Bonjour à tous,
Mon idée d’origine visait à reproduire quelques pirogues Polynésiennes à partir des plans des « souvenirs
de marines conservés », très célèbres,
de l’Amiral Paris.
J’ai découvert une version partielle
de ces superbes dessins dans un ouvrage d’Eric Rieth consacré aux « Voiliers et Pirogues du monde, au début du XIX Siècle ». On peut encore trouver ce livre sur certains sites
de vente internet. La version originale, « Atlas des voiliers et Pirogues du monde, au début du XIX siècle » peut encore se trouver sur certains sites d’antiquaires bibliophiles, mais à des tarifs défiants toutes illusions !
Là où l’histoire se complique, c’est que je voulais reproduire une scène contemporaine, environ les années 50, avec un avion
de la « Pat-Mar »
de cette époque, un P2V7-Neptune ! Un seul kit existait
de cet engin, le kit Hasegawa au 1/72, ce qui m’aurait donné un dio d’environ 3 mètres sur 4 ! Plus raisonnablement, je me suis adapté à un kit au 1/350
de la marque « Arsenal », un très beau moulage en résine, fidèle et détaillé.
1/350ème, c’est bien mais c’est petit !!!!
Bizarrement, en regardant quelques photos
de l’époque, il est clair que les pirogues n’ont pratiquement pas changées d’aspect ! Les plans
de l'Amiral Paris sont donc toujours valables !
Voila donc le sujet que je me permets
de vous soumettre, certes les matériaux ne sont pas traditionnels, il n’en reste que l’idée, qui j’espère vous plaira.
Une pirogue à balancier traditionnelle, sur plans
de l'Amiral Paris et photo des années 50 (aucune différence entre les deux)
Le diorama en cours
Une pirogue double
de pêche, toujours sur plans
de l'Amiral Paris
La trés longue perche suspendue au-dela
de l'avant
de la pirogue supporte un feu, la pèche au "lamparo" avant la lettr
le dio presque terminé ressemble à ça.
Pour parler
de l'avion, voici quelques photos, il s'agit d'un P2 V7 Neptune,
Un kit en résine
de "l'Arsenal" au 1/350, que j'ai un peu retravaillé.
Les volets d'atterrissage
le cockpit
et l'avant
de l'appareil entièrement repris s en photo-découpe
Le naseau
de Neptune
l'intérieur et plafonnier du cockpit, la soute à bombe n'est pas utilisée sur ce diorama, elle viendra sur un autre sujet!
l'approche
de piste
Les planches originales
de l’A. Paris comportent toujours une barre
de mesure ce qui rend la mise à l’échelle très facile, les photos ne montrent que le croquis à l’échelle que j’en ai tiré.
L’avion, est un modèle au 1/350, ainsi que les personnages et les cocotiers, tous produits par « l’Arsenal ».
Les personnages représentaient à l’origine des marins US avec la « Mae West » ! Il m’a suffit d’un peu
de travail au cutter et à la mini-perceuse pour retrouver les formes
de la véritable « Mae West » !
Voila une séquence (en raccourci) sur la réalisation
de la mer.
Le cadre
de départ est un petit cadre "tout-prêt"
de 10x15 cm, vendu en grande surface.
Sur une base en plâtre, j’ai peint les reflets
de l’eau (en recommençant plusieurs fois !).
Par-dessus, j’ai coulé une couche
de résine cristal (grandes surfaces matériel d’art) qui a donné un beau miroir complètement irréaliste !
J’ai essayé d’obtenir un relief
de vagues avec
de la pâte FIMO liquide (pub gratos).
Il faut déposer la pâte sur une surface allant au four, un carreau
de céramique
de cuisine par exemple et passer la préparation 20 mn à 130 degrés. On peut recommencer plusieurs fois pour obtenir un effet
de (petit) déferlement.
On obtient une pellicule transparente assez résistante pour être décollée et appliquée sur la surface cristal.
Cette solution n’est pas idéale quand même. Le problème vient des micros bulle d’air qui restent emprisonnées entre la couche
de cristal et la pâte Fimo.
Le résultat obtenu avec la cuisson séparée
de la pâte fimo et sa dépose sur la résine cristal n’est pas idéale. Des micros bulle d’air restent emprisonnées entre les deux couches, c’est très voyant et les percer avec la pointe d’une épingle n’est pas bon non plus car on voit l’empreinte
de l’épingle !
Donc, il ne restait qu’une solution : Débarrasser le diorama des accessoires fragiles (pirogue, cocotiers et avions) et couler la pâte fimo directement sur la couche cristal et . . . tout passer au four à 130°.
Par « tout », je veux dire le cadre, le support en isorel, la couche
de plâtre, la peinture (à l’huile marque Rembrandt), la résine cristal et la pâte fimo !
J’étais sur que quelque chose allait bruler, craqueler, se tordre . . . Hé bien non, rien du tout !
Mon dio est sortit du four au bout
de 20 mn et rien n’avait bougé et la pâte fluide était cuite ! ! !
Je ne conseille à personne d’essayer ce genre
de truc : d’abord mon dio est très petit, 10cm X 15cm, donc les déformations sont réduites. A cette taille, l’encadrement bois offre suffisamment
de rigidité !
En ce qui concerne le travail
de reproduction
de la mer, on peut toujours s’inspirer d’un maitre du genre, M. Kostas Katseas,
http://www.modelshipgallery.com/gallery/bb/hms/warspite-350-kk/kk-index.html
Jean