage de mon dundee :









voila, n'étant pas expert en charpente mais si sa peut aider ...

kenavo, julien.

ps: elle est chouette la vidéo du bordage de bluenose 2 !

Bonjour tout le monde
suite à la remarque de Jean, j'ai apporté une petite amélioration (inspirée d'ailleurs d'un autre montage) : ajout d'une autre cornière, ce qui fait que la baguette est pincée et immobilisée, car le PVC fait 2mm d'épaisseur alors que la baguette fait 3mm. L'ensemble de l'opération (mise en place/serrage/rabotage/récupération de la baguette) nécessite environ 3 mn.
J'ai opté pour une opération sans fixation des cornières sur un support. Dans le cas où voudrait installer l'outillage sur un support, il serait préférable de prendre une des deux cornières avec une aile plus large.




Attention : j'insite bien sur la nécessité de repérer, sur chaque baguette, la position du couple qui a té choisi comme référence, car ce repère servira au positionnement correct du bordé sur la charpente. Cette précaution est à prendre quel que soit l'outillage de brochetage utilisé.

Salut Julien, je t'ai déjà dit combien j'admire ton travail. Ce que tu montres confirme ce que je pense : La différence des développés entre maître couple et couple 1 ne doit pas être comparable à celle qui existe sur le Bluenose ; la vocation des bateaux n'est pas la même bien sûr. Amitiés. Yves

Tirer des baguettes dans des frisettes de pin, je pense que, compte tenu de la différence de dureté des veines du bois, il doit être difficile d'avoir un ponçage parfait. J'ai une scie circulaire d'établi et j'utilise des profilés (plinthes, tasseaux) de samba, sipo ou peuplier (sans noeuds) du Bricotruc du coin, et j'ai d'excellents résultats surtout avec la dernière machine PROXXON très précise qui permet de travailler au 1/10 sans problèmes.

Moi j'utilise du ramin que j'achète en latte de 9x45 2.5m

J'en suis bientôt a ce stade la et je ne sais pas si j'ai tout compris lol, surtout pour le vocabulaire qui ne m'est pas très familié, j'espère que je ne ferais pas de conneries

Bonjour à tous   
Pour ceux que le brochetage rebute, et dans la mesure où les virures ne participent pas à l'esthétique finale, il y a une méthode que j'ai utilisé il y a une dizaine d'années. Un lamellé collé à plis croisés.
Exemple: bordé prévu à épaisseur 3mm = 3 épaisseurs de 1mm. Lattes étroites, 5mm, voire moins.
D'abord une préceinte puis un premier bordé en oblique, un deuxième à 90° du premier et le dernier à 45° du deuxième.
Avec des lattes minces et étroites (épinglées bien sûr)  ça file tout seul.
Ponçage après chaque couche (doucement, c'est mince  ) et finition comme pour un bordé classique, G4, Sintofer de finition etc...
C'est d'une incroyable solidité !

C'est la solidité de la coque qui est mise à partie si le boulot est mal fait ? ou l'alignement des lamelles ?

Solidité et légèreté, c'est le lamellé-collé
Evidemment, quelle que soit la méthode, si le boulot est mal fait ce sera une coque mal faite!

Une question bête peut-être, avant de mettre en place lamelles, ils faut toute les taillés et les courber c'est bien ça ?

Cédric, je te conseille de lire le lien ci dessous  

Citation :

https://www.laroyale-modelisme.net/t8442-principe-de-construction-d-un-voilier-simple-genre-renard-ou-autre

Oui merci ça fait plusieurs fois que je le lis, je le trouve super ce topic d'ailleurs merci l'ancien, mais le nouveau il met longtemps à comprendre lol