Le 11 juin j'avais écris sur ce forum pour demander des renseignements sur les équipements du pont de ce genre de bateau car j'avais commencé la maquette sans trop savoir comment la terminer. N'ayant pas eu de réponse je me suis débrouillé tout seul.
En effet je n'ai pu trouver le plan de ce navire vu qu'il avait construit à Liverpool par le chantier Jones Shipyard et après renseignements il m'a été signalé que ce petit chantier n'avait pas existé très longtemps et que l'on ne pouvait pas récupérer d'archives.
Je me suis donc débrouillé avec les deux documents en ma possession :
- Son histoire, descriptif et photo sur le site de LA MARINE DE NAPOLEON III
- Une photo existante à mon domicile.
Mon arrière-grand-père avait navigué sur ce bâtiment dans les années 1874/76.
Il avait commencé sa carrière de marin par l'école des mousses de Brest à l'age de 14 ans et avait ensuite fait toute sa carrière dans 'La Royale' en bourlinguant sur toutes les mers et sur plus d'une vingtaine de bâtiments.
Ce type de bateau avait retenu mon attention, vu sa particularité, tous les autres étant plus classiques, moins jolis ou moins faciles à réaliser en maquette navigante.
Voici les renseignements trouvés sur le site de la marine de Napoléon III :
Et voici la photo que je possédais dans ses archives :
A partir de ces deux éléments j'ai donc essayé d'en établir les plans :
En sachant que les dimensions de maquettes de bateaux sont toujours quelque peu modifiées par rapport à l'existant, j'ai donc mis un mètre de plus de tirant d'eau, car ne connaissant pas le poids final, je mes uis dit que je pourrais toujours bien lester. Il fallait également que les aubes touchent bien l'eau sans y être trop enfoncées.
Le poids de la carcasse :
Pose de la première tôle : (plate très facile)
La coque terminée : avoir contrôle permanent du poids
On attaque le reste : les supports de roues
Les caches-roues :
Sur l'original les roues étaient articulées et débrayables (pour la marche sous voiles)
Je n'ai pas réalisé ce système mais je peux commander une roue après l'autre en déplaçant le moteur sur une glissière et les pignons attaquent ainsi l'un ou l'autre roue dentée. Le déplacement de ce moteur est commandé par le servo de direction. Résultat le bateau peut virer pratiquement sur place. Je ne voulait pas augmenter la taille du safran pour rester dans las lignes originales.
La barre à zéro :
Barre à tribord, la roue bâbord tourne:
Et le contraire :
Les premiers essais en mer (rouge) ;:
Les réductions supposées avec la vitesse et le voltage du moteur sont concluantes, mais j'ai des entrées d'eau par les tubes des axes moteurs qui sont pourtant au dessus de la ligne de flottaison J'ai donc rajouté des tubes graisseurs. J'ai modifié également mes caches-roues car il y a beaucoup de projections avec les pales.
On continue le chantier :