Aviso torpilleur 1905 en Scratch intégral au 1/100ème

Salut Hugues,

Très très beau travail!

Un challenge pour tous pour faire du (presque ...) aussi beau travail !!!

Bon courage pour la suite

Alain

Bonjour,

TENEZE Alain a écrit:

Salut Hugues,

Un challenge pour tous pour faire du (presque ...) aussi beau travail !!!

Alain

Euh, là, comment dire ? ...  joker    parce que vu le niveau, même pas en rêve j'y arrriverais.

Ce qui n'enlève ni le plaisir de suivre ce magnifique montage, ni l'envie (et les essais) de m'améliorer au vu des techniques employées.

Steph

+1

Du haut niveau, ça donne juste envie...

Toujours aussi remarquable ton travail

Bonjour

C'est splendide et la photo découpe rend bien

D'abord un grand merci à tous pour vos encouragements qui sont toujours très motivants lorsqu'on travail laborieusement (et pas toujours avec succès !) au fond de son atelier
Je vais donc vous parler comme convenu de la réalisation de l'armement (2 canon de 75mm et 4 de 47mm) et de quelques autres pièces (manches à air, affuts tripodes, ...).
Je vais bien entendu subir la critique d'un modéliste de ce forum, mais, bon, j'avoue, tout cela est sorti d'une machine
Au 1/100ème, il est assez difficile, pour ne pas dire impossible, de réaliser certaine pièces fidèlement ; par contre, si on les simplifie, cela va se voir comme le nez sur la figure.
D'où ce choix que j'assume bien volontiers.
Dans un premier temps, j'ai dessiné toutes ces pièces en 3D (logiciel Rhino 3D).



Ici le canon de 75 mm.

Dito pour le canon de 47 mm :



Dito pour les autres accessoires. Ces fichiers sont transférés par mail à la société IDO et surtout à son imprimante 3D ; attention, il ne s'agit nullement d'une imprimante qui travaille à une précision de 0,3 mm (quant elle est bien réglée !) mais d'un engin dont la précision est de 0,16  microns !!!

Après huit jour d'attente, on reçoit enfin les pièces.



On rajoute quelques détails en photo découpe, une bonne peinture et le tour est joué !



Ci dessous, les différentes pièces après peinture.




et quelques belles manches à air !



Concernant les canons de 47 mm, il sont eux aussi agrémentés de quelques pièces en photo découpe (masque et crosse).




Après une bonne peinture, on peu les mettre en place (sans colle, juste pour les besoin de la photo).



Il faudra enlever ces quelques bavures de cyano, invisibles à l'œil nu mais qui font désordre en macro !!!



Prochaine étape, la mise en place des 2 mats et de leur gréement ; mais ceci est une autre histoire.

C'est vraiment un sacré boulot, et qui plus est explore tout un tas de domaine associés au maquettisme.... Tes pièces en PE tu les as réalisées toi-même ?

Du super boulot et je ne vois pas pourquoi critiquer cette méthode de fabrication, elle est tout à fait honorable et innovante de surcroît.... et en plus quand on voit le résultat   on se dit que le choix est judicieux

Pourquoi, certains utilisent autre chose que la 3D ?

Je viens de découvrir le post et ce bateau est magnifique tout comme le montage et je suis admiratif de vos méthode de constructions à tous , j'ai une grande quantité de plans que je voudrais mettre sur le forum mais je ne sais pas faire et surtout pas beaucoup de temps en ce moment , mais par contre je vous souhaite à toutes et à tous un trés trés bon et joyeux NOEL , que le père noel soit généreux avec vous et vos familles .

Hugues, pourquoi s'occuper de la critique d'un alors que l'écrasante majorité est en admiration devant la qualité de ton travail, restons positifs !
Machine partiellement ou pas, ton travail est époustouflant de précision et de qualité et ne mérite que des félicitations.

Fox, Hugues c'est Castor... Ici c'est Hubert

et je n'avais même pas pris l'apéro je n'avais pas tout faux, j'avais les 2 premières lettres, que le récipiendaire veuille bien m'excuser mais toi Jef, faux frère qui fait rien que m'embêter :twisted: :twisted:

Effectivement, c'est bien Hubert
Mais pas de problèmes !
Pour répondre à Jean François, je dessine toujours mes planches de photodécoupe sur Autocad puis j'envoie les fichiers par mails chez HAULER ou EXELLA.
Je suis ainsi certain qu'elles correspondent bien à la réalité historique.
Bonnes fêtes de Noel à tous.

Bonjour H.Mallet,
Je viens de découvrir ce post, j'en ai pris plein les yeux, ton travail est vraiment d'une précision hallucinante et tes explications sont claires nettes et précises.Je viens de prendre une superbe leçon de soudure, mais je doute que j'arrive au meme résultat
Un grand bravo

Eric

Je vais prendre le temps de lire ton "pas à pas" depuis le début car il y a plein de trucs que je ne soupçonnais meme pas !

Ta technique est vraiment au point,meme si l'assistance par ordi c'est "du chinois" en ce qui me concerne !!

Du scratch à ce niveau, conception puis sous traitance de la fabrication de certaines pièces pour coller au plus près de la réalité... c'est de la science fiction pour moi et je reste bouche bée !

Chers amis,
Je viens de commencer l'exécution du gréement et de ses ferrures ; bien évidement, au 1/100ème, aucune ferrure ne dépasse le demi centimètre.
Là encore, pour une bonne solidité des pièces, il est indispensable de braser à l'argent, faute de quoi lors des opérations de finition une soudure à l'étain lâcherait immanquablement.

Quelques petites astuces :



Pour réaliser cette pièces, je suis parti d'une barre dans laquelle on pratique 2 traits de scie à 90° ; on dispose les plat dans les rainures et on brase à l'argent.




On reprend l'ensemble au tour, un petit coup de forêt à centrer et on alèse à 0.8 mm : il ne reste plus qu'à scier les parties de barre et de plat excédentaires.

La ferrure de chouquet supérieur est plus simple et les photos se passent de commentaire.









Ferrure du chouquet inférieur :





Les mats sont tirés de barres et de tubes de différents diamètres.






Bien entendu, tous ces ensembles sont à fabriquer en 2 exemplaires (il y a 2 mâts !).

Un petit conseille pour terminer (avant d'attaquer les ridoirs et autres accessoires) pour scier du laiton de petite dimension, il ne faut pas hésiter à acheter des lames d'excellente qualité : pour ma part, j'utilise une Bockfil d'horloger dont la prise en main est particulièrement agréable (et dont le réglage permet d'utiliser des lames cassées) et surtout les lames de scie vendues cher l'OCTANT et dont la plus fine comporte 38 dents au cm !!! Elles coupent le laiton comme du beurre et n'accrochent jamais.
Par contre, elles cassent facilement (d'où l'utilité de la Bockfil).

Après ces ferrures et de reposer mes yeux un peu fatigués j'en ai profité pour construire la valise à torpilles (caisson orientable permettant de stocker 2 torpilles de rechange).
Je suis parti d'une forme en bois dont j'ai tiré un moule et quelques exemplaires en résine.



Les cerclages sont en photodécoupe.
Il ne reste plus qu'à mettre en peinture et à coller sur le pont.







On note à l'avant de la valise, le vidoir à cendres.
Je vous laisse pour retourner à mes ridoirs.
Bien cordialement.

Le rendu est à la hauteur du travail fourni, ça en jette

Salut Hubert! Toujours aussi classe!
Ça paraît si simple vu comme ça, et pourtant....

Ta finesse m'épate, c'est de l'orfèvrerie !!
je me fournis egalement chez l'Octant, habitant à proximité, j'ai eu la chance de visiter leur local, ils ont un sacré choix et quasi tout le catalogue en stock

Toujours aussi exceptionnel ce travail Hubert. J'admire ta maîtrise des soudures.

Bonjour,

Après la soudure à l'étain tout en finesse, la brasure à l'argent...
Magnifique démo en images  
Hubert, je n'arrive pas à suivre dans l'apprentissage ...
Il va me falloir du temps, mais ce n'est pas grave, tu donnes l'info, et on suit à notre rythme !

Steph

En te lisant, on change de monde, aspect avant toi méconnu, au moins pour moi, d'un modélisme d'une technicité inabordable mais passionnante !

Merci Hubert de cette leçon !

Merci à tous pour vos compliments, cela fait plaisir !
Pour ceux qui seraient intéressés par la brasure à l'argent, allez voir à la rubrique "plastique et photodécoupe" le topic consacré à ce sujet.
Bien cordialement
Hubert

Lassé par l'exécution de ces trop nombreuses ferrures de gréement, j'ai décidé de me changer les idées en fabriquant des 1/2 sphères de 7 mm de diamètre destinées aux chariots de mise à l'eau des mines.



Comme cet article est introuvable dans le commerce, j'ai décidé de les fabriquer moi-même par thermoformage.
Une grande première pour moi mais finalement assez simple à mettre en œuvre.
Pour la matériel, il suffit de  :

- un poinçon de la forme voulue (en l'occurrence, une bille de 7 mm collée sur un tronçon de tube),
- une plaque support en bois,
- une agrafeuse
- une plaque de PVC de 0,3mm
- et une bougie.  



Une fois le PVC agrafé sur la plaque de bois, le chauffer sur la flamme de la bougie (environ 15 secondes) et l'enfiler (façon préservatif !) sur le poinçon et laisser refroidir quelques secondes.
Il n'y aura plus qu'à découper les parties excédentaires.
C'est simple et efficace, alors pourquoi s'en priver !
Bien cordialement
Hubert

En plus il est rusé pour contourner les obstacles ! Belle démonstration de  système D... 

Pour Laurent, j'ai effectivement pensé que ce procédé simple et parfaitement efficace (la preuve, j'y suis arrivé ) pouvait rendre service à notre petite corporation !
Pour fox23, je ne suis pas rusé mais extrêmement paresseux !!!
Alors pourquoi faire compliqué quand on peu faire simple !
Bien cordialement à vous deux.
Hubert

J'adore Hubert,  c'est super astucieux!

Salut Hubert! Super technique! Digne de mc gyver!

Bien vu l'astuce, efficace et pas cher, à retenir

Chers amis,
Ayant terminé mes demi-sphères par thermoformage, j'ai enfin pu terminer tant les chariots que les mines.
Pour les chariots, cette image sera assez parlante :




Les pièces métalliques sont bien évidement réalisées en photodécoupe ; après pliage du bâtis, celui-ci est collé à la cyano (par le dessous) sur la demi sphère. Avec des ciseaux à broder, on détoure au maximum le PVC puis avec un série de lime, on surface au mieux la demi-sphère au droit du chariot.
On met en forme le dosseret qui sera collé lui aussi à la cyano. Puis vient le temps de mettre en place les roulettes (ce qui n'est pas une partie de plaisir vu leur taille).

Dernier élément, façonner le tambour qui va recevoir l'orin reliant le socle à la mine.









On en termine enfin ce premier chariot qu'il va falloir reproduire en 6 exemplaires (disposition visible sur les photos d'époque).

bluffant...du grand art

Toujours aussi impressionnant et didactique Hubert,  superbe !