[Revue] Hobby Boss Danton 1/350

Voici donc la revue du Danton, fourni par notre partenaire MHD
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Petit historique :

Wikipedia a écrit:

Le Danton est un cuirassé de la marine française de la classe Danton construit à partir de 1906. Mis en service actif en juin 1911, il fut coulé lors de la Première Guerre mondiale par le sous-marin allemand U-64 le 19 mars 1917 au large de la Sardaigne. L'épave du Danton a été découverte en 2007 et formellement identifiée en février 2009.

Le Danton a constitué le premier modèle de sa classe de navire, appartenant à la catégorie des navires de guerre dits pré-Dreadnought et succédant à la classe Liberté. Déplaçant 3 000 tonnes de plus que ses prédécesseurs, ce bateau a été le premier de la marine française à utiliser des moteurs à turbines. Commandé en 1906, ce bateau était techniquement dépassé au moment de sa mise en service depuis l'élaboration par les Britanniques du HMS Dreadnought, mis à l'eau la même année, et qui devint le standard des cuirassés.

En mai 1909, pour le lancement du Danton, des manifestants socialistes empêchèrent sa mise à l'eau, qui finalement aura lieu le 4 juillet 1909. Il prit son service actif le 1er juin 1911 afin de se rendre au Royaume-Uni pour participer aux cérémonies de couronnement du roi George V. À son retour, le Danton fut assigné à la Première Escadre avec les premiers cuirassés-frères, post-Dreadnought, le Courbet et le Jean-Bart.

En 1913, le Danton, qui croise au large de Hyères, subit une explosion d'une tourelle de canons, tuant trois hommes d'équipage. Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans la flotte de la Méditerranée afin d'assurer l'approvisionnement et de protéger de la marine austro-hongroise les troupes françaises. Le Danton, durant cette période, participa également, par sa présence près du détroit des Dardanelles, à bloquer le TCG Yavuz Sultan Selim turc en Mer Noire.

Torpillage du Danton
Le Danton, qui faisait route de Toulon à Corfou, en Grèce, a été attaqué par un U-Boot de la marine impériale allemande, le U-64, le 19 mars 1917, vers 13 h, au large des côtes de la Sardaigne. Deux torpilles ayant touché la coque par l'avant et par le milieu, le bateau a coulé en 30 minutes. Au moment de sa perte, différents rapports ont fait état que le commandant du bateau, le capitaine de vaisseau Delage, et de nombreux officiers n'ont pas tenté d'évacuer le navire3. Les appareils électriques du bateau avaient été touchés ce qui a empêché la mise à l'eau des embarcations de sauvetage2. Les pertes humaines ont été de 296 marins au total sur les 946 membres d'équipage et 155 passagers marins devant rejoindre leur navire en Grèce. 806 personnes ont été récupérées par le contre-torpilleur Massue aidé par le chalutier Louise-Marguerite certains récupérés après près de 7h de nage.

Découverte de l'épave
L'épave a été retrouvée aux coordonnées géographiques 38° 45,3511′ N, 8° 03,3043′ E par plus de 1 000 m de fond, à 35 km au sud-ouest de la Sardaigne en 2007 lors d'études par la société de géotechnique hollandaise Fugro pour le tracé du futur gazoduc GALSI qui doit relier l'Algérie et l'Italie ; elle a été identifiée définitivement en février 2009 en raison de désaccords sur sa position avec l'amirauté française. Celle-ci pensait que l'épave reposait à plusieurs milles marins de son actuelle position. Ce sont les photos de ses tourelles portant des canons de 240 mm qui ont permis de lever l'ambiguïté. En 2017, l'épave est explorée par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines du ministère de la Culture.

Le box-art :
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La notice, claire comme souvent :
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Un profil couleur :
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Les 2 demi-coques avec un bon niveau de détail :
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Le pont principal avec la fine gravure du bois :
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Les grappes, propres et sans vilains plots
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En conclusion : un joli modèle de ce pré-dreadnought français, une petite fourniture de PE est toujours un plus appréciable pour ceux qui ne veulent pas verser dans le super-détaillage.

On ne peut qu'espérer que ce fabricant continuera sur sa lancée de navires français

joli très joli 

Le kit a l'air de qualité, nous verrons à l'usage...!

Le voltaire de PLEF ici :
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est quasiment identique

Bonjour

Le kit a l'air de bonne qualité 👍

Merci pour ce partage

Merci Remi, tu as fait cette revue de kit bien mieux que moi, je suis un peu paresseux et donc j'ai fait juste le stricte minimum, je n'ai même pas enlevé les emballages en matière plastique.

comme c'est dans le cas d'un partenariat avec MHD ( l'importateur) c'est normal

Ça c'est bien dit Jérôme, c'est aussi pour cela que j'ai choisi le cuirassé Voltaire plus tôt que le cuirassé Mikasa.

Ça me fait tellement plaisir de voir enfin ces navires français représentés par un autre fabriquant que Combrig, ça prouve qu'ils s'y intéresse finalement. Bon on est encore loin des vieilles coques comme le tonnerre ou le Dévastation mais on y arrive, doucement

Chris,

Il existe aussi le Bouvet au 1/350 chez YS Matserpieces, en résine malheureusement (et à 265 euros). J'aimerais bien me lancer mais je n'ose pas.
Sinon, on peut toujours espérer voir un Courbet ou Lorraine un jour en injecté...

Ce qui me rend un peu plus triste, c'est que les fabricants de sets de détaillage ne se bousculent pas au portillon pour ces kits "français". Evidemment, dès que l'on sort des Bismarck-Yamato-Missouri, cela devient vite moins rentable.
Enfin, au moins les kits existent, c'est déjà ça.

Je pense que je vais craquer pour le Danton quand j’aurai attaqué le Mikasa...