Ma première plaquette - Historex 1/32e

Salut à tous,
Dans la mesure où ma production spécifiquement "marine" est d'une indigence à pleurer mais où une rubrique providentiellement adaptée de ce forum me permet de le faire, je vais vous présenter quelques petites réalisations échelonnées dans le temps. Comme beaucoup de ceux qui se sont intéressés à la figurine, j'ai commencé par les vénérables Historex. C'est dans cette marque que j'ai puisé la quasi totalité de mes personnages de la période Empire.
Cette plaquette de 0,40m x 0,16m est intitulée "Le retour du fuyard". Son cadre: la campagne de Pologne de 1807. L'étiquette porte en sous-titre 'Heinrichsdorf est à deux lieues. Le 38e y était ce matin quand nous avons ramené nos canons".
Travail de débutant (j'ai découvert la figurine en février 1977), il n'y a pas grande originalité sur le plan de la mise en scène. Passons aux photos.

 



 

















L'oeil avisé d'un critique averti remarquera immanquablement - et immédiatement - des erreurs diverses. Travail de débutant, c'était inévitable et je peux dire :"Cherchez l'erreur (les erreurs)". Pour ceux que cela intéressera, ils pourront poser toutes les questions qu'ils voudront, j'y répondrai bien volontiers.
D'ores et déjà, sachez que le Code militaire sous l'Empire n'était pas tendre avec les fuyards ou déserteurs quand ils étaient repris. Ramenés à leur corps, ils étaient traduits sans délai devant un conseil de guerre improvisé composé du chef de corps ou de son adjoint (commandant en second), du chef de bataillon (ou d'escadron), du capitaine commandant la compagnie, de 2 sous-officiers dont un sergent-fourrier faisant fonction de greffier, et d'un caporal chef d'escouade. L'interrogatoire ne portait que sur des questions destinées à savoir si l'individu avait eu des contacts avec l'ennemi pour les conséquences qu'on devine. Ce tribunal ne connaissait pas de défenseur. La peine de mort était automatique et l'arrêt suivi du passage devant le peloton le jour même.
That's all, Folks! A bientôt.
gribeauval83

Et bien, je ne sais pas ce que tu veux dire concernant ta production "marine", mais ce que je vois ici me laisse rêveur : c'est superbement réalisé !

Très joli je n'y connais rien en figurines mais le dio est tip top Juste une remarque les tenues me semble un peu trop propres   Mais l'ensemble est pour moi superbe Bravo et j'attends avec impatience ta production "Naval"

tres beau dio de figurine 

salut,tres bien peinds ils s'ont jolie a  regarder
a+

Très beau dio, bravo.

Grand merci à tous pour vos appréciations.

Comme vous n'êtes pas curieux, je vous énumère les erreurs et les pétouilles du débutant que j'étais. 

Sujet: Nous sommes en Pologne, au printemps 1807 avant la bataille de Friedland. Un binôme de gendarmes ramène à son corps, le 38e de Ligne, un fuyard (ou déserteur) repris. Le trio vient à passer devant un bivouac de l'artillerie de la Garde, avec un artilleur et deux hommes du Train, un conducteur et un accompagnateur, qui renseignent les pandores sur la position de l'unité de l'homme repris.

1ère erreur: les hommes du train d'artillerie de la Garde ne devraient pas porter cette tenue à la hongroise qu'ils ne toucheront qu'en 1809, pour la campagne de Wagram. Ils devraient être de la même tenue que ceux de la Ligne moins la giberne, sauf pour l'accompagnateur.
2e erreur: reproche - justifié - sur la propreté des tenues. Cela peut s'expliquer par le climat printanier du mois de mai polonais, radieux cette année-là, tout à fait différent de l'hiver où les routes ne sont que d'épouvantables bourbiers où les chevaux s'enfoncent jusqu'au jarret et les tenues s'en ressentent. 
A noter toutefois que la Garde Impériale habillait ses hommes infiniment mieux que ceux de la Ligne et que, lorsqu'elle était engagée, infanterie comme cavalerie revêtaient la grande tenue par coquetterie et, ces jours-là, la tenue était astiquée, les perruques des grenadiers poudrées, les bonnets à poil brossés, les buffleteries blanchies et les officiers disaient à leurs hommes: "Aujourd'hui, Messieurs, nous allons au bal".
3e erreur: en campagne, les plumets (vu leur prix exorbitant) étaient soigneusement rangés et non arborés.
4e erreur: Les gendarmes représentés appartiennent à la maréchaussée départementale. En campagne, généralement hors des frontières de l'Empire, la police des troupes était exercée par la prévôté, sorte de gendarmerie spéciale formée de gendarmes territoriaux spécialement affectés et de membres de la Gendarmerie d'élite de la Garde dont elle assurait la tutelle et l'organisation, corps d'armée par corps d'armée. La prévôté avait d'ailleurs des buffleteries bicolores comme la Garde. 
5e erreur: En campagne, surtout pour la gendarmerie, l'habit de grande tenue à la française était remplacée par le surtout, pratique et moins coûteux. 
Enfin,  cerise sur le gâteau, la bourde des bourdes: j'avais choisi le n°38 pour le régiment d'infanterie tout à fait par hasard (mon année de naissance, peut-être...). Or, au printemps de 1807, le 38e de Ligne n'était pas en Pologne mais à Saint-Domingue où, en raison des fièvres et maladies tropicales, son effectif avait été réduit de 3 bataillons à deux compagnies d'hommes encore à peu près valides. 

A tout péché, miséricorde, dit-on, surtout quand il s'agit d'erreurs de débutant. J'en ai fait d'autres mais moins nombreuses tout de même. 
Merci encore pour vos commentaires. Le prochain post laissera provisoirement l'Empire pour du moderne avec des maquettes dans une sorte d'alternance.
A bientôt.
gribeauval83

Ah! que j'aime les ch'timis!
Merci l'Ancien.

gribeauval83

Bonjour,

Malgré ls errreurs et bourdes de jeunesse, c'est quand même une très belle réalisation que tu as faite.