Quelles couleurs utiliser pour le Saratoga ?

Sara a porté pendant toute la guerre du Pacifique une livrée Navy Blue sauf pendant les deux mois entre la fin de sa refonte de 1944 et son départ pour Iwo Jima.
Pendant cette courte période de l'automne 44 il naviguait au large de Pearl Harbor comme plateforme d'entrainement de la chasse et du bombardement de nuit. Ses Hellcat, Corsair et Avenger étaient de la version qui comprend un radar de nuit dans un bulbe monté devant l'aile.
Cette situation m'a toujours posé un problème : j'aime réaliser une maquette d'un navire dans l'état correspondant à un moment particulier de son histoire (bataille, etc); or Sara et le Big E (Enterprise) ont toujours été Navy Blue dans ces moments. Ils n'ont porté de camouflage trois tons (Measure 32) que pendant de courtes périodes d'entrainement à l'arrière, de septembre à Décembre 44 au large d’Hawaï...
Difficile de choisir.

_Bruno

Je vais rester sur le Navy Blue Mon cher Bruno le camo me tente mais sur du 1/700 en première dur dur je pense et je me permettrais de venir te demander quelques compléments d'informations sur mon "Sara" car je constate que tu connais bien le sujet

Reçu fort et clair Lionel ! J'ai regardé les photos de la réalisation de Kostas, Yuth à raison, c'est une vraie tuerie cette maquette, je ne peux que te souhaiter de faire aussi bien ce dont je te sais capable après ton "épopée" japonaise !

Juste un petit conseil n'engageant à rien, il serait bon que tu trouves une teinte pour la mer faisant ressortir le PA, qui est quand même l'acteur principal !

Un défaut que je trouve sur la maquette de Kostas (ah il s'emmerde pas de critiquer Kostas, il est qui lui ?), c'est cette uniformité dans le sombre. c'est au point qu'a la première photo je me suis demandé si je n'avais pas un problème d'écran !

Je crois que d'autres plus calés ont déjà évoqué la nécessité d'un pont pas aussi neuf que celui de Kostas, parce que à la cadence des vols à cette époque le panneau peinture fraîche, il ne devait pas faire de vieux os !

Ça devrait déjà permettre d'établir des nuances favorisant la visibilité, parce que combat de noirs dans un tunnel avec une panthère, pas glop la visu !!!

lionel45 a écrit:

...et je me permettrais de venir te demander quelques compléments d'informations sur mon "Sara" car je constate que tu connais bien le sujet

Je l'avoue... Sara et moi, c'est une histoire d'amour... Non je rigole.
J'ai flashé sur ce navire à la silhouette atypique et au nom exotique en 1968 en feuilletant un vieux bouquin chez ma grand-mère.
Depuis, je l'ai réalisé trois fois : une fois en scratch intégral au 1/1000e (balsa, papier)... une maquette perdue je ne sais quand.
Deux fois avec la maquette (très fausse) Fujimi au 1/700, dont une avec le camouflage trois tons (peint à l'aérographe et au masquage par Parafilm : un moment inoubliable car le bestiau a une sacré gueule). Ces deux maquettes ont été données à des gamins du club d'ado que j'ai animé entre 1989 et 2008.

A chaque fois, frustration avec une doc insuffisante car plus j'en apprenais, plus je remarquais des détails faux.
En 78, à la faveur d'un séjour aux USA, j'ai pris rendez-vous aux National Archives de Washington (situées à l'époque Pennsylvania Avenue, près de la Maison Blanche).
Deux journées magiques : un jour tout seul en liberté dans les étagères chargées de milliers de cartons remplis de photos de navires et le lendemain à visionner les kilomètres de microfilms contenant tous les plans de Lex et Sara, jusqu'au moindre rivet.
Et un troisième jour au Naval Historical Center du Washington Navy Yard ou des archivistes super sympas m'ont fait voir le rapport officiel des essais nucléaires de Bikini (Sara fut coulé par le second test). Deux mois plus tard je recevais le gros microfilm de ce volume et, ô surprise, le tampon de déclassification portait une date postérieure à ma visite... Ils n'ont tout de même pas déclassifié ça à cause de moi !
J'ai pris plein de références et à mon retour j'ai commandé le set de blueprints de Sara de juin 45.
Ensuite j'ai longuement butté sur l'arrangement des planches du pont d'envol, qui est très particulier et presque reproduit à la perfection -enfin !- sur le nouveau kit Tamiya.

Je cherche maintenant le temps de le réaliser au 700e (version camouflée) et au 350e (version Iwo Jima)... et aussi une version d'avant-guerre. Monomaniaque ? Nooooooonnnn !

En correspondant avec des amis américains, l'un d'entre eux m'a même fait cadeau d'un exemplaire original du "Cruise book" de Sara, édité par son équipage début 46 : 95 pages de photos-souvenir prises à bord durant toute la guerre. Une pépite s'il en est.
Une anecdote : Sara a fait "équipe" toute la guerre avec le croiseur anti-aérien San Juan (classe Atlanta). Pendant la campagne des Salomon, les deux équipages avaient créé à Nouméa, puis Espiritu Santo le "Sara-Juan Club" qui semble avoir eu, entre autre, une bonne équipe de boxe.

Alors oui, finalement, Sara et moi, c'est une histoire d'amour !
_Bruno

Il s'agit d'une belle histoire d'amour en effet, entre toi et ce navire assez laid mais qui a, indéniablement, une "gueule" d'enfer.
Quelle livrée portait-il lorsqu'il a été brièvement détaché auprès de l'Eastern fleet durant le premier déploiement du Richelieu sous commandement britannique?

J'en étais sur Bruno... Cela se sent dans ta manière et surtout l'histoire, le détail, la précision des dates, des faits.... font que l'on sent que tu connais et que tu aimes le "Sara"
Comme je l'ai dit le camo n'est pas fermé j'attends de travailler sur le "Sara" avec mes doigts et mes yeux pour choisir la version
J'ai besoin de sentir si "Je" peux et sincèrement je le sens bien même au 1/700
La suite sur "Coques Grises"

Oui mon cher Fox tu as raison il fait sombre et moi électricien je vais et je veux allumer la lumière
Sa réalisation est magnifique dans le savoir et la finesse je ne parle même pas de la peinture qui "déchire sa race" comme dise les jeunes mais l'ensemble est triste à mes yeux
Je vais essayer de faire un dio et une peinture qui mettent en valeur la "Sara"

Mes respects Bruno, tu es un véritable passionné et un sacré connaisseur. Quel plaisir!

Quand je l'ai appelé l'encyclopédie vivante, je n'étais vraiment pas loin de la vérité !

Bruno, ton Naval Historical Center, c'est aussi sur Pennsylvania la placette où il y a la statue du mataf avec son sac, plus vrai que nature ?

Castor a écrit:

Quelle livrée portait-il lorsqu'il a été brièvement détaché auprès de l'Eastern fleet durant le premier déploiement du Richelieu sous commandement britannique?

Navy Blue, comme durant presque toute sa carrière en guerre.
Une vue prise dans cette période dans le port de Trincomalee (Ceylan- Sri Lanka). On voit le Victorious au fond. Le Richelieu, le Renown et le Valiant sont hors champ.



Une vue rare de l'îlot prise depuis le pont du hangar au bas du puits de l'ascenseur avant (extraite du Cruise book).
Remarquez sous la passerelle le compartiment blindé (avec les meurtrières) : une survivance du temps où il y avait des tourelles de 203mm et ce type de blockhaus quand les grosses unités en avait un.



Pendant la croisière avec l'Eastern Fleet (avec le Richelieu) : l'amiral anglais rend visite à bord d'un Barracuda. Une rare photo de cet avion à bord de Sara. (extrait du Cruise book)



_Bruno

Superbes images. Avec ces superstructures et ce blockhaus, sans compter tout ce qui a été ajouté (radars, armement AA) on comprend mieux l'intérêt de énorme bulge sur tribord.

Serge07 a écrit:

De mon côté ce sont les corsaires, ma passion.
As tu des photos de cet avion avec le radar sur le Saratoga?

Oups... erreur de ma part : Sara et Big E n'embarquaient que des Hellcat en version chasse de nuit.
Saratoga : du 29 janvier au 16 mars 1945, CVG(N) 53 composé de l'escadrille VF-53 (Hellcat F6F5 et F6F5P), de la VF(N)-53 (Hellcat F6F5N) et de la VT(N)-53 (Avenger TBM-3D)
Enterprise : du 24 décembre 1944 au 4 mai 1945, CVG(N) 90 composé de la VF(N)-90 (Hellcat F6F-5N, F6F-5 et F6F-5P) et de la VT(N)-90 (Avenger TBM-3D)

Ici un profil d'un Hellcat de la VF-53 (Saratoga) qui pourra servir pour la déco du kit Tamiya :
http://www.wings-aviation.ch/21-USNavy/Grumman-F6F/VF-53-01.png

Quelques photos pour la déco du kit :

La visite de l'amiral anglais à bord quand Sara faisait partie de l'Eastern Fleet Britannique (avec le Richelieu) en 1944. Il est bien entièrement Navy Blue :



Une photo intéressante montrant le plancher du pont d'envol en janvier 1945. Contrairement aux Essex, il n'y a pas de barres métalliques espacées avec des points de saisine pour accrocher les avions. Ces points sont encastrés dans le bois, formant un réseau régulier tous les 48 pouces.
Notez aussi les quatre rangs de planches longitudinales. Ceux-ci correspondent aux lignes pleines longitudinales qui étaient peintes jusqu'en 1941 :



A l'avant, le pont en bois avait un arrangement bizarre avec deux zones "en biais" qui n'étaient rien d'autre que des patchs masquant l'emplacement des premières catapultes installées en 1932 à titre expérimental. N'oublions pas que Lex et Sara ont eu un grand rôle d'expérimentation dans les années trente et ont été beaucoup "bricolés". La catapulte plus récente, installée en 1943 est juste visible sur la droite.



Et pour ajouter une curiosité (et détailler le puits d'ascenseur), voici un match se déroulant sur l'ascenseur avant en position baissée...



... ainsi que l'équipage regardant cette rencontre depuis l'îlot au-dessus (de nuit)



_Bruno

C'est génial toutes ces explications et ces anecdotes. Merci les amis!

Serge07 a écrit:

tu as cependant raison sur le fait que le Corsaire a bien été un avion embarqué.
A ma connaissance, il était présent sur ces bateaux

Là, on sort du sujet (mille excuses pour les autres), mais je peux te répondre rapidement :

Le Corsair a d'abord été refusé sur les porte-avions américains en raison de sa conformation (long nez, cockpit très en arrière) qui rendait les approches avant l'appontage impossible, le pilote ne voyant pas le pont du navire. Les techniques d'approche US consistaient en gros en une trajectoire en descente rectiligne dans l'axe du navire.
C'est la raison pour laquelle il a commencé sa carrière dans des unités des Marines basées à terre (VFM 214 et autres) avec le succès que l'on sait.
En 1942-43 les Anglais ont mis au point une procédure d'approche différente : l'avion se présente en descente perpendiculairement à l'erre du navire puis effectue un virage au dernier moment pour apponter dans l'axe. Ainsi le pilote pouvait se situer par rapport au pont le plus longtemps possible. L'US Navy fut convaincue et adopta le truc qui posait quelques problèmes d'organisation des circuits d'attente quand il fallait faire apponter des Corsair avec d'autres types d'avion à "approche droite" : sauf exception on évitait d'embarquer à la fois des Corsair et des Hellcat sur la même baille en combat.

Si tu veux connaitre la liste complète de toutes les unités embarquées pour chaque période sur chaque PA américains, et aussi le type d'avion, la déco de chaque escadrille de 1923 à 2012, ce site allemand fera ton bonheur :
http://www.wings-aviation.ch/22-USNavy-Carrier/Carrier-Basis-d.htm
(cliquer sur le PA désiré et faire défiler jusqu'à la période choisie)

Bonne chasse!

_Bruno

bgire a écrit:

Si tu veux connaitre la liste complète de toutes les unités embarquées pour chaque période sur chaque PA américains, et aussi le type d'avion, la déco de chaque escadrille de 1923 à 2012, ce site allemand fera ton bonheur :
http://www.wings-aviation.ch/22-USNavy-Carrier/Carrier-Basis-d.htm
(cliquer sur le PA désiré et faire défiler jusqu'à la période choisie)

_Bruno

 Excellent ce site
Jean

Serge, il faut que tu t'offres le dernier hors série d'Aéro jurnal, en kiosque en ce moment. Il est entièrement dédié au Corsair (sans E à la fin pour le Navion).

Ces photos, Bruno, sont sensationnelles. On ressent vraiment l'ambiance du bord.

Lors de la visite de l'amiral "Brit", il est rigolo de noter la nonchalance du garde à vous des matafs en arrière plan. Chose inconcevable en temps de paix, mais que l'on voit sur l'ensemble des photos des marines alliées au cours de cette période.
Ah, le boulot de "propagandiste" diffère selon les nations impliquées et le message à faire passer! (c'est un autre sujet)
Cela n'enlevait rien à la valeur professionnelle, à bord, de ces recrues, dont le job dans le civil était parfois, selon les spécialités, "à des lieux" de ce qu'elles exerçaient dans la vie civile.

Ce qui est remarquable, chez les Ricains, sans pour autant tomber dans une admiration aveugle de leur lutte (là aussi c'est un autre sujet), c'est leur capacité à avoir organisé, à tous les niveaux (social, économique et militaire) leur guerre.
Le bien-être du soldat et l'économie de la vie humaine, ressort sur ces clichés. Les "Gonzes" sont détendus. Certains pourront rétorquer qu'ils ne sont qu'à la campagne des Gilberts, fin 43 et qu'ils n'ont pas encore connu le stress permanent des attaques suicides massives  de la fin du conflit, mais ils sortent de deux années durant lesquelles les japs leur en ont fait baver sur mer (au dessus aussi) comme sur terre, et le SARA n'a pas été épargné.

Deux anecdotes et après, promis, je clôture.
Pour illustrer le soucis du bien-être de la troupe en premier lieu.
J'ai lu un témoignage de marins français présents aux USA en 43 - 44 ( navires refondus, le Rich, les 3 croiseurs de 76000t, les CT type Fantasque, mais aussi des soums, des avisos, ou bien des navires cédés, les PC, SC, dragueurs etc...). Ils étaient interloqués (pour les D'jeuns, je traduis: ils étaient total hallucinés) de constater que leurs homologues Ricains dormaient sur des banettes et non dans des branles (hamacs) comme dans la Royale. Qu'ils avaient, à bord, des fontaines à eau réfrigérée, et même des distributeurs d'ice cream!!! (je suis à peu près sûr que c'est une des raisons de la victoire de l'arme sous marine US sur le commerce maritime du Japon. Là même où Karl a échoué dans l'Atlantique - quelques bonnes glaces plutôt que le Metox!!!! ).
A noter, les PA type Essex (conception 1938 pour mise en service 1942) sont les premiers navires à  avoir l'air climatisé dans les locaux vie (nos avisos coloniaux avaient un doublage de la coque en amiante et une simple ventilation. Souffle de l'air chaud, là où il fait chaud, et tu crèves de chaud!).

Ensuite, à un niveau plus militaire (tu ne gagnes pas une guerre avec des cornets de glace!). Ces mêmes marins français ont constaté l'efficacité de la formation à la mode US. Les servants de pièces de 20 et 40 mm s'entraînaient sur les premiers simulateurs. Une pièce dans une salle sombre dans laquelle étaient projetés des films d'attaques aériennes... (à en faire rougir les frères Lumière, merde, sauf que là, c'est l'Arroseur qui arrosait!).
Je ne vous parlerais même pas des ops, il y aurait trop à dire. Pour résumer, après mon cours Chéqua dans la Royale, j'ai suivi un stage de chef de quart "opérations". Toutes les procédures utilisées, du pragmatisme en absolu, datent de cette époque. Gestion d'une CAP (combat air patrol) ou d'une force navale avec des codes simples. Cela ne paraît rien, mais je puis vous assurer que lorsque vous êtes responsable de la manoeuvre d'une trentaine de bâtiments ( re merde, c'est plus que ce que possède notre marine!) étrangers (ah, je me disais bien!), il est vraiment très confortable que tout le monde parle un même langage simple... et, compréhensible (eh oui, les neuneus ne sont pas qu'en  face!). Donc, les procédures sont les mêmes qu'en 44. (J'ai tout à la maison, donc si vous voulez des renseignements dessus comme sur les pavillons de signaux ou autres, n'hésitez pas).
Trêve de plaisanterie. Le SARA était un bien beau navire (bien que laid).
Lionel en lançant le sujet et Bruno en nous déclarant son amour de jeunesse, nous présentent un post aussi passionnant, bien que différent, de celui de Fox et son Strasbourg mais tout aussi fédérateur, et ça, c'est bon!
Promis, je parlerai moins à l'avenir.
Dernière chose. Pour ceux qui s'intéressent ou ont envie de s'intéresser à ce théâtre d'opération, je les engage à lire les trois tomes de Bernard Millot, ZZZZZE spécialiste français de la guerre du pacifique parus chez Docavia (Midway, Mariannes et Leyte). Je les ai à la maison, je peux les prêter avec plaisir (me contacter par MP).

Castor a écrit:

Ce qui est remarquable, chez les Ricains, sans pour autant tomber dans une admiration aveugle de leur lutte (là aussi c'est un autre sujet), c'est leur capacité à avoir organisé, à tous les niveaux (social, économique et militaire) leur guerre.
Le bien-être du soldat et l'économie de la vie humaine, ressort sur ces clichés. Les "Gonzes" sont détendus. Certains pourront rétorquer qu'ils ne sont qu'à la campagne des Gilberts, fin 43 et qu'ils n'ont pas encore connu le stress permanent des attaques suicides massives  de la fin du conflit, mais ils sortent de deux années durant lesquelles les japs leur en ont fait baver sur mer (au dessus aussi) comme sur terre, et le SARA n'a pas été épargné.

Il faut quand même relativiser sur le "confort" dont jouissent les marins US, pour ça je recommande la lecture de ce magnifique bouquin,



Bon j'arrête de polluer le post sur le Saratoga
Jean

PS. Une petite précision concernant l’auteur, James J. Fahey, à ne pas confondre avec un homme politique US du même nom.
L’auteur de ce Journal est toujours resté très modeste, il était simple conducteur de camion poubelle à la fin de sa vie mais il a eut droit à un éloge funèbre dans le Times car il était très connu pour son livre.
http://www.nytimes.com/1991/09/27/arts/james-j-fahey-a-garbage-man-and-published-author-dies-at-73.html

Bonsoir les Amis pas de problèmes pour moi sur la pollution du post Tous les échanges sont constructifs et là j'adore et comme le dit Hugues Le principal c'est d'être entre nous a discuter pour apprendre et échanger nos idées ou comme en ce moment son savoir sur ce que l'on aime

Jean, le confort était certes, tout relatif, mais comparé aux standards des marine de l'époque, pour les unités récentes, c'était le jour et la nuit.

Castor a écrit:

Trêve de plaisanterie. Le SARA était un bien beau navire (bien que laid).

hé hé : "La beauté des laids se voit sans délai"

_Bruno

Je rejoins Hugues sur le coup du confort, même si tout est relatif !

Se rappeler que nos matafs ont découvert avec stupeur (certains même seuls ) l'existence des cafèts, du self et des plateaux repas lorsque notre Marine toujours au dernier cri des nouveautés à récupéré le La Fayette ex Langley en juin 1951.

Jusque là c'était le règne de la gamelle sur nos bateaux !

Foutatais !

Bonsoir les Amis je vous attends sur "coques grises" pour le démarrage de mon "Sara"