Les trucs qui vous énervent le plus?

Quand vous montez une maquette;il y forcement un truc qui vas vous énerver à un moment,pour moi c'est la p'tite pièce qui ce planque,et que je retrouve TOTALEMENT par hasard(sa m'est arrivé de trouver un cadran pour mon U47 sur une boite en carton);ainsi que le décalco qui par en sucette.

Cà s'appelle une "piècalakon"...voici une belle définition prise sur un autre fofo (donc ce n'est pas de moi ) et qui est savoureuse...
-"La pièçalakon est généralement petite, et souvent arrondie, toujours trop petite pour nos gros doigts de mâles. On en trouve à toutes les échelles, c’est garanti !
Cette pièçalakon révèle son mauvais caractère, dès le dégrappage où elle a une fâcheuse tendance à quitter sa grappe d’un bond généreux et va toujours (c’est une loi) se planquer dans le recoin le plus obscur de votre plan de travail ! Bien sur, pendant 3 jours, elle reste prudemment cachée dans son coin ! mais comme vous êtes doué, que vous avez dressé le chien à retrouver ce genre de bout de plastique, que vous avez prié Allah, Vishnu, Saint Antoine et Sainte Rita (Il y a une option marseillaise : la Bonne Mère)… Elle réapparaît miraculeusement !
Il va falloir lui infliger 2 microcouleurs puis la coller dans le trou miniature (souvent trop petit) prévu par Tamigaléri. Délicatement vous tentez de coincer l’bestiau entre vos doigts, avec la pince Bruxelles, vous essayez d’attraper votre pièçalakon … Au 4eme essai et au 3eme juron, (pendant ces opérations, fermez la porte si vous avez des enfants… sinon gare aux reproches de Madame), enfin, vous chopez la pièce. Ouf ! on y est ! Et bien, non ! ! CREVINDJIOU ! ! C’est à ce moment là que vous vous rendez compte qu’une séance de dressage supplémentaire aurait du être prise à l’EEPP, (Ecole d’Education des Pièces Plastiques). Chbing, la vla repartie dans le bureau !
Cette fois ci, vous en êtes sur, elle est allée par terre… Alors vous vous armez d’une torche électrique et à plat ventre sur le carrelage, la lampe en vol rasant, vous quadrillez le terrain.
Après 10 minutes de recherches infructueuses, où vous vous demandez si elle n’a pas tout simplement disparu, vous abandonnez et vous attaquez la poubelle… du bureau. Quand tout est étalé sur le sol… et que bien sur, la pièçalakon est toujours introuvable, c’est le moment que choisit Madame pour venir vous voir et de s’écrier… « he ! bé, c’est bien rangé chez toi ! ! ! Bel exemple pour les enfants».
Désespéré, vous en profitez pour fourrer tout le « merdier de la poubelle » dans un sac, direction vide-ordures. Vous rangez votre plan de travail (pour la première fois depuis une précédente pièçalakon …), et il y a du travail ! Vous retrouvez le bout de train (perdu il y a 8 jours), le phare du mirage (remplacé par un truc de la boite à rabiot), le pot d’OLIVE DARB (qui a reçu par erreur un bouchon NEUTRAL GREY ! mais que vous êtes distrait parfois !) mais votre satanée pièçalakon , NON !
Généralement, c’est à ce moment que vous entendez sonner à la porte, qu’un « A TABLE » retentit dans la maison, ou qu’un mouflet veut se faire expliquer la leçon de math ! ! Au mieux, vous passez à table !
Pendant le repas, vous tendez le bras pour attraper une rondelle de saucisson et… vous voyez tomber dans votre verre plein d’eau THE pièçalakon. Elle était allée se loger dans le revers de l’ourlet de votre manche de chemise (et ne croyez pas que vous serez sauvé si vous maquettez en tee shirt, les pièçalakons ont une imagination débordante)..."
A méditer...

Généralement, c’est en été.
Il fait chaud et j’adopte une tenue de saison, short et teeshirt.    
Pour manipuler les petites pièces en photo découpe, il faut de la concentration et du calme.
Quand tout marche bien, que je suis enfin arrivé à plier les escaliers de la plate forme de tir en PE au 1/350, c’est le moment que choisit le chat de la maison pour venir faire un tour dans mon atelier.  :twisted:
Et là, dans le grand calme studieux, le chat, avec la queue bien dressée à la verticale vient passer sous mes genoux !    
Ca chatouille et en général, sous le coup de la surprise, les beaux escaliers de la plateforme de tir au 1/350 se retrouvent pliés en accordéon ! (Quand ils ne se transforment pas, eux aussi, en « pièçalakon »    )
Y’a rien à y faire, j’ai eu beau jeter la bestiole par la fenêtre (du rez de chaussée), elle trouve toujours le moyen de revenir et repasser au mauvais endroit au mauvais moment !!      :twisted:
C’est TRES énervant !  
Jean

Et la toute petite pièce qui tombe entre vos jambes, vous l'avez celle-là , celle que vous mettez 2h à retrouver, 3 mètres plus loin, sous le dernier " truc " où vous pensez à regarder.....Mais pourquoi elle ne reste pas là, juste entre vos pieds, hein !!!!!!!!!!!!!!!......Nodidjou d'bondiou de m..de ! :gne: 

Je te sens fâché Josey; me trompe-je ?
Quand à ces saloperies de petites pièces de m...de qui nous em....dent la vie à longueur de maquette, il serait peut-être temps que quelqu'un, dans ce grand bazar, prenne des mesures !

Ce qui m'énerve le plus... C'est que ma femme me traite d'autiste quand je fais mes maquettes. :twisted:

Pas d'accord : moi, je les aime bien, ces pièçalakons  

Parce que quand l'une d'entre-elles, amoureusement et longuement préparée, saute de ma pince à épiler une fraction de seconde avant de trouver sa place dans la goutte de superglue délicatement posée là-bas dans le petit recoin, elle me donne l'occasion :
- de pousser ce genre de cri primal qui permet d'évacuer le stress accumulé tout en faisant sursauter le voisin-qu'on-n'aime-pas, d'éclaircir la gorge contractée par l'attention soutenue dans la phase précédente et fuir le chat qui était en train de planifier une intervention dans le même style que chez notre Migou,
- de m'obliger à passer un bon quart-d'heure à quatre pattes, ce qui est, convenons-en un petit exercice physique qui combat l'ankylose due à l'heure précédente passée à bichonner ladite pièçalakon.
- de me faire réfléchir sur la notion et la vacuité du ridicule de ma situation : un adulte soi-disant sain d'esprit qui passe 15minutes à quatre pattes dans son bureau à scruter les poussières. Une belle leçon d'humilité.

Pour éviter le "saut-de-pièçalakon", je dispose de deux armes développées au cours des ans :
- Une ouïe très sensible et directive qui me permet, dans le silence, de repérer la direction de chûte de la pièçalakon : ça marche dans 30% des cas.
- Un bavoir constitué d'un torchon (propre) fixé par une bande de scratch au bord de mon établi et qui repose sur mes genoux. Dans 50% des cas je retrouve la pièçalakon dedans. J'ajoute qu'à mon âge, travailler avec un bavoir est aussi une bonne école d'humilité, crévindiou!

Il reste les 20% de cas insolubles... bien qu'en accord avec la Loi de Murphy, c'est au moment où on achève le montage que la pièçalakon refait surface. Autre variante de cette même loi : c'est juste quand on a refait une pièce de secours en scratch que l'original reparait (ça vient de m'arriver avant-hier)

Dans tous les cas cela ajoute du piment et de l'imprévu aux montages.
Et longtemps après, devant la cheminée, on se remémorera telle maquette : "ah oui, c'est celle qui m'a fait ch... pendant deux jours parce qu'une pièçalakon avait disparu". C'est comme les randonnées : on se souvient bien de celles au cours desquelles s'est produit un incident.

_Bruno

Moi, ce qui m'énerve le plus, (et ca se produit de plus en plus souvent), c'est de rechercher un outil ou une pieçealakon (j'aime bien ce mot !)partout dans ce qui me sert d' atelier/bureau, ne pas le retrouver, abandonner les recherches un moment et le retrouver, là sur l'établi devant mes yeux la ou je l'avais précédemment posé.......mais moi, j'ai l'excuse de l'âge

Et oui.... cette fameuse piècealakon tout le monde en a dans ses modèles mais il y a aussi celle qui ne tombe pas mais qui quoi que vous fassiez décide de ne pas aller ou vous le voulez ou ne pas rester là à sa place GRrrrrr :twisted: Vous la posez avec la pointe de colle et paffff elle reste sur la pince vous changez de pince et hop elle se colle à 5mm de sa position initiale et enfin quand vous y arrivez la colle est sèche GRrrr
Mais il est vrai que ci cette pièce n'était pas dans le kit nous serions déçu par la facilitée du montage de celui ci et nous n'aurions plus d'excuses pour nos excès vocales et notre débit linguistique imagés
Amicalement
Lionel

bien le bonjour! l'année derniére j'ai acheté le kit du San Francisco II, échelle 1/90 de chez Artésania; Résultat des courses me suis retrouvé avec les mémes 2 jeux de baguettes tandis que d'un autre coté il me manquait 1 jeu de baguette en noyer...Bon bref, abscence de controle qualité sur ce produit (méme si j'ai acheté ce navire sur C-Discount), c'est pas une raison pour avoir à faire des commandes de piéces supplémentaires:suspect:

J'aime de plus en plus les analyses de Bruno, elles révèlent une certaine dose d'observation de nos mœurs bizarres de modélistes, toutes tendances confondues, parce que la piècàlakon n'est la spécialité de personne !

Et moi qui croyait être le seul à avoir ce genre de problème, cela ne console pas, mais ça rassure, je ne suis pas complètement abruti (enfin, je dis pas complètement).
Il n'y a pas que les piècesàlakon, mais il y a aussi l'outillage que l'on a sous le nez et que l'on recherche pendant plusieurs minutes et puis les pièces qui refusent obstinément de prendre leur place alors qu'à blanc cela allait bien et que la colle est bien sèche....

Moi, c est l instant ou tu as ta piecealakon entre les pinces brucelles et que tu te dis dans ta tete "faut surtout pas qu elle tombe " et devinez quoi ....elle tombe obligatoirement....et on se retrouve dans la position du prieur sous le bureau ...

Ce qui m'énerve c'est aussi cette piecealakon (toute petite) que je me suis fait ch...r à fabriquer et qui évidemment a fait une tentative de passage du mur du son dans l'atelier, a joué a cache cache avec moi pendant XX heures (ce genre de comportement est dans les gènes de la piècealakon on n'y peut rien) et une fois mise en place avec beaucoup de mal et de crispations de doigts est enfin prète a recevoir le petit point de colle qui la maintiendra en place, présentation du tube de colle au bon endroit, très légère pression sur le dit tube, et là mes frères rien ne sort le tube est bouché!!! Je vous laisse le soin d'imaginer la chute de mon récit

Comme qui dirait que ton histoire me rappelle quelque chose de très récent !

Soulagé de constater que je ne suis pas le seul à passer de longues heures à 4 pattes sous mon établi, puis de me cogner méchamment la tête en me relevant et de lâcher ainsi à nouveau la piècealakon que je venais de retrouver par miracle … Sans parler de la piecealakon laborieusement mise en place pile poil au bon endroit sur la maquette mais qui au bout de quelques dizaines de secondes sans bouger et en apnée, se détache de son emplacement et s'avère être collée au bout de mon doigt ...

Je vois un autre bienfait apporté par la pièçalakon : à passer fréquemment du temps à quatre pattes et le nez au ras du sol, on en vient à décider de nettoyer la poussière plus souvent, à la grande satisfaction du CinC. Y-aurait-il collusion objective entre les deux ?  

Une variante est l'outilàlakon : celui qu'on pose dans un moment de grande concentration et qu'on ne retrouve plus deux minutes après quand notre vie en dépend.
Je me souviens avoir cherché une heure un pinceau 20/0... avant de réaliser que pour protéger cet outil très délicat je l'avais coincé derrière mon oreille. Moment d'humilité.
Bon, il est vrai que c'est moins grave que le chirurgien qui oublie son outilàlakon dans le ventre du patient...

Une autre variante est l'incidentàlakon : la fausse manœuvre qui se produit quand la maquette est achevée, terminée, magnifique, et qui endommage celle-ci. Je me souviendrai toujours de ce petit pot de peinture Humbrol que j'étais en train de ranger et qui est venu s'écraser sur le mât-cage arrière en photo découpe de mon cuirassé Vermont   ( voir ici : https://www.laroyale-modelisme.net/t14384-uss-vermont-bb-20-etat-de-1909-au-1-700e-de-niko-models?highlight=vermont ).
Ce mât délicat fut irrémédiablement détruit... 8 heures avant de partir pour le salon d'Evreux. Après le double-cri primal d'usage (je recommande, c'est très sain), je crois avoir battu mon record de vitesse de gravure, montage et peinture d'un nouveau mât, pour terminer le gréement un quart d'heure seulement avant le départ.

_Bruno

Visiblement, il y a de quoi tourner un film sur les trucalakon.
Y a quand même des piècesàlakon que l'on ne retrouve jamais.....

Aurélien, tu a levé un bon lièvre

Qui veut son décalalacon?

Oh ouiiiii !
J'l'avais oublié, celui-là : le décalàlakon, celui qui se replie et se chiffonne avant qu'on ait pu le poser.
Celui avec lequel on passe des heures à le remettre d'aplomb avec pinces à épiler, cure-dents, etc... sans le déchirer.

Variante 1 : le décalàlakon qui a bien vieilli dans une boite gardée trop longtemps dans notre stock et qui se désagrège façon puzzle dès qu'on le trempe dans l'eau.
Variante 2 : la cocarde américaine (étoile) qu'on place avec précision sur le côté du fuselage... sans réaliser qu'on a posé l'avion sur le dos pour plus de stabilité. Résultat, deux mois après, en contemplant son bébé on se rend compte qu'elle est posée... pointe en bas  

C'est vrai qu'en maquettisme on passe quelquefois de bons moments
_Bruno

LES BULLES DE PEINTURES

Ah le décalalacon, j'en sors, je reçois mes lettres et chiffres adhésifs pour mon chalutier Spes et dans la foulée, en place "pour voir" et là les lettres restent collées non pas sur le papier transfert mais sur le papier de protection!! Chirurgie au scalpel, récupération et pose des lettres une par une, lettres qui évidemment avaient tendance à s'enrouler et coller autour de la petite brucelle utilisée pour l'opération, mais comme le dit Bruno ça fait partie des plaisirs du modélisme

Et je ne parle même pas de la pièce qui vient se positionner en oblique sur un mat, que l'on se prépare soigneusement à fixer avec de la colle cyanolite, jusque là, tout va bien et lorsque l'on colle cette pièce, l'on se retrouve avec de la colle plein les doigts, et direction la salle de bains pour éviter de finir au Samu pour décoller les doigts au bistouri; retour à la maquette, la pièce est collée solidement mais avec un angle qui ne correspond à rien en tout cas pas avec ce qui était prévu, et pas de décollage possible sans faire de casse....

Et puis celle là, ce matin après l'orage et ayant laissé les fenêtres ouvertes cette nuit pour faire descendre la température, j'ai eu la surprise de voir ma tourelle transparente de mon Bismarck 200 complètement éclatée au sol, le rideau l'ayant éjectée de son étagère; la matinée à réparer et évidemment, il me manque un obus.
Alors avis à tous ceux qui possèdent un modèle du Hood, il se pourrait qu'il lui arrive un obus, mais "à l'insu de mon plein gré..."

Mes amis,
Je ne peux que me réjouir de vos aventures !
Je suis moi Meme soumis à ce genre de déboires que cela soit sur la moto, mes armes, les maquettes, le bricolage en général...
Quoi de plus jouissif il faut bien le dire que d'entendre une piece en plastique casser (la dernière fois le prolongement de mon robinet d'essence de ma moto lors du démontage de mon réservoir), le vol (sans retour) d'un petit ressort de l'extracteur de culasse d'une carabine USM1 et définitivement perdu dans les graviers de la cave/atelier et ce malgré l'emploi du détecteur de métal (le tout sous le regard étonné du Bouvier Bernois qui tourne en rond dans le but clairement défini d'enterrer pour toujours cette piece de M......asse a deux francs six sous !
Que dire de la vis au bout de la visseuse de compétition lors du montage (en cours) d'un garage en bois pour la voiture de ma chère et tendre brune...qui tombe alors que tu es sur un escabeau branlant, le tout sous un soleil "africain" tel qu'il règne en Rhône Alpes actuellement.
Dans tous ces cas, un seul remède, une bière fraiche, faire un point rapide sur les 51 ans passés déja de sa vie, et reprendre une autre bière, la vie paraît rapidement moins compliquée !

ZR