A propos de freinage.
Le système de freinage est constitué de 2 cylindres dans le prolongement de ceux de la catapulte.
L'ensemble d'un dispositif de lancement (il y en a 2 solidarisés par le chariot recevant le croc) est constitué d'un "bélier" légèrement conique, 2 pistons (guidage et étanchéité) et une partie médiane recevant la fixation du dispositif d'entraînement du chariot. Le premier piston (guidage) possède sur sa face avant une rainure circulaire constituant une sorte de "larmier". Le deuxième piston sur l'arrière reçoit la pression de vapeur.
La très forte pression intérieure dans les cylindres de freinage lors de la pénétration du "bélier" peut monter jusqu'à 3000 bars (je dis bien trois mille), c'est ce qui explique leur très forte épaisseur.
Les cylindres sont maintenus pleins d'eau grâce à une pompe (3 sur le CdG) aspirant dans le "tank de freinage".
Cette eau est animée d'un mouvement circulaire par des trous tangentiels.
La force centrifuge ainsi créée permet de tenir les cylindres pleins d'eau, l'excédent retournant au tank.
Le fonctionnement :
Lors de la pénétration du bélier conique dans le cylindre, l'eau par définition étant incompressible, va être violemment refoulée vers l'extérieur en étant de plus en plus "laminée".
La pression intérieure va monter brutalement jusqu'à 3000 bars freinant ainsi l'ensemble mobile.
La force de l'eau éjectée par l'espace annulaire (variable, compte tenu de la conicité du bélier) entre ensemble mobile et cylindre va frapper la face avant du piston et déviée par le "larmier" (à la façon d'un redresseur de turbine Rateau) va ainsi augmenter le freinage.
La vitesse du piston passe ainsi de 150nds (280 km/h à 0 sur moins de 2 mètres.
Les matheux peuvent s'amuser à calculer la valeur de la décélération et la durée du freinage. :) :)
Vue d'ensemble.

Une autre vue d'ensemble.
