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| | L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 | |
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+8bgire Guy64 Ekis Dupont Daniel Captain crochet kagou 32Dundee baboune 12 participants | |
Auteur | Message |
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baboune Major


Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 29 Oct 2016, 20:22 | |
| Romain ATTANASIO-FAMILLE MARY - ETAMINE DU LYS Palmarès Vendée Globe : 1ère participation en 2016 Portrait : Romain ATTANASIO,39 ans,Trégunc (Finistère)  Rien ne prédisposait Romain Attanasio à devenir marin, puisqu’il est né dans une famille de… skieurs de haut niveau, originaires des Hautes-Alpes. Mais enfant, il passait toutes ses vacances chez un grand oncle à Port Navalo. Et celui-ci avait le bon goût de l’emmener en mer pour à bord de son Poker, un petit croiseur familial des années 70. Les destinations étaient alors peu lointaines : Houat, Hoedic, Belle-Ile-en-mer, le golfe du Morbihan… Le virus de la navigation est pris. Adolescent, Romain se passionne pour les grandes courses au large depuis sa chambre de pensionnat, du côté de Compiègne. Il fait du dériveur au club local puis, contre toute attente, parvient à intégrer la section sport-études de La Baule, en laser. En une année scolaire, il s’y découvre un vrai talent de régatier. De fil en aiguille, il parvient à monter un projet Mini 6.50. Mais en 1999 une énorme tempête secoue le golfe de Gascogne et sa première expérience de grande course au large – la Mini Transat - est effrayante : bateau retourné, il est sauvé in extremis par un cargo, puis hélitreuillé et rapatrié en Espagne puis en France. Sans vêtements, sans papier, sans le sou et avec un look improbable, « je débarque à Orly en tongues et survêt’, un sac poubelle à la main… Aujourd’hui je serais arrêté par la police avec un look pareil !» Echec ? Pas exactement, car son partenaire d’alors a trouvé l’expérience du départ enthousiasmante et lui donne les moyens de poursuivre en Figaro. Romain intègre le Pôle Finistère de Port La Forêt, la voie royale pour un Figariste. Il en devient un des piliers et une valeur sûre de la série, alignant d’excellents résultats sur La Solitaire ou encore la Transat AG2R. Il fera dix saisons de Figaro, tout en naviguant aussi pour les meilleurs en multicoque, à l’époque des trimarans Orma : avec Michel Desjoyeaux d’abord sur Géant, puis avec Franck Cammas sur Groupama. Fin stratège météo, il est souvent embauché au titre de navigateur. « Au début, ça me faisait un peu drôle de dire à Mich’Desj qu’il valait mieux aller à gauche ou à droite… » Après une participation à la Transat Jacques Vabre 2015 (9e place), Romain sent que le moment est venu de participer au Vendée Globe, en portant un projet à taille humaine. Il s'engage avec l’ancien Initiatives Cœur de Tanguy de Lamotte, un bateau légendaire du Vendée Globe (lire par ailleurs). « C’est forcément un rêve de gosse, je me suis dit qu’il fallait prendre ce risque maintenant et j’ai confiance. D’autant plus qu’il y aura des bateaux anciens comme le mien avec qui mener une belle course dans la course ». Pour l’anecdote, Romain Attanasio est aussi à la ville le conjoint de Samantha Davies, 4e du Vendée Globe en 2009. A notre connaissance, ce sera la première fois que les deux personnes d’un même couple auront un Vendée Globe sur leur CV nautique. Romain prend l’affaire avec le sourire : « faire mieux que Sam, quatrième, ça va être compliqué. Mais il y a moyen de vivre et de partager de grandes choses. Et cette fois, c’est à mon tour de remonter le chenal.» L’histoire ne dit pas ce qu’en pense leur jeune fils Ruben, mais sûrement beaucoup de bien. Quand on a des parents comme ça, l’aventure est une seconde nature.  Monocoque IMOCA-FAMILLE MARY - ETAMINE DU LYS  Numéro de voile : 72 Anciens noms du bateau : Whirlpool-Europe 2, Tiscali, Proform, Le Pingouin, Initiatives-Coeur Architecte : Marc Lombard Chantier : MAG France Date de lancement : 01 janvier 1998 Longueur : 18,28 m Largeur : 5,30 m Tirant d'eau : 4,50 m Déplacement (poids) : 8,6 t Nombre de dérives : 2 Hauteur mât : 29 m Voile quille : Acier mécano soudé Surface de voiles au près : 260 m² Surface de voiles au portant : 580 m² Le bateau acquis par Romain Attanasio est une légende : ce plan Lombard de 1998 n’est autre que la monture construite pour Catherine Chabaud et exploitée ensuite et entre autres par Simone Bianchetti, Marc Thiercelin et plus récemment Tanguy de Lamotte. Ce dernier en tira le meilleur sous les couleurs d’Initiatives Cœur lors de la dernière édition du Vendée Globe, bouclée en 98 jours et 21 heures. Le bateau est évidemment trop daté pour figurer au rang des machines candidates à la victoire, mais ce n’est pas l’objectif de Romain Attanasio qui veut d’abord réussir à boucler son premier Vendée Globe. L’engin est fiable : entre trois Vendée Globe et deux Around Alone, il a déjà pris le départ de cinq tours du monde ! Voilà pour les skippers et leurs montures normalement 29 candidats pour 10 nationalités @+ Baboune PS je posterai à la suite nos photos persos et quelques communiqués avant le départ | |
|  | | baboune Major


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 05 Nov 2016, 21:22 | |
| Bonsoir la carte du parcours en 3D
bon visionnage @+ Baboune | |
|  | | baboune Major


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 05 Nov 2016, 21:40 | |
| Bonsoir a quelques heures du départ Encore quelques records Plus vieux bateau année de construction 1998 pour 2015 pour les derniers record de fréquentation des visiteurs sur le ponton
le r ecord à battre ets de 78 jours, 2 heures et 16 minutes, établi lors de la dernière édition, arrivée en 2013 par François Gabart il a explosé le record du Vendée Globe. Le Français a amélioré de 6 jours la précédente référence établie par Michel Desjoyeaux sur le Vendée Globe 2008/09.
Seuls deux marins ont bouclé le Vendée Globe en moins de 80 jours, le chiffre mythique de Philéas Fogg : François Gabart et Armel Le Cléac’h en 2013.
et demain le départ sera princier Le départ de la huitième édition de la course sera donné à 13h02 par SAS le Prince Albert II de Monaco à l’invitation d’Yves Auvinet, Président du Vendée Globe.
@+ Baboune | |
|  | | 32Dundee Crocodile


Localisation : Les clayes sous bois Navire préféré : Bismarck
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 05 Nov 2016, 22:53 | |
| Merci les amis ... perso je suis au taquet. Demain je serai devant la TV et au moment du départ l'ordi sera allumé pour mon VG virtuel _________________ Jean-françois
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|  | | kagou contre-amiral


Localisation : Arcachon Navire préféré : les sous marins ,les PA et les cuirassés
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Dim 06 Nov 2016, 09:25 | |
| _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
|  | | baboune Major


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Dim 06 Nov 2016, 15:07 | |
|  Communiqué de presse Le Dimanche 6 Novembre 2016 FLASH DÉPART 8e Vendée Globe : bon départ  © Vincent CURUTCHET / DPPI / VENDEE GLOBE Salués par près de 350 000 spectateurs massés le long des digues du chenal des Sables d’Olonne, puis par plus d’un millier d’embarcations autour de la zone de départ, les 29 concurrents du Vendée Globe 2016-2017 se sont élancés à 13h02 dans des conditions météo exceptionnelles : soleil, vent de nord-nord-est pour 14 nœuds avec un léger clapot. Un départ donné symboliquement par S.A.S le prince Albert II de Monaco qui avait salué chacun des marins au moment de l’appareillage. Dès le top départ, Kito de Pavant (Bastide Otio), Paul Meilhat (SMA), Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Vincent Riou (PRB) prenaient les devants d’une meute très groupée. Bertrand de Broc (MACSF) et Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager – Team Ireland) ont été signalés « Rappel Individuel » pour avoir mordu la ligne quelques secondes trop tôt. Ils ont dû repasser la ligne de départ… @+ Baboune | |
|  | | Dupont Daniel Maître


Localisation : Belgique - 7110 Houdeng-Aimeries Navire préféré : vedette snsm,marine nationale francaise
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 07 Nov 2016, 08:03 | |
| Bonjour Papylolo et Baboune. Sur quelle site peut-on voir leur avancée en temps plus ou moins réel,et merci pour toute cette présentation sur le vendee globe 2016. Bonne journée Daniel | |
|  | | Ekis Expert


 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 07 Nov 2016, 13:24 | |
| Sur le site officiel du Vendée Globe  Le lien direct vers la carte : Tracking VG 2016-2017_________________  | |
|  | | Dupont Daniel Maître


Localisation : Belgique - 7110 Houdeng-Aimeries Navire préféré : vedette snsm,marine nationale francaise
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 07 Nov 2016, 17:07 | |
| Bonsoir Rehomren. Merci beaucoup pour le lien,je vais regarder sa ce soir. Bonne soirée et amitié Daniel | |
|  | | baboune Major


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 07 Nov 2016, 19:49 | |
| Salut les gens ca va pas etre simple à suivre en 3 heures de temps le classement de tête change Armel sur les dernières 24 heures vient de signé la meilleurs distance parcourue et la meilleur vitesse @+Baboune
À 18h00 Skipper/Bateau, Progression, Distance au premier, Distance à l'arrivée, Cap, Vitesse, VMG
1-Armel LE CLÉAC’H BANQUE POPULAIRE VIII, +1 , 0 nm ,24000 nm, 2%, 23°, 17 n, 15 nd
2 -Alex THOMSON HUGO BOSS, -1, 6.8 nm, 24007 nm, 2%, 148°,12 nd,12 nd
3-Jean-Pierre DICK StMICHEL-VIRBAC, 12.2 nm, 24012 nm, 2%, 221°, 16 nd, 15 nd
PS le skipper Espagnol Didac Costa sur One Planet One Ocean est toujours ammaré au ponton du Vendée Globe pour réparation | |
|  | | kagou contre-amiral


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 09 Nov 2016, 08:33 | |
| Moi je dis qu'il faut passer Madère à l'ouest , ça va mollir et adonner dans la journée...... ne pas trop tirer vers l'ouest tout de suite , laisser faire le vent qui va passer derrière et ainsi en gardant un TWA efficace ça va te déporter naturellement sur l'ouest , empanner et cap au sud : direction les iles du cap vert en laissant les Canaries à l'ouest , ensuite on se deporte vers le Bresil..............bref la route standard  même si l'est semblait ouvert (comme d'hab la porte se ferme sur toi !!!!) Go Go Go !!!! PS : Y a Memel (Le Cleac'h) qui arrete pas de me suivre ........pfff le copieur  _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
|  | | 32Dundee Crocodile


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 09 Nov 2016, 12:34 | |
| Assez d'accord avec toi. Je suis placé à l'ouest de Madère et j’attends la bascule pour empanner et me recaler bâbord amure... _________________ Jean-françois
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|  | | baboune Major


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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 09 Nov 2016, 21:55 | |
| Ca c'est fait record battu @+ babouneActualité 1,5 MILLIONS DE VISITEURS : le Village du Vendée Globe a pulvérisé tous les records de fréquentation mercredi 09 novembre 2016, 17h54 1,5 millions de visiteurs sur le Village du Vendée Globe, soit plus de 300 000 visiteurs lors de la première semaine, 380 000 en deuxième semaine, puis 450 000 en semaine 3 et 350 000 pour le seul jour du départ. Le Village Officiel du Vendée Globe à Port-Olona a donc pulvérisé tous les scores des éditions précédentes. Yves Auvinet, Président du Vendée Globe et du Conseil Départemental de la Vendée a livré aujourd'hui ces chiffres qui illustrent s'il en était besoin, l'énorme succès populaire et médiatique (près de 1500 journalistes présents) qu'a rencontré le départ du 8ème Vendée Globe.  Yves Auvinet : "Près de 1,5 millions de visiteurs se sont déplacés sur le Village aux Sables d'Olonne durant les trois semaines et le jour de départ. C'est un nouveau record d'affluence qui conforte la position du Vendée Globe comme événement populaire et médiatique de tout premier plan. Ce très bon résultat de fréquentation est lié bien sur à la présence des 29 magnifiques monocoques et à la disponibilité de leurs skippers, mais aussi à la qualité des nombreuses animations et expositions présentées sur le Village. Sans oublier une météo estivale dont a bénéficié la Vendée durant les trois semaines. Ce résultat est de bon augure pour la suite de l'événement et nous promet une belle mobilisation pour l'arrivée des marins ". | |
|  | | kagou contre-amiral


Localisation : Arcachon Navire préféré : les sous marins ,les PA et les cuirassés
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Jeu 10 Nov 2016, 08:29 | |
| - kagou a écrit:
- Moi je dis qu'il faut passer Madère à l'ouest
empanner et cap au sud : direction les iles du cap vert
- papylolo a écrit:
Désormais ceux qui ont empanné au large de Madère vont glisser directement vers le Pot-au-Noir situé dans le Sud des îles cap-verdiennes, en un seul bord. Et ben voilà .....  maintenant ça va accelerer avec les premières touches des alizés Pierre (HDG 195 ; speed 13,70 ; TWA 135)  _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
|  | | Guy64 Maistrancier


Localisation : Pau 64000 Navire préféré : Le J'Ade de CRN Yachts avec garage
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 12 Nov 2016, 13:10 | |
| Bravo et merci BABOUNE pour ce travail de recherche et cette présentation individuelle des différents concurrents engagés. Je ne manquerai pas de m'y référer en écoutant les performances de chacun, durant ces 80 jours prochains _________________ Adishatz, Porta-te plan Guy
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|  | | Guy64 Maistrancier


Localisation : Pau 64000 Navire préféré : Le J'Ade de CRN Yachts avec garage
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 15 Nov 2016, 18:39 | |
| Merci, Papylolo...avec Baboune vous êtes de vrais passionnés et votre partage régulier est bien sympathique. J'espère que vous arrivez à vous reposer plus que les concurrents qui ne dorment que par de très courts sommeils au grès des différentes alarmes. Bravo et encore merci _________________ Adishatz, Porta-te plan Guy
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|  | | baboune Major


Localisation : BORDEAUX (33) Navire préféré : bateau de travail maquette papier maquette star wars
 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 16 Nov 2016, 14:22 | |
| Bonjour comme on est mercredi c'est moi qui m'y colle je vous poste 3 articles @+ BabouneActualité Son et lumière mercredi 16 novembre 2016, 06h00 Alors que les leaders ont franchi la ligne équatoriale en un temps canon, le peloton est encore dans le Pot au Noir et peine dans cette alternance de calmes et d’orages. Et même si la pleine lune éclaire la scène de tous ses feux, ce passage névralgique distend de plus en plus la flotte qui s’étire sur plus de 1 800 milles. Quant à Tanguy de Lamotte, il est reparti du Cap-Vert sans avoir pu réparer sa tête de mât, direction Les Sables d’Olonne.  © Rich Wilson/ Great American IV 9 jours 07 heures 02 minutes ! C’est donc le nouveau temps de référence entre Les Sables d’Olonne et l’équateur établi par Alex Thomson (Hugo Boss) mardi vers 20h (heure française), soit un jour et quatre heures de mieux que Jean Le Cam en 2004… Un temps canon qui s’explique par des conditions météorologiques très favorables depuis le départ dimanche 6 novembre, par un Pot au Noir peu développé pour les premiers et par les performances nettement accrues des monocoques IMOCA, avec ou sans foils. Car Le Britannique était suivi 2h54’ plus tard par Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII), puis avec 3h22’ de retard par Vincent Riou (PRB), 4h59’ plus tard par Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et 5h47’ après par Paul Meilhat (SMA). Tonnerre et éclairs Quant à Jérémie Beyou (Maître CoQ), il a changé d’hémisphère juste avant le classement de 5h00, suivi par Morgan Lagravière (Safran) plus à l’Est. En fait, les dix premiers ont réussi à s’extirper du Pot au Noir et font désormais route vers Recife dans un alizé de Sud-Est modéré sur l’équateur (10-15 nœuds) et déjà plus soutenu pour les leaders (18-22 nœuds). En revanche, du 8°N au 4°N, la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) a une légère tendance à se résorber et le peloton n’est pas totalement ralenti même si les orages égrainent leurs coups de tonnerre et leurs éclairs à l’horizon. Par 27°W, il semble qu’il y ait un passage pas trop actif qui permet aux solitaires de maintenir une vitesse moyenne supérieure à 6 nœuds, à l’image de Kito de Pavant (Bastide Otio), Louis Burton (Bureau Vallée), Bertrand de Broc (MACSF) et Arnaud Boissières (La Mie Câline). Mais derrière ce groupe, il n’est pas sûr que les conditions soient aussi favorables même si le jour pointant ses rayons au large du côté africain, devrait faciliter le repérage des grosses masses nuageuses. Enfin autour du Cap-Vert, l’Irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyage-Team Ireland) s’échappe des perturbations des îles quand Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) tente une voie originale entre l’archipel et le continent alors que Tanguy de Lamotte est reparti de Mindelo. Le skipper d’Initiatives-Cœur n’a pas pu réparer la casse de sa tête de mât, et s’il n’a pas encore officiellement abandonné, il fait route vers les Sables d’Olonne sous voilure réduite. DBo. / M&M Actualité Petits soucis techniques mercredi 16 novembre 2016, 07h00 Alors que les leaders déboulent déjà dans les alizés de Sud-Est de l’hémisphère Sud, plusieurs solitaires connaissent des problèmes techniques qu’ils sont plus ou moins aptes à résoudre. À l’image de Jérémie Beyou handicapé par des pilotes récalcitrants ou de Conrad Colman qui a démonté sa descente pour résorber une fuite hydraulique… Alors que Tanguy de Lamotte explique son retour aux Sables d'Olonne.  Jérémie Beyou (Maître CoQ) : « Je vais passer l’équateur juste avant 5h00 ! Le vent a bien forci à la tombée de la nuit et là, j’ai 14 nœuds de vent de secteur Sud-Est, une brise qui devrait se renforcer dans la journée. Je fais donc du près légèrement débridé à 70° du vent, direction le Brésil. Après il y a un front qui devrait nous emmener assez loin… Nous avons des alizés assez stables qui vont tourner lentement vers l’Est et nous allons progressivement accélérer. En ce moment, il n’y a pas beaucoup de mer avec une quinzaine de nœuds et c’est une course de vitesse vers Recife. Mais ce n’est pas la panacée depuis quelques jours à bord de Maître CoQ : depuis l’entrée du Pot au Noir, j’ai de gros problèmes de pilote et je suis passé à cause de ça à côté du premier grain. J’ai eu des soucis avec mes deux premiers pilotes quasiment depuis le départ des Sables d’Olonne et là, j’ai dû traverser le Pot au Noir sans pilote : je ne savais plus par moments si j’allais au Nord ou au Sud ! C’était très problématique ! J’utilise maintenant le troisième pilote car les deux premiers sont HS : on sait à peu près où est la panne, mais il faut résoudre un problème électronique… C’est inquiétant. Tous les bords de vent arrière avec 25 nœuds, ce n’était pas terrible quand je partais à l’abattée. Heureusement, je n’ai rien cassé. Il faut absolument qu’on trouve une solution. »  © Stéphanie Gaspari - Groupe BelConrad Colman (Foresight Natual Energy ) : « Je viens juste de rentrer dans la zone orageuse, le début du Pot au Noir : j’ai déjà contourné quelques orages… J’ai déjà passé cette zone mais souvent les gens pensent que le Pot au Noir, c’est soleil et petit temps mais ce n’est pas ça ! Le vent change tout le temps, surtout avec les gros nuages. Heureusement, il y a une super lune pour éclairer tout ça : il y a une très bonne visibilité et il y a encore de la brise (10-11 nœuds) pour piquer vers le Sud. C’est difficile de savoir si cela va durer mais à cette heure, ce n’est pas trop mal pour moi, plus délicat pour mes poursuivants… Car il y a du monde autour du moi, devant et derrière : je suis content parce que j’ai un bateau à cheval entre ceux de 2000 et ceux de 2008, et pour l’instant, ça marche pas trop mal. J’ai la forme et le bateau aussi, même s’il a fallu que je bricole hier à cause de mon système hydraulique qui gère le basculement de la quille ! »  Message de Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur) : « Me voici reparti de Mindelo au Cap-Vert après mon escale technique pendant laquelle je suis resté en solitaire et sans assistance extérieure. Malheureusement les dégâts sont tels qu'ils m'empêchent pour des raisons évidentes de sécurité et de sens marin, de continuer la route vers le Sud pour faire le tour du monde, mais je n'ai pas abandonné ! J'abandonnerai en posant le pied sur le ponton des Sables d'Olonne en ayant ramené mon bateau à bon port. C'est la première fois qu'un skipper revient après une telle avarie en restant en solitaire et sans assistance. Ce soir je navigue sur mon bateau blessé vers le Nord mais je suis fier de le ramener. Le plus important, c'est de ne pas avoir baissé les bras, d'avoir fait tout ce que je pouvais et pris la bonne décision. Je suis triste mais pas abattu. Cette avarie est survenue trop tôt sur ma route mais elle fait partie du jeu de cette course. C'est pour ça qu'elle est si belle et cruelle à la fois ! Je pense à toutes les personnes qui ont travaillé pour que ce projet réussisse et soit une fête : je suis désolé de ne pas finir l'histoire comme nous le méritions tous. Comme je le dis toujours, j'ai la chance d'avoir deux objectifs dans ce projet : le sportif et le solidaire. Je ne ferais pas le tour du monde en 80 jours mais ensemble, nous pouvons sauver 30 enfants !!! Alors je compte sur vous pour cliquer, partager, inviter vos amis sur la page Facebook Initiatives-Cœur et aussi vous pouvez fait un don de 2€ par SMS (envoyez DON au 92109). Merci d'avance, ça m'aidera à digérer de ne pas rejoindre la flotte vers le Sud. Vous avez êtes extraordinaires de me soutenir et me motiver pour que j'y arrive mais il faut savoir rentrer... Merci ! L'aventure continue jusqu'aux Sables. » Message de Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) : « Nuit paisible sur TFFO, où la bannette m'a gentiment hébergé pour quelques siestes… Il est maintenant 7hrs et le ciel commence à s'éclaircir… Ça va être une bien belle journée encore. Avec un peu de bricole prévue autour du vit de mulet et un check général du bateau. On va passer pas très loin du Cap-Vert. Dans l'est de l'archipel mais on ne le verra sans doute pas car trop loin. A moins que le vent ne se renforce ou refuse rapidement. Ensuite ça sera la grande décision à prendre pour le passage du Pot au Noir. Il me semble voir sur les fichiers qu'il y aurait pour nous une vraie fenêtre de tir tout droit plein sud.!!!! Ça ferait un joli raccourci ça et avec un passage de l'équateur très à l'Est.!! C'est très tentant. Pour ce qui est de la course, avec le seul bateau à quille fixe de la flotte, il n'est pas question pour moi de rivaliser avec quiconque. La différence de performance avec une quille pendulaire est gigantesque. De l'ordre de 2 nœuds pour les bateaux de même génération ! Alors avec les plus modernes, laisses tomber, y a pas photo... Alors malgré la pression, restons calme et surtout respectons le brief de départ et notre feuille de route J'ai appris hier soir que Hugo Boss passait l'équateur en tête ???... C'est beau ça bien joué Alex. Ça fait 1100 milles d'avance sur moi. Woouuaaaoooowwww. Ça calme non? )))) Par contre j'ai également appris l'abandon de Tanguy sur rupture de sa tête de mât. Quelle tristesse de te voir quitter la flotte Tanguy. Je suis vraiment désolé pour toi. Courage! » ITV par DBo. /M&M Actualité Le chapelet atlantique mercredi 16 novembre 2016, 10h00 Alors que les leaders passent progressivement dans l’hémisphère Sud, leurs poursuivants peinent encore dans un Pot au Noir moins actif mais plus étendu du Cap-Vert au 5°N. Et en améliorant le temps de référence entre les Sables d’Olonne et l’équateur d’une journée et quatre heures, Alex Thomson voit son avance régulièrement se construire dans des alizés de Sud-Est qui se renforcent : il sera au large du Brésil dès cet après-midi !  Ils sont déjà six solitaires de l’autre côté de la ligne de démarcation des hémisphères ! Et la flotte s’égraine comme un chapelet, du large du Brésil à l’archipel canarien sur plus de 1 800 milles entre le leader Alex Thomson (Hugo Boss) et Didac Costa (One Planet-One Ocean) : le Britannique est le patenôtrier et l’Espagnol la lanterne rouge… Mais dans ce rosaire, une perle a quitté la confrérie : Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur) a décidé de faire demi-tour et s’il n’a pas officiellement abandonné puisqu’il n’a pas mis pied à terre et que personne ne l’a rejoint à bord, il n’est plus réellement en course : « Je ramène mon bateau aux Sables d’Olonne, sans avoir fait le tour de l’Antarctique mais en continuant mon combat pour Mécénat Chirurgie Cardiaque. » La tête en bas En tête de gondole, le Gallois est incontestablement le grand gagnant de ce passage délicat qu’est le Pot au Noir : grâce à sa trajectoire très directe dans cette zone de grains et de calmes, il a réussi à ne jamais s’arrêter et à faire le break face à ses poursuivants directs. Et surtout, il a pu sortir de la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) avec une position très à l’Est, sur le 27°W quand le duo Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Vincent Riou (PRB) s’en extirpait sur le 28°10’. Or ce décalage latéral d’une cinquantaine de milles est plus important que les chiffres bruts ne le laissent penser : dans ces alizés de Sud-Est d’une petite vingtaine de nœuds, la position au vent de la flotte se traduit par trois conséquences. Le vent va progressivement tourner vers l’Est ce qui va accélérer le rythme et le Britannique sera le premier servi ; dans cette grande courbe autour des hautes pressions de l’anticyclone de Sainte-Hélène, le leader raccourcit sa route ; enfin, il s’écarte plus des côtes brésiliennes où les alizés sont perturbés par la côte avec plus de variations diurnes, plus de grains et moins de brise… Logiquement, le leader va donc augmenter encore son avantage, même si ses poursuivants tentent de réduire cet écart latéral en lofant plus. Mais Alex Thomson sait qu’il vaut mieux se recaler devant en tirant sur sa barre pour aller plus vite : avec presque deux nœuds de différentiel, le « foiler » anthracite est le plus à l’aise dans ces conditions de vent de travers et il est déjà le premier à déborder, très à l’Est, l’archipel de Fernando de Noronha au large du Brésil. Et de fait, ceux qui ont perdu le plus dans la ZCIT sont Jérémie Beyou (Maître CoQ) handicapé par des problèmes de pilote automatique, Morgan Lagravière (Safran) qui a perdu une cinquantaine de milles dans l’opération Pot au Noir même si sa position au vent est favorable pour la suite, et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) qui a concédé près de 150 milles en 36h… Il va falloir désormais se concentrer sur le passage au large du cap Frio (à la latitude de Rio de Janeiro) où une zone orageuse se développe en association avec une dépression. Or cette dernière va glisser vers le cap de Bonne-Espérance dès ce soir, suivi par une deuxième perturbation samedi et les premiers qui accrocheront ce deuxième wagon, auront un boulevard pour descendre vers les Quarantièmes Rugissants… Malheureusement, derrière cette deuxième rame, une sérieuse panne est attendue dès dimanche soir avec rupture des alizés, vents contraires, calmes et grains. Une nouvelle fracture risque fort de se créer entre les dix premiers et le reste de la flotte ! Sortir du Pot Mais pour l’instant, le peloton se débat encore dans un Pot au Noir qui, s’il n’est pas très actif, est beaucoup plus étendu que lors du passage des leaders : une onde d’Est entre la Mauritanie et le Cap-Vert rend en effet la navigation fastidieuse pour l’Espagnol Didac Costa, tout comme pour Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean) qui a choisi une route originale entre l’archipel et le continent africain, quand l’Irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyage-Team Ireland) se débat encore au large des îles de Fogo et Brava… Ce phénomène météo a brisé le régime alizéen et la route vers le Pot au Noir est pavée de vents mous et de mauvais grains. Avec seulement une douzaine de nœuds d’Est, le gros de la flotte a du mal à dépasser les dix nœuds de moyenne et les premiers à en pâtir le plus sont Kito de Pavant (Bastide Otio), Louis Burton (Bureau Vallée), Bertrand de Broc (MACSF) et Arnaud Boissières (La Mie Câline). Ils ont encore 150 à 200 milles à parcourir pour espérer sortir du Pot, ce qui devrait leur prendre toute la journée, voir une partie de la nuit… Ce delta vis à vis des leaders ne serait pas trop conséquent si les prévisions météo ne laissaient entendre que les alizés de l’hémisphère Sud sont en train de changer de tempo ! Il pourrait y avoir ce week-end une fracture nette entre le groupe de tête et le peloton car la fissure du Pot au Noir se transforme en faille : le chapelet des petits grains est en train de se rompre à un Pater… Les humeurs de Sainte-Hélène sont impénétrables ! Passages à l’équateur : 1-Alex Thomson : 9j 07h 02’ 2-Armel Le Cléac’h : 9j 09h 56’ à 2h 54’ du leader 3-Vincent Riou : 9j 10h 24’ à 3h 22’ du leader 4-Sébastien Josse : 9j 12h 01’ à 4h 59’ du leader 5-Paul Meilhat : 9j 12h 49’ à 5h 47’ du leader 6-Jérémie Beyou : 9j 16h 49’ à 9h 47’ du leader Dominic Bourgeois | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 16 Nov 2016, 22:12 | |
| Bonsoir les dernières newsActualité A l’envers, à l’endroit... mercredi 16 novembre 2016, 18h02 Ce mercredi soir, huit marins du Vendée Globe naviguent dans l’hémisphère Sud et vingt-et-un dans l’hémisphère Nord (en comptant Tanguy de Lamotte qui remonte vers les Sables d’Olonne mais n’a pas abandonné). Les onze premiers, du leader Alex Thomson à Jean-Pierre Dick (11e), sont sortis du Pot au Noir et se lancent dans une course de vitesse dans les alizés. Une question est dans toutes les têtes : comment contourner au mieux l’anticyclone de Sainte-Hélène qui barre l’Atlantique Sud ? Derrière, le Pot au Noir continue à faire des misères aux poursuivants... Bientôt la tête à l’envers pour les premiers joueurs virtuels  © Quéguiner Leucémie Espoir Au pointage de 18h ce mercredi, huit concurrents naviguaient dans l’hémisphère Sud. Yann Eliès est le huitième et dernier concurrent à avoir franchi l’équateur, à 14h19 (heure française). Preuve que ce huitième Vendée Globe est particulièrement rapide, Yann et ses sept prédécesseurs ont tous amélioré le précédent temps de référence détenu depuis 2004 par Jean Le Cam (en 10 jours et 11 heures et 28 minutes). Les prochains à naviguer « la tête à l’envers » seront Jean Le Cam, Thomas Ruyant et Jean-Pierre Dick. Demain matin, ces trois-là devraient avoir franchi la ligne symbolique. Glisse et casse-tête météorologique Les solitaires sortis du Pot au Noir sont sur orbite. Ils naviguent dans un alizé de Sud-Est bien établi. De belles journées de glisse sont à prévoir. Ces dernières 24 heures, le Britannique Alex Thomson a (encore) été le plus rapide avec pas moins de 432 milles parcourus. L’avance du skipper d’Hugo Boss sur ses deux premiers poursuivants, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Vincent Riou (PRB) se stabilise à une soixantaine de milles. Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et Paul Meilhat (SMA) complètent un Top 5 dans lequel on trouve deux bateaux sans foils. Un peu plus en retrait, Morgan Lagravière (Safran) a gagné une place aux dépens de Jérémie Beyou (Maître CoQ). Les prochains jours s’annoncent rapides mais il faut déjà penser à la prochaine difficulté : le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène qui est actuellement positionné très au Sud... Casse-tête à prévoir. Le peloton dans le pot de colle  Les poursuivants, de Kito de Pavant (12e) à Alan Roura (25e) se débattent encore dans un Pot au Noir qui, s’il n’est pas très actif, est beaucoup plus étendu que lors du passage des leaders. Même le très enthousiaste Kito de Pavant en a sa claque. Voici ce qu’il nous disait en vacation cet après-midi : « Cela fait déjà un moment que je suis dans le Pot au Noir et je commence à en avoir marre. Je connais bien cette zone, cela fait quelques décennies que je la traverse. Je ne m’y fais pas. Ce n’est pas un endroit où mettre des bateaux à voile ! C'est lugubre, il y a une lumière de fin du monde. Ça n’avance pas. » Ambiance... Louis Burton, Bertrand de Broc, Arnaud Boissières et la plupart des autres concurrents en deuxième partie de tableau sont eux aussi sous l’influence du Pot au Noir et progressent au gré des grains. Tout le monde a ses lièvres et les premiers ne sont pas les seuls à cravacher. Alan Roura, 25e au pointage de 18h ce mercredi, pousse fort son bateau mis à l’eau en 2000 : « Me voilà à l’attaque, encore une fois. Je ne lâcherai pas les trois bateaux qui sont devant mon étrave ! La Fabrique est très stable et glisse, elle fend la mer. Je suis en plus de ça à 110% des polaires du bateau d’à l’époque de Bernard Stamm ! » Tous les marins dans le rythme...  Dix jours en mer, c’est à la fois long (pour le commun des mortels) et court (pour un marin du Vendée Globe). Toujours est-il que le rythme du tour du monde se met en place pour tout le monde. L’émotion du départ est passée, y compris pour ceux qui ont le plus de difficulté à la gérer. Didac Costa, Eric Bellion, Kito de Pavant, Stéphane Le Diraison – entre autres – ont confié ces derniers jours qu’ils avaient eu du mal à se mettre dedans mais que désormais, la course est bel et bien lancée ! Stéphane Le Diraison : « Les premiers jours, je n’étais pas dans le coup, pas inspiré. J’ai raté un train qu’il ne fallait pas rater, mais je n’ai pas de regrets. Les bateaux de devant sont de supers bateaux entre les mains de marins talentueux et expérimentés, qui connaissent le parcours et qui attaquent super fort. J’ai mis du temps mais ça y est je suis en phase avec le bateau. » OB / M&M | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 18 Nov 2016, 19:14 | |
| Bonsoir je vous joint le dernier communiqué de presse que papa a reçu @+Baboune Communiqué de presse Vendredi 18 novembre 2016 L’Autoroute du Sud - Vers des vitesses record ? - Trio de tête : Alex Thomson, Armel Le Cléac’h, Sébastien Josse - Plus de la moitié de la flotte dans l’hémisphère Sud - Des bizuths décomplexés - L’architecte Guillaume Verdier livre son point de vue sur le début de course En tête, les fusées sont lancées, les compteurs s’affolent dans des conditions propices à la glisse. Les leaders du huitième Vendée Globe alignent des moyennes à plus de 20 nœuds et incurvent leur route vers l’Est avec en ligne de mire le cap de Bonne Espérance, porte d’entrée de l’océan Indien. Alex Thomson a fait le break, reléguant ses premiers poursuivants à plus de 100 milles. Les écarts avec le peloton se creusent et, compte tenu de la situation météorologique, il est fort probable qu’ils continuent à grossir…  Aux commandes du Vendée Globe depuis six jours, Alex Thomson confirme son leadership. Au pointage de 15h ce vendredi, le skipper d’Hugo Boss reléguait ses deux premiers poursuivants, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), à plus de 100 milles. Les écarts deviennent sensibles : Vincent Riou (PRB) était à 155 milles, Morgan Lagravière (Safran) à 215 milles, Paul Meilhat (SMA) à 228 milles et Jérémie Beyou (Maître CoQ) à 313 milles. Tous les autres concurrents pointaient à plus de 500 milles d’Alex Thomson, la flotte étant désormais étalée sur plus de 2300 milles. Le record des 24 heures sur la sellette ? La situation est idyllique pour le Britannique. Elle l’est également pour ses proches poursuivants. Leur positionnement, relativement proche des côtes brésiliennes, pourrait surprendre. Mais il s’explique par le fait qu’il faut contourner par l’Ouest le fameux anticyclone de Sainte-Hélène qui s’étend très au large de l’Afrique et barre la route en Atlantique Sud. Le premier groupe (d’Alex Thomson à Jérémie Beyou, 7e ce soir) commence à incurver sa route vers l’Est pour rester en avant d’une dépression qui sort de la baie de Rio. Alex Thomson est descendu vers le Sud pour aller chercher du vent plus fort. Le Britannique rallonge ainsi sa route, mais il va plus vite. On n’a rien sans rien… On note d’ailleurs qu’Alex est un adepte de cette stratégie : depuis le départ des Sables d’Olonne, il a parcouru près de 200 milles de plus sur l’eau que son dauphin Armel Le Cléac’h (4646 milles contre 4457 milles). Les bateaux de tête devraient rester en avant de la dépression et ainsi, dans les prochains jours, filer à grande allure dans un angle de vent idéal pour les IMOCA à foils. Le record des 24 heures détenu depuis la dernière édition par François Gabart (534,48 milles) pourrait bien tomber. Et d’après les routages,les premiers pourraient franchir le cap de Bonne Espérance dans une semaine, après 19 jours de course. Pour le moment, le temps de référence est détenu par Armel Le Cléac’h depuis quatre ans, en 22 jours, 23 heures et 46 minutes… Dans ces conditions propices aux foilers, donc, il sera intéressant d’observer comment résistent Vincent Riou et Paul Meilhat qui naviguent à bord de bateaux à dérives droites très optimisés. Un peu plus en retrait, Jérémie Beyou (Maître CoQ) et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) espèrent pouvoir s’accrocher au groupe de tête. Car si les conditions sont parfaites pour les premiers, elles vont se complexifier dans le week-end avec des alizés plus perturbés et irréguliers. La question est de savoir qui va accrocher le bon wagon, et qui va rester à quai… Des bizuths décomplexés Pour tout le monde ou presque, le Pot au Noir n’est plus qu’un (mauvais) souvenir. Plus de la moitié de la flotte du huitième Vendée Globe navigue désormais dans l’hémisphère Sud. On entre dans le dur. L’équateur franchi, le prochain point de passage symbolique est le cap de Bonne Espérance, qui marque l’entrée dans les mers du Sud. Une échéance vertigineuse, mais qui ne refroidit pas les 14 bizuths du Vendée Globe, qui sont encore tous en course. Deux d’entre eux sont solidement installés dans le Top 10 : Morgan Lagravière et Paul Meilhat. « Je n’ai pas eu de gros soucis techniques pour le moment, ça se déroule bien, je suis plutôt dans le match. Ce n’est pas un scénario parfait, car sinon je serais en tête, mais c’est sympa à vivre et je suis dans une dynamique positive », se réjouissait Morgan Lagravière, joint ce midi dans le Vendée Live. Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine), lui, lutte contre des figures du Vendée Globe. Ses deux prédécesseurs au classement sont Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) et son premier poursuivant Kito de Pavant (Bastide Otio). On peut aussi noter, entre autres belles performances, les prestations de Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) et Conrad Colman (Foresight Natural Energy) qui s’accrochent bien à bord d’IMOCA qui ne sont pas de première jeunesse. « Je veux me rapprocher de Bertrand de Broc et d’Arnaud Boissières. Je suis très content de mon positionnement. Je vais faire ce que je peux avec mon vieux bateau pour rester dans le match », disait cet après-midi Conrad Colman. Trois questions à l’architecte Guillaume Verdier En association avec le cabinet VPLP, Guillaume Verdier a dessiné douze des vingt-neuf bateaux engagés dans cette huitième édition, dont les huit premiers au classement ! Douze jours après le départ, on ne déplore pas d’abandon officiel. Que vous inspire cette situation ? « Elle me réjouit bien sûr. La fiabilité est le sujet qui me donne un nœud à l’estomac. En tant que responsable des structures, c’est ce qui m’inquiète le plus, davantage que la performance. Les bateaux n’ont pas encore subi de tempête, ils sont passés à travers les mailles du filet et cela a bien préservé le matériel. C’est la première fois qu’on va voir autant de bateaux à l’équateur, c’est fantastique. Le seul bémol c’est que Tanguy de Lamotte a rencontré un problème inhabituel (une rupture de la tête de mât, ndr). » Comment jugez-vous les performances d’Alex Thomson ? « Je ne suis pas étonné de le voir devant. C’est lui qui a pris les plus grands risques architecturaux. Alex dispose d’un bateau moins polyvalent que les autres foilers, mais quand les conditions lui sont favorables, il est plus rapide. La coque d’Hugo Boss n’est pas très différente de celles des autres foilers. En revanche, pour ce qui est de la taille des foils, il y a une nette différence sur le pourcentage de portance. C’est ce qui fait la différence en terme de performance. C’est un bond en avant d’avoir conçu un appendice si grand. Le fait que le foil pousse plus permet d’avoir moins de résistance, et donc d’aller plus vite. » Pensez-vous qu’Alex pousse plus son bateau que ses poursuivants ? « Non, je ne pense pas. Mais comme il aligne des vitesses moyennes plus élevées, la navigation doit être plus stressante. Et attention à la préservation du bateau. Davantage que ses concurrents, il va falloir qu’il soit vigilant dans les tempêtes et dans les mers du Sud, en sachant rétracter son foil suffisamment tôt… »  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Ven 18 Nov 2016, 21:17 | |
| re bonsoir un flash info @+ Baboune Flash Info Vendredi 18 novembre FLASH INFO Bertrand de Broc se déroute vers Fernando de Noronha Suite à un choc au large du Portugal, des vibrations à bord du monocoque MACSF entrainent un bruit qui devient insupportable. Depuis quelques jours Bertrand de Broc entend un bruit assez assourdissant. A l'origine de ce bruit, un choc subit au large du Portugal. Les chocs étant très fréquents lors d'une course, Bertrand de Broc n'y a pas prêté spécialement attention dans un premier temps. Mais le bruit s'est amplifié au fur et à mesure jusqu’à en devenir insupportable quand le bateau dépasse 14 nœuds. Bertrand de Broc a pris la décision ce soir de se dérouter vers Fernando de Noronha pour faire un état des lieux du bateau et tenter de comprendre les raisons de ce bruit. Plusieurs pistes sont en cours d'études avec Marc Guillemot, team Manager MACSF, pour identifier son origine. Un check complet doit être effectué sur le bateau, notamment sa coque, sa quille et ses safrans. Pour cela, Bertrand envisage une halte sans mouillage sous le vent de Fernando de Noronha, pour faire une inspection en plongée. Bernard de Broc : « A bord d’un IMOCA, il y a toujours beaucoup de bruit cela fait partie de notre quotidien. Il y a les bruits connus, voire rassurants et ceux qui doivent donner l’’alerte. Je ne mets pas de casque anti-bruit lorsque je navigue pour pouvoir les entendre et les reconnaitre. Sur le long terme lorsqu’il y a un problème ceux-ci peuvent devenir insupportables. » Bertrand, actuellement 14ème au classement, reste dans la course. Plus d’information demain après inspection du bateau par Bertrand de Broc.  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 19 Nov 2016, 18:48 | |
| Salut malheureusement la mer est une poubelle @+ Baboune Communiqué de presse Samedi 19 novembre. Avarie de foil à bord de Hugo Boss - Dégâts sur le foil tribord d’Hugo Boss suite à un choc avec un OFNI - Bertrand de Broc pessimiste quant à ses chances de repartir en course - Qui va accrocher le bon wagon vers le cap de Bonne Espérance ? - Plus que six skippers dans l’hémisphère Nord A 10h35 (heure française) ce matin, Alex Thomson a heurté un OFNI pendant qu’il naviguait dans l’Atlantique Sud. Cela a engendré des dégâts sur le foil tribord d’Hugo Boss. Alex fera une inspection plus détaillée quand les conditions se calmeront. Bertrand de Broc, lui, est toujours arrêté à Fernando Noronha. Après plusieurs inspections de sa quille, Bertrand explique que ses chances de repartir en course sont minces. Côté sportif, la course bat son plein. Dans une vingtaine de nœuds, sur une mer encore peu formée, les sept premiers concurrents du Vendée Globe - d’Alex Thomson (toujours leader) à Jérémie Beyou - semblent en posture idéale pour aligner de belles journées de glisse. Ils sont en avant d’une dépression qui les propulse vers le cap de Bonne Espérance. Pour les poursuivants, la situation devrait se complexifier…  Choc avec un OFNI pour Hugo Boss, le foil tribord endommagé A 10h35 (heure française) ce matin, Alex a subi des dégâts sur son monocoque Hugo Boss après avoir heurté un OFNI alors qu’il naviguait dans l’Atlantique Sud. Ce choc a engendré des dégâts sur le foil tribord, qu’Alex va devoir contrôler, dès que le vent et la mer se calmeront. Alex Thomson explique : « Après une nuit assez rapide avec des moyennes élevées et une navigation peu confortable, j’avais rétracté le foil de 30% tôt ce matin et je restais assez conservateur dans la brise forcissante. A 10h35, j’étais à l’intérieur en train d’essayer de me reposer. Le bateau avançait dans 22 nœuds de vent sous J2 et j’avais un ris dans la grand-voile. Je faisais des moyennes de 24 noeuds quand j’ai entendu un gros bruit. Le bateau s’est arrêté net et a viré à tribord d’une vingtaine de degrés. Je me suis précipité sur le pont, j’ai choqué l’écoute et j’ai vite compris que j’avais heurté quelque chose. J’ai choqué, laissé le bateau avancer au portant et je suis allé regarder ce qui se passait. Le foil tribord a été endommagé et il y a des éraflures sur le flanc tribord du bateau. J’ai levé le pied pour le moment. J’ai changé de voilure et j’ai rétracté le foil. Je resterai comme cela jusqu’à ce que le vent et la mer se calment un peu pour me permettre d’inspecter et évaluer les dégâts. Je n’ai rien vu à l’eau, mais j’ai l’impression que le foil est assez touché. J’ai contrôlé l’intérieur du bateau et il n’y a pas de dégâts structurels visibles. Je vais continuer et ferai une évaluation dès que possible. » Bertrand de Broc a inspecté sa quille Bertrand de Broc (MACSF) est arrivé ce matin à Fernando de Noronha où il a effectué un check-up de sa quille. Bertrand de Broc : « J’ai plongé plusieurs fois. De ce que j’ai vu il y a eu un choc en haut de la quille. Les premiers carénages ont explosé. Réparer ça sous l’eau n’est pas évident. Les dégâts ne sont pas énormes mais ils sont très contraignants pour naviguer de manière performante. Cela ne peut que se dégrader car on va abîmer le fond de coque. Et le bruit est vraiment insupportable à haute vitesse. Je vais voir s’il est encore possible de faire quelque chose mais j’avoue que je n’y crois plus trop… Nous allons prendre notre décision prochainement. » Plus d’informations à venir dans les heures qui viennent, donc… Un train à prendre… Malgré son avarie de foil, Alex Thomson reste aux commandes de la flotte, suivi d’Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse. « Il y a un train à prendre donc je fais en sorte de ne pas le manquer. » Joint cet après-midi en vacation, Vincent Riou (4e) résumait parfaitement la situation dans laquelle se trouvent les poursuivants d’Alex Thomson. Armel Le Cléac’h, Sébastien Josse, Vincent Riou, Morgan Lagravière, Paul Meilhat et Jérémie Beyou filent à plus de 20 nœuds. Evidemment, à ces vitesses, la navigation devient stressante, accéder au sommeil devient très compliqué dans ces « boîtes » en carbone qui tapent dans un vacarme assourdissant. Mais les marins ne vont pas se plaindre d’aligner des journées à près de 500 milles. La grande glissade vers Bonne Espérance va se poursuivre dans un flux de secteur Nord qui va monter à 25-30 nœuds. L’angle d’attaque est clairement favorable aux foilers. Vincent Riou et Paul Meilhat, respectivement 4e et 6e, poussent leurs machines mais ne peuvent suivre le rythme effréné imposé par le trio de tête. Actuellement 5e, Morgan Lagravière a pris l’ascendant sur Meilhat et revient fort sur Riou. Paul Meilhat croit toutefois en ses chances de recoller à moyen terme : « La zone d’exclusion antarctique est très Nord. On risque d’avoir des extensions d’anticyclone, qu’on appelle des dorsales, qui vont un peu bloquer la route. Le mieux serait que les premiers buttent dans l’une de ces dorsales et qu’on puisse recoller. » Si les sept premiers devraient bénéficier d’un bon scénario, ce ne sera peut-être pas le cas des poursuivants. Une grande langue de petits airs devrait s’installer pour plusieurs jours et ce sera beaucoup plus compliqué. Dès dimanche midi, une bulle anticyclonique se forme dans la baie de Rio de Janeiro en se décalant vers le Nord- Est, pile sur la route… La césure pourrait se faire au niveau de Yann Eliès, à moins que le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir parvienne à passer entre les mailles du filet. Pour tous les autres, l’Atlantique Sud s’annonce complexe. Ce soir, on note qu’il n’y a plus que six concurrents dans l’hémisphère Nord : Pieter Heerema (No Way Back), Alan Roura (La Fabrique), Enda O’Coineen (Kilcullent Voyager-Team Ireland), Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), Didac Costa (One Planet One Ocean) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur) qui ramène son bateau aux Sables d’Olonne et reste en course.  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Sam 19 Nov 2016, 19:00 | |
| Aller je vous rajoute le dernier point d'actualité @+ BabouneActualité Un train à prendre... samedi 19 novembre 2016, 18h19 Dans un vent soutenu, sur une mer encore peu formée, les sept premiers concurrents du Vendée Globe - d'Alex Thomson (toujours leader malgré son avarie de foil) à Jérémie Beyou - profitent d'une bonne météo pour aligner de belles journées de glisse. Ils sont en effet en avant d'une dépression qui les propulse vers le cap de Bonne Espérance. Pour les poursuivants, la situation devrait se complexifier...  © Benoît Stichelbaut / PRB Malgré son avarie de foil, Alex Thomson reste aux commandes de la flotte, suivi d’Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse. « Il y a un train à prendre donc je fais en sorte de ne pas le manquer. » Joint cet après-midi en vacation, Vincent Riou (4e) résumait parfaitement la situation dans laquelle se trouvent les poursuivants d’Alex Thomson. Armel Le Cléac’h, Sébastien Josse, Vincent Riou, Morgan Lagravière, Paul Meilhat et Jérémie Beyou filent à plus de 20 nœuds. Evidemment, à ces vitesses, la navigation devient stressante, accéder au sommeil devient très compliqué dans ces « boîtes » en carbone qui tapent dans un vacarme assourdissant. Mais les marins ne vont pas se plaindre d’aligner des journées à près de 500 milles. La grande glissade vers Bonne Espérance va se poursuivre dans un flux de secteur Nord qui va monter à 25-30 nœuds. L’angle d’attaque est clairement favorable aux foilers. Vincent Riou et Paul Meilhat, respectivement 4e et 6e, poussent leurs machines mais ne peuvent suivre le rythme effréné imposé par le trio de tête. Actuellement 5e, Morgan Lagravière a pris l’ascendant sur Meilhat et revient fort sur Riou. Paul Meilhat croit toutefois en ses chances de recoller à moyen terme : « La zone d’exclusion antarctique est très Nord. On risque d’avoir des extensions d’anticyclone, qu’on appelle des dorsales, qui vont un peu bloquer la route. Le mieux serait que les premiers buttent dans l’une de ces dorsales et qu’on puisse recoller. » Si les sept premiers devraient bénéficier d’un bon scénario, ce ne sera peut-être pas le cas des poursuivants. Une grande langue de petits airs devrait s’installer pour plusieurs jours et ce sera beaucoup plus compliqué. Dès dimanche midi, une bulle anticyclonique se forme dans la baie de Rio de Janeiro en se décalant vers le Nord- Est, pile sur la route... La césure pourrait se faire au niveau de Yann Eliès, à moins que le skipper de Quéguiner-Leucémie Espoir parvienne à passer entre les mailles du filet. Pour tous les autres, l’Atlantique Sud s’annonce complexe. Ce soir, on note qu’il n’y a plus que six concurrents dans l’hémisphère Nord : Pieter Heerema (No Way Back), Alan Roura (La Fabrique), Enda O’Coineen (Kilcullent Voyager-Team Ireland), Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), Didac Costa (One Planet One Ocean) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur) qui ramène son bateau aux Sables d’Olonne et reste en course. Ils ont dit : Vincent Riou (PRB) : « Je suis sur le bord du front, j’ai des nuages sur mon bâbord. Il y a un train à prendre donc je fais en sorte de ne pas le manquer. Je suis plutôt bien positionné pour garder le front. La mer est assez plate ce qui est parfait pour la glisse. On atteint les vitesses où ça commence à être un peu le bazar à bord. Nous attendons de savoir comment cela va se passer dans trois jours quand nous allons quitter le front, et si l’anticyclone bouchera un peu la route vers le cap de Bonne Espérance... » Paul Meilhat (SMA) : « En théorie, je devrais réussir à rester avec le paquet de tête en avant du front de la dépression. Mais ce n’est jamais pareil dans la vraie. La météo favorise ceux de devant. Plus on va vite et mieux ça se passe, donc la stratégie est d’aller vite ! Même si je suis déçu en ce moment d’aller moins vite que les foilers je ne regrette pas d’être parti avec mon bateau avec ses dérives droites. Si nous avions implanté des foils sur SMA, il m’aurait fallu du temps pour m’habituer au bateau, le fiabiliser. Sinon, dans quelques heures je vais battre mon record de durée de navigation en solitaire. Je le vis très bien ! J’essaye de me fixer des objectifs intermédiaires et le prochain est le cap de Bonne Espérance. » Stéphane Le Diraison (Compagnie du Lit-Boulogne Billancourt) : « Au début de course, j’ai eu du mal à trouver le bon rythme, je n’avais jamais fait de course en IMOCA, ni même d’entraînement à plusieurs bateaux. J’avais besoin de prendre la mesure de ce circuit. Chemin faisant, je me suis mis dans la course et j’ai récupéré le groupe avec qui j’ai envie de jouer. Le compétiteur que je suis a retrouvé satisfaction ! Je vis très bien la solitude. Je suis dans mon rythme de marathonien. Les jours commencent à défiler les uns après les autres. Je sais quel jour on est grâce aux vacations (rires). » Nandor Fa (Spirit of Hungary) : « Dans l’Atlantique Sud, il y aura un gros anticyclone pour le peloton, qui nous rendra la vie difficile. On verra ce que cela donne d’ici quelques jours. Je me satisfais de ma situation. Certes, il serait bien d’être devant, mais je fais de mon mieux... » OB / M&M | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Dim 20 Nov 2016, 21:14 | |
| Bonsoir l'actualité et le point météo de la soirée papa postera certainement le classement dominical un peu après 22h @+ BabouneActualité Alex Thomson, toujours leader, explique la casse de son foil ! dimanche 20 novembre 2016, 17h54 Malgré son avarie de foil, Alex Thomson continue à imprimer un bon rythme en tête de la flotte du Vendée Globe. Les sept premiers (d'Alex Thomson à Jérémie Beyou) continue à filer à plus de 20 nœuds en avant d'une dépression qui devrait les propulser jusqu'au cap de Bonne Espérance. Le break est fait avec les poursuivants qui doivent prendre des décisions stratégiques importantes...  C’était à prévoir : suite à l’avarie de foil tribord à bord d’Hugo Boss, Alex Thomson perd du terrain sur ses poursuivants. Malgré des vitesses moyennes toujours très élevées, le leader britannique a, en 24 heures, rendu 34 milles à Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII), 36 milles Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et 23 milles à Vincent Riou (PRB) qui tient toujours la cadence imposée par les foilers. Alex Thomson : « Dans le Vendée Globe, il faut s’attendre à l’inattendu » Ce dimanche, le skipper d’Hugo Boss est revenu sur la casse de son foil et a livré son sentiment sur la suite de la course. Alex Thomson : « Hier j’ai forcément eu une baisse de moral quand le foil a cassé. Aujourd’hui ça va mieux. J’ai toujours un morceau de foil qui sort du bateau et qui me ralentit. Mais je ne peux rien faire, je n'arrive pas à le rétracter davantage. Quand les conditions se calmeront, je plongerai pour couper ce bout qui dépasse. Le bateau marche bien quand même à ces allures, et l’autre foil est intact. Evidemment c’est une déception mais à part cela, tout va bien à bord du bateau. Je m’habitue à mener un IMOCA plus classique plutôt qu’un foiler ! Je suis en forme et je mène toujours la course. Je vais travailler dur, pousser le bateau autant que je peux et rester dans le match. Tout n’est pas perdu. Je vais prier pour que le reste de la course puisse se faire tribord amures... » Derrière l’animal blessé, la meute est lancée Toujours bien calés en avant d’une dépression active, Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse sont revenus fort même si les écarts ont tendance à se stabiliser dans les derniers pointages. A 15h, ils étaient respectivement à 86 milles et 89 milles de Thomson. Tout l’enjeu réside dans la capacité à pousser le bateau  sans prendre trop de risques, à trouver l’indispensable compromis entre performance et préservation de la machine et du marin. Armel Le Cléac’h : « Il faut ménager le bateau pour la suite de la course Je gère mon rythme à bord, selon mes polaires et l’état de la mer, pas en fonction des performances des autres. Je suis à l’écoute de mon bateau. De temps en temps, certains vont plus vite que d’autres mais le plus important est de tenir une bonne moyenne. Il ne sert à rien de se mettre dans le rouge pour récupérer la tête maintenant. » Le groupe des sept leaders - d’Alex Thomson à Jérémie Beyou (Maître CoQ) - a fait le break sur Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), relégué à plus de 650 milles de la tête de flotte. Ce paquet de tête navigue dans des conditions de record et pourrait franchir le cap de Bonne Espérance d’ici cinq jours, le vendredi 25 novembre, avec plusieurs jours d’avance sur le temps de référence détenu depuis quatre ans par Armel Le Cléac’h (22 jours, 23 heures et 46 minutes). L’heure des (bons) choix stratégiques pour le deuxième groupe Yann Eliès est donc le premier à avoir manqué le TGV qui mène à Bonne-Espérance. Yann et tous les skippers qui le suivent se posent désormais la question de savoir comment se positionner pour la suite, et ainsi trouver comment ouvrir la porte qui mène vers les mers du Sud. Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) font face à un dilemme : faut-il poursuivre le plus longtemps possible en avant du front suivi par les leaders, qui est moins actif dans le Nord, ou faut-il déjà se positionner pour accrocher la dépression suivante qui arrive rapidement par l’Ouest ?  Toujours en 12e position, Kito de Pavant s’arrache lui aussi les cheveux : « Ce n'est pas une mais deux barrières anticycloniques à traverser ou à contourner ou une autre solution, mais que je n'ai pas encore trouvée. Je vais sans doute être parmi ceux qui vont le plus souffrir de cette situation. Malheureusement, il m'est impossible de l'éviter... J'ai juste le mauvais timing. » Tout ses poursuivants sont dans la même incertitude, les cerveaux et les ordinateurs de bord vont mouliner dans les heures et les jours qui viennent ! Seuls ou accompagnés Deux semaines après le départ des Sables d’Olonne, certains doivent se sentir plus seuls que d’autres, n’ayant pas de concurrents à proximité immédiate. C’est notamment le cas de Yann Eliès (8e), Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine, 11e), Kito de Pavant (12e) ou encore Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland, 25e), Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean, 26e) et Didac Costa (One Planet One Ocean, 27e).  D’autres régatent au contact, parfois à vue comme Jean-Pierre Dick et Jean Le Cam qui ont pu échanger par VHF hier et restent très proches aujourd’hui (6 milles d’écart à 18h). Il y a d’autres matchs dans le match plus en arrière. Un groupe de six bateaux - d’Arnaud Boissières (La Mie Câline, 14e) à Nandor Fa (Spirit of Hungary, 19e) - se tient en moins de 100 milles. Plus loin, un duel s’organise entre Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys, 21e) et Eric Bellion (CommeUnSeulHomme, 22e) qui se tiennent en moins de 6 milles. Sur la cartographie du Vendée Globe, il faut zoomer au maximum pour réussir à différencier les deux bateaux qui ont en ligne de mire Rich Wilson (Great American IV). Naviguer au contact est forcément un plus pour garder le rythme. Mais attention à ne pas se laisser griser comme l’explique Eric Bellion : « Je ne veux pas jouer à prendre le rythme d’un autre, je ne veux pas me prendre pour quelqu’un que je ne suis pas donc je continue MA course, je ne vais surtout pas me coller le rythme de Romain. Il a un bateau plus vieux et moins performant que le mien mais c’est un bien meilleur marin donc ce ne serait pas raisonnable de le suivre. » Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur), lui, est bel et bien seul : en bon marin, il ramène son bateau endommagé aux Sables d’Olonne, où il devrait arriver le week-end prochain. « Je suis à 1200 milles des Sables et je vais avoir du vent dans les jours à venir », disait-il à 15h ce dimanche. « Ce n’est pas habituel de mener un tel bateau en mode croisière et sans les préoccupations de la course. Normalement c’est plutôt la suractivité à bord. La déception reste présente, mais je suis content de me rapprocher des Sables d’Olonne où je vais ramener mon bateau à bon port. » Olivier Bourbon / M&M Analyse météo Des décisions stratégiques importantes pour le deuxième groupe dimanche 20 novembre 2016, 13h58 Alors que les premiers poursuivent leur route devant une dépression, le deuxième groupe se pose la question de savoir comment se positionner pour la suite. © Great Circle  © Great Circle Les premiers concurrents naviguent toujours très vite en avant de la dépression L2 qui descend du Brésil et qui devrait les conduire jusqu’au Cap de Bonne Espérance. L’image satellite fait bien ressortir la dépression et la zone de vents forts de Nord dont ils bénéficient. Ils profitent de conditions idéales pour battre un nouveau record au passage de l'Afrique du Sud. La situation est plus complexe pour le groupe des poursuivants. Jean Pierre Dick résumait bien la situation ce matin : faut-il poursuivre le plus longtemps possible en avant du front qui est moins actif dans le Nord ou faut-il d’ores et déjà se positionner par rapport à la dépression suivante L3 qui arrive rapidement par l’Ouest ? La réponse n’est pas simple. Ca sera le casse-tête des skippers pour la journée. Plus en arrière, les skippers naviguent dans un alizé d’Est bien établi, de belles conditions en attendant de voir comment la porte va s’ouvrir dans le Sud.  © Great Circle Sébastien Destremau peine à sortir du Pot au Noir qui est très large dans sa partie Est. Didac Costa sera quant à lui le dernier concurrent à le traverser avant d’attaquer la descente de l’Atlantique Sud. Christian Dumard / Great Circle | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 21 Nov 2016, 07:22 | |
| Bonjour aller j'attaque la semaine par cette matinale ensuite direction Lycée @+ BabouneActualité Alex Thomson résiste lundi 21 novembre 2016, 05h51 Après avoir perdu du terrain hier, Alex Thomson fait mieux que résister : le skipper d'Hugo Boss parvient à garder 85 milles d'avance sur ses deux plus proches poursuivants, à savoir Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse. Ceux-là pourraient être à Bonne Espérance dans quatre jours, pulvérisant le temps de référence pour entrer dans l'océan Indien.  Au beau milieu de l'Atlantique Sud, la chevauchée fantastique se poursuit pour les sept meneurs de ce Vendée Globe aux conditions tellement parfaites pour les bateaux de tête qu'elles ressemblent à s'y méprendre à une fenêtre de record autour du monde. Voilà une semaine, nous vous annoncions dans ces colonnes la possibilité d'une échappée et des écarts probablement énormes dès la fin de la deuxième semaine de course. C'est très exactement ce qui se produit, avec des bateaux qui ne sont plus du tout dans les mêmes systèmes météo… pour le moment toujours au profit des leaders. Que constate-t-on ce matin ? D'abord, et c'est une petite surprise, qu'Alex Thomson (Hugo Boss) fait bien mieux que résister malgré son avarie de foil. Certes il navigue un peu plus abattu que les autres ouvreurs, mais bien que naviguant bâbord amures - c'est à dire sur l'amure qui l'handicape théoriquement le plus, puisque c'est celle où son moignon de foil est immergé et engendre donc de la traînée au lieu de sa vocation première de portance - le Gallois a stoppé l'hémorragie de milles qu'on constatait ce week-end, où ses poursuivants lui ont repris une cinquantaine de milles. Alex est très loin d'avoir baissé pavillon dans cette bagarre pour le leadership. Il a stabilisé l'écart et montre que c'est toujours lui le patron. Banque Populaire VIII lofe Deuxième constat : Armel Le Cléac'h a clairement lofé en milieu de nuit, mettant un peu de Nord dans sa route. Est-ce pour se recaler d'une part devant PRB et Safran et d'autre part pour "aller chercher" Sébastien Josse, comme on dit en régate côtière? C'est possible. Reste un constat, valable pour les sept premiers : ils filent toujours à des vitesses spectaculaires pour des monocoques, autour de 20 noeuds de moyenne. Elles sont d'ailleurs légèrement plus  © Y.Zedda élevées pour Morgan Lagravière, Paul Meilhat et Jérémie Beyou (21 à 23 noeuds). Ce dernier est celui qui a couvert le plus de distance ces 24 dernières heures : 499 milles, soit plus de 920 kilomètres terriens ! La mer est formée pour eux maintenant, mais les conditions sont toujours aussi favorables… et elles vont le rester au moins jusqu'à la pointe de l'Afrique du Sud ! Ils naviguent maintenant dans un flux puissant de secteur Nord d'environ 25 noeuds moyens, généré par la compression entre la dépression dans leur sud et l'anticyclone dans leur nord. Ils seront dans plus ou moins quatre jours à la longitude du cap de Bonne Espérance où ils pulvériseront le temps de référence. Derrière, en revanche, c'est plutôt soupe à la grimace. Intercalé entre les meneurs et le peloton Yann Eliès - 8e à 700 milles du leader - n'est plus dans le même système. Il parvient à tenir une vitesse supérieure à 16 noeuds et pourrait limiter les dégâts via un trou de souris et une route beaucoup plus Nord que celle des leaders. Mais il aura au bas mot deux jours de retard pour l'entrée dans l'océan Indien. L'addition sera forcément plus salée encore pour tous les bateaux à partir de la 9e place de Jean Le Cam. A leurs latitudes brésiliennes, ils ont deux fois moins de vent que les meneurs et peinent à dépasser les dix noeuds… soit deux fois moins de vitesse qu'en tête de flotte. Reste qu'à chaque latitude du classement de jolis matchs dans le match maintiennent les marins aux aguets au moment d'entamer cette troisième semaine qui marquera l'entrée des leaders dans les fameuses mers du Sud. Le peloton et le troisième groupe, eux, devront se débrouiller pour accrocher au mieux un nouveau train de dépressions afin de retraverser eux aussi l'Atlantique vers l'Est. Mais ce ne sera pas simple, car des zones de vents faibles barrent la route, comme le signalait Fabrice Amedeo à la vacation ce matin. Bruno Ménard / M&M Des ambiances radicalement différentes lundi 21 novembre 2016, 06h45 Du vent et de la mer aux avant-postes... et pas assez dans le peloton. C'est ce que montrent les vacations de la nuit de Sébastien Josse et Fabrice Amedeo.  © Jean-Marie Liot / DPPI Sébastien Josse / Edmond de Rothschild (3e à 87 milles du leader) "On a du vent de Nord de 25 noeuds. Côté mer, il y en a mais ce n'est pas démentiel. Les conditions sont parfaites, on est sur des trajectoires assez tendues et idéales pour nos bateaux, des conditions qui permettent d'aller hyper vite. Je ne regarde pas le timing à Bonne Espérance, ce n'est pas un objectif, ce sera dans trois ou quatre jours peut-être. Les objectifs, c'est de faire des trajectoires tendues et des vitesses moyennes comme les petits copains, autour des 20 noeuds, mettre la bonne  voile au bon moment c'est ça qui m'intéresse. Le bateau est toujours nickel, j'avais cassé deux chandeliers dans le golfe de Gascogne mais rien depuis. Les conditions sont bonnes donc le bateau ne s'abime pas. Je ne sais pas pourquoi Armel (Le Cléac'h) lofe, il fait sa trajectoire, très bien… Alex (Thomson) résiste bien, il va vite quand même à ces angles là. Il a du vent. On ménage les appendice comme on ménage le bateau. Quand on est à 20 noeuds déjà on est contents, ça ne sert à rien d'aller plus vite. C'est une course de vitesse moyenne, on s'autorise une vitesse et on cale le bateau dessus. On a vu que le bateau peut aller à 25 noeuds mais ce n'est pas le moment, le système météo fait que ça suffit d'aller à 20 noeuds et qu'on va de toutes façons ralentir quand on va passer le cap de Bonne Espérance. Il y aura une journée de transition avant qu'une autre dépression nous prenne avec elle." Fabrice Amedeo / Newrest-Matmut (17e à 1652 milles du leader) "Tout va bien à bord, j'évolue dans un alizé mollissant avec actuellement 8 noeuds de vent et je suis au près débridé. Je fais route au 160°. Jai décidé de me décaler dans l'Est, ça me trottait dans la tête depuis deux jours. La problématique est assez aiguë pour les deux prochains jours, car il faut réussir à traverser d'abord un front stationnaire, puis des zones de hautes pressions, avant de pouvoir récupérer l'autoroute vers les mers du sud. Un petit groupe [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=273444fabriceamedeofraskippernewrestmatmutbeforethestartofthevendr360360.jpg]  [/URL © JEAN MARIE LIOT / DPPI s'est ]formé avec Louis Burton une grosse centaine de milles devant qui est parti un peu, mais il y a aussi "Cali" (Arnaud) Boissières, Stéphane Le Diraison, Conrad Colman, moi, Kojiro et Nandor Fa. Très clairement, je me suis un peu calé sur Stéphane Le Diraison et Arnaud Boissières en vitesse. Je prends les classements régulièrement pour voir comment ils avancent. Je ne voulais pas aller seul dans l'Est trop tôt, car être dans un groupe est sympa et permet d'avoir un match, ça m'a pas mal influencé. Là, on a une petite régate dans la régate sachant que les autres sont tellement loin devant et ont des conditions tellement différentes que ça ne sert à rien de regarder devant. Il faut regarder autour de nous et là il y a cette petite bagarre qui est vraiment sympa! Le moral est très bon, je suis très bien en mer. J'ai eu un petit coup de bambou en sortie de Pot au Noir qui a été vraiment très dur, très exigeant car sur les IMOCA il faut être aux taquets 24 heures sur 24. J'étais épuisé, mais depuis je me suis bien reposé, j'ai bien rangé le bateau et je suis vraiment au top! " ITV par Bruno Ménard / M&M | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 21 Nov 2016, 10:29 | |
| Bonjour Baboune, Si tu veux jouer au "petit météorologue" et visualiser en direct-live les vents sur la planète, c'est ici : https://earth.nullschool.net/#current/wind/isobaric/1000hPa/orthographic=-7.00,52.38,407 Tu peux zoomer sur une zone et faire tourner la planète. En cliquant n'importe-où tu obtiens la vitesse et l'orientation du vent. Je m'en suis servi pendant la croisière de l'Hermione et je me suis bien amusé. _Bruno _________________ C'est curieux chez les marins, ce besoin de faire des phrases.
Espérons que le fond de la mer est étanche. Quand un cachalot vient de tribord, il est prioritaire. Quand il vient de bâbord, aussi. Oh ça c’est le Quacta qui se moque du Stifling. Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue. Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises. La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant.
Telle est la Voie.
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 21 Nov 2016, 14:08 | |
| - bgire a écrit:
- Bonjour Baboune,
Si tu veux jouer au "petit météorologue" et visualiser en direct-live les vents sur la planète, c'est ici : https://earth.nullschool.net/#current/wind/isobaric/1000hPa/orthographic=-7.00,52.38,407 Tu peux zoomer sur une zone et faire tourner la planète. En cliquant n'importe-où tu obtiens la vitesse et l'orientation du vent. Je m'en suis servi pendant la croisière de l'Hermione et je me suis bien amusé. _Bruno Hello La même chose mais avec les concurrents du Vendée globe ; sauf que la projection est de type Mercator (à plat).Tu peux en plus afficher les courants , nuages,les vagues ,pression atmospherique http://gis.ee/vg/ Coté course nous sommes en retard par rapport aux leaders réels , la polaire de l'Imoca ne prend pas en compte les foils. La bonne nouvelle: j'ai réussi a attraper le taxi pour Bonne Esperance (dépression) et suis dans le groupe de tête (55 eme actuellement sur 1600 au départ  )  Pierre _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 21 Nov 2016, 17:18 | |
| Merci Laurent Je ne sais pas si tu as remarqué mais en cliquant sur le bateau de ton choix tu as certaines infos comme l'ecart avec le 1er , la VMG et la distance parcourue sur les 24 dernières heures.Tout ce qui est exprimé en OG (COG - SOG) sont des valeurs cap et vitesse fond cad que c'est l'avancée réelle geographique .Si ton loch te donne 20 nœuds de vitesse (vitesse surface) et que ton GPS te donne 19 nœuds de vitesse (vitesse fond) c'est que tu as 1 nœud perdu entre le courant et les vagues  Comme c'est animé on comprend vite les options des uns et des autres Pierre PS : Vous avez vu ces 2 enormes dépressions dans le Pacifique Nord  !!!! _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Lun 21 Nov 2016, 21:34 | |
| - papylolo a écrit:
Les poursuivants ne bénéficient plus de ce régime favorable aux grandes vitesses. Le front les a maintenant dépassés et ils doivent contourner une vaste zone anticyclonique (H sur la carte) et peu ventée avant de retrouver le train des dépressions qui circulent dans le Sud. Ils vont donc continuer à perdre du terrain un jour ou deux, jusqu’à ce qu’ils trouvent à leur tour une dépression en avant de laquelle ils pourront aller jusqu’au Cap de Bonne Espérance ou peut être plus loin en espérant que la roue tournera et que ça sera au tour du groupe de tête d’être englué dans un anticyclone.
Merci Laurent Le prochain taxi (dépression - qui tourne dans le sens horaire dans le sud et anti horaire dans le nord ) sera un autobus et cette petite dorsale (on dirait un aileron de requin  ) qui nous amène devrait s'effilocher vers le 24 novembre pour nous et ça risque de ne pas passer non plus pour les réels .C'est là que les poursuivants vont pouvoir refaire une partie du retard Situation prévue au 24 novembre 20h00 UTC , j'aurais dépassé le dernier Waypoint sur cette carte et on voit bien que la situation se calme aux abords de Bonne Esperance , je ne suis pas certain mais il y a des chances que les réels (groupe de tête) aussi se fassent engluer .On voit l'autobus suivant (là où les réels sont actuellement - au sud de ma position) si les retardataires le chopent ils vont revenir comme des balles sur le groupe de devant :  Situation prévue au 26 novembre 08h00 UTC les retardataires seront désormais dans l'autobus depuis 2 jours au minimum et devant ça va stagner  Donc les ecarts entre le groupe de tete et les Le Cam , Dick etc etc vont diminuer mais en avançant la dépression va retoucher le groupe de tete et c'est reparti .......ce qui est important c'est de savoir si ces skippers vont pouvoir rester dans le même système météo , ils ont une occasion en or de le faire et je pense que de Elies à Kito de Pavant ils vont cravacher comme des fou pour attraper cette dépression (De Pavant tente un coup en faisant route au SW pour anticiper la montée dans l'autobus) Pour le groupe Burton - Boissière ça risque d'etre un peu short ils sont loin et c'est pas brillant aux alentours du 20 ° Sud Verdict dans 5 jours En esperant vous eclairer sur les stratégies en cours Pierre _________________ Sauf si on reste dans son sillage matelot Beaumont , sauf si on reste dans son sillage ... | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 22 Nov 2016, 07:15 | |
| BOnjour le communique de prsse du matin @+ Baboune et bonne journée Communiqué de presse Mardi 22 Novembre 2016 Les riches toujours plus riches L'énorme break réussi par les sept leaders s'accentue encore. Les quatre premiers flirtent avec les 500 milles parcourus sur 24 heures! Derrière, le peloton est encalminé dans une zone de hautes pressions. Les leaders pourraient avoir trois à quatre jours d'avance et plus au cap de Bonne Espérance, qu'Alex Thomson doublera vendredi matin… avec quatre jours d'avance sur le temps de référence. Devant, ils n'en finissent plus de dérouler. A haute vitesse. Environ 180 milles dans l'est de l'île de Gough, Alex Thomson mène toujours les débats. Légèrement décalé dans le sud par rapport à ses poursuivants immédiats - c'est à dire avec un angle au vent plus abattu - le Gallois mène avec autorité. Il a même remis une poignée de milles supplémentaires entre lui et ses deux dauphins Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire VIII)), lesquels ne parviennent pas pour le moment à lui reprendre la centaine de milles qui leur fait défaut pour venir titiller son leadership. Les moyennes par jour sont toujours très impressionnantes, en particulier pour les quatre bateaux de tête. les trois premiers frôlent avec les 500 milles parcourus (925 kilomètres) sur 24 heures… mais le plus rapide de tous c'est bien le jeune bizuth Morgan Lagravière, le seul à surpasser cette barre déjà très haute : 503,9 milles ! A bord de son Safran, Morgan fait donc mieux que confirmer sa très belle 4e place, acquise hier aux dépends de Vincent Riou (PRB), sur qui il possède ce matin une vingtaine de milles d'avance. Quatre jours d'avance à Bonne Espérance? Pour ces quatre-là, tout va très bien madame la Marquise. Toujours en avant du front, ils sont propulsés vers l'Est par un puissant souffle de secteur Nord de 25 à 30 noeuds, rafales à 40. Il est maintenant évident que le temps de référence au Cap de Bonne Espérance va être pulvérisé. Les dernières simulations montrent que Hugo Boss devrait couper la longitude de la pointe de l'Afrique du Sud vendredi matin en plus ou moins 19 jours… soit quatre de moins que le temps de référence établi lors de la dernière édition du Vendée Globe. Ahurissant ! C'est plus nuancé en revanche pour Vincent Riou, Paul Meilhat et Jérémie Beyou. Car comme le craignait hier le skipper de PRB - et confirmé ce matin à la vacation par Paul Meilhat - eux se sont fait rattraper par le front. Ils ont encore du vent soutenu, mais un peu moins que leurs collègues qui naviguent 190 à 330 milles devant eux. "Ils vont nous mettre un peu d'écart supplémentaire" anticipe Paul Meilhat et, de fait, on constate que ceux-là ont parcouru plutôt 460 à 480 milles ces dernières 24 heures, alors que les quatre meneurs émargent dans la tranche 480 à 500. Vers une nouvelle cassure? C'est possible. C'est possible, mais ce n'est rien en comparaison de la fracture qui sépare le groupe de tête des autres. Une fracture qui devient gouffre. Intercalé, Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) est sur le fil du rasoir dans un couloir de vent étroit (une centaine de milles) qui peut lui laisser espérer de limiter les dégâts : il parvient à progresser à près de 15 noeuds ce matin. Mais à 820 milles du leader, il est le dernier bateau à évoluer dans le même millier de milles que les meneurs. A la fin du 16e jour de course, les chiffres donnent le vertige. Car derrière, les mieux lotis sont aux prises avec une vaste zone anticyclonique qui les freine considérablement. Au mieux, à partir de la 9e place (que Jean-Pierre Dick a reprise à Jean Le Cam dans un joli duel de grandes figures du Vendée Globe), on navigue entre 5 et 8 noeuds. Sur la seule journée d'hier, tous ont perdu entre 250 et 300 milles supplémentaires sur le groupe de tête. Entre le 9e et le 22e (Eric Bellion), on accuse entre 1100 et plus de 2000 milles de retard. Il va falloir beaucoup de patience avant d'espérer prendre un nouveau train de dépressions pour enfin progresser vers l'Est. Les dernières simulations prévoient quatre jours de retard à Bonne Espérance à partir du trio composé de Jean-Pierre Dick, Jean Le Cam et Thomas Ruyant. Tout à l'arrière enfin, Alan Roura (La Fabrique) longe toujours de près les côtes brésiliennes, au sud de Recife et Sébastien Destremau va franchir l'équateur aujourd'hui. Un peu moins de 400 milles derrière lui, l'Espagnol Didac Costa sera d'ici quelques heures le dernier concurrent à naviguer dans l'hémisphère nord. Bruno Ménard / M&M EXTRAITS DES VACATIONS ..................................................................................... Paul Meilhat / SMA "Tout va très bien à bord. Le front a finalement réussi à passer sur moi, malheureusement, et du coup j'ai un petit peu moins de vent - il y a encore 25 noeuds - mais qui est un peu plus stable. Toute la journée j'ai eu entre 25 et 40 noeuds, maintenant ça a molli un peu et donc j'ai renvoyé un ris, je navigue sous petit gennaker devant et un ris dans la grand voile au lieu de deux ris jusqu'ici. Il y a encore de bonnes rafales et une mer assez formée, ça secoue encore pas mal! Je m'attends à ce que ceux de devant augmentent un peu leur avance dans les 24 prochaines heures. Le tout est de ne pas se faire piéger dans les vents faibles qui sont derrière le front. C'est pour ça que j'essaie de continuer à aller assez vite. De ce point de vue, la journée de demain va être cruciale, même si au final tout le monde va finir par se faire rattraper par ce front. Les deux ou trois derniers jours qu'on a réussi à faire à des vitesses assez importantes nous ont permis de faire l'écart et maintenant j'espère qu'on va jouer assez proches dans le groupe devant, enfin je l'espère en tous cas ! Je n'avais jamais fait des journées comme ça à 500 milles, aller vite aussi longtemps.. Ce qui est assez étonnant avec ces bateaux, c'est qu'on va quasiment aussi vite dans 15/20 noeuds de vent au travers que dans 35 ou 40 noeuds de vent au portant. On n'a pas forcément besoin d'aller chercher beaucoup de force de vent, c'est surtout l'angle qui est important. A part ça tout va très bien, j'ai réussi à trouver mon rythme à bord, même si c'est difficile de trouver le sommeil quand le bateau file à 30 noeuds dans les surfs, mais je commence à m'habituer! Et puis il doit faire une vingtaine de degrés, la vie est bien plus sympa que quand il faisait 35 degrés à bord du bateau!"  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mar 22 Nov 2016, 19:11 | |
| Bonsoir bon bah comme vous tous je viens d'apprendre l'abandon de Vincent Riou je rentre du Lycée je vous joint le reste de l'actu @+ BabouneActualité Les leaders ont déjà parcouru un quart du Vendée Globe ! mardi 22 novembre 2016, 16h30 Depuis l'abandon de Vincent Riou, les « sept mercenaires » ne sont donc plus que six. Alex Thomson, Sébastien Josse et Armel Le Cléac’h continuent à filer en avant d’un front qui a « croqué » leurs trois premiers poursuivants. Yann Eliès, lui, a réussi à se glisser dans son fameux « trou de souris », cette veine de vent qui lui permet de progresser vers Bonne-Espérance. Derrière, on prend son mal en patience face à un anticyclone qui barre la route. L’effet tampon joue à plein et on constate un resserrement en milieu de flotte. De Fabrice Amedeo (12e) à Nandor Fa (18e), sept concurrents se tiennent en moins de 80 miles. Et ceux de derrière recollent… © Gitana SA Ce Vendée Globe est décidément très rapide, du moins pour la tête de course qui a déjà parcouru un quart du tour du monde, et ce après seulement 16 jours de course. Le gros du peloton a fait 16% du parcours et le dernier concurrent (Didac Costa) 11 %...  Depuis le départ des Sables d’Olonne, le leader Alex Thomson (Hugo Boss) affiche une vitesse de 15,6 nœuds sur l’orthodromie (route directe). S’il maintenait ce rythme, le parcours du Vendée Globe pourrait être bouclé en… 64 jours ! Voilà qui paraît bien improbable car les conditions ne seront pas idéales sur toute la durée du tour du monde. A titre de comparaison, il y a quatre ans, François Gabart avait bouclé le Vendée Globe en 78 jours, à la vitesse moyenne de 13 nœuds sur la route théorique. Une chose paraît cependant acquise : le temps de référence à Bonne Espérance va être explosé. D’après les derniers routages, les leaders devraient franchir le premiers des trois grands caps vendredi matin, après environ 19 jours de course, soit quatre de moins que la performance record réalisée par Armel Le Cléac’h lors de la dernière édition du Vendée Globe (en 22 jours 23 heures et 46 minutes). Le trio de tête toujours « à front » Alex Thomson, Sébastien Josse (Edmond de Rothshild) et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) continuent à filer bon train en avant du front dépressionnaire qui les propulse depuis plusieurs jours. Dans la journée, Jérémie Beyou (Maître CoQ), Paul Meilhat (SMA) et Morgan Lagravière (Safran) se sont fait rattraper par ce front. Ils ont donc un peu moins de vent et ralentissent. Au pointage de 18h ce mardi, Maître CoQ et SMA naviguaient à moins de 10 nœuds, Safran à 13 nœuds et le trio de tête à 20 nœuds et plus. On l’a compris, plus on est en avant de la flotte, plus ça va vite ! L’avance des trois meneurs pourrait donc s’accentuer dans les heures qui viennent, provisoirement du moins, car Thomson, Josse et Le Cléac’h ne sont pas à l’abri du ralentissement qui sera sans nul doute apprécié tant la navigation est tonique actuellement… Trou de souris et tentacule anticyclonique  Le bon coup stratégique est à mettre à l’actif de Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir). En bon Figariste, il a réussi à se placer là où il fallait et a réussi à garder un couloir de vent étroit qui lui permet d’aligner des vitesses très honorables comparées à celles de ses poursuivants... Yann Eliès : « Je ne vais pas crier victoire mais je crois que j’ai réussi à me glisser dans ce trou de souris que j’évoquais il y a quelques jours. Cela me rappelle le Trophée Jules Verne 2005 avec Orange 2 : nous avions déjà réussi à couper l’anticyclone de Sainte-Hélène grâce à une petite bande de vent ! » La situation est beaucoup plus compliquée pour le peloton encalminé dans une zone de hautes pressions qui freine considérablement les concurrents. Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) n’en revient pas : « L’anticyclone de Sainte Hélène est vraiment terrible, j’en ai fait l’expérience cette nuit en naviguant à 2 nœuds ! Ce sont les pires moyennes que j’ai réalisées en IMOCA. Je n’avais pas besoin de ça pour me rappeler que mes petits camarades sont à plus de 1000 milles devant maintenant… » Pour Jean-Pierre et le gros de la flotte, la patience reste de rigueur avant de toucher du vent en accrochant un nouveau train de dépressions. Derrière Jean Le Cam (Finistère Mer Vent, 8e), Jean-Pierre Dick (9e), Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine, 10e) et Kito de Pavant (Bastide Otio, 11e), on observe une compression de la flotte. L’effet tampon joue à plein. Sept concurrents, du 12e au 18e, se tiennent désormais en moins de 80 milles. On trouve dans ce groupe compact Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Louis Burton (Bureau Vallée), Kojiro Shiraishi (Spirit of Yukoh), Stéphane Le Diraison (Compagnie du Lit-Boulogne Billancourt), Conrad Colman (Foresight Natural Energy), Arnaud Boissières (La Mie Câline) et Nandor Fa (Spirit of Hungary). Et ceux de derrière reviennent fort : toujours au coude-à-coude, Romain Attanasio (Famille Mary-Etamine du Lys) et Eric Bellion (CommeUnSeulHomme) se rapprochent de ce groupe, tout comme l’Américain Rich Wilson (Great American IV). « D’ici 24h, on va vivre un nouveau départ avec une dizaine de concurrents », annonce Stéphane Le Diraison. Olivier Bourbon / M&M Le Vendée Globe et l’Espace Des icebergs menaçants détectés depuis l’espace mardi 22 novembre 2016, 11h23 CLS met au service du Vendée Globe son expertise en traitement de données satellitaires en imagerie radar et données altimétriques (mesure de la hauteur de mer) et modélisation de courants océaniques pour détecter la présence et prévoir la dérive des icebergs tout autour de l'Antarctique  Icebergs droit devant, Samedi 29 décembre 2012, 17h10, sixième édition du Vendée Globe : « Armel le Cléac’h et François Gabart (vainqueur du Vendée Globe 2012-2013) ont passé la dernière porte de sécurité glace, la porte Est Pacifique. Devant leurs étraves, le tapis rouge est déroulé pour doubler d’ici trois jours le cap Horn. Mais au bout du tapis, il y a une sacrée marche à franchir. Ou plutôt un slalom spécial à faire froid dans le dos, au milieu d’une quinzaine d’icebergs, détectés par CLS et qui dérivent dans le sud-est du cap Horn. » Le satellite est l’unique moyen de surveiller les zones vastes et dangereuses autour de l’océan Austral. De plus les satellites radar permettent d’observer à travers les nuages et même la nuit. Pour la detection des icebergs, les ingénieurs de CLS utilisent d’abord des satellites altimétriques comme ceux développés par l'agence spatiale française CNES, SARAL, JASON-3 puis les images radar du satellite RADARSAT-2 de l’Agence spatiale Canadienne et SENTINEL-1 de l’Agence Spatiale Européenne. en savoir plus sur le site course.cls.fr Analyse météo Que se passe-t-il quand le front passe sur les concurrents ? mardi 22 novembre 2016, 18h00 Alors que les quatre premiers concurrents naviguent toujours en avant du front dans des conditions optimales, les bateaux qui se situent au large du Brésil sont ralentis par un anticyclone.  © Great Circle  © Great CircleAlors que les quatre premiers concurrents poursuivent leur route à 20 nœuds de moyenne bien en avant du front, Maître CoQ et SMA ont dû empanner après son passage et Safran n’est probablement pas très loin de devoir suivre la même route. Que se passe-t-il au passage de ce front (limite Ouest de la zone de vent fort en rouge) qui suit le groupe de tête depuis plusieurs jours ? En avant du front froid, le vent souffle de Nord, ce qui permet aux concurrents de naviguer bâbord amures à des vitesses très élevées et de surcroit sur la route directe. Ce sont des conditions musclées, mais idéales. Lorsque le front les rattrape, il y a des grains avec beaucoup de pluie et des rafales. Une fois le front passé, le vent mollit et tourne à l’Ouest. Les bateaux se retrouvent donc au vent arrière dans un vent plus faible. Ils ne peuvent plus faire la route directe. Les écarts se creusent alors rapidement avec le groupe de tête qui navigue toujours à 20 noeuds sur la route du  © Great Circlecap de Bonne-Espérance. Les skippers qui naviguent au large du Brésil sont encore moins bien lotis. Là où les premiers naviguaient il y a trois jours à 19-20 nœuds dans un vent d’Est soutenu, le deuxième groupe doit maintenant traverser une large zone anticyclonique avec des vents variables faibles (en bleu sur la carte). La situation météo a toujours favorisé les premiers depuis le départ, mais la roue pourrait tourner si le vent finit par mollir sur la tête de la course. Le deuxième groupe pourrait revenir avec la prochaine dépression. Christian Dumard & Bernard Sacré / Great Circle | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 23 Nov 2016, 08:30 | |
| Bonjour le communique de presse matinal @+BabouneCommuniqué de presse Mercredi 23 Novembre 2016 Double fracture Avec le glissement de la dépression vers le Sud-Est, le groupe de tête a lui aussi été scindé en deux : ceux qui sont passés derrière le front peinent dans un flux d’Ouest faible à modéré quand les trois premiers bénéficient encore de 20-25 nœuds de Nord. Mais en arrivant vers le cap de Bonne-Espérance, la situation va changer avec un ralentissement par devant et un retour des poursuivants… Les fractures vont être réduites.  Avec le front froid qui se délite tout en rattrapant les leaders, la tête de course a elle-aussi subi une fracture puisque, après l’abandon mardi de Vincent Riou (PRB), ils ne sont plus que trois à bénéficier d’un flux de Nord de plus de vingt nœuds quand leurs poursuivants directs peinent désormais derrière la masse nuageuse. Ainsi Alex Thomson (Hugo Boss) est-il toujours en position favorable sous le vent avec cent milles d’écart latéral sur Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et 120 milles sur Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Ce dernier a perdu une soixantaine de milles cette nuit suite à un choc qui a relevé son safran tribord : le skipper a passé presque quatre heures à résoudre un problème de « hook » (système pour bloquer le safran en position basse). Et le décalage longitudinal devrait encore distendre les écarts avec le trio suivant puisque ce mercredi matin, le leader alignait 500 milles /24h quand Paul Meilhat (SMA) et Jérémie Beyou (Maître CoQ) n’en cumulaient que la moitié ! Ralentissement général Mais d’ici la fin de cette dix-septième journée de course, le rythme va sensiblement se calmer aussi par devant. Une pause bien venue pour les leaders, mais aussi pour leurs poursuivants qui vont enfin voir les écarts se stabiliser, voire se réduire. Car pour les trois « décrochés du front », le vent d’Ouest d’une dizaine de nœuds a imposé des empannages qui ont coûté presque 400 milles à Jérémie Beyou en trois jours… A contrario, Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) est encore dans la queue du front, mais nettement plus décalé en latitude : en suivant une route 450 milles plus Nord que le leader, il arrive à se maintenir dans une bande de vent de Nord-Ouest d’une quinzaine de nœuds, mais il lui faudra, un moment ou l’autre piquer vers le Sud pour éviter la bulle anticyclonique qui est installée sous l’Afrique du Sud. À plus de 1 600 milles du leader, le groupe des trois est enfin sorti de la cellule sans vent qui bloquait le passage vers les Quarantièmes : Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac), Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le projet Imagine) peuvent désormais glisser vers le Sud-Est afin d’attraper une nouvelle dépression qui va au minimum, les propulser jusqu’au cap de Bonne-Espérance : ils devraient ainsi combler une partie de leur retard. Ce qui n’est pas le cas pour Kito de Pavant (Bastide Otio) toujours collé double face au large du cap Frio… Et pour le gros du peloton, dorénavant emmené par Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), la situation se décante lentement avec le retour d’un alizé encore peu construit : ils devront attendre le passage d’une troisième dépression jeudi soir pour que l’Atlantique Sud s’organise un peu mieux… EXTRAITS DES VACATIONS ..................................................................................... Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) : « On est encore dans le front avec un vent de Nord-Nord Ouest qui s’est un peu calmé en force, mais on déboule encore à 20-22 nœuds de moyenne… Le front a l’air de diminuer en vitesse et en intensité et j’en profite pour garder ce flux. La mer s’est aussi arrangée et ça tape moins dans les vagues, mais je ne peux pas te dire comment est le ciel parce que je me suis un peu réfugié à l’intérieur et là, j’étais en train de dormir. Il commence à faire nettement plus froid mais c’est plus facile pour se reposer : on commence aussi à s’habituer à ces vitesses ! Dès ce mercredi soir, le vent va commencer à mollir et ensuite pendant deux-trois jours, le flux semble assez mal organisé : normalement nos poursuivants vont nous rattraper un peu. Car le passage est étroit entre la bande de vent et la Zone d’Exclusion Antarctique (ZEA) : nous allons longer le mur de glaces. Je pense à Vincent Riou : j’ai appris son abandon tout à l’heure et je suis triste pour lui. C’était un grand favori, un beau concurrent qui avait réussi à tenir notre rythme sans foils. Il était toujours au contact et ça ne doit pas être facile pour lui en ce moment… J’ai une pensée pour lui. Pour l’instant, je n’ai rien touché et je touche du bois ! L’écart s’est creusé avec nos trois poursuivants parce qu’ils sont passés derrière le front, mais nous ferons les comptes plus tard car quand nous allons ralentir, ils vont retrouver la vitesse en premier avec l’arrivée d’une nouvelle perturbation. Tant qu’il n’y a pas 500 milles d’écart, ils restent dans le match car ils sont toujours dans le même système météo. C’était déjà le cas il y a quatre ans avec François Gabart et le groupe suivant sous l’Australie : on avait fait le break avec Jean-Pierre (Dick). Là, on rentre dans les Quarantièmes ce soir et on devrait être au cap de Bonne-Espérance après demain (vendredi) : à moyen terme, le vent va revenir par l’arrière… » Kito de Pavant (Bastide Otio) : « Tu ne me réveilles pas ! Je n’arrive pas à dormir parce que depuis hier soir, j’ai dû faire trois milles et je ne sais pas comment je vais faire pour me sortir de cette nasse… C’est une espèce de bulle qui ne veut pas me décrocher : les prévisions météo me prédisaient un passage relativement facile, mais ce n’est pas le cas et je suis collé depuis 24h. J’ai trois nœuds de vent… J’espère qu’on va vite oublier cet épisode et normalement, ça va glisser vers Bonne-Espérance bientôt. Mais il faut que je me sorte de là : j’ai eu Cali (Arnaud Boissières) au téléphone et il était dans la même situation, mais avec ses poursuivants qui revenaient sur lui ! J’ai fait atelier couture depuis les Canaries : j’ai réparé le gennaker que j’avais explosé sur un départ au lof. Comme c’est une voile importante pour la suite du parcours, je suis content et il est en place. Mais j’ai un peu cramé d’énergie et du matériel de voilure… Moi physiquement ça va, même si j’ai eu pas mal de boutons après le Pot au Noir mais je me suis soigné et le bateau comme moi, on est à 100% ! Il ne reste plus qu’à attendre le vent… »  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 23 Nov 2016, 14:28 | |
| Re l'actualité de la mi journée et l'analyse météo @+ BabouneActualité Problème de safran pour Josse mercredi 23 novembre 2016, 07h27 Le skipper de Edmond de Rothschild a concédé la place de dauphin ce mercredi matin à Armel Le Cléac’h, suite à un choc avec un OFNI vers 22h00 mardi. Sébastien Josse a dû intervenir pendant près de quatre heures en avant lente pour bloquer la pelle en raison d’un souci de « hook ».  Les skippers du Vendée Globe savent que sur un tour du monde, les chances de passer au travers des OFNI (objets flottants non identifiés) sont infimes mais la plupart du temps, ces chocs avec des débris, des poissons, rarement des cétacés, ne portent pas à conséquence. Certes les vitesses atteintes par les monocoques IMOCA ces dernières années rendent les contacts plus violents et après Alex Thomson (Hugo Boss) qui a perdu une partie de son foil tribord, puis Vincent Riou (PRB) contraint à l’abandon suite au décalage de la rotation de sa quille, c’est Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) qui a perdu beaucoup de temps et d’énergie la nuit dernière. Retour dans le match À moins de cent milles du leader, le skipper de Gitana 16 maintenait la forte cadence de ces derniers jours en contrôlant Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) décalé vingt milles sous son vent. Mais vers 22h, un choc sur le safran tribord relevait celui-ci dans un vent de Nord-Ouest 25-30 nœuds sur une mer devenue plus organisée. Sébastien Josse a pu contrôler le bateau mais n’arrivait pas à remettre la pelle en place, le système de relevage de l’appendice ayant été faussé. En contact avec son équipe technique à terre, le Niçois a pu intervenir et reprendre la course après quatre heures d’intervention difficile. Le bilan est tout de même lourd puisque le bateau aux cinq flèches a désormais plus de 65 milles de débours sur le dauphin. La bonne nouvelle est que le marin a pu retrouver les vitesses des deux premiers (plus de 21 nœuds) mais il est dorénavant beaucoup plus proche du front froid qui rattrape les leaders… DBo. / M&M Actualité Triumvirat mercredi 23 novembre 2016, 10h00 Le Gallois mène toujours la cohorte et devrait approcher de l’entrée de l’océan Indien dès vendredi matin, soit après moins de dix-neuf jours de course ! Une incroyable trajectoire dans l’Atlantique, mais ce dernier est en plein renouvellement : les bulles anticycloniques naissent, se développent, éclatent du Brésil à l’Afrique du Sud et les 26 solitaires encore en course jouent au yoyo côté vitesse au gré des manipulations météorologiques…  Dans ce grand brassage atlantique qui a provoqué moult craquellements le long de cette chenille processionnaire en route vers le cap de Bonne-Espérance, les bouleversements hiérarchiques sont légion ! Sur le front africain, la phalange leader a explosé lorsque le flux de secteur Nord-Nord Ouest 25-30 nœuds a rattrapé l’arrière-garde qui s’est vue dispersée par un maigre zéphyr brésilien, imposant plusieurs manœuvres en particulier pour Jérémie Beyou (Maître CoQ) et Paul Meilhat (SMA) : ils ont enchaîné les empannages pour tenter de sortir du marais qui les sépare d’un deuxième front. Malheureusement, cette nouvelle perturbation argentine est partie pour glisser sous le 50°S et il leur faudra attendre une troisième dépression venue d’Amérique du Sud pour repartir vraiment à l’assaut du cap de Bonne-Espérance vendredi… Un rempart de glaces Et maintenant que la longitude du cap des Aiguilles, véritable entrée dans l’océan Indien, n’est plus qu’à 500 milles de l’étrave d’Alex Thomson (Hugo Boss), force est de constater que le phalanstère n’est plus qu’une succession de bâtiments qui s’égrainent entre l’équateur (Didac Costa : One Planet-One Ocean devrait passer dans l’hémisphère Sud la nuit prochaine) et les Quarantièmes, mais ces derniers ne vont plus rugir longtemps… Brise un jour, pétole à venir ! Et cette fois, ce sont les premiers qui vont franchement ralentir : le front qui les a propulsé à vitesse grand « V » depuis trois jours, est en cours de délitement et va laisser place dès jeudi soir à un faible flux d’Ouest, toujours avec un peu plus de pression sur le 42°S. Or c’est justement vers quoi se dirige le Britannique quand Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) et Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) sont cent milles plus au Nord avec un vent qui les oblige à piquer plein Est… Le décalage latéral devrait donc augmenter au bénéfice du premier qui pourra longer de près le « mur des glaces » autour du 42°30S : plus de vent et meilleur cap vont donc engendrer un nouveau débours entre le « proconsul gallois » et ses frères d’armes « francs ». Et la troïka suivante risque fort de sillonner le terrain à la recherche d’une tranchée ventée qui pourrait finalement profiter le plus à Jérémie Beyou, décidé à piquer plein Sud vers un deuxième front éphémère… Le « centurion » solitaire Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) va quant à lui pouvoir continuer sa route dans ce premier front en cours de dégénérescence, mais sa vitesse devrait progressivement chuter au fur et à mesure que ces masses nuageuses vont se dissoudre dans l’anticyclone de Sainte-Hélène… Revenir sur l’aile gauche de ses anciens collègues de La Solitaire du Figaro est envisageable, mais de là à les déborder, il y a un fossé, une douve remplie de vents erratiques et d’empannages obligatoires ! Patience et longueur de temps… À plus de 1 600 milles en arrière, un autre trio sent déjà les effluves d’une brise d’Ouest sur le dos d’une perturbation brésilienne : Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac), Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le projet Imagine) sont enfin passés de l’autre côté d’une cellule anticyclonique, elle aussi en cours d’évaporation. Mais soyons clair : la nuit prochaine va être très délicate pour rester dans une mince bande d’air tournant au Nord-Ouest entre hautes pressions, front et dépression. La situation de Kito de Pavant est encore plus acrobatique : le skipper de Bastide Otio était scotché depuis quasiment deux jours dans une bulle sans vent et maintenant, il lui faut absolument sortir de cette zone tropicale pour descendre jusqu’au 25°S avant la nuit prochaine afin d’accrocher la troisième dépression qui déboule de Buenos-Aires ! … Font plus que force ni que rage D’ailleurs le peloton est aussi dans la panade : ils sont neuf solitaires dans un rayon d’un peu plus de cent milles avec Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) en tête de gondole et l’Américain Rich Wilson (Great America IV) qui ferme la marche de la cohorte un peu plus au Nord. Leur situation n’est pas des plus simples car s’ils touchent parfois des bouffées d’alizés asthmatiques de secteur Nord-Est, ils ne font que longer une dorsale qui devrait mettre près d’une journée à se résorber ! Et à suivre, ce ne sont que des vents très modérés qui longent l’anticyclone de Sainte-Hélène : la dépression argentine a une trajectoire à venir malheureusement bien plus au Sud… N’est-ce pas la raison du cap de Pieter Heerema (No Way Back) qui ne concède qu’une centaine de milles à Arnaud Boissières (La Mie Câline) ? Le Hollandais suit les traces de Kito de Pavant en plongeant encore plein Sud : il espère arriver à temps au large du cap Frio pour monter en croupe de la dépression argentine prévue pour jeudi soir… Enfin après avoir chargé le logiciel qui lui faisait défaut pour communiquer, le Suisse Alan Roura (La Fabrique) a pu reprendre le fil de la course en se dégageant des côtes brésiliennes. Il a désormais l’Irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland) dans son rétroviseur. Quant à Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), les alizés d’Est de l’anticyclone de Sainte-Hélène le propulsent gentiment vers le Sud, mais le skipper ne doit pas traîner en route car l’Atlantique Sud est en plein chambardement. La dépression argentine qui va effleurer ce week-end l’Afrique du Sud redistribue les cartes de pression au large du Brésil : une nouvelle bulle est agrippée à l’arrière de la perturbation. Et il n’y a pas d’atouts à mettre sur la table : il faudra contourner les hautes pressions par l’Ouest et Didac Costa devra probablement en faire de même… Dominic Bourgeois Analyse météo A chacun son front mercredi 23 novembre 2016, 12h56 Alors que les bateaux arrivent les uns après les autres dans les systèmes dépressionnaires de l'Atlantique Sud, le deuxième groupe navigue toujours dans une zone de vents faibles.   En fonction de leur timing d’arrivée dans les systèmes dépressionnaires de l’Atlantique Sud, les concurrents accrochent un système différent. Les quatre leaders avancent toujours avec le front de la dépression qui les suit depuis plusieurs jours. Les trois suivants ont perdu lundi ce premier système et vont maintenant naviguer en avant de la deuxième dépression. Le groupe composé de Jean Le Cam, Jean-Pierre Dick et Thomas Ruyant devrait voir ce front passer dans leur Sud dans la journée. Ils l’auront manqué de peu. Ils navigueront probablement à partir de demain en avant du 3ème front qui arrive par l'ouest. Une fois dans un système météo, l’objectif est de réussir à naviguer le plus longtemps possible en avant du front dans de bonnes conditions. Dès qu’il passe, il faut penser à se repositionner pour le prochain, ce que font Maître CoQ et SMA. Le deuxième groupe de concurrents se bat toujours dans les calmes de l’anticyclone (zone bleue). Le vent devrait rentrer à partir de jeudi par l’Ouest en premier. En fin de semaine, tous les concurrents navigueront dans les systèmes dépressionnaires de l’hémisphère Sud. CD et BS / Great Circle | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Mer 23 Nov 2016, 20:58 | |
| BOnsoir la derniére actualité pour moi aujourd'hui après au lit je traine un rhume carabiner pas de bol @+ BabouneActualité Le Souffle du Sud mercredi 23 novembre 2016, 17h49 La flotte du huitième Vendée Globe est si étalée que les concurrents font face à des problématiques différentes, voire contraires, dans l’Atlantique Sud. Ainsi, quand les leaders espèrent enfin pouvoir souffler dans des conditions moins sollicitantes, les poursuivants n’ont qu’une hâte : retrouver du vent soutenu et renouer avec les vitesses à deux chiffres. Toujours poursuivi par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, Alex Thomson pourrait franchir le cap de Bonne Espérance dès demain soir. Derrière, chacun va chercher à se positionner le plus vite possible dans un système dépressionnaire. Pour la dizaine de marins du peloton compact, de Fabrice Amedeo (12e) à Rich Wilson (21e), le retour progressif du vent va donner le signal d’un nouveau départ.  Après l’abandon de Vincent Riou (PRB) sur avarie de quille, le groupe des leaders est composé de six bateaux. Et c’est toujours le fougueux Alex Thomson (Hugo Boss) qui mène les débats à vive allure (près de 20 nœuds au pointage de 15h). Sur une trajectoire très Sud, le Britannique flirte avec la Zone d’Exclusion Antarctique (ZEA) dans laquelle les coureurs n’ont pas le droit de pénétrer. Une centaine de milles plus au Nord que le leader, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII) a pris le dessus sur Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), pénalisé par le choc avec un OFNI qui a nécessité 4 heures de réparation la nuit dernière. A noter qu'Alex Thomson et Armel Le Cléac'h sont pour le moment les deux seuls à naviguer dans les mythiques Quarantièmes Rugissants.  © Jean-Marie Liot / DPPI / SafranLes écarts se creusent dans le groupe de tête. Premier bizuth, solidement installé à la 4e place au général, Morgan Lagravière (Safran) accuse tout de même près de 400 milles de retard sur Thomson. Paul Meilhat (SMA, 5e) et Jérémie Beyou (Maître CoQ, 6e) pointent respectivement à plus de 600 et 700 milles de l’éclaireur britannique. Dépassés par le front qui a propulsé les premiers, Meilhat et Beyou cherchent désormais à se repositionner pour le prochain système dépressionnaire qui les mènera à Bonne Espérance. Varier les plaisirs Les écarts vont probablement diminuer car les premiers vont buter dans une zone de vent faible. Ils ne se plaindront pas de varier les plaisirs car depuis le départ des Sables d'Olonne, le 6 novembre, les hommes de tête tiennent un rythme effréné (17,3 nœuds de moyenne sur l’eau pour Alex Thomson !). Il faut imaginer la haute vitesse permanente sur ces bolides en carbone au confort, disons, limité. Le bateau gîte, tape, des tonnes d’eau s’abattent sur le pont et dans le cockpit. Le vacarme est assourdissant, les appendices sifflent. Dans ces conditions, chaque geste devient périlleux, les repas sont sommaires et les marins n’accèdent au sommeil que par épuisement… Le moment de répit qui s’annonce permettra aux leaders de souffler, d’effectuer si besoin les petites réparations nécessaires, mais aussi de procéder à un « check » du bateau avant d’entrer dans les mers du Sud, où les conditions seront à nouveau très exigeantes pour l’homme et le matériel. Pour les poursuivants, enfin des vitesses à deux chiffres ! Derrière Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) qui a pu garder de la pression dans un couloir de vent, les dernières journées ont été compliquées pour les autres concurrents qui sont restés scotchés de longues heures, voire des journées entières. Pris dans les griffes de l’anticyclone, ils ont dû s’armer de  patience et laisser de côté la frustration de s’être fait claquer la porte au nez, là où les leaders filaient à plus de 20 nœuds il y a quelques jours. Mais ça y est, tout le monde commence à accélérer. Le bruit de la vitesse se fait à nouveau entendre. Le groupe des trois, composé de Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac), Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) et Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le Projet Imagine), naviguera probablement à partir de demain en avant d’un front qui arrive par l'Ouest. Nouveau départ pour le peloton, Didac Costa seul dans l’hémisphère Nord La compression de la flotte a été particulièrement favorable à deux concurrents, Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut) et Eric Bellion (CommeUnSeulHomme). Le premier emmène désormais ce peloton : il pointe ainsi en 12e position, soit cinq places de mieux qu’il y a deux jours ! Quant à Eric Bellion, il a gagné quatre places ces dernières 24 heures. Il est ce soir 18e. Deux marins « amateurs » dans le Top 20 du Vendée Globe après 17 jours de course : la performance mérite d’être saluée. De Fabrice Amedeo à Rich Wilson (Great American IV), dix concurrents se tiennent ce soir en 120 milles. Les cartes ont été redistribuées et côté météo, la situation semble vouloir se décanter. Si ce groupe se bat encore dans les calmes de l’anticyclone, le vent devrait (enfin) rentrer par l’Ouest à partir de demain. Notons qu’après le passage de l’équateur de Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), seul l’Espagnol Didac Costa (One Planet One Ocean) n’a pas franchi cette marque symbolique. Mais ce n’est qu’une question d’heures avant qu’il ne rejoigne ses 25 camarades dans l’hémisphère Sud. En fin de semaine, tous les concurrents navigueront dans les systèmes dépressionnaires de l’hémisphère Sud. Soucis de communication pour Jérémie Beyou Jérémie Beyou rencontre actuellement des problèmes avec ses deux antennes Fleet, qui sont tombées en panne simultanément. Concrètement, ce problème de transmission empêche le skipper de Maître CoQ de recevoir ou d'envoyer des fichiers, et donc de charger ses fichiers météo. En attendant, il utilise son Iridium. Mais cette solution est bien moins efficace car la connexion est très aléatoire et le téléchargement de fichiers lourds impossible. « C’est compliqué dans ces conditions d’avoir une vraie stratégie », commente Jérémie Beyou. Olivier Bourbon / M&M | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Jeu 24 Nov 2016, 08:23 | |
| Bonjour à toutes & tous le communiqué de presse matinal @+Baboune Communiqué de presse Jeudi 24 Novembre. 2016 Un coup d’aiguilleToujours en tête, Alex Thomson devrait franchir la longitude du cap des Aiguilles ce jeudi vers 20h (heure française), soit après moins de 18 jours et demi de course ! Un temps canon qui permettra au Britannique d’entrer dans l’océan Indien avec toujours cent milles d’avance sur son dauphin Armel Le Cléac’h. Et derrière la meute des poursuivants s’étale sur plus de 3 500 milles, avec un peloton encore bloqué dans une bulle sans vent…  À ce rythme, Alex Thomson (Hugo Boss) aura tenu une moyenne de 15,9 nœuds depuis le départ des Sables d’Olonne et son passage dans l’Indien correspondra approximativement au temps établi par le catamaran Orange II en 2002 avec treize hommes à bord ! C’est dire si non seulement les monocoques IMOCA d’aujourd’hui sont extrêmement rapides mais aussi que les conditions météorologiques ont été particulièrement favorables pour les leaders. Coup de chaud à Frio Mais ce qui marque surtout à l’orée du passage du premier des trois caps de ce tour du monde, ce sont les incroyables écarts entre le leader et le reste de la flotte : coincé dans une bulle à 700 milles au large du cap Frio (Brésil), le peloton voit les « retardataires » s’intégrer au groupe puisque le Hollandais Pieter Heerema (No Way Back), le Suisse Alan Roura (La Fabrique) et l’Irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland) sont désormais à portée de lance-pierres et suffisamment décalés dans l’Ouest pour espérer toucher le nouveau vent de secteur Nord-Est en premier ! Un coup d’aiguille dans le derrière de cette cohorte et qui annonce une belle bagarre dès ce jeudi après-midi quand la bulle va imploser sur place. Car ces treize solitaires devront encore patienter quelques heures avant que les dures chaleurs tropicales ne fassent place à un léger souffle permettant de se sortir de cette nasse : l’aiguillon de la compétition ne doit pas cacher que dans ce mano a mano, c’est Éole qui va faire le tri. En tous cas, ce nouveau départ à 2 500 milles du cap des Aiguilles préjuge d’une âpre bataille pour prendre l’ascendant sur Kito de Pavant (Bastide Otio) qui est désormais quasiment à la même distance que Louis Burton (Bureau Vallée), mais 500 milles plus dans le Sud-Ouest. Le Méditerranéen peut enfin glisser en étant le premier à accrocher la nouvelle dépression qui sort d’Argentine et qui doit pousser toute cette flotte jusqu’au cap des Aiguilles. Croisement au milieu de l’Atlantique Entre ce cap mythique et le cap Frio, un trio s’offre aussi une belle empoignade : Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) et Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) ont même croisé leur route dans la nuit quand Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le projet Imagine) leur met la pression à une centaine de milles. Les trois skippers en ont encore pour une petite semaine avant d’entrer dans l’océan Indien, mais ils devraient connaître dès la nuit prochaine une sacrée accélération avec l’arrivée de la perturbation argentine. Ce n’est pas le cas pour les leaders qui ont vu cette nuit, le tempo nettement ralentir : le front froid qui les avait propulsé à grande vitesse dans les Quarantièmes n’est plus et c’est en bordure Sud de l’anticyclone de Sainte-Hélène qu’ils naviguent désormais dans une quinzaine de nœuds de secteur Ouest-Nord Ouest. Alex Thomson n’est ainsi plus qu’à seize nœuds de moyenne, mais c’est aussi le cas pour tout le groupe de tête jusqu’à Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) qui n’a pas tout à fait perdu le contact. Certes le Gallois va exploser le temps de référence établi en 2012 par Armel Le Cléac’h (22j 23h 46’, avec environ 4h d’avance sur Jean-Pierre Dick et François Gabart) avec un delta sur son dauphin d’environ sept heures, de plus d’une journée sur le troisième Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et de trois jours sur Jérémie Beyou (Maître CoQ) ! Et même si le week-end s’annonce plutôt paisible aux abords du « mur de glaces » par 42°S, la remise en cause de la suprématie du Britannique n’est pas encore à l’ordre du jour : un sacré coup d’aiguille pour l’armada française… CLASSEMENT DE 5H00  | |
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 | Sujet: Re: L'Everest des Mers le Vendée Globe 2016 Jeu 24 Nov 2016, 16:24 | |
| Bonjour avarie pour Safran et le point météo je refile au lycée @+BabouneActualité Avarie technique à bord de Safran jeudi 24 novembre 2016, 15h26 A 12h10, heure française, Morgan Lagravière, skipper de Safran, contactait son équipe à terre pour l’informer d’une avarie de gouvernail .  Alors qu’il naviguait à une vitesse de 18-19 nœuds, le monocoque Safran s’est couché, Morgan a tout de suite constaté que le safran tribord était relevé et qu’une partie du gouvernail était cassée, probablement du à un choc avec un OFNI (objet flottant non identifié). Morgan va bien, il reste en contact avec son équipe pour évaluer la possibilité de réparer et de poursuivre la course. De plus amples informations vous seront communiquées dans les heures à venir.  Position à 15h (TU+1), le 24 novembre 2016 - Safran 4e à 236,20 milles du leader Hugo Boss - Vitesse 21 nœuds, vent moyen de nord 30 à 35 nœuds. - Position : 34°05,49° S – 12° 42,15 W à 1500 milles dans l’ouest du cap de Bonne Espérance. Analyse météo Des conditions toujours favorables pour les bateaux de tête jeudi 24 novembre 2016, 12h35 Alors que les premiers concurrents naviguent encore à des vitesses élevées pour quelques heures, les bateaux suivants devraient bénéficier d'une dépression qui va leur permettre d'accélérer.  © Great Circle  © Great CircleLes premiers concurrents naviguent toujours à des vitesses élevées à l’approche du cap de Bonne-Espérance sur ce qui reste du front qu’ils précèdent depuis six jours et qui leur aura permis de battre tous les records sur l’Atlantique Sud. On voit encore le front matérialisé par une petite bosse juste derrière eux, comme une vague qui les « pousse » dans la bonne direction. Le seul problème est que même si le surf a été long sur cette vague, elle perd de l’énergie et se déplace maintenant plus vite que les bateaux. Le vent va donc basculer à l’Ouest puis au Sud-Ouest. Ils vont empanner à tour de rôle à l’arrière de cette ondulation. Hugo Boss devrait être le dernier à changer de route. Les concurrents qui suivent pourront alors profiter de la dépression L4 qui arrive par  © Great Circlel’Ouest avec du vent et qui va leur permettre d’accélérer en direction de l’océan Indien. Pour le deuxième groupe, l’enjeu est donc maintenant de bien accrocher cette dépression L4 pour aller le plus loin possible et se mettre à l’abri de l’anticyclone de Sainte-Hélène qui va se développer par l'Ouest à partir du 26 novembre pour à nouveau barrer l'Atlantique les 27 et 28. Christian Dumard et Bernard Sacré / Great Circle | |
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